Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/06/2009

La Poste : les noms de lieux en breton finalement acceptés ?

Hag e vo, a-benn ar fin, asantet an anvioù lec'h e brezhoneg get an ti Post ? Hag e vo moien dezhi kas al lizhiri d'ar chomlec'hioù skrivet get an anvioù-se, ha get ar "c'h" ? Ya, hervez ul lizher (e galleg) kaset get an ti Post da Fañch Broudig, hag a zo embannet war e vlog. Un nebeut mizioù 'zo trouz oa bet er vro goude bout lâret get Yves Amiard, penn bras ar Post, e vehe gwelloc'h get ar c'humunioù dibab anvioù e galleg kentoc'h evit e brezhoneg.

Est-ce que, finalement, les noms de lieux en breton vont être acceptés par la Poste ? Pourra-t-elle livrer le courrier aux adresses écrites avec ces noms, et avec le "c'h" qui, je le rappelle, est une lettre de l'alphabet breton ? Oui, si l'on en croit une lettre (en français), adressée par la Poste à Fañch Broudig, et qu'il publie sur son blog. Il y a quelques mois Yves Amiard, responsable de La Poste, avait déclaré qu'il serait préférable que les communes mettent des noms de rues et de lieux en français plutôt qu'en breton...

Blog Fañch Broudig :
http://languebretonne.canalblog.com/

Liamm get ar pezh a oa bet embannet mizioù zo/Lien avec ce qui a déjà été publié il y a quelques mois : http://rezore.blogspirit.com/archive/2009/01/17/la-poste-fossoyeur-de-la-langue-bretonne.html

 

03/06/2009

Sarkozy a ra al lez d'ar Vretoned/Sarko drague les Bretons

Ne vez ket komzet alies awalc'h ag ar vrezhonegerion barzh an "C'houad chadennet" met, hiriv, 3 a Vezheven, omp merchet, pajenn 2/Il n'est pas souvent fait mention des bretonnants dans le Canard enchaîné, mais aujourd'hui, 3 juin, c'est le cas :

"Des ronds pour les Bretons"
"Sarkozy ne se "fout" plus du tout des Bretons, ainsi qu'il l'avait lancé entre les deux tours de la présidentielle, selon les propos rapportés par Yasmina Reza (dans son ouvrage l'Aube, le soir ou la nuit). C'est ainsi que, le 16 mai, il a assisté in extremis à la finale Guingamp-Rennes de la Coupe de France de football. Et qu'il a reçu, le 7 mai, pendant plus d'une heure, Noël Couëdel, conseiller éditorial de L'Equipe et du Parisien, et surtout président du Festival interceltique de Lorient, venu lui demander un coup de pouce financier, ainsi que le rapporte Ouest-France.
Couëdel a expliqué à Sarko qu'en trois ans la subvention du ministère de la Culture à ce festival (qui réunit 500.000 personnes) est passée de 150.000 euros à... 10.000. Une "injustice" bien vite réparée par Sarkozy qui vient de donner consigne au ministère d'Albanel d'attribuer chaque année 100.000 euros à l'Interceltique. Les Bretons et bretonnants savent ce qu'il leur reste à faire, le 7 juin, pour remercier leur mécène"
eme Le Canard.

Ya, met ne vimp ket gwerzhet get 100.000 euro, houad karet ha flemmus. Oc'hpenn da-se, 100.000 euro ouzhpenn evit ar Gouelioù etrekeltiek ne chancho ket kalz a dra evit ar vrezhonegerion dre ma ne vez ket graet kalz a dra e brezhoneg, nag evit ar brezhoneg, get ar Gouelioù-se, siwazh. Dismegans a oa e keñver ar vrezhonegerion get ar rener kozh, J-P. Pichard. Ha gwelloc'h 'vo an traoù get ar rener nevez degouezhet abaoe daou vloaz ?... Anat eo, gouelioù evel se a zelehe kas araok ar brezhoneg, en ur sevel arvestoù en hor yezh, brudiñ ha diskouezh ar yezh keltieg nemeti komzet war an douar bras, ar pezh n'o deus ket graet kalz betek bremañ.
Ul liamm evit gouiet muioc'h :
http://rezore.blogspirit.com/archive/2008/08/07/goueliou-...

