17/02/2009
Union Européenne : aujourd'hui "la France ne serait pas acceptée"
Kit da lenn ar pezh a zispleg ur c'hannad Europa a Vro Hungaria Csaba Tabajdi (Parti socialiste européen - PSE), a ziar benn Bro Frans hag ar minorelezhioù, war lec'hienn Parliamant Europa. Hiriv an deiz Bro Frans n'hellehe ket bout degemeret barzh an Unvanniezh Europa dre ma n'he deus ket sinet na kadarnaet testennoù zo evel Karta Europa ar yezhoù rannvroel.
Un député européen hongrois, Csaba Tabajdi (Parti socialiste européen - PSE), explique, sur le site du parlement européen, à propos de la protection des minorités, que la France ne pourrait pas être intégrée dans l'Union européenne aujourd'hui car elle n'a pas signé ni ratifié certains textes comme la Charte européenne des langues minoritaires :
http://www.europarl.europa.eu/news/public/story_page/019-...
Mammenn/Source : Diwan Breizh
09:45 Publié dans Politikerezh/Politique, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, minorités
16/02/2009
Deskadurezh publik : gallout a reer digeriñ klasoù divyezhek e Breizh c’hoazh?
"Kartenn skol an deskadurezh publik: Gallout a reer digeriñ klasoù divyezhek e Breizh c’hoazh?" : setu titl ur gemenadenn bet embannet get an UGB, Unvaniezh ar gelennerion brezhoneg :
"Seul ma’z a ar bloavezhioù war-raok seul strishoc’h e teu an divizoù da vezañ evit digeriñ klasoù divyezhek, war un dro gant ur politikerezh hollek eo e bal digreskiñ an niver a gelennerion ha dilemel postoù. Kement-se en un degouezh diskar koust ar servijoù publik.
Anat eo eo an hentadoù “war ar bord” hag a zo gwazh da gentañ deus distokadennoù ur politikerezh gouarnamant drastus.
- Stummañ kelennerion: Hag-eñ zo un diouer a gelennerion divyezhek stummet, ne vez degaset gwir respont ebet er raktresoù steuñviñ ar masterioù a briento an danvez kelennerion d’ar c’henstrivadegoù (ha n’ouzer ket ar pezh a vo enne zokenoc’h!).
Diasur eo dazont ar greizenn stummañ kelennerion divyezhek.
N’eus raktres fetis ebet evit enframmañ an eilerion (labourerion dre varc’had).
- An niver a vugale er c’hlasoù: Herzel an niver a vugale gant o daou vloaz a vezañ en tu all da 15% er skol-vamm eo politikerezh ar rektorelezh. Hemañ avat a ya a-benn e kleuz an dachenn: n’eus ket ti all ebet aveet kenkoulz evit degemer ar vugale evit bremañ, koulz evit a sell an ti ha stummadur ar c’hoskor.
Gwelloc’h evit ar re all e oar ar gelennerion divyezhek pegen bras eo ar skoliata abred pa vez anv deus an divyezhegezh kenurzhiet.
Gouzout a ouzont ivez e vez laket o c’helennouriezh en arvar diouzhtu pa vez degemeret en tu-hont da 15-20 skoliad 2-3 bloaz. Perzh mat ha bezañ ar c’hlasoù divyezhek zo laket en arvar en deizioù-mañ gant an divizoù nerzhek laket da dalvout evit digeriñ er skol-vamm.
- Politikerezh ar polioù: Krouet zo bet polioù kelenn gant teknikachourion, ar c’hoskor hag ar reizhoù a oa ezhomm dioute avat n’int ket deuet da heul. Gant-se e oa war ar skolajoù koll bugale o tont deus ar skolioù ha war al liseoù koll bugale o tont deus ar skolajoù.
- Koublañ ar strollegezhioù: E kement lec’h e vez graet divizoù e vez tammoù kas etre ar velestradurezh hag ar strollegezhioù tiriegezh abalamour d’ar c’hlasoù divyezhek.
