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30/07/2009

Les nouveaux et les anciens Mohicans

"Les nouveaux et les anciens Mohicans" a zo titl ur pennad skrid interesus embannet war ar blog divyezhek (okitaneg-galleg) Taban, a ziar-benn ar yezhoù rannvroel, an anarkism, darempredoù etre ar re nevez deuet er vro hag ar re ag ar vro, ha c'hoazh. Kement traoù da vagiñ hor sonjoù e-pad an hañv.
"Les nouveaux et les anciens Mohicans" est le titre d'un article intéressant paru sur le blog bilingue (occitan-français), Taban, à propos des langues régionales, de l'anarchisme, des relations entre les nouveaux arrivants au pays, et les gens du pays, etc. Un débat suit l'article. De quoi nourrir nos pensées estivales !

http://taban.canalblog.com/archives/2009/07/17/14426539.h...

24/07/2009

Histoire du breton/Istor ar brezhoneg : une source/ur vammenn

Ma peus-c'hwi c'hoant da ouiet muioc'h a draoù a ziar benn istor ar brezhoneg, kit da lenn "Levr gwenn ha du ar brezhoneg" war lec'hienn Kervarker. Ur vammenn binvidik.
Si vous voulez en savoir plus sur l'histoire de la langue bretonne, allez sur le site Kervarker qui propose un "Livre blanc et noir de la langue bretonne" :

http://www.kervarker.org/fr/levr_01_intro.html

23/07/2009

Famille de Gaulle : on y parlait breton !

Komzet veze brezhoneg ba' tiegezh ar Jeneral de Gaulle : james kement all ! Get ar jeneral e unan : distaget en doa un nebeut gerioù e Kemper, e 1969 met, dreist holl, get e eontr Charles de Gaulle hag en doa desket brezhoneg ha stourmet evit hor yezh e fin an naontekvet kantved. Setu ul liamm davet  Agoravox hag an Ina, e lec'h ma c'heller sellet doc'h Charles de Gaulle e Kemper hag, ar lerc'h, ul liamm all evit gouiet muioc'h a draoù war an eontr.

Dans la famille de Gaulle, on parlait breton ! Le neveu général a prononcé quelques mots en 1969 à Quimper (lien vidéo avec le site d'Agoravox),  mais surtout le tonton, Charles de Gaulle lui aussi, intellectuel ayant appris le breton et pétitionné pour (second lien) :

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-appel-aux-...

http://rezore.blogspirit.com/archive/2007/03/23/charle-de...

17/07/2009

Istor Breizh barzh an Express...

Istor Breizh (ur feson da welet istor Breizh kentoc'h) a zo displeget barzh L'Express/L'hebdo l'Express publie un long article sur l'histoire de la Bretagne, un marronnier d'été :
http://www.lexpress.fr/styles/voyage/bretagne-entre-histo...

16/07/2009

Circulation : 1,27 millions de morts par an sur la route

Setu un nebeut sifroù war ar surentez war an hentoù er bed a-bezh. 1,27 den lazhet pep bloaz, bizkoazh kement all ! Quelques chiffres publiés par la Prévention routière : 1,27 million d'être humains meurent chaque année sur les routes...

"Dans le monde, 1,27 million de personnes meurent chaque année dans un accident de la circulation. Près de la moitié d’entre elles sont des “usagers vulnérables ” : piétons, motocyclistes, cyclomotoristes et cyclistes. Les accidents de la route font aussi de 20 à 50 millions de blessés par an et sont une des premières causes de handicap. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié le 15 juin à New-York son “ Rapport de situation sur la sécurité routière dans le monde ”. Financé par Bloomberg Philanthropies, il présente des informations de 178 pays qui abritent plus de 98 % de la population mondiale. Sa méthode d'élaboration permet de faire des comparaisons entre les pays.


En avant-première à Paris vendredi, le docteur Etienne Krug, directeur du département Prévention de la violence et du traumatisme et handicap de l’OMS à Genève, a listé plusieurs points nécessaires pour progresser en sécurité routière. Ces points font encore trop souvent défaut dans un grand nombre de pays du monde. L’existence d’une législation, en particulier sur les plans de la vitesse, de l’alcool, du port de la ceinture de sécurité et du casque et des dispositifs pour attacher les enfants en voiture… L’arsenal nécessaire au respect de cette législation. La qualité du recueil de données d’accidents. Et celle des soins d’urgence aux blessés…


“ Nos routes sont dangereuses pour les piétons, les cyclistes et les motocyclistes, qui ne sont pas protégés par “ l’enveloppe ” que constitue une carrosserie de voiture. Il faut accorder davantage d’attention à ces usagers de la route plus vulnérables. On pourrait sauver des milliers de vies chaque année, par exemple en construisant des trottoirs et des passages pour piétons surélevés, et en créant des voies de circulation séparées pour les deux-roues. De même, en luttant contre la conduite en état d’ébriété et contre les excès de vitesse. Et enfin, en favorisant le port du casque et en améliorant les soins de traumatologie ”.


