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18/01/2009

La Poste, fossoyeur de la langue bretonne ?

La lecture de la presse locale, ce samedi matin, réservait une surprise : la Poste, pour des raisons techniques internes, "incite les communes à donner noms de rues et numéros d'habitation aux villages qui n'en ont pas" et "elle recommande de choisir le français plutôt que le breton pour les dénominations" (Le Télégramme, page 9, samedi 17 janvier, lien ci-dessous). Yves Amiard, directeur du courrier pour l'Ouest explique que les machines ont quelques difficultés avec la langue bretonne : "Les apostrophes perturbent la lecture optique", explique-t-il en rajoutant : "Ce n'est pas la langue bretonne qui nous gêne mais ces apostrophes"... Lire l'article ci-dessous, puis la réaction légitimement indignée de Christian Guyonvarc'h, vice président du conseil régional de Bretagne.

http://www.letelegramme.com/gratuit/generales/regions/bre...

Et le point de vue de Christian Guyonvarc'h :
http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=13665

Commentaires

>"Ce n'est pas la langue bretonne qui nous gêne mais ces apostrophes"...
Je trouve ça un peu hypocrite et pense qu’au contraire, c’est le breton qui gêne. Si c’est juste une question d’apostrophe, il suffit de recommander aux communes l’usage de dénominations sans élément de ponctuation (que ces noms soient d’ailleurs en breton ou en français).

Dans l’exemple proposé par la Poste dans ses recommandations pour la rédaction d’une adresse:

http://www.laposte.fr/IMG/gif/particulier-lettre-2.gif?espace=particulier

le nom de la rue, c’est: “rue de l’église”. Or je note 1) la présence d’une apostrophe, 2) que curieusement, dans ce cas, la Poste ne recommande pas de débaptiser cette rue et de la mettre en breton (straed an illiz) ou en anglais. Ce qui permettrait pourtant de régler le problème de cette apostrophe qui perturbe la lecture optique… Non, quand le problème de pose en français, la Poste propose simplement d’omettre l’apostrophe. Pourquoi pas faire la même chose pour les lieux-dits en breton ?

J’ai trouvé intéressantes ces pages/archives de l’IRISA (qui visiblement travaille sur la lecture optique des adresses postales):

Sur toutes les possibilités lettre+apostrophe en français, dont le « c’ » :
https://listes.irisa.fr/wws/arc/typographie/1999-01/msg00139.html

Et sur les lieux-dits bretons qui en fait ne réservent pas de surprises :
https://listes.irisa.fr/wws/arc/typographie/1999-01/msg00167.html
https://listes.irisa.fr/wws/arc/typographie/1999-01/msg00168.html

Écrit par : Jean | 20/01/2009

Allons bon! Le C'h " qui marque en fait la ligature du CH" maintenant! Mais c'est qui cet insignifiant personnage qui assène ça du fond son obscur bureau, sans chercher à savoir, sans chercher à se renseigner, sans chercher à comprendre (que de temps perdu...)?!!! J'aime bien aussi le "en fait", qui permet de montrer combien il en sait long sur la chose... 'faudrait peut-être lui expliquer que CH et C'H, ce n'est pas la même chose! L'ignorance n'est pas un mal en soit, mais bon sang!, ce refus de creuser pour aller un peu plus loin, au bout des choses a un je-ne-sais-quoi d'assez exaspérant!

Écrit par : Gwendal | 20/01/2009

Si La Poste nous apostrophe avec une telle mauvaise foi, nous allons lui rendre son cachet non ?
A weC'H all

Écrit par : anne | 21/01/2009

Les commentaires sont fermés.