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20/05/2011

Labour douar : manifestadeg koste Gwengamp

Penaos e vez lodennet an douar, d'ober petra, hag e vez sikouret da vat al labour douar organek, bio ? Setu ur reportaj savet get Gwagenn TV a ziar Gael ha Coline, div vaouez a faota dezhe sevel un dachenn bio koste Gwengamp...
Comment la terre est-elle partagée, pourquoi faire, l'agriculture bio est-elle vraiment encouragée ? Reportage de Gwagenn TV à propos de Gael et Coline, deux femmes qui veulent créer une ferme bio du côté de Guingamp...

http://gwagenn.wevod.tv/videos/view/145969/08d3184bccd9bd...

26/10/2010

Prix Pinocchio du développement durable : on peut encore voter !

Peb bloaz e vez roet prizioù Pinocchio get ar gevredegizh Mignoned an douar, d'an embreregezhioù a lâr int doujus d'an diorren padus, d'an ekologiezh, ha c'hoazh, ar pezh n'eo ket gwir penn da benn war an dachenn. Votiñ a c'hellit gober c'hoazh !
Chaque année l'association Les Amis de la terre remet les prix Pinocchio aux entreprises qui ont un discours écolo-développement durable mais des pratiques parfois contradictoires... On peut encore voter !

"Afin de mobiliser les citoyens sur la responsabilité des entreprises, les Amis de la Terre organisent les « Prix Pinocchio du développement durable » pour élire parmi des entreprises françaises, les Pinocchios 2010. Le vote est désormais ouvert en ligne sur www.prix-pinocchio.org le site dédié qui présente les nominés dans trois catégories : « environnement », « droits humains » et « greenwashing ». La remise des prix, ouverte au public, sera organisée le 9 novembre 2010 à Paris.

Les concepts de développement durable et de responsabilité sociale et environnementale des entreprises figurent sans conteste parmi les avancées importantes de ces dernières années. Toutefois, en l’absence de cadre juridique contraignant, ils sont souvent récupérés par les multinationales qui les utilisent pour redorer leur image auprès des citoyens, des décideurs publics et des actionnaires. Les grandes entreprises françaises ne sont pas en reste, qui rivalisent d’ingéniosité pour se présenter comme des parangons de vertu, vidant le « développement durable » de son sens initial.
C’est pour dénoncer ces contradictions que les Amis de la Terre organisent les « Prix Pinocchio du développement durable » et appellent le public à voter largement pour élire les entreprises dont le discours est faussement « développement durable » au regard de leurs activités réelles.
Douze cas concrets, proposés par des organisations de la société civile ou des citoyens s’affrontent sur le site www.prix-pinocchio.org dans les catégories « environnement », « droits humains » et « greenwashing ». Ils présentent des projets de plusieurs grandes entreprises françaises dont les impacts environnementaux et sociaux sont souvent ignorés du public et particulièrement révélateurs de leur double discours.
Qui ment ? Qui n’a de vert que la couverture de son rapport de développement durable ? Aidez-nous à relancer le débat public pour que les entreprises assument leurs responsabilités..."

Votez sur : www.prix-pinocchio.org.

15/06/2010

Kelionenn : "Le jour où l'abeille disparaîtra"

Un destenn talvoudus zo bet embannet war lec'hienn ar gKelionenn a ziar benn al levr : "Le jour où l'abeille disparaîtra". Mad den hag an natur a vez lakaet en arvar get al labour douar boutin ("konventionnel" e larer e galleg flour), evel ma vez graet abaoe 50 vloaz zo. Ur bochad traoù fall a vez lakaet b'an douar, an dour hag an aer... Chañch an doare da labourat a zo mallus bras bremañ. Un film nevez deuet er maez a zispleg traoù evel se ivez : "Solutions locales pour un désordre globale". Interesus bras ivez.

Petite note pour conseiller la lecture (en breton) de la note du site Kelionenn sur le livre "Le jour où l'abeille disparaîtra". L'être humain et la nature sont mis en danger par les modes d'agriculture développés depuis une cinquantaine d'années. Il est grand temps de changer pour passer à une agriculture plus respectueuse de l'environnement. Un film très intéressant, sorti récemment, "Solutions locales pour un désordre global" va dans ce sens également.

http://kelionenn.blogs.letelegramme.com/archive/2010/06/0...

http://www.solutionslocales-lefilm.com/accueil

26/11/2009

Prix Pinocchio du développement durable : les lauréats sont...