Ordinal ez a ar mil-tamm divizout a-enep d’an digeriñ klasoù divyezhek pa vez d’aozañ ar gartenn-skol, ha kement digoridigezh a zeu da vezañ ur gwir foetad-stourm.
N’eus ken ’met un treuzkas galloudoù hag a c’hallo reiñ tro da diorren an hentadoù divyezhek, gant ma vo graet tamm-ha-tamm ha marc’hataet gant ar rannvro a-benn kaout an arc’hant a ya da heul."
00:05 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Deskadurezh/Education | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brezhoneg, deskadurezh
15/02/2009
Education : "Peut-on encore ouvrir des classes bilingues en Bretagne?'
"Carte scolaire de l’enseignement public : Peut-on encore ouvrir des classes bilingues en Bretagne?" est le titre d'un communiqué de l'Union des enseignants de breton (UGB) :
"Au fil des années les conditions d’ouverture des classes bilingues n’ont cessé de se durcir parallèlement à une politique générale de diminution des effectifs d’enseignants et de suppression de postes, le tout dans un contexte général de réduction des coûts des services publics.
Ce sont évidemment les filières « marginales » qui subissent en premier les contrecoups d’une politique gouvernementale désastreuse.
- La formation des enseignants : alors que l’on manque d’enseignants bilingues formés, aucune véritable réponse n’est apportée dans les projets de maquettes de masters préparant aux concours (dont on ne connaît pas encore le contenu définitif !).
Le devenir du centre de formation à l’enseignement du breton est incertain.
Aucun projet concret n’existe pour intégrer les suppléants (personnel vacataire).
- Les effectifs dans les classes : la politique rectorale de limitation des effectifs d’enfants de deux ans à un taux de 15 % à l’école maternelle se heurte à la réalité de terrain : il n’y a actuellement pas d’autre structure aussi bien équipée pour accueillir les enfants, tant du point de vue des locaux, que de la formation des personnels.
Les enseignants bilingues savent encore mieux l’importance que revêt la scolarisation précoce dès lors qu’il s’agit de bilinguisme coordonné.
Ils savent aussi que leur pédagogie est mise en péril dès que le seuil de 15 à 20 élèves de 2/3ans est atteint. Aujourd’hui les conditions drastiques d’ouverture en maternelle mettent en péril la qualité et l’existence même des classes bilingues.
- La politique des pôles : la création technocratique de pôles d’enseignement non suivie des nécessaires moyens humains et logistiques consacre une perte d’effectifs de l’école au collège, du collège au lycée.
- L’articulation avec les collectivités : à tous les niveaux de décisions, les classes bilingues sont l’enjeu de passes d’armes entre l’administration et les collectivités territoriales.
Le mille-feuilles décisionnel intervient toujours défavorablement lors de décisions de carte scolaire, faisant de chaque ouverture un véritable parcours du combattant.
Seul un transfert de compétences progressif et négocié au niveau régional accompagné d’un transfert de financements pourra permettre le développement des filières bilingues."
22:46 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Deskadurezh/Education | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : éduation nationale, breton
11/02/2009
Italie : les médecins pourront dénoncer les sans-papiers!
"En Italie, le Sénat vient d’adopter un amendement de la Ligue du Nord – parti d’extrême droite membre de la coalition gouvernementale – qui prévoit que les médecins recevant un patient qu’ils soupçonnent d’être un clandestin se verront délivrer du secret professionnel.
« Les médecins auront la possibilité de signaler les personnes en situation irrégulière, alors qu’avant ils avaient l’interdiction de le faire », a déclaré Silvio Berlusconi, le chef du gouvernement italien. Le texte est présenté comme une possibilité donnée aux médecins de rompre le secret professionnel s’ils estiment qu’il y a un danger sur le plan sanitaire.
Les députés devront également approuver ce texte pour qu’il soit applicable, mais d’ores et déjà associations et médecins s’y opposent vigoureusement. Les évêques catholiques ont eux aussi rappelé que « le degré de civilisation d’un pays se mesure aussi à l’assistance qu’il est en mesure de fournir aux personnes faibles et vulnérables qui se trouvent sur son territoire ».