Cher canard, on ne va pas se laisser acheter pour 100.000 euros. D'autant que, 100.000 euros de plus pour le Festival interceltique (Fil), ne changera pas grand'chose pour les bretonnants, parce que le Fil ne fait pas grand'chose en langue bretonne, ni pour le breton. L'ancien directeur, J-P. Pichard ne cachait d'ailleurs pas un certain mépris envers les bretonnants. La situation s'améliorera-t-elle avec le nouveau directeur en place depuis deux ans ? Il est évident, de telles fêtes devraient faire avancer la langue bretonne, en encourageant la création de spectacles en breton, la promouvoir et la revendiquer, ce qu'elles n'ont pas beaucoup fait jusque maintenant.

Lien pour en savoir plus :
http://rezore.blogspirit.com/archive/2005/10/07/intercelt...

Christian Le Meut

02/06/2009

Penaos deskiñ brezhoneg e Amsterdam ?

Un den a zo e chom e Amsterdam, Dominiko, a c'houlenn genin penaos deskiñ brezhoneg, an hentenn pe al levr gwellañ. N'eus ket kentel brezhoneg e Amsterdam ha Dominiko a labour get ar "metod assimil", adembannet un nebeut bleadeù (bloavezhioù) zo get Divi Kervella. D'am sonj, ar metod se a zo mat evit krogiñ da zeskiñ.

Poelladennoù a-feson a vez kavet ivez war lec'hienn internet DAO; Deskiñ d'an oadourion.

Evit deskiñ komz get ar re all, an dra gwellañ d'ober a zo dont da Vreizh evit heuliañ ("suivre"), ur staj hir, ur sizhuniad pe div, e-pad an hañv. Stajoù a vez kinniget get KEAV, Stumdi, ha kevredigezhioù all.

Mod all, evit deskiñ lenn, levrioù paper a zo, evel rezon, met diaes da gavout e Amsterdam, marteze. Ur bern testennoù a zo da lenn e brezhoneg war blogoù (Rezore, Ar Gelionenn... !), met, dreist-holl war Wikipedia e brezhoneg (25.000 pennad !).

Setu un nebeut mennozhioù. Ma peus-c'hwi, lennourion, sonjoù all da ginnig da zDominiko, skrivit anezhe dre "commentaires".

Ha, marteze, brezhonegerion a zo e chom e Amsterdam...

En français : Dominiko, internaute résidant à Amsterdam, où il n'y a manifestement pas de cours de breton, demande quelle est la meilleure méthode pour apprendre le breton. Internautes, à vos idées !

CLM

01/06/2009

Lorient/An Oriant : brezhoneg pe sinaeg ?

Goude ar pezh a oa bet lâret get rener lise Dupuy-de-Lôme, An Oriant, Yann Syz, eil vaer An Oriant (UDB), n'eus displeget e sonj ivez war blog e strollad politikel./Suite aux propos du proviseur du lycée Dupuy-de-Lôme, à Lorient, le maire-adjoint Yann Syz, Union démocratique bretonne, explique son point de vue sur le blog de sa formation politique :

http://udbbroanoriant.over-blog.com/article-31738859.html

29/05/2009

Levr/Livre : Le roman de la Bretagne

roman375.jpgMizioù zo m'eus prenet al levr mañ : intereset e oan da lenn ar pezh a skriv un den, Gilles Martin-Chauffier, a zo  penn-kazetennour kelaouenn "Paris Match" a zivout Breizh a zec'h, a vremañ hag en amzer da zont. M'eus ket bet amzer c'hoaz da lenn al levr met  Fanch Broudig, eñv, 'n'eus bet amzer, ha displegiñ a ra e sonj ar e vlog. Ha me, mechal ma m'eus ket kollet ugent euro e brenañ al levr-se, memestra...