Kemenadenn a-berzh Les amis de la terre/Communiqué des Amis de la Terre :

"Montreuil, mercredi 25 novembre 2009. Les Amis de la Terre ont décerné hier soir à Paris les prix Pinocchio du développement durable 2009, sur la base des votes des internautes. Cette année, les lauréats sont Bolloré dans la catégorie « droits humains », Total dans la catégorie « environnement » et EDF dans la catégorie « greenwashing ».

Dans la catégorie « droits humains », c’est le groupe Bolloré qui a reçu le prix avec 35 % des votes pour les conditions de travail déplorables des travailleurs dans les plantations d’huile de palme de sa filiale Socapalm (Cameroun), dont elle est actionnaire majoritaire.

Le groupe Total a quant à lui reçu le prix Pinocchio dans la catégorie « environnement » avec 29 % des votes de cette même catégorie. Les internautes condamnent la multinationale française pour son implication dans le méga-projet pétrolier Kashagan (Kazakhstan), qui s’annonce comme une catastrophe environnementale et sanitaire. Ce cas illustre le double discours du groupe qui, loin de l’image moderne et éthique qu’il cherche désespérément à se donner, continue à investir massivement dans des projets fossiles polluants et archaïques.

Pour le « greenwashing » enfin, c’est EDF qui remporte le prix avec 42 % des votes de cette catégorie pour sa récente campagne de communication « Changer d’énergie ensemble » qui a coûté plus cher que les dépenses du groupe en recherche et développement dans les énergies renouvelables. Ces dernières ne représentent elles-mêmes qu’une part infime du chiffre d’affaires du groupe par rapport au nucléaire.

"Bilan désastreux des grandes multinationales"
Les Amis de la Terre organisent chaque année les Prix Pinocchio du développement durable pour dénoncer le bilan désastreux de grandes multinationales, en termes économiques, environnementaux ou sociaux. Les multinationales, toujours aussi peu encadrées, ont de plus bénéficié de financements publics sans précédent pour éviter de pâtir de la crise et ce sont les contribuables et les salariés qui doivent assumer les coûts.

Pour Gwenael Wasse, chargé de campagne pour la Responsabilité sociale et environnementale des entreprises aux Amis de la Terre, « malgré les beaux discours, les multinationales continuent à faire ce qu’elles veulent sans être inquiétées, en s’en tenant à des accords volontaires dont l’inefficacité est flagrante. Dans la crise systémique actuelle, il est plus que jamais temps que les décideurs prennent leurs responsabilités et mettent enfin en place des lois contraignantes. Il n’est plus admissible que les intérêts privés des multinationales continuent à primer sur l’intérêt général, l’avenir de la planète et le bien-être de ses habitants ».

Les résultats des votes détaillés par catégorie sont accessibles sur le site www.prix-pinocchio.org

Les images de la cérémonie seront disponibles en ligne, le 25/11 au soir sur : www.flickr.com/photos/amisdelaterre-france/

Les Amis de la Terre - Friends of the Earth France - 2B rue Jules Ferry, 93100 Montreuil - France. Tél/Ph : +33 (0)1 48 51 18 99
Fax : +33 (0)1 48 51 95 12. www.amisdelaterre.org

16/03/2009

Beajoù ur yaourt/Les voyages d'un yaourt

Ped a gilometr a vez graet get danvezioù ur yaourt,  ar pod, al laezh, ar fruezh, ar sukr, ar c'hartons golo, hag all, araok bout prenet, lakaet barzh hor yenerez, ha debret geneomp pe... skarzhet er boubelen mard hon heus gortozet re ?... Reskontoù a zo barzh ur pennad skrid embannet get al lec'hienn "Terra economica" :

Combien de kilomètres les ingrédients d'un yaourt, le pot, le lait, les fruits, le sucre, le carton d'emballage, etc, font-ils avant d'être achetés par nous, mis dans notre frigo, et mangés par nos soins... Ou mis à la poubelle si nous avons attendus trop ?... Des réponses dans un article paru sur le site Terra economica :

http://www.terra-economica.info/a4311.html

06/03/2009

To bio or not to bio ?