“ Plus de 90 % des décès sur les routes surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, où l’on ne compte pourtant que 48 % du parc mondial de véhicules, souligne encore le docteur Krug. Mais dans nos contrées à revenu élevé, les accidents de la route restent aussi un problème très grave. “ Même dans les pays qui obtiennent les meilleurs résultats, on constate souvent que la situation n’évolue pas et que beaucoup de progrès restent encore à faire pour que le système de transport routier soit vraiment sûr ”.

Source : Site de  la Prévention routière/Patrick de La Sablière

15/07/2009

Naoned : tabut a ziar kastel an Duked

Tabut, trouz, bec'h 'zo hiriv an deiz a zivout bruderezh graet evit Kastell an duked, e Naoned, hag a zo bet lakaet get "kastelloù al Liger". Tud zo n'int ket gwall kountant get-se./Il y a du débat actuellement du coté de Nantes à propos d'une publicité pour le château des ducs de Bretagne mis  dans le même sac que les Châteaux de la Loire... Et certains ne sont pas contents comme l'indique cet article de Ouest-France :

http://www.ouest-france.fr/actu/actu_B_-Nantes-chateau-br...

09/07/2009

Diwan : div skol nevez

Kemenadenn a-berzh Diwan Breizh/Communiqué de Diwan Bretagne :

" Laouen eo ar gevredigezh Diwan o kemenn deoc’h e vo digoret div skol nevez gant Diwan adal miz Gwengolo 2009. Unan e Rianteg (Mor-Bihan) hag unan all e Savenneg (Liger-Atlantel). Gant an div skol-mañ e vo klokaet ar c’hinnig kelenn divyezhek dre soubidigezh e Breizh hag e vo ledanaet rouedad Diwan : 40 skol, 6 skolaj hag ul lise. Skolioù Diwan a zo laik, digoust ha digor d’an holl.

A-drugarez d’an hentenn bedagogel dre soubidigezh, e teu a-benn ar vugale da vezañ divyezhek da vat. Desket e vez brezhoneg ganto dre un doare naturel hag e vez tizhet ganto ul live a varregezhioù heñvel e galleg hag e brezhoneg.
Ar soubidigezh a ra berzh e skolioù Diwan abaoe ouzhpenn tregont vloaz.
Komz meur a yezh a zo ur binvidigezh hag ur chañs ouzhpenn evit ar vugale. Gant an divyezhegezh abred eo aesoc’h deskiñ yezhoù all, ar saozneg da skouer.

M’ho peus c’hoant da gaout muioc’h a ditouroù e c’hellit mont e darempred gant Diwan : 02 98 21 33 69.


Ouverture de deux écoles Diwan à la rentrée

L’association Diwan est heureuse de vous annoncer l’ouverture de deux nouvelles écoles Diwan à Riantec (Morbihan) et à Savenay (Loire-Atlantique), dès la rentrée scolaire de septembre 2009. Ces deux écoles viennent donc compléter l’offre d’enseignement bilingue par immersion dans la région et étoffer le réseau Diwan qui comptera 40 écoles, 6 collèges et un lycée. Les écoles Diwan sont laïques, gratuites et ouvertes à tous.

Elles permettent aux enfants d'être réellement bilingues (breton/français). L’enseignement qui y est dispensé suivant la méthode pédagogique de l’immersion, offre la possibilité aux enfants d’apprendre naturellement le breton et de développer des compétences équivalentes dans les deux langues. Une méthode qui fait ses preuves depuis plus de trente ans dans nos écoles. Parler différentes langues est une richesse, en apprendre plusieurs c'est multiplier ses chances. Le bilinguisme précoce favorise l’apprentissage d’autres langues, notamment de l’anglais.

Pour tout renseignement, vous pouvez contacter Diwan au 02 98 21 33 69."

08/07/2009

Xinjiang : un pays colonisé

On parle de plus en plus du Xinjiang  à cause des événements dramatiques qui s'y déroulent : 156 personnes tuées lors de manifestations les jours passés; 1.400 personnes arrêtées... Ce pays est à l'extrême Ouest de la Chine, sur la route de la soie. La population d'origine y parle turc et est musulmane mais, à mon avis, les troubles actuels sont avant tout d'ordre politique. Le Xinjiang fait l'objet d'une politique de colonisation visant à rendre les Ouïgours minoritaires dans leur propre pays, politique que le gouvernement chinois impose par la violence, comme au Tibet.

