24/01/2009
Lorient/An Oriant : emgavioù e brezhoneg e-pad an deizioù
Kemenadenn a-berzh an Deizioù/Communiqué des Deizioù : "Ar bloazh-mañ, an 24are Deizioù a vo d’an 17 a viz Genver betek an 13 a viz Meurzh 2009 ! An abadennoù evit ar vrezhonegerien :
Gwener 6 a viz C'hwevrer : 8e30 noz-Ar votez, emgav ar vrezhonegerion; kaset get Jacqueline Le Calvé ha Mikael Messina; 8e15 da noz - Preti an Tri C'hastell – Ploue, savet get : Skol an amzer da zont
Sul 8 a viz C'hwevrer : 2e d'enderv- Baleadenn e-barzh Koadoù Tremelin (Zinzag-Lokrist), emgav àr parking Kermengi e Zinzag (hent bod an SPA). A-vat Titouroù : 02 97 85 14 29 Savet get : Ar Sklerijenn.
- 3e d'enderv - Filajoù Ploue kaset get Lennaïg ha Jili Sanmartin; er filajoù e vez bourrapl an traoù : etre kontadennoù, sonennoù, ha bourd ha fars ne gav den ebet hir e amzer… 3e d'enderv - Mediaoueg- Ploue; titouroù: 02 97 80 41 78, savet get : Skol an amzer da zont
Merc'her 11 a viz C'hwevrer : 4e d'enderv - Kontadennoù e brezhoneg evit ar vugale : « Ar bleidi », 4e d'enderv - mediaoueg - Ploue, a-vat Titouroù: 02 97 33 11 94; savet get : Skol an Amzer da zont & mediaoueg Ploue
Gwener 20 a viz C'hwevrer 8e30 da noz- C'hoariva e brezhoneg get Strollad ar Vro Bagan : “Perlennoù Bankerion” diàr Hervé Lossec.
Komedienn a-zivout darempred ar Vretoned get an argant hag ar bankoù, àr don ar mousfent. 8e30 da noz - Leurenn ar Pevar Avel - An Oriant. Priz : 8 €, 5 € diàr zistaol; savet get : Emglev Bro an Oriant.
Sadorn 7 a viz Meurzh 2e d'enderv- Skrivadenn e vrezhoneg : Devezhioù bro, ha goude sonadeg kinnig get Dom Duff; 2e d'enderv - Sal ar Gouelioù - Lannarstêr a-vat, savet get :Emglev Bro an Oriant.
Gwener 13 a viz Meurzh, 4e d'enderv- Prezegenn e brezhoneg « Louzoù ar yec'hed e Breizh » get Pascal Lamour, 8e30 da noz - Mediaoueg - Kaodan, a-vat savet get : Mediaoueg Kaodan, àr-un-dro get Tarzh an Deiz.
Titouroù : Emglev Bro an Oriant, Ti ar C’hevredadoù, 12 straed Colbert – B16, 56100 AN ORIANT. 02.97.21.69.75
01:43 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lorient, breton
23/01/2009
Brezhoneg : Ar Post a ya war gil/La Poste recule
Goude an trouz bet savet get ar pezh a oa bet lâret get an aotroù Amiard (lennit ar pezh a zo bet embannet amañ d'an 18/01), Jean-Paul Bailly penn bras ar Post evit ar rannvro a zispleg e sonjoù barzh lec'hioù evel an Agence Bretagne Presse. Liammoù da heul :
Après le bruit fait par les déclarations de M. Amiard, Jean-Paul Bailly le grand chef de la Poste pour la Bretagne (lire la note du 18/01), s'explique sur des sites comme l'Agence Bretagne Presse :
http://www.agencebretagnepresse.com/
Ar pezh a skriv Fañch Broudic a zo interesus ives/Le commentaire de Fañch Broudic est également intéressant :
10:50 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : la poste, breton
Blake ha Mortimer : e brezhoneg ivez
Blake ha Mortimer, an daou baotr a vro-Saoz, a gomz bremañ brezhoneg. Abadennoù ag an dresadenn bev-se zo a zo skignet abaoe dimerc'her war al lec'hienn Brezhoweb.
Blake et Mortimer, les deux célèbres Britanniques parlent désormais breton. Des épisodes de ce dessin animé sont diffusés depuis mercredi sur le site brezwobeb. Kit da wellet !