Récemment je suis allé voir le film "Nos enfants nous accuseront", au cinéma Le Vulcain, de Lochrist. La salle était pleine, un débat était prévu, après la projection avec un responsable du Groupement des agriculteurs biologiques du Morbihan et un responsable de la restauration collective des cantines scolaires du pays de Lorient où une proportion importante des ingrédients utilisés est d'origine bio.

Cela fait une quinzaine d'années que j'ai commencé à manger régulièrement de la nourriture bio. Tout d'abord par souci de respect de l'environnement. Le film montre, par exemple, un agriculteur épandant des produits chimiques sur ses pêches : 32 traitements ! Un livret intitulé "La bio en questions" et diffusé par l'association Consom'acteurs fait état de 27 traitements de pesticides pour les pommes "conventionnelles", traitements dont certains peuvent être "cancérigènes ou neurotoxiques".

Car si l'agriculture bio est plus respectueuse de la nature, elle l'est aussi de la santé humaine. Le film fait des allers retours entre Barjac, petite ville du Gard dont le maire a décidé de passer la cuisine municipale en bio, à Paris où des spécialistes du monde entier sont réunis pour évoquer le lien entre environnement et maladies. Ils font un lien direct entre l'épidémie de cancers, le développement de l'infertilité et celui du diabète, et l'agriculture industrielle.

consomaction354.jpgLe film montre, avec une certaine fraîcheur, comment les enfants de l'école et leurs parents accueillent la démarche du maire, prennent goût et intérêt pour le bio. Les enfants se mettent à cultiver un jardin. Le cuisinier se réjouit de ne plus être un ouvreur de boîtes. Le maire fait se rencontrer agriculteurs bio et conventionnels. L'un d'eux, passé au bio, avoue qu'il ne mangeait pas ce qu'il produisait du temps où il était en conventionnel.

"Nos enfants nous accuseront" : si ce film passe près de chez vous, allez le voir. Il situe, à mon avis, clairement les enjeux du bio aujourd'hui. To bio, or not to bio, telle est la question.

Christian Le Meut

http://nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/bande-annonce....

http://www.bioconsomacteurs.org/

04/03/2009

To bio or not to bio ?

consomaction354.jpgMe zo just e paouez lenn ul levrig anvet "La bio en question", embannet get ar gevredigezh "Bioconsom'acteurs", a vod an dud a zebr hag a implij boued ha produioù bio, organek. Kavet m'eus al levrig-se (ugent pajenn), er stal Biocoop e Lannârster, e-tal An Oriant. An dud o deus savet al levrig a zispleg reolennoù al labour douar bio en ur reskont da bemp goulenn arnugent ha perak e vez ar boued bio gwelloc'h evit an natur hag hor yec'hed. Abaoe pemzek vloaz bremañ m'eus kroget da zebriñ boued bio, hag en ober a ran muioc'h mui ken nec'het on get dazont hor flanedenn hag e welet kement-se a dud klañv.

Justawalc'h, ar sizhun paseet, er sine Le Vulcain (Zinzag Lokrist), m'eus sellet doc'h ar film anvet "Nos enfants nous accuseront". Ur film nec'hansus, nec'hus bras met ivez leun a spi, a ziskouezh penaos ur maer en deus graet e sonj kinnig muioc'h mui a voued bio e kantinenn ar gumun e lec'h ma vez alejet predoù evit bugale ar skol hag evit re gozh ar vro ivez. Ha plijout a ra d'an dud : da labourerion douar ar vro, d'ar vugale ha d'o zud, d'ar geginerion ha n'int ket mui tud a zigor bouestoù mir, met tud a vez fardet boued da vat gete, ha boued mat.

Ar film a ziskouezh ivez labourerion douar boutin, "conventionnel". Unan a lak daou brodu kimiek ha tregont war e avaloù pech; memestra ! Klañv eo, oc'hpenn da-se, en ur lakaat ar broduioù-se war ar gwez : koll a ra gwad dre e fri  ! Er c'horn-vro-se, ur bochad labourerion douar a zo klañv, ha re yaouank en o mesk. Barzh levrig "consom'acteurs" m'eus lennet penaos e vez lakaet seizh danvez kimiek arnugent war an avaloù "boutiñ", "conventionnelles"... Restachoù a vez kavet barzh ar fruezh, sur awalc'h...