Le principal parti d’opposition, le Parti démocrate, juge la nouvelle disposition « honteuse et raciste » et le plus grand syndicat italien, la Cgil appelle à la désobéissance civile."
http://www.viva.presse.fr/Les-medecins-italiens-pourront-...
18:44 Publié dans Gwirioù mab den/droits de l'être humain | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : italie, droits de l'homme
10/02/2009
Gedal : guetter
Gedal/gedañ : setu ar pezh m'eus graet abaoe dec'h da noz a gaoz d'ar barr amzer ha d'al lañv uhel (live 104 d'an noz paseet - 107 d'an enderv a zeu). Ar bloaz paseet, ma ranndi ha ma c'harr a oa bet beuzet d'an 10 a viz Meurzh get ur barr amzer evel-se : an avelioù kreñv ag an tu kreisteiz, o doa lakaet an houlenn da sevel 50 santimetre hueloc'h evit al live boutin hag ur bochad lec'hioù a oa bet beuzet war an aod, evel ma ranndi, a zo e rez an douar hag e rez ar mor, a-hed ar Blawezh, en Hen-Bont. Goude-se, m'boa leuniet sec'hier get traezh, e ken kaz e teuhe en dro ar mor; met n'eo ket deuet dec'h da noz, nag e-pad an noz, eurus awalc'h. Mechal mard e vimp berzet, avertiset, ar wezh kentañ... Gedomp !
Guetter : c'est ce que j'ai fait depuis hier soir à cause de la tempête et de la grande marée (coefficient 104 la nuit passée - 107 cet après-midi). L'année deernière, mon appartement et ma voiture furent inondés le 10 mars par une tempête de ce type : les forts vents de Sud avaient soulevé une houle de 50 centimètres plus haute que la normale et beaucoup d'endroits furent inondés sur la côte, comme mon appartement, situé en rez-de chaussée et en "rez de mer", le long du Blavet, à Hennebont. Après ça, j'avais rempli plusieurs sacs de sable, au cas où la mer reviendrait à nouveau; mais elle n'est pas revenue hier soir, ni cette nuit, heureusement. Je me demande si nous serons prévenus, la prochaine fois ?... Guettons !
Geder/gedour : guetteur. Hent-ged : chemin de guet.
10:10 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (3)
08/02/2009
Livre et lecture en Bretagne : brezhoneger ebet gopret getan ?
Traoù souezhus a lenner a wezhoù, evel ar pezh a zo bet embannet barzh kelaouenn "Le peuple breton" a-viz mañ (C'hwevrer, n°541), edan pluenn Riwanon Kervella, renourez Skol Ober, ur gevredigezh a ginnig kentelioù brezhoneg dre lizher, ha Kuzul ar brezhoneg, ur gevredigezh a dolp kevredigezhioù sevenadurel a Vreizh (embannerion evit un lod anezhe : Al Lanv, Al Liamm, Hor Yezh...). Titl ar pennad skrid interesus sinet geti a zo : "Production littéraire en langue bretonne : un sérieux effort reste à fournir". "Aujourd'hui, l'effort est légitimement porté d'abord sur l'enseignement du breton, mais il est important de penser à la création future. Un élève qui apprend le breton doit pouvoir accéder à des productions diverses dans cette langue. Récemment a été créé en Bretagne - sur les cinq départements - un établissement public de coopération culturelle (EPCC) nommé "Livre et culture en Bretagne". Cet organisme prendra-t-il réellement en compte le livre et la lecture en breton ? A ce jour, pas un seul des huit salariés ne maîtrise le breton, ce qui reste un réel handicap pour la promotion et le développement de la langue dans ces secteurs. Par ailleurs, est-il concevable de toujours compter uniquement sur des bénévoles".