Dans la capitable, Urumqi les Ouïgours ne sont plus que 30 % de la population. La semaine passée (25 juin), Courrier International a publié un article tiré du journal "The Independent" (Londres), qui explique comment ce pays est complètement changé sous prétexte de le moderniser. Dans la vieille ville de Kashgar, les vieux quartiers sont détruits actuellement et la population est envoyée vivre dans des quartiers neufs, avec des appartements et des maisons "modernes", où le gouvernement peut les contrôler plus facilement. Mais ainsi on détruit des relations économiques, sociales, humaines, très anciennes, ainsi que ces richesses culturelles, historiques, archéologiques, etc. Le gouvernement de Pékin procède également ainsi au Tibet, mais il n'est guère plus tendre avec l'ensemble de ses administrés : beaucoup d'habitants de Pékin ont été délogés de la même manière avant les jeux olympiques. Et les personnes qui élèvent la voix sont emprisonnées, réprimées...

" Les parents voient avec inquiétude le ouïgour disparaître peu à peu des programmes scolaires"
Dans "The independent", le journaliste Clifford Coonan, écrit : "Des quartiers entiers de la vieille ville ne sont plus que décombres. (...). Le gouvernement chinois a amélioré l'économie mais les Ouïgours craignent pour leur culture. Ils approuvent largement le bilinguisme dans l'éducation, car le mandarin est considéré comme la langue de l'avenir, mais les parents voient avec inquiétude le ouïgour disparaître peu à peu des programmes scolaires".

Wu Dianting, professeur de développement régional à l'université de Pékin, n'est pas d'accord avec le gouvernement: "Le gouvernement pourrait faire en sorte que les Ouïgours qui vivent dans des maisons dangereuses s'installent dans une zone nouvelle. On pourrait alors renforcer et réparer certaines maisons. La vieille ville de Kashgar doit être protégée comme un tout. On pourrait y développer le tourisme. Cette vieille ville contient le mode de vie, la production et la culture ouïgours, il ne faudrait pas la démolir"

07/07/2009

Bac : "15 en langue régionale"

Entendu ce midi sur France Inter : le doyen des postulants au Bac (Denis Chardenas, 79 ans, habitant le Gard) a été recalé, il n'a eu que "1" en maths et "15 en langue régionale", en occitan. Une matière à faible coefficient (j'avais en 14 au Bac en option breton, c'était coefficient 1 et une note d'encouragement vu mon niveau de l'époque !). Ce sera pour l'année prochaine. Félicitations à ma nièce Lulu qui l'a décroché au premier tour. Pas de breton pour elle, son lycée ne proposait pas d'option langue régionale. Ils sont d'ailleurs rares les lycées qui proposent le breton en option, ou en langue vivante. En pays d'Auray la seule antenne bilingue existant dans un lycée a cessé de fonctionner cette année...
Hélas. Côté soutien aux langues régionales, l'Education nationale et l'enseignement privé, auraient-ils la moyenne ? Pas sûr.

CLM

Xinjiang : ur vro drevadennet

Bro Xinjiang a za da vout anavezet geneomp, tamm ha tamm, dre an darvoudoù taer a zo du-hont hiriv an deiz : 156 den lazhet e-pad manifestadegoù an deizioù paseet, 1.400 den arrestet. Ar vro-se a zo e kornog pellan Bro Sina, war hent ar sae; an dud a gomz turkeg ha musulmaned int met, d'am sonj, an diaezamentoù a zo politikel da gentañ. Bro Sina n'eus kaset du-hont ur bochad tud evit trevadenniñ ar vro ha lakaat an Ouigoured da vout nebeutoc'h nebeut en o bro. Ne vez ket doujet gwirioù mab den get ar Stad-se : an Tibetiz a vez gwasket ivez getan, met ar bobl a-bezh.

E kêr-benn Bro Xinjiang, Urumqi, an Ouigoured n'int ket mui nemet 30% ag ar boblans  ! Ar sizhun paseet (25-06), Courrier International n'eus embannet ur pennad skrid tennet a "The Independent" (Londres), a zispleg penaos emañ chanchet ar vro penn da benn war zigarez er "vodernekaat". E kêr Kashgar, ur gêr gozh bras, karterioù kozh a zo distrujet hiriv an deiz hag an dud a zo kaset pelloc'h ba' ranndier pe tier "modern", e lec'h ma c'hell ar gouarnamant kontrolliñ aesoc'h ar bobl. Met mod-se e vez distrujet darempredoù social, liammoù ekonomikel, karterioù talvoudus evit an istor, an arkeologiezh, ha c'hoazh. Mod-se emañ bet graet get karterioù kozh Pekin o-unan araok an c'hoarioù olimpek. Hag an dud a sav o mouezh a zo toull bac'het.