Barzh a film e weler ivez skiantourion, pennoù bras tolpet e Pariz, en Unesco, evit kaozeal ag an dra-se. Evite al liamm a zo anat bremañ etre an danvezioù kimiek lakaet en douar en dour hag en aer, hag ar c'hrign-bev, an "diabet" hag ur fed all : muioc'h mui a dud n'hellont ket mui tapout bugale (an distuz : infertitilité).

Setu, evit mont pelloc'h, ul liamm get Consom'actions :

www.bioconsomacteurs.org

http://nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/bande-annonce.html

Christian Le Meut

30/12/2008

Vague de froid : la France atomique sauvée par... l'Allemagne antinucléaire !

"L'option nucléaire face au réchauffement climatique n'est pas seulement dangereuse, elle est aussi parfaitement inefficace", estime le réseau Sortir du nucléaire dans un communiqué du 27 décembre, rappelant qu'en période de pointe la France nucléaire importe de l'énergie d'Allemagne. La suite du communiqué :

"A partir de ce samedi (27), une forte vague de froid est annoncée sur la France, avec des températures négatives sur une grande partie du territoire. A cette occasion, l'absurdité de l'option nucléaire française va une fois de plus être démontrée : en effet, bien qu'engagée dans un plan de sortie du nucléaire, c'est l'Allemagne qui va approvisionner une bonne partie des chauffages électriques de l'Hexagone.

L'explication est simple : pour "justifier" leur politique nucléaire, EDF et l'Etat français ont procédé à l'installation de millions de chauffages électriques. Or, chaque fois que la température baisse, la consommation due aux convecteurs électriques est telle que, malgré 58 réacteurs, le parc nucléaire français est largement dépassé : ce sont alors des centrales thermiques (gaz, fuel, charbon), françaises et étrangères, principalement allemandes, qui sont mises en service pour chauffer la "France électrique".

Le fait est que les centrales nucléaires ne sont pas du tout adaptées aux variations de puissance, elles fournissent une puissance constante... quelle que soit la demande en électricité.

Comme EDF continue de promouvoir le chauffage électrique, on note le recours de plus en plus important à des centrales thermiques.

D'ailleurs, dans son Rapport d'information n° 357 de juin 2007, le Sénat constate que "la France, pour assurer sa sécurité d'approvisionnement, doit consolider ses moyens de pointe. En effet, le parc de production dispose de surcapacités en base autorisant des exportations d'électricité mais semble insuffisant pour assurer la pointe".

Résultat, comme l'ont récemment reconnu le RTE (Réseau de Transport de l'Electricité) et l'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie), l'utilisation du chauffage électrique entraine de fortes émissions de co2 qui, même si elles ont lieu en Allemagne, devraient être attribuées à la France et même au nucléaire français.

Ces données disqualifient de fait la réponse "de bon sens" qui nous est parfois faite, c'est à dire... augmenter le nombre de réacteurs nucléaires : cela ne répondrait en rien au problème de la consommation de pointe. De toute façon, il serait techniquement dangereux et financièrement suicidaire pour EDF d'utiliser des réacteurs nucléaires seulement pour couvrir les pointes de consommation, et de les laisser à l'arrêt le reste du temps. Voilà la France bien handicapée, face à de fortes chutes de température, avec ses 58 réacteurs nucléaires incapables d'alimenter des millions de chauffages électriques.

De fait, depuis 5 ans, c'est l'Allemagne qui est exportatrice nette d'électricité vers la France (*), et non l'inverse comme le prétendent ceux qui, par ignorance ou mauvaise foi, clament que l'Allemagne sortirait du nucléaire... en important l'électricité nucléaire française. Certes, la question de la lutte contre le réchauffement climatique reste entière, mais il est important de comprendre que la "solution" nucléaire n'est pas seulement dangereuse, elle est aussi totalement inefficace et aggrave même la situation.

Une fois de plus, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que la seule option d'avenir consiste à économiser l'énergie et développer massivement les énergies renouvelables. C'est seulement ainsi qu'il sera possible de sauver la planète du réchauffement climatique... et du péril atomique. "


NB : Voir la campagne en cours "Ni nucléaire, ni effet de serre" (http://ninucleaire-nieffetdeserre.org)

(*) cf http://www.rte-france.com/htm/fr/mediatheque/telecharge/rtse_2007.pdf
http://www.rte-france.com/htm/fr/mediatheque/telecharge/rtse_2006.pdf, etc.