Il y a quelques mois j'ai acheté ce livre, Le roman de la Bretagne : j'étais intéressé de lire ce que Gilles-Martin Chauffier, rédacteur en chef de Paris Match, pouvait écrire sur la Bretagne d'hier, d'aujourd'hui, de demain. Je n'ai pas encore eu le temps de lire ce livre mais Fañch l'a eu  et en publie une critique sur son site. Et moi, je me demande si je n'ai pas perdu  20 euro le jour où j'ai acheté le bouquin en question...

http://languebretonne.canalblog.com/

26/05/2009

Lesneven (29) : on s'y marie en breton

E Lesneven e c'heller mont da zimeziñ e brezhoneg dirak an aotroù maer, bizkoazh kement all ! Ha barzh al lezenn eo, mard eo an abadenn divyezhek. Setu ar pezh a c'heller deskiñ  barzh an Telegramme./A Lesneven on peut se marier en breton devant M. le maire, étonnant non ? Et c'est légal si la cérémonie est bilingue. C'est ce qu'on apprend dans Le Télégramme :

http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/le...

Divskouarn : du breton avant l'école

Diskouarn a zo ur gevredigezh a labour evit kinnig d'ar vugale bihan (ha d'o zud brezhoneg) araok ar skol, evel ar pezh a zo displeget barzh ar pennad-se ha war lec'hienn ar gevredigezh. L'association Divskouarn propose du breton avant l'école pour les enfants (et leurs parents) : en lien, un article du Télégramme et le site internet de Diskouarn.

http://www.letelegramme.com/local/morbihan/vannes-auray/g...

http://divskouarn.free.fr/?lang=br

22/05/2009

Lorient : le chinois à la place du breton ?

Le bac approchant, je vous invite ce matin à une petite réflexion collective sur la phrase suivante, prononcée par le proviseur du lycée Dupuy-de-Lôme, de Lorient, M. Alain Colas, qui a monté depuis plusieurs années une filière d'apprentissage du chinois au lycée, et incite les collèges à développer cet apprentissage : quatre s'y mettront à la rentrée. Manifestement enthousiaste, M. Alain Colas développe, entre autres arguments, celui-ci :

"On doit préparer les enfants dans le monde dans lequel il vont vivre et non dans celui  de leurs grands-parents !".

Belle citation, n'est-ce pas ? Question cependant : les grands-parents d'aujourd'hui étant en très grande majorité francophones, est-ce une invitation à abandonner le français à laquelle nous invite M. Colas ?  On pourrait lire cette phrase ainsi et, d'ailleurs, l'usage du français est menacé dans bien des domaines de la vie économique, scientifique et technique internationale (et dans d'autres domaines aussi sans doute). L'anglais est le grand concurrent du moment et, qui sait, le chinois plus tard.

Evidemment, ce n'est pas le français qui est visé, mais l'enseignement du breton. Enseignement que le lycée Dupuy-de-Lôme a abandonné alors qu'il avait, jadis, une option langue bretonne.

Questions :

- Les adolescents d'aujourd'hui vivent aussi dans le monde de leurs grands-parents, qu'il ne faut pas enterrer trop vite quand même. Leur donner, par l'éducation, des clés pour comprendre le monde de leurs grands-parents n'est-il pas essentiel pour qu'ils comprennent d'où ils viennent ? Qu'ils tirent des enseignements de la façon de vivre de ces grands-parents dont les savoirs et les moeurs ne sont pas à jeter.

- Pourquoi la langue bretonne est-elle devenue la langue des grands-parents et n'a-t-elle pas été transmise aux nouvelles générations ? Est-ce juste ? Est-ce positif de ne pas transmettre aux jeunes leur langue d'origine ? Est-ce normal que les habitants du Morbihan et d'An Oriant n'aient, pour la grande majorité d'entre eux, pas reçu le moindre enseignement sur la langue, l'histoire et la culture bretonnes ? M. Le proviseur trouve-t-il normal ce processus d'acculturation ? Que pense-t-il de la dimension culturelle, humaine, scientifique, que constitue la perte d'une langue ? Fait-il oeuvre de culture en tenant ce genre de propos ?

- La langue bretonne figure sur la liste des langues en danger de disparition au XXIe siècle établie par l'Unesco : M. le proviseur ne tire-t-il pas sur une ambulance ? Et le siècle prochain, sera-ce le tour du français ? Trouvera-t-on alors, à Lorient, un proviseur pour justifier son abandon au profit d'une autre langue plus porteuse "d'avenir" ?

-  Le "monde dans lequel vont vivre" les ados d'aujourd'hui, qu'en sait M. le proviseur ? Il est devin ? J'observe qu'aujourd'hui, ici et maintenant, il y a en Bretagne des centaines d'emplois en langue bretonne (un millier selon l'Office de la langue bretonne), et que la connaissance de cette langue est un atout pour une personne qui veut vivre et travailler ici.