00:32 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dessin animé
22/01/2009
Vannes/Gwened : manifestadeg dirak ar Post
Ur vanifestadeg a oa bet aozet dec'h dirak ar Post, e Gwened, da sevel a-enep d'ar pezh a oa bet lâret get ur penn bras ag ar stal-se e-keñver ar brezhoneg. O slogan : "Ar post eo karr an ankoù e Breizh". Setu ar rentañ kont bet kaset get Bertrand Deléon, unan ag ar vanifesterion : "Emgav a oa bet lakaet gant Ai'ta ha Bemdez d'an 21 a viz Genver, gant ur galv da vodañ an dud dirak kreizenn-bost Gwened evit difenn ar brezhoneg ha goulenn bezañ degemeret gant an Ao. Amiard, rener ar c'has lizhiri evit "Kornôg" Breizh. 40 den bennak a oa en em gavet di ha goude bezañ bet chomet pell er-maez e oamp bet aet tre ar Post gant ar pal da eskemm gant kargidi. Lavaret e oa bet dimp da neuze e vijemp bet degemeret gant un den en anv ar rener. En diwezh e oa bet deuet un dileuriadez e karg an darempredoù davedomp, da eskemm ganimp dindan ar glav, pa oa-hi oc'h eveshiañ er-maez abaoe pell, a-raok ma vefe serret ar burev post. Komzoù toull hon deus klevet betek-henn na zilavaront ket plegoù nevez-se ar Post. Kavit amañ kevret, e pezhioù stag, pezh hon doa da lavaret d'an Ao. Amiard. Kendelc'her a reomp da c'houlenn un emgav gantañ. E-keit-se e vo aozet obererezhioù all."
Une manifestation a été organisée hier soir devant la Poste de Vannes pour protester contre les déclarations récentes d'un haut responsable de la Poste par rapport à la langue bretonne. Leur slogan, en breton : "La poste est le char de la mort en Bretagne". Voici le compte-rendu envoyé par un des manifestants, Bertrand Deléon : "Ai'ta et Bemdez avaient pris rendez-vous ce 21 janvier en appelant à un rassemblement devant la Poste centrale de Vannes afin de défendre le breton et de demander à être reçus par M. Amiard, directeur du courrier pour " l'Ouest Bretagne ". Une quarantaine de personnes s'est alors rassemblée puis, après avoir longuement attendue dehors, s'est décidée d'entrer dans l'espoir de rencontrer des responsables. Nous avons alors été prévenus que nous serions conviés à une entrevue avec une personne représentant la direction. Finalement, une déléguée du service communication, présente à l'extérieur depuis une bonne partie de la durée du rassemblement, est venue vers nous pour échanger, sous la pluie, juste avant que ne soit fermé le bureau de Poste. Nous n'avons entendu jusqu'alors que des paroles vides qui ne démentent en rien ces nouvelles orientations de la Poste. Vous trouverez en pièces jointes ce que nous avions à exprimer à M. Amiard. Nous réitérons notre demande d'être reçu par ce directeur et, en attendant, nous poursuivons nos actions."
00:17 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la poste, breton
20/01/2009
Vannes/Gwened : la Poste apostrophée !
Kemenadenn a-berzh Ai'ta Bro Gwened/Communiqué d'Ai'ta Bro Gwened, association de jeunes pour la promotion de la langue bretonne.
"Da heul komzoù chalus Yves Amiard, rener ar post evit "ouest-Bretagne", diwar-benn ar chomlec'hioù skrivet en brezhoneg war al lizheroù, e c'halv Ai'ta bro Gwened asambles gant Bemdez d'un oberenn gentañ a vo dalc'het 'benn arc'hoazh, d'ar merc'her 21 a viz Genver, e ti post Gwened. Emgav neuze da 17e30 dirak ti post ar Republik. Deuit niverus !
Suite aux propos méprisants de Mr Yves Amiard, directeur du courrier pour la région "Ouest-Bretagne", incitant les collectivités à se défaire de leur toponymie bretonne qui soit-disant complique la distribution du courrier, Ai'ta ! bro Gwened et Bemdez appellent à une première manifestation devant la poste de Vannes demain, mercredi 21 janvier. RDV donc devant la poste de la République à 17h30. Venez nombreux !"
14:18 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la poste, vannes
"La langue bretonne et la Poste : Brec'h et Crac'h, non conformes ?"