Lien permanent vers ce communiqué: http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/a...

17/12/2008

Environnement : l'argent du recyclage placé dans des paradis fiscaux !

ecoembal336.jpgLa petite pastille verte "éco-emballages", figurant sur les produits que nous achetons tous les jours ? Vous voyez ? Elle n'indique pas que le fabricant a fait un effort particulier pour le recyclage ou pour réduire sa consommation d'emballages, non, elle indique seulement qu'il a payé la taxe qui sert à financer la filière du recyclage, et encore, cela ne nous dit pas tout sur la manière dont cet argent est utilisé par l'organisme collecteur, Eco-emballages ! Celui-ci ne fait pas que contribuer à la "valorisation des emballages ménagers usagés", il contribue aussi au développement des paradis fiscaux ! Et sans que l'Etat ne voit à redire. Lisez plutôt cet article paru sur le site de Que Choisir et intitulé : "Le carnaval des hypocrites" (extraits) :

"Coup de tonnerre dans le monde du recyclage : l'organisme Éco-emballages aurait dissimulé de l'argent dans des paradis fiscaux ! Le gouvernement met l'affaire sur la place publique. Une prise de conscience bien tardive, qui passe à côté d'autres dysfonctionnements dénoncés depuis longtemps par « Que Choisir ». Le communiqué du ministère de l'Agriculture est tombé mardi 9 décembre. Éco-emballages, l'organisme chargé de financer le traitement des déchets d'emballages ménagers, aurait placé près de 60 millions d'euros dans des paradis fiscaux. Crise oblige, cette société privée chargée d'une mission de service public accuserait des pertes potentielles très élevées, car l'argent en question a été investi dans des produits à haut risque !

Dès le lendemain, le patron d'Éco-emballages est convoqué au ministère de l'Écologie. Il est contraint de démissionner le 15 décembre. Ulcérées, les collectivités locales tempêtent. Organisatrices de la collecte des ordures ménagères, ce sont elles qui doivent recevoir en dernier ressort les fonds collectés par Éco-emballages. Créé en 1992, ce dernier joue les intermédiaires entre le public et le privé. Il perçoit une redevance versée par les industriels en proportion de la masse d'emballages qu'ils mettent sur le marché, et il redistribue l'argent aux communes pour financer le ramassage et le traitement des ordures.

Contrairement à ce que croit trop souvent le consommateur, le label « Éco-emballages » n'est pas un gage de recyclage. Il signifie juste qu'un industriel a payé sa dîme. Juridiquement, Éco-emballages est une société anonyme simplifiée à but non lucratif. Ce qui amène une première interrogation. Quel besoin a-t-elle de s'orienter vers un « paradis fiscal », puisqu'en vertu de son statut, ses provisions sont exonérées d'impôt sur les sociétés et que l'organisme paye des impôts seulement sur les revenus de ses placements ?

Deuxième interrogation, d'où viennent les provisions en question ? Elles n'ont rien de mystérieux. Chaque année, Éco-emballages collecte quelque 410 millions d'euros auprès de 50 000 entreprises. Comme elles ne reversent pas tout immédiatement aux collectivités, elle a une grosse trésorerie (300 millions d'euros). Mis en demeure de s'expliquer, ces dirigeants vont valoir que 80 % de leur cagnotte est placé en produits sans risque à rendement très faible. Mais le reste, ils ont bien dû l'admettre, a été investi dans des fonds spéculatifs, « via un organisme financier de Zurich »...

Troisième interrogation : pourquoi l'État a-t-il attendu l'épreuve de la crise financière pour s'interroger sur l'efficacité du « machin » ? « Que Choisir » l'a déjà souligné bien au-delà de ses choix de placement discutables, le mode de fonctionnement d'Éco-emballages appelle à une révision sérieuse sur le fond. L'organisme permet aux industriels de s'affranchir largement de leurs obligations. Ils financent 43,4 % seulement du recyclage, le reste étant à la charge des communes. Celles-ci s'en plaignent depuis des années, notamment par la voix de l'association Amorce, leur instance de lobby en la matière, tout comme le Cercle national du recyclage, dont l'UFC-Que Choisir est adhérente. (...).

Erwan Seznec avec Elisa Oudin

http://www.quechoisir.org/Article.jsp?id=Ressources:Artic...