Setu ur stal savet get Rannvro Breizh, ur rannvro a zispign argant hag energiezh evit kas araok ar brezhoneg... Met ne c'hella ket goulenn, dre ret, da Livre et lecture en Bretagne, da c'hopriñ brezhonegerion ampart awalc'h da lenn ha da skrivañ ? Souezhus eo, memestra, ha dipitus bras ! Anat eo, n'hello ket al lenn hag an embann e brezhoneg mont araok mod-se. Ha da betra a servij reiñ argant da stummadurioù micherel e brezhoneg, evel ar pezh a ra ar Rannvro, ma ne gavont ket an dud labour e brezhoneg ar lerc'h ?!
E galleg/En français. On lit parfois des choses surprenantes, comme dans le numéro du magazine Le Peuple breton de ce mois-ci, février (n°541), sous la plume de Riwanon Kervella, directrice de l'association de cours de breton par correspondance Skol Ober et de Kuzul ar brezhoneg, fédération d'association culturelle bretonne (qui compte des éditeurs en son sein, comme Al Lanv, Al Liamm, Hor Yezh...). Le titre de l'article intéressant qu'elle signe est : "Production littéraire en langue bretonne : un sérieux effort reste à fournir". "Aujourd'hui, l'effort est légitimement porté d'abord sur l'enseignement du breton, mais il est important de penser à la création future. Un élève qui apprend le breton doit pouvoir accéder à des productions diverses dans cette langue. Récemment a été créé en Bretagne - sur les cinq départements - un établissement public de coopération culturelle (EPCC) nommé "Livre et culture en Bretagne". Cet organisme prendra-t-il réellement en compte le livre et la lecture en breton ? A ce jour, pas un seul des huit salariés ne maîtrise le breton, ce qui reste un réel handicap pour la promotion et le développement de la langue dans ces secteurs. Par ailleurs, est-il concevable de toujours compter uniquement sur des bénévoles".
Voila un organisme créé par la Région Bretagne, région qui dépense beaucoup d'argent et d'énergie pour la langue bretonne. Et elle ne peut pas exiger de Livre et culture en Bretagne qu'il embauche des bretonnants capables de lire et d'écrire ? C'est surprenant, et très décevant. Il est évident que la lecture et l'édition en breton en pourront progresser ainsi. Et à quoi cela sert-il de financer des formations professionnelles en langue bretonne, ce que fait la région depuis des années, si c'est pour que les gens, ensuite, ne trouvent pas de boulot en breton ?!
Christian Le Meut
Lec'hienn internet Livre et lecture en Bretagne (unyezhek !) :
13:32 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : édition, breton
07/02/2009
Ul lezenn evit ar yezhoù rannvroel a zo war ar stern
Marc Le Fur, kannad UMP ag Aodoù an Arvor, eil prezidant ar Vodadeg vroadel, a zo bet aterset get ar gelaouenn "Bretons" (miz C'Hwevrer)... "Bretons", gwellout a rit ? Ar gelaouenn hep brezhoneg a-barzh : pennad skrid ebet e brezhoneg, frasenn ebet e brezhoneg, un nebeut gerioù marteze, dre zegouezh. Komzet e vez alies ag ar brezhoneg a-barzh, met e galleg. Domaj eo ha n'eo ket get kelaouennoù evel-se e yello gwelloc'h hor yezh...
Ar bloaz paseet, ar yezhoù rannvroel a oa bet anavezet barzh lezenn stur Bro Frañs (ar bonreizh). Kannaded evel Marc Le Fur hag ivez senadourien ha kannaded all a Vreizh, a-zehoù, a-gleiz hag ar c'hreizteiz (ma chom unan), o doa savet o mouezhioù evit ma vehe degemeret ar yezhoù rannvroel er bonreizh. Ar pezh a zo bet graet ha, d'ar c'houlz-se, ul lezenn a oa bet prometaet get ar gouarnamant (get Rachida Dati), evit mont pelloc'h. Marteze, e vo roet gwirioù nevez d'ar yezhoù-se er mediaioù, skolioù, er vuhez foran, ha c'hoazh. Hag argant (ma chom argant...) ?...