Setu un nebeut linennoù ag ar pennad skrid-se sinet Clifford Coonan : "Des quartiers entiers de la vieille ville ne sont plus que décombres. (...). Le gouvernement chinois a amélioré l'économie mais les Ouïgours craignent pour leur culture. Ils approuvent largement le bilinguisme dans l'éducation, car le mandarin est considéré comme la langue de l'avenir, mais les parents voient avec inquiétude le ouïgour disparaître peu à peu des programmes scolaires". Wu Dianting, kelenner "diorren rannvroel" e skol veur Pekin, n'eo ket a-du get ar gouarnamant : "Le gouvernement pourrait faire en sorte que les Ouïgours qui vivent dans des maisons dangereuses s'installent dans une zone nouvelle. On pourrait alors renforcer et réparer certaines maisons. La vieille ville de Kashgar doit être protégée comme un tout. On pourrait y développer le tourisme. Cette vieille ville contient le mode de vie, la production et la culture ouïgours, il ne faudrait pas la démolir"

06/07/2009

Istor/Histoire : un diskouezadeg e Kastell Briant

Un diskouezadeg da welet ? Une expo à voir ? "L'histoire des marches de Bretagne. L'exposition-événement « Les marches de Bretagne, frontières de l'histoire » vient d'ouvrir au public dans le château de Châteaubriant (Loire-Atlantique). Elle raconte l'évolution de cette ligne de forteresses depuis la formation du duché breton jusqu'à son rattachement au royaume de France. Entrée libre.". Mammenn/Source : 20 minutes (lec'hienn internet).

03/07/2009

Kaozeadennoù war Rezore

Hiriv an deiz un nebeut tud a skriv o sonjoù war Rezore a ziar-benn ar brezhoneg, peanos gober evit ma chomo bev, labour Ofis ar brezhoneg, hag e kavan-me, an tabut-se, pe ar  gaozeadenn-se, interesus bras. D'ober hon eus, ezhomm hon eus, ni brezhonegerion ha tud a labour evit ar brezhoneg, da eskemm, da lâr pe da skriv hor sonjoù, e brezhoneg, e galleg; hag ur blog evel Rezore a zle servij d'an dra se, get ma chomo doujans etre an dud.

Penaos labourat d'an doare efedusan posupl evit ar brezhoneg ? Traoù a vez rebechet d'an Ofis ar brezhoneg. D'am sonj, labour Ofis ar brezhoneg (Oab) a zo talvoudus met an Oab n'eo ket un Akademiezh. N'eus ket Akademiezh evit ar brehzoneg, ha gwell a-ze. Get an ofis e vez graet ul labour pouezus evit brudiñ ar brezhoneg (kumunioù, embreregezhioù...), ar c'hentelioù, an toponomiezh, ar pannelloù divyezhek, ar benvegoù nevez (informatik), ha c'hoazh.  Met, d'am sonj, an Ofis ne labour ket trawalc'h get ar c'hrevredigezhioù a zo e pep lec'h e Breizh, ar an dachenn, ar pezh a zo domaj. Efedusoc'h vehe e labour, ha labour ar c'hrevredigezhioù ivez.

Met, kalz a  vern penaos, ar pezh a lâr Elis n'eo ket faos ivez : get ar Vretoned eo dazont ar brezhoneg. "Mais ce n'est pas aux linguistes de sauver les langues. C'est une tâche qui incombe aux communautés elles-mêmes" eme ar yezhour Jean-Marie Hombert (La Recherche, avril 2009).

E galleg/En français
Plusieurs personnes participent actuellement à un débat très intéressant sur Rezore. Les bretonnants, et les personnes qui travaillent pour la langue bretonne en général, ont besoin de lieux de  débat, d'échange d'idées, en breton, en français, ou autre. Un blog comme Rezore doit servir à ça, à condition de respecter des règles de respect mutuel dans les échanges.

Comment travailler de la manière la plus efficace pour la langue bretonne aujourd'hui, et pour son avenir ? Des reproches sont adressés à l'Office de la langue bretonne (OLB). A mon avis, son travail est important dans bien des domaines (promotion du breton auprès des communes, des entreprises, travail sur la toponymie, les outils informatiques, panneaux bilingues...). Mais l'office n'est pas un académie, comme il y a l'Académie française, et c'est tant mieux. Je pense, cependant, que l'OLB ne travaille pas suffisamment en lien avec les associations présentes sur le terrain. Elle y gagnerait en efficacité, et les associations aussi.

Quoi qu'il en soit, ce que dit Elis n'est pas faux non plus : l'avenir du breton est entre les mains (ou les langues), des Bretons. "Mais ce n'est pas aux linguistes de sauver les langues. C'est une tâche qui incombe aux communautés elles-mêmes" remarque fort justement le linguiste Jean-Marie Hombert (La Recherche, avril 2009).