Pour finir, ci-dessous, le petit mot de présentation de son lycée par M. Colas, où l'on apprend que "la tradition humaniste" fait que l'on peut apprendre le grec et le latin dans cet établissement. Mais pas le breton. Par  contre, est-ce au nom de cette tradition humaniste que l'on y apprend le chinois et pas le tibétain ? En matière de tradition "humaniste", n'est-on pas plutôt face à de l'opportunisme économique ? Je n'ai rien contre l'enseignement du chinois, ni de quelque langue que ce soit, mais pourquoi le situer en concurrence avec l'enseignement de la langue bretonne qui, en Bretagne, doit aussi être une priorité ?

Christian Le Meut

"Notre métier est la transmission du savoir.

Savoir, savoir-faire, savoir-être.

Nous nous engageons à tout mettre en œuvre pour offrir aux élèves et aux étudiants qui s’inscrivent au lycée Dupuy de Lôme les meilleures conditions pour travailler, apprendre, grandir.

Le lycée Dupuy de Lôme c’est, au cœur du centre ville, une équipe d’enseignants de grande qualité, des équipements (laboratoires, nouvelles technologies informatiques, gymnase) performants, des locaux en cours de complète rénovation, mais aussi des options en prise sur le monde de demain (enseignement du russe, du chinois, classes préparatoires aux grandes écoles). Enfin, dans la tradition humaniste, car nous croyons aux têtes bien faites, nous offrons le pôle langues anciennes de Lorient avec la possibilité de suivre un enseignement du latin et du grec.

Notre seul objectif est de permettre, aux jeunes qui entrent dans notre lycée, d’en sortir diplômés et enrichis de connaissances leur assurant une bonne insertion dans l’enseignement supérieur et plus tard dans la vie.

Le Proviseur/A. COLLAS"

http://www.dupuydelome-lorient.fr/index.php?option=com_frontpage&Itemid=1

 

21/05/2009

Semaine du golfe : le breton est-il tombé à l'eau ?

Kemenadenn a-berzh ar gevredigezh Bemdez (Bro Gwened)/Communiqué de l'association Bemdez (pays de Vannes) :

"Sizhuniad ar Mor-Bihan, Breizh-Kembre met brezhoneg ebet.
"En e varr emañ gouel ar Mor-Bihan p’emañ Kembre ar vro pedet er bloazmañ. Kenorin gant Breizh emañ he yezh kar d’ar brezhoneg, boutin he c’han broadel ha stag amzer-da-zont he armerzh war an aodoù atlantel. Padal n’hallo ket Kembreiz kavout an euriad da welet hor yezh war ar panellerezh : panell vrezhonek ebet eno evit degemer an dud da sizhuniad ar Mor-Bihan, daoust da garta Ofis ar Brezhoneg sinet gant kêr Wened. Frealzet e vint gant ar panellerezh-hentiñ kefridiel ? Mont a ra war-raok met n’eo ket tizhet an divyezhegezh c’hoazh pe graet diwar-skañv d’an ampoent (panelloù hanter droet a-wezhioù)."

Semaine du Golfe, Bretagne – Pays de Galles mais pas de breton

"La semaine du Golfe bât son plein, le Pays de Galles est à l’honneur, nation cousine de la Bretagne dont la langue est parente du breton, l’hymne est commun et les intérêts économiques intimement liées à l’avenir de l’arc atlantique. Pourtant, les Gallois n’auront pas la chance de voir la langue bretonne sur la signalisation : aucun panneau bilingue breton-français présent sur les sites d’accueil du public à la semaine du Golfe, en dépit de la signature par Vannes de la charte de l’Office de la langue bretonne. Pourront-ils se consoler par la signalisation routière
officielle ? Cette dernière avance mais le bilinguisme est encore très loin d’être atteint, voire mis en place à la légère (panneaux à moitié traduits)."

Evit / Pour Bemdez, Maryannig Garel. Kevredigezh / Association Bemdez, Ti ar c’hevredigezhioù / Maison des associations, 6 straed ar Govuerezh / 6 rue de la Tannerie
56 000 Gwened / Vannes – Tél. 06 11 51 43 15.

http://membres.lycos.fr/bemdez/

20/05/2009

Rezore : 250.000 gwelladenn

An deizioù-mañ Rezore a lid e 250.000vet gwelladenn abaoe miz Meurz 2005. M'eus ket kontet ar pajennoù digoret : re 'zo re.