Hervez Marc Le Fur, ba' "Breton", al lezenn-se a vo diazezeet war ar pezh a oa bet lâret e-pad an tabut a oa bet er Vodadeg vroadel, d'ar 7 a viz Mae 2008. Ur strollad tud a zo dija e labourat war ar raktres lezenn e Ministrerezh ar Sevenadur, eme ar c'hannad. Saovet omp, neuze ! Pegoulz e vo votet al lezenn nevez ? N'ouier ket : sevel ul lezenn nevez a dap amzer, a lâr M. Le Fur. Ar pezh a zo sur, hervezan : "Le texte sera déposé et débattu en 2009". Mat-tre !
Hag, eme c'hoazh Marc Le Fur, "Ce sera aussi à la société civile de nourrir ce texte". Neuze, ma peus-c'hwi sonjoù, mennozhioù "rezonapl" (dixit M. Le Fur), skrivit d'ho senadourion, pe d'ho kannaded.
D'al labour, sitoianed !
18:39 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Politikerezh/Politique, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brezhoneg, langue bretonne
03/02/2009
Langues régionales : un texte "déposé et débattu en 2009" selon Marc Le Fur
Marc Le Fur, député UMP des Côtes d'Armor, vice-président de l'Assemblée nationale, est interviewé dans le numéro de février de "Bretons". "Bretons", le magazine sans un article en breton dedans, ni même un phrase... Mais passons. Le député y annonce qu'une loi sur les langues régionales est en préparation et qu'"une délégation travaille sous l'autorité du ministère de la Culture" (nous sommes sauvés !). L'introduction des langues régionales dans la Constitution en 2008 "a fait tomber le tabou majeur", estime M. Le Fur, "mais ça ne suffit pas. Il faut qu'on avance et qu'on progresse". La loi promise l'année dernière par le gouvernement est donc en préparation mais le député ne promet pas son adoption en 2009 "parce qu'une loi ça met du temps". Elle devrait concerner, selon le député, "l'aspect scolaire, l'aspect domaine public notamment la signalétique, l'aspect télévision (en ne se limitant pas à la télévision publique)...". "Ce sera aussi à la société civile de nourrir ce texte" ajoute le député qui attend "des propositions crédibles, raisonnables, positives" de la part des citoyens.
Alors, citoyennes et citoyens, au boulot !
16:36 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Politikerezh/Politique, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, langues régionales, le fur
02/02/2009
An Dasson : an niverenn 68 a zo deuet er maez
Kemenadenn a berzh Kerlenn Sten Kidna/Communiqué du cercle Sten Kidna (Auray) :
"An Dasson 68 : Ha petra 'dalv An Alré ? Niverenn 68 An Dasson, kelaouenn embannet get Kerlenn Sten Kidna, a zo deuet er maez. Pennadoù divyezhek brezhoneg-galleg a gaver a-barzh : un atersadenn get Tugdual Kalvez. Kelennour àr ar prederouriezh hag àr ar brezhoneg war e leve, Tugdual Kalvez a zo è chom e Sant-Nolv, e-tal Gwened, e-lec'h m'en deus savet ur gevredigezh añvet Glad Senolf evit gober war dro ar glad hag ar c'helenn brezhoneg d'an oadourion. Añvioù lec'h ar gumun-se a zo bet studiet a-dost get Glad Senolf : al lec'hañvadurezh a zo tem gentan an atersadenn. Penaos a veze savet añvioù lec'h ? Peseurt talvoudegezh a zo gete ? A-venn e teuont : ag ar brezhoneg, ar galleg, ar galianeg, al latineg, ha c'hoazh ? Saint-Nolff (Senolf), Le Bono (Ar Bono), hag Auray (An Alré) a zo displeget get T. Kalvez, met diaes eo gouiet razh an traoù. Al lec'hañvadurezh a zo ur skiant talvoudus bras, setu ar pezh a ziskouez Tugdual Kalvez. Mat eo displeg an dra-se en-dro un nebeut deizioù goude an trouz bet graet get ur penn bras ag an Ti post a-enep d'ar brezhoneg (dislaret get e rener war lerc'h).Pennadoù skrid all a zo ‘barzh An Dasson, a-ziar-benn Ar redadeg (C. Le Meut), a-ziar al lezenn-stur chanchet get ar parlamant da lakaat ur plas evit ar yezhoù rannvroel (Kerlenn Sten Kidna); ur valeadenn e Lisbonne (Roland Gallois), ha sonjoù àr ar brezhoneg (Jean Dréano).