Communiqué du cercle Sten Kidna, d'Auray/Kemenadenn a-berzh Kerlenn Sten Kidna, An Alré, 20/01/2009
"La lecture de la presse locale, ces jours-ci, réservait une surprise : la Poste, pour des raisons techniques internes, incite les communes à donner noms de rues et numéros d'habitation aux villages qui n'en ont pas et "elle recommande de choisir le français plutôt que le breton pour les dénominations" ! Yves Amiard, directeur du courrier pour l'Ouest explique que les machines ont quelques difficultés avec la langue bretonne : "Les apostrophes perturbent la lecture optique", explique-t-il en rajoutant : "Ce n'est pas la langue bretonne qui nous gêne mais ces apostrophes". Et les apostrophes en français, elles ne gênent pas ?
Les noms de lieux sont le fruit d'une histoire très ancienne, une richesse scientifique et culturelle. Il faudrait y renoncer parce qu'une entreprise ne peut pas s'adapter à la réalité de terrain et demande que ce soit la réalité qui s'adapte à elle ! Alors que les élus du peuple français, sénateurs et députés, ont voté en 2008 un changement de la Constitution française reconnaissant les langues régionales comme "patrimoine de la Nation", des responsables de la Poste, élus par personne, veulent les effacer un peu plus ! Dehors, "er maez", Crac'h et Brec'h : non conformes !
Si la langue bretonne ne gêne pas la Poste, pourquoi n'adapte-t-elle pas son matériel aux réalités régionales ? Pourquoi, par exemple, ne pourrait-elle pas former ses agents aux rudiments de la langue bretonne? La formation professionnelle continue existe dans ce domaine aussi, et ce serait là une attitude vraiment respectueuse de nos spécificités régionales.
Nous suggérons aux élus du pays d'Auray de ne pas suivre ce genre d'injonctions bureaucratiques : et demain à quoi d'autres faudra-t-il se plier ? Faudra-t-il supprimer l'apostrophe en français aussi, ou les accents ? Nous suggérons plutôt aux élus de mettre en valeur la richesse linguistique bilingue du pays d'Auray, tant en ce qui concerne les voies existantes que pour les futurs noms de lieux qu'ils auront à choisir. Et, pour faciliter le travail de la Poste, des facteurs et des factrices, nous encourageons les communes à faire poser des panneaux bilingues, comme certaines le font déjà, et comme le fait le département du Morbihan depuis 2004 sur les routes dont il a la responsabilité. Nous espérons, en tout cas, que La Poste reviendra à une attitude plus respectueuse de la langue bretonne."
Kerlenn Sten Kidna/Cercle Sten Kidna, 6 rue Joseph Rollo, 56 400 An Alré/Auray. Tél. 02.97.29.16.58.
11:22 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : breton, poste
18/01/2009
La Poste, fossoyeur de la langue bretonne ?
La lecture de la presse locale, ce samedi matin, réservait une surprise : la Poste, pour des raisons techniques internes, "incite les communes à donner noms de rues et numéros d'habitation aux villages qui n'en ont pas" et "elle recommande de choisir le français plutôt que le breton pour les dénominations" (Le Télégramme, page 9, samedi 17 janvier, lien ci-dessous). Yves Amiard, directeur du courrier pour l'Ouest explique que les machines ont quelques difficultés avec la langue bretonne : "Les apostrophes perturbent la lecture optique", explique-t-il en rajoutant : "Ce n'est pas la langue bretonne qui nous gêne mais ces apostrophes"... Lire l'article ci-dessous, puis la réaction légitimement indignée de Christian Guyonvarc'h, vice président du conseil régional de Bretagne.
http://www.letelegramme.com/gratuit/generales/regions/bre...
Et le point de vue de Christian Guyonvarc'h :
http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=13665
10:04 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Istor/Histoire | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : courrier, bretagne, poste
17/01/2009
Obama : troet e brezhoneg/traduit en breton !
Ur brezegenn diwar-benn ar gouennoù bet lâret get Barack Obama d'an triwec'h a viz Meurz 2008 e Philadelphie a zo bet troet e brezhoneg hag embannet get skipailh kelaouenn Brud Nevez. Un destenn interesus eo, a ziskouezh taol spered prezidant nevez ar Stadoù Unanet, hag ul lodenn ag e istor dezhan. "Ya, bez' e hellom" a zo titl ar pennad-se. Barzh ar gelaouenn-se, n°272 nevez embannet, e kaver un rummad danevelloù (ha tresadennoù) tolpet edan an tem : "Eun devez kaoh-ki"; pennadoù skrid istorel ("Brezel daou veleg brankardier e 14-18"); pe war an natur ("Ar golvan"), pe c'hoazh war levrioù, pladennoù nevez embannet.