02/12/2008

Consommation : cinq grandes marques pointées du doigt

Les <Bad Company Awards>, prix des mauvaises compagnies, viennent d'être décernés par une confédération internationale de consommateurs dont fait partie, en France, l'UFC Que choisir ? Les voici (extrait) :

"Abus de publicité « verte », marketing trompeur ou encore nouveaux produits saugrenus, voire dangereux : le palmarès des pires entreprises concocté par Consumers International, association qui fédère les associations de consommateurs, pointe cinq grandes marques aux pratiques douteuses. (;;;) Au terme d'une compétition acharnée, Consumers International (1), organisme indépendant qui fédère les associations de consommateurs au niveau mondial, vient de décerner les « Bad Company Awards » (prix de la pire entreprise) 2008 à cinq d'entre elles : Tesco, Kellogg's, Eli Lilly, Samsung et Toyota. (...).

Tesco, enseigne internationale de la grande distribution, n'a pas hésité à mettre 34 millions d'euros dans un procès contre trois journalistes thaïlandais qui avaient osé critiquer ses projets d'expansion en Asie. L'un d'entre eux risque encore la prison. Dans un tout autre genre, Kellogg's n'a rien trouvé de mieux cette année que de fabriquer des bonbons en forme de Lego, avec tous les risques de confusion que cela comporte pour les jeunes enfants ! De son côté, Eli Lilly, géant de l'industrie pharmaceutique, reçoit un trophée pour avoir, à plusieurs reprises et dans différents pays, enfreint la loi sur la publicité des médicaments afin de vendre son Cialis, remède contre les problèmes d'érection. Concrètement, le laboratoire « oublie » régulièrement de mentionner les effets secondaires, et s'appuie sur des études biaisées pour promouvoir son produit.

Le constructeur de voitures Toyota décroche la palme pour une pratique qui devient une habitude dans le secteur automobile : le « marketing vert ». L'objectif est de faire passer des véhicules polluants, type 4×4, pour rien moins que des alliés de l'environnement. Les pubs Toyota montrent par exemple des voitures se décomposant comme de la matière organique, ou des lapins se faisant la courte échelle pour entrer dans un tout-terrain diesel qui émet 170 g/km de CO2...

Enfin, Samsung récolte un prix pour avoir diversifié ses activités au point de fabriquer des tanks. Ce n'est pas la seule marque d'électronique à le faire, mais l'argument utilisé pour vanter sa branche militaire vaut le détour, puisque Samsung prétend ainsi oeuvrer à la paix dans le monde !"

Anne-Sophie Stamane (UFC Que Choisir)
(1) L'UFC-Que Choisir est membre de Consumers International

30/09/2008

Eau minérale : à consommer avec modération ?

Peut-être avez-vous remarquez les pages entières de publicité que les industries de l'eau minérale se paient actuellement dans la presse magazine comme dans la presse quotidienne régionale et nationale. Elles mettent le paquet avec le slogan suivant : "Avec l'eau minérale, tout est transparent". Pas si sûr, nous rappelle ce communiqué de Que Choisir, paru il y a quelques mois; sans parler du problème de la pollution occasionnée par les bouteilles en matière plastique ainsi que par le transport de ces millions de bouteilles sur les routes...

L'association Que choisir ? relaie l'avis de l'Académie de médecine sur les eaux minérales qu'il faut consommer, elles aussi, "avec modération". Voici un communiqué (que l'on peut aussi retrouver sur son site quechoisir.org).

"Les eaux minérales ont les défauts de leurs qualités : les sels et oligoéléments qui font leur richesse peuvent être contre-indiqués dans certaines pathologies ou pour la préparation des biberons. L'Académie de médecine demande un étiquetage plus explicite. L'Académie de médecine vient de publier un rapport qui préconise des indications plus lisibles sur les bouteilles d'eau. La recommandation vaut surtout pour les eaux minérales et leurs dérivés. En raison de leurs qualités naturelles, elles sont dispensées du respect des normes physico-chimiques qui s'imposent aux eaux de source et à l'eau du robinet. Si la plupart sont inoffensives, quelques-unes ont des teneurs en sodium et en sulfates très élevées, pas forcément bonnes pour la santé. Elles peuvent aggraver l'insuffisance rénale, l'hypertension artérielle ou les maladies cardiovasculaires. Les personnes atteintes de ces pathologies doivent donc les proscrire de leur alimentation courante. Pour la préparation des biberons, il faut impérativement éviter l'eau trop riche en fluor".