An Dasson niverenn 68 a c'hell bout prenet e stalioù levr 'zo : Coop Breizh (An Oriant); Lenn ha dilenn (Gwened); Breizh ma bro (an Alré); Stal levrioù a-dal d'an ti gar (An Alré); pe e Kerlenn Sten Kidna, 6 rue Joseph Rollo (skol gozh J. Rollo), 56400 An Alré) : 5 € an tamm (7 € dre lizher). Pellgomz : 02 97 29 16 58.
An Dasson 68 : Que signifie "An Alré" ?
Le numéro 68 de la revue An Dasson, éditée par le cercle Sten Kidna, vient de paraître. On y trouve des articles bilingues, français-breton : un entretien avec Tugdual Kalvez. Professeur de philosophie et de breton à la retraite, Tugdual Kalvez réside à Saint-Nolff où il a créé une association appelée Glas Senolf qui s'occupe du patrimoine et de l'enseignement du breton aux adultes. La toponymie de cette commune a été étudiée de près par cette association et constitue le thème principal de l'interview. Comment se forment les noms de lieux ? Quelle importance ont-ils ? D'où viennent-ils : du breton, du français, du gaulois, du latin ?... Tugdual Kalvez donne aussi des éléments de compréhension de noms comme An Alré (Auray), Ar Bono (Le Bono), Senolf (Saint-Nolff)... Mais établir de manière certaine l'origine des noms de lieux et leur signification restent souvent difficile. La toponymie est une science très importante. Cette interview vient le rappeler quelques jours après les déclarations d'un responsable de la Poste contre la langue bretonne, déclarations heureusement contredites par son supérieur.
Dans ce numéro d'An Dasson, on peut lire également un article sur la Redadeg (C. Le Meut), sur la reconnaissance des langues régionales dans la Constitution votée par le Parlement (Kerlenn Sten Kidna). Une promenade à Lisbonne est proposée par Roland Gallois, et une réflexion sur le breton par Jean Dréano.
An Dasson ("L'écho"), n° 68 est diffusé par Breizh ma Bro (Auray); la libraire en face de la gare (Auray); Coop Breizh (Lorient) et Lenn ha dilenn (Vannes), ou encore au Cercle Sten Kidna, 6 rue Joseph Rollo (ancienne école), 56400 Auray. 5€ (7 € par la Poste). Tél : 02 97 29 16 58.
14:21 Publié dans Auray (pays d'), Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : auray, breton
01/02/2009
Depardon : un film sur les langues menacées dans le monde... et en France
Ur pennad talvoudus a zo da lenn war al lec'hienn "Mescladis e cops de gula" a zivout ur film nevez savet get Raymond Depardon : "qui va nommer les choses ?". Hennezh en deus aterset tud a gomz yezhoù en arvar er bed a-bezh, en Amerika kreisteiz hag ivez en Okitania ha Breizh. Met ar film-se a vez skignet e Pariz hepken, er "Fondation Cartier"... Ar re aterset a gomz o yezhoù a-vihan hag a zo istitlet e galleg.
Un article intéressant à lire vient de paraître sur le site "Mescladis e cops de gula", à propos d'un nouveau film de Raymond Depadon, "Qui va nommer les choses ?" Il a interviewé des personnes qui parlent des langues en danger, dans le monde entier, en Amérique du sud notamment, et aussi en Occitanie et en Bretagne. Mais ce film n'est diffusé qu'à Paris, à la "Fondation Cartier"... Les personnes interrogées parlent dans leurs langues maternelles, sous-titrées en français.
http://taban.canalblog.com/archives/2009/01/23/12197800.h...