Un discours sur les races, prononcé par Barack Obama le 18 mars 2008 à Philadelphie, a été traduit en breton et édité par l'équipe du magazine Brud Nevez. Un texte intéressant qui montre l'état d'esprit du nouveau président des Etats-Unis, ainsi qu'une partie de son histoire personnelle. "Ya, bez' e hellom" ("Oui, nous le pouvons", "Yes, we can"), est le titre de cet article. Dans Brud Nevez n° 272, qui vient de paraître, on trouve une série de nouvelles, et de dessins, regroupés sous le thème "Un devez kaoh-ki" ("Une journée de merde"); des articles historiques ("La guerre de deux curés brancardiers en 14-18"); ou sur la nature ("Le moineau"), ou encore sur des livres ou albums de musique nouveaux.
Brud nevez, 10 ru Kemper, 29000 Brest - tél : 02.98.02.68.17.
00:05 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Etrebroadel/International, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama
16/01/2009
Ciné/Sine: La vie moderne
E brezhoneg/En breton.
Dilun m'eus gwellet ur film a-feson, "La vie moderne", savet get Raymond Depardon. An teirved film savet getan a ziar-benn al labourerion douar e Bro Cevennes (departamant Lozere). Tud kozh d'un tu, a labour evel en amzer a gent; tachennoù dilezet; pennherioù (kêriadennoù) dilezet get an dud ken stard eo ar vuhez er mennezhioù-se, ha ken stard eo ar vicher labourer douar ivez ! Ha, d'an tu all, tud yaouank, labourerion douar ivez, a faota dezhe chom ha labourat er vro memestra. Hag an darempredoù etre ar re gozh hag ar re yaouank n'int ket ken aes...
Depardon a sell doc'h an dud get doujans, get respet; tapout a ra e amzer evit kaozeal gete, e galleg, met a-wezhoù a ziar-benn an okitaneg, yezh vamm al lodenn vrasan ag an dud aterset getan. Kaer eo ar vro; kaer ar skeudennoù met nec'hansus, nec'hus awalc'h eo ar film e-keñver amzer dazont al labour douar e rannvroioù evel-se memestra. Daou lec'h all a zielfenn ar film-se.
En français/e galleg.
Lundi j'ai vu un bon film, "La vie moderne", réalisé par Raymond Depardon. C'est son troisième film sur les agriculteurs des Cévennes (en Lozère). Des anciens, d'un côté, travaillant à l'ancienne; des fermes et des villages abandonnés tellement est dure la vie dans ces montagnes comme est difficile le métier d'agriculteur. Et de l'autre, des jeunes agriculteurs qui veulent travailler et vivre au pays malgré tout. Et les relations entre les anciens et les nouveaux ne sont pas toujours faciles...
Depardon regarde les gens avec respect; il prend le temps de parler avec eux, en français, mais parfois aussi en évoquant l'occitan, langue maternelle de la plus grande partie des gens qu'il interviewe. Le pays est beau; les images sont belles mais le film est un peu inquiétant quant à l'avenir de l'agriculture dans ce type de région. Deux autres sites analysent ce film :
http://punctum.blog.lemonde.fr/2008/10/30/vous-allez-voir...
E galleg/en français :
http://taban.canalblog.com/archives/2008/12/01/11582266.h...
E okitaneg/en occitan :
http://taban.canalblog.com/archives/2008/12/04/11630859.h...
00:05 Publié dans Sinema/Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, depardon
14/01/2009
TF1 : les langues régionales au journal de 13 h
En breton/e brezhoneg. Hiriv on bet souezhet get kazetenn TF1, da 1eur d'enderv, kinniget get Jean-Pierre Pernault : ur reportaj a zo bet diskouezhet a ziar-benn ar c'hreoleg komzet e Bro Frans hag en Antillez, e-mesk ur rummad reportajoù war ar yezhoù rannvroel bet "anavezet barzh Bonreizh Bro C'Hall" eme JPP. Ur reportaj a zo bet skignet dija war ar brezhoneg, hag a zo paseet dilun. Tud TF1 zo aet da Vro Vigouden da atersiñ tud yaouank ha tud kozh a gomz brezhoneg bemdez. "Les Bretons se réapproprient leur propre langue" eme ar c'hazetenner. Ha J-P. Pernault de saludiñ "les animateurs de Diwan qui font un énorme boulot". Ha chanch a rahe an amzer ?...