Ces jours-ci Rezore fête sa 250.000e visite depuis sa création en mars 2005. Je n'ai pas compté les "pages ouvertes", ça ferait un peu trop de calculs pour moi : re 'zo re (trop c'est trop !).

Trugarez deoc'h-c'hwi ! Merci à vous !

Christian Le Meut

17:56 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rezore, chiffres

19/05/2009

Brezhoneg Lokmaria-Plouzane war internet

Ur paotr a Vro Leon, a Lokmaria-Plouzane, hag a zesk brezhoneg abaoe tri bloaz, en deus savet ur blog evit lodenniñ ar pezh en deus dastumet en ur vonet e darempred get brezhonegerion a vihanig e vro :

Si vous voulez en savoir plus sur le breton pratiqué du côté de Locmaria-Plouzané, dans le Léon (Nord-Finistère), vous pouvez visiter le blog d'un Breton qui, depuis trois ans, apprend sa langue d'origine, notamment en allant voir des bretonnants de langue maternelle :

http://infolan.free.fr/

18/05/2009

La saint-Yves fête la Bretagne... Et le breton ?

Gouel374.jpgC'est parti : du 15 au 24 mai, on fête la Bretagne ! Le Conseil régional de Bretagne a décidé de mettre en avant cette fête (tout d'abord religieuse), censée, traditionnellement, être la fête des Bretons : saint-Yves Hélory (1253-1303), est considéré comme leur saint patron. Et voilà donc des festoù noz, festoù deiz, concerts, expositions, organisés un peu partout, en Bretagne et dans le reste du monde, jusqu'au Japon et à Buenos Aires. "Du 15 au 24 mai, tous les acteurs associatifs, économiques, culturels bretons sont invités à célébrer la Bretagne et mettre en avant ses valeurs et sa créativité" est-il écrit sur le site officiel de ces fêtes. Très bien. Si cela peut-être l'occasion, pour certains, de s'amuser, pourquoi pas ?

Personnellement, les fêtes officielles, ou quasi officielles comme celle-ci, me laissent un peu froid. Je vis en Bretagne, et c'est une fête en soi, ce n'est pas que le fruit du hasard de mes origines (bretonnes) mais aussi celui de ma volonté. J'aime vivre et travailler au pays, et pour le pays, parler breton (presque) tous les jours (et y parler français aussi), faire la fête où et quand j'en ai envie. "Le 14 juillet je reste dans mon lit douillet", chantait Brassens. Moi aussi. Pourquoi attendre le 15 mai pour fêter la Bretagne alors qu'on peut la fêter tous les jours ?

"La saint-Yves fête la Bretagne" lis-je, bien, mais fête-t-elle le breton ? On voit bien "Gouel Erwan" écrit partout mais pour les reste, les documents publicitaires sont uniquement en français, ainsi que les deux suppléments édités par Ouest-France et le Télégramme. Par contre, sur le site internet de la Gouel Erwan, certains articles sont traduits en breton mais ils n'apparaissent pas du premier coup, c'est la version en français qui apparaît d'abord... Il faut "cliquer" sur un lien pour lire la version bretonne. Pourquoi cette différence de traitement ? Et ces versions bretonnes ont-elles été publiées sur papier ? Je n'ai rien vu de tel. C'est dommage que ces fêtes ne soient pas l'occasion de mettre un peu plus en avant la langue bretonne. Question de coût ? Ou ces événements, avant d'être culturels, sont-ils d'abord touristiques ?

Saint-Yves Hélory, avocat des pauvres, plaidait et prêchait en breton mais la "Gouel Erwan" fait sa pub, surtout, en français.

Alors "Lidomp Breizh" tudoù, met kentoc'h e galleg...
Fêtons donc la Bretagne, mesdames messieurs, mais plutôt en français.
Domaj eo un tamm/C'est un peu dommage.

http://www.saintyves-gouelerwan.com/index.php

Sur wikipédia, je conseille la lecture des deux articles sur Saint-Yves, en breton et en français.

Christian Le Meut