10:14 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Etrebroadel/International, Sinema/Cinéma, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langues, depardon, film
29/01/2009
Harz labour = grève
"Grève" a vez lâret e brezhoneg = "harz labour", pe "diskrog labour", pe... "grev".
"Manifestation" = "Manifestadeg", pe "dibunadeg".
Setu ar pezh a rin ar mintin mañ da 10e e Gwened
Mon programme de ce matin : manif à 10 h à Vannes.
Kenavo
CLM
08:45 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grève
Naoned : gweladennet m'eus Kastell an duked
Disul paseet m'eus gweladennet Kastell duked Breizh e Naoned, hag ar mirdi savet e-barzh a ziar istor Naoned. Pemp euro eo evit monet a-barzh, n'eo ket ker met, ma faota deoc'h selaoù an displegannedoù e brezhoneg, koust a rayo tri euro oc'hpenn evit feurmiñ ur "c'hlevheñcher", da lâret eo un "audioguide". Fiskal eo : 110 displegadenn a zo bet enrollet get brezhonegerion ampart (evel Manu Mehut, aktour ha animatour radio). Ha, mard oc'h kollet, ma ne gomprenit ket ur ger bennak, an displegadennoù (e galleg) a zo bet lakaet dre skrid ba' pep sal (32 a zo).
Mod-se m'eus heuliet an traoù get ur mignon a zo e chom e Naoned.
Kastell duked Breizh eo, kaer-tre da welet ag an diabarzh. Kempennet eo bet d'un doare modern awalc'h, ha brav, d'am sonj. Met ar mirdi staliet a-barzh a zo mirdi istor Naoned ha pas istor Breizh. Ha c'hoazh, Naoned adalek Anna Vreizh. Ur sal hepken a zo war ar ragistor, an henamzer hag ar grennamzer. Ar sal gentañ nemeti ! En eilvet sal e vez diskouezhet ur filmig, ur sort tresadenn bev, war istor Anna Vreizh. Kaer eo, ha n'eo ket kuzhet youl an dukez a faote dezhi e vehe chomet emrenn Breizh. N'eo ket kuzhet ivez ar brezel spontus a oa bet etre 1488 ha 1491 etre Bro C'hall ha Breizh...
Ar lerc'h, salioù all a ziskouez penaos an Naonediz a oa konversanted a-feson, betek mont da brenañ ha da werzhiñ tud, ar re zu ag Afrika! Spontus bras eo ur sal savet evel ma vehemp e-barzh ur vag a gase ar sklaved d'an Antilhez. Ur verb nevez a m'eus desket : "morianeta" ("faire la traite des nègres")... Hag ar c'honwerzh-se doa padet betek kreiz an naontekvet kantved daoust dezhan bout difennet groñs dija.
Met tud Naoned a oa barrek bras ivez evit doareieù all d'ober konwerzh pe da sevel uzinioù (friturioù, uzinioù bagoù, sukr pe katew evel LU). An istor-se a zo displeget ivez, evel ar pezh a oa c'hoarvezet e-pad an dispac'h, an eil brezel, ha c'hoazh. Interesus eo, ha deverrus ivez.
Goude bout gweladennet ar mirdi, dizoloet m'eus ar c'hastell e-unan en ur ober tro an hent-ged, ur bourmenadenn istorel kentelius ivez. Ha displegadennoù 'zo a zo skrivet e brezhoneg ivez, ar pezh n'eo ket gwir er mirdi e-lec'h n'eus nemet an "audioguide" evit ho ambrougiñ e brezhoneg.
En français : petite visite - conseillée - au Château des ducs de Bretagne à Nantes et au musée installé à l'intérieur qui retrace l'histoire de la ville de Nantes depuis 500 ans.
Christian Le Meut
01:02 Publié dans Breizh/Bretagne, Istor/Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nantes, histoire, musée