Skignet eo c'hoazh war lerc'hienn internet TF1 get reportajoù war yezhoù all :
E galleg/en français. Aujourd'hui, surprise au journal de 13h de Jean-Pierre Pernault sur TF1 : un reportage a été diffusé sur le créole, parlé en France et dans les Antilles, dans le cadre d'une série sur les langues régionales "reconnues par la Constitution", précise l'animateur. Un reportage est passé lundi sur le breton. Une équipe de TF1 s'est rendu en pays Bigouden et a interrogé des gens, jeunes et vieux, qui parlent breton quotidiennement. "Les Bretons se réapproprient leur propre langue" dit le journaliste, et J-P. Pernault de rajouter à la fin un "salut aux animateurs des écoles Diwan qui font un travail énorme"... les temps changeraient-ils ?
Le reportage en question est encore visible sur le site de TF1, avec d'autres reportages sur d'autres langues :
20:58 Publié dans Breizh/Bretagne, Mediaioù/média/skinwel/Télévision, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : breton, langues régionales
13/01/2009
Histoire : la Bretagne "duché indépendant" selon Joël Cornette
E brezhoneg/en breton. Digwener paseet m'eus klewet un abadenn skingomz interesus war France culture, da 9e ("La fabrique de l'histoire"). Tri den a oa bet pedet, istorourion hag o doa graet berzh al levrioù embannet gete e fin 2008, ar pezh a oa bet souezhus evit tud France culture. Sellit ta : levrioù war un danvez "rannvroel" (evit daou anezhe) ha, souezhusoc'h c'hoazh, al levrioù-se ne oant ket bet kinniget war France culture d'ar c'houlz-se. Levrioù a zo, a c'hell gober berzh, bout gwerzhet ur bochad anezhe, hep bout bet kinniget ha brudet get mediaioù a Bariz. Bizkoazh kement all !
E-mesk an tri istorour, Joël Cornette, brudet awalc'h bremañ evit bout bet embannet getan "Histoire de la Bretagne et des Bretons", e 2005 (embannet en-dro ar bloaz-mañ e stum "sakod" get Folio). Daou bezh mell levr, 1.400 pajenn en holl, aes da lenn memestra, a zispleg istor Breizh. Joël Cornette a oa bet pedet evit e levr a ziar-benn markiz Pont Kalek, bet krouget e 1720, da vare Loeiz pempzekved. Hag, evit displegiñ perak ar markiz-se en doa kemeret perzh en un emsavadeg tro-dro 1720, J. Cornette zo aet un tammig pelloc'h ha lâret en deus penaos a oa bet Breizh un "dukaj dizalc'h"*. An abadenn-se a c'hell bout selaouet (moarvat), war lerc'hienn France culture.
E galleg/En français. Vendredi matin j'ai entendu une émission de radio intéressante sur France Culture, à 9h, "La fabrique de l'histoire". Trois personnes étaient invitées, des historiens, dont les livres édités fin 2008 ont rencontré un certain succès, à la surprise des animateurs de l'émission. Voyez donc ! Des livres à matière "régionale" (pour deux d'entre eux) et qui, en plus, n'avaient pas fait l'objet d'une présentation sur France culture. Ainsi donc des livres d'histoire "régionale" peuvent rencontrer le succès sans être promus par les médias parisiens. Incroyable !
Parmi les trois historiens invités (liste ci-dessous), Joël Cornette, connu pour avoir édité en 2005 une remarquable "Histoire de la Bretagne et des Bretons", réédités en poche cette année chez Folio. Deux gros livres, 1.400 pages en tout, faciles à lire cependant, sur l'histoire de la Bretagne. J. Cornette était invité pour son nouveau livre sur le marquis de Pontcallec, pendu en 1720, au début du règne de Louis XV, pour avoir pris part à un soulèvement. Pour expliquer celui-ci, Joël Cornette est allé un peu plus loin et a expliqué que la Bretagne fut un "duché indépendant". L'émission, du 9 janvier, peut être (probablement) réécoutée sur le site de France culture.