Minérales mais pas claires
"Dans tous les cas, poursuit Que choisir ?, l'Académie de médecine conseille pour l'usage familial quotidien une eau faiblement minéralisée, dont le résidu sec, précisé sur la bouteille, est inférieur à 500 mg/l. Encore faut-il que les consommateurs qui préfèrent l'eau minérale soient armés pour choisir celle qui leur convient. L'Académie de médecine souhaite logiquement que la composition en sodium, fluor et sulfates apparaisse en gros caractères sur l'étiquette des bouteilles. Et que les fabricants indiquent explicitement quand leur eau contient des taux excessifs en sels minéraux et en oligoéléments, y compris bénéfiques, comme le calcium.

Les boissons aromatisées à base d'eau minérale n'échappent pas aux exigences de l'autorité médicale, qui déplore une tactique en trompe-l'oeil des industriels : la quantité de sucre utilisée est systématiquement exprimée en grammes pour 100 ml, et non en grammes par litre. Le consommateur peu attentif est induit en erreur, porté à croire à une teneur dix fois inférieure à la réalité. Quant aux eaux enrichies non aromatisées à base d'eau minérale, elles devraient afficher elles aussi la quantité de sels minéraux et d'oligoéléments qu'elles contiennent. Et non l'information nutritionnelle, qui n'a aucun sens pour l'eau.

Anne-Sophie Stamane"

04/08/2008

Houat/Hoedic : ur Melvan nevez/un nouveau Melvan

210e28bc38a5ff4fab60987adc1e29f5.jpgBep bloaz e vez embannet get ar gevredigezh Melvan ur gelaouenn a ziar-benn inizi Houat hag Edig : istor, natur, sevenadur, douaroniezh, arkeologiezh : danvez a bep sort a zo e-barzh, displeget get un doare skiantel met aes da lenn memestra. Ul levr kinniget ha skeudennet mat, hag interesus bras. 

Une fois par an l'association melvan édite une revue sur les îles de Houat  et Hoedic : histoire, nature, civilisation, géographie, archéologie : la matière est éclectique, expliquée de manière scientifique mais facile à lire quand même. Un ouvrage très intéressant, bien présenté et  illustré.

Setu ar pezh a zo e-barzh Melvan nevez/Voici le contenu du nouveau Melvan : 

Melvan, La Revue des deux îles, n° 5 – 2008, format 16x24, 176 pages, 178 photos et cartes dont 43 en couleurs; prix : 15 €.

Sommaire :
■ Des pierres parlent : l’apport de la fouille de l’alignement du Douet à Hoedic (Morbihan)– (22 pages); Jean-Marc Large.

■ Histoire de l’Église sur deux petites îles du Ponant : les préludes d’une théocratie, des origines à la Révolution Française– (26 pages), Henri Buttin.

■ Le Vieux phare d’Hoedic– (14 pages); Christine Hartemann.

■ Léon Bourdelle et les Grands Cardinaux : le phare comme événement biographique– (14 pages); Vincent Guigueno

■ Corpus des dates et inscriptions sur les édifices de Houat et d’Hoedic– (16 pages); Christophe Pannetier, Gaspard Hatchiss.

■ L’eau potable sur les îles de Houat et d’Hoedic : chronique d’une question insulaire majeure– (12 pages); Thomas Chiron.

■ Extractions littorales de granite à Hoedic– (16 pages); Louis Chauris.

■ Amphibiens et reptiles des îles de Houat et d’Hoedic– (22 pages); Violette Le Féon.

■ Voyage dans une île bretonne au XIXe siècle : Alphonse Daudet à Houat– (12 pages); Karine Salomé.

La revue est aussi maintenant disponible par correspondance ou dans les commerces d’Hoedic et de Houat, ainsi qu’à la librairie de Port Maria à Quiberon et à la maison de la presse à St-Pierre Quiberon.
 
MELVAN, Patrimoine historique et naturel des îles d'Hoedic et de Houat, Le Bourg, 56170 Hoedic

Correspondance : 73 Bd Meusnier de Querlon, 44000 Nantes, tél.02 40 40 45 34.

www.melvan.org

melvan@melvan.org