Les invités de l'émission : "Joël Cornette «Le marquis et le régent : une conspiration bretonne à l'aube des Lumières » (éd. taillandier); Martine Veillet «J'étais médecin dans les tranchées : 2 août 1914-14 juillet 1919» de Louis Maufrais (éd. Robert Laffont); Alain Lottin «La révolte des gueux, en Flandre, Artois et Hainault» (éd. Les Echos du Pas-De-Calais).
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissio...
* Geriadur Favereau : "Dukaj" pe "dukelezh", evit "duché".
11:42 Publié dans Breizh/Bretagne, Istor/Histoire, Levrioù/Livres/BT/BD | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bretagne, histoire
08/01/2009
Langue bretonne : hag ar vuoc'h ? Et la vache ?
Lennet m'eus ar pennad a ziar-benn ar brezhoneg ba' an "Dictionnaire d'histoire de Bretagne" (Skol Vreizh). Ronan Calvez n'eus skrivet an destenn-se, interesus awalc'h, met souezhus ivez. N'eus netra, da skouer, war ar pezh a zo bet graet da rummadoù a vugale er skolioù evit paraat doc'hte a gomz brezhoneg, o yezh vamm ! Netra a ziar-benn ar "vuoc'h", ur simbol a veze roet d'ar vugale o doa komzet breton : an hini diwezhan a dape ar vuoc'h a veze kastizet e fin an devezh skol. Ret eo mont pelloc'h, d'an "S", evel "symbole", evit deskiñ an dra-se, displeget mat get Francis Favereau... Met n'heller ket kompreñ perak kement-se a Vretoned o deus dilesket o yezh a orin ma n'eo ket displeget ar pezh a veze graet dezhe er skol. E keñver an dra-se, interesus eo ur pennad m'eus kavet war internet a drugarez da lec'hienn Diwan Breizh, a ziar-benn ul levr nevez embannet, "La langue bretonne et l'école républicaine", skrivet get Yves Griffon ha kinniget get Marie-Jeanne Verny. Kit d'er lenn (liamm e fin ar pennad-se).
Je viens de lire l'article sur la langue bretonne dans le "Dictionnaire d'histoire de Bretagne" (Skol Vreizh). Ronan Calvez est l'auteur de cet article, intéressant mais un peu surprenant. Il n'y a rien sur ce qui a été fait dans les écoles à des générations d'enfants pour leur interdire de parler breton, leur langue maternelle ! Rien à propos de la "vache" (ar vuoc'h), symbole donné aux enfants qui parlaient breton et le dernier pris, à la fin de la journée, était puni. Il faut aller à la lettre "s" comme "symbole" pour apprendre ce qu'était la "vache", expliqué par Francis Favereau. Mais l'on ne peut comprendre pourquoi des générations de Bretons ont abandonné leur langue d'origine si l'on n'explique pas ce qui leur était fait à l'école. Par rapport à cela, j'ai lu un article très intéressant concernant un livre qui vient de paraître, "La langue bretonne et l'école républicaine", présenté par Marie-Jeanne Verny (merci au site internet de Diwan Breizh). Voici une citation; pour en savoir plus, cliquer sur le lien ci-dessous.
"L’interdiction du breton à l’école est unanimement rappelée par les témoins, ainsi que la variété des punitions liées à l’usage massif du « symbole ». L’analyse des sentiments exprimés par les témoins face à ces états de fait révèle un rejet global de l’école et de ses pratiques.
Les témoins sont très sceptiques, pour le moins, sur l’efficacité des méthodes d’apprentissage du français : « Nous apprenions une langue que nous ne parlions pas, et nous parlions une langue que nous n’apprenions pas », dit l’un d’entre eux…
Cependant, la plupart notent le sentiment de honte induit par les mêmes pratiques scolaires à l’égard de ce qu’ils étaient, sentiment exprimé par quantité de formules souvent violentes. « L’acquisition du français est apparue comme une nécessité, et le breton, proscrit de l’école, "synonyme de pauvreté, symbole d’ignorance et promesse de dérision" », résume Griffon, citant Le Cheval d’orgueil d’Hélias."
Yves Griffon, La langue bretonne et l’école républicaine. Témoignages de mémorialistes , CRBC Rennes-2 – Université Européenne de Bretagne, 2008, 202 p. 15 euros. (CRBC Université Rennes 2, dépt de breton et celtique, place du recteur Le Moal CS 24307 - 35043 Rennes Cedex ISBN : 978-2-917681-00-8)
09:29 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : dictionnaire, histoire, langue, breton