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09/02/2010

An Oriant/Lorient : manifestadeg evit brezhoneg en tier gar

Ur vanifestadeg, aozet get Aï'ta, a zo bet disadorn paseet e ti gar An Oriant evit goulenn ma vo brezhoneg barzh an tier gar e Breizh. Ar pezh a zo bet nec'het get an SNCF betek bremañ.

Samedi dernier, une manifestation a été organisée par l'association Aï'ta pour demander que la langue bretonne soit présente dans les gares de Bretagne. Ce que la SNCF a refusé jusque maintenant.

http://lorient.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/vi...

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Le-collectif-Aita-s...

10/11/2009

Votadeg evit brezhoneg en tier Post : an disoc'hoù

Disadorn e oa bet dalc'het standoù e meur a lec'h e Breizh, get tud ar gevredigezh Aï'ta, da votiñ evit goulenn ma vo lakaet brezhoneg en tier post e Breizh. An disoc'hoù a zo bet embannet war lec'hienn Aî'ta.

Samedi des membres de l'association Ai'ta ont tenu des stands dans plusieurs villes afin de voter pour que la langue bretonne soit présente dans les Postes de Bretagne. Les résultats sont sur le site d'Aï'ta :

http://ai.ta.free.fr/spip/spip.php?article227

Liammoù all/D'autres liens :

http://ceciestunexercice.wordpress.com/2009/11/07/le-bret...

http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/...

05/05/2009

Levr/livre : "Le breton pour les nuls"

nuls371.jpgSetu ul levr nevez flamm evit ar re faota dezhe deskiñ brezhoneg... Ul levr sakod, marc'hadmat (5,90 €), savet a-feson, ha skrivet get tud barrek, pennoù bras ar brezhoneg (Hervé Le Bihan, Gwendal Denis, Martial Ménard). Marteze, al levr a zo gwerzhet e Bro C'hall a-bezh (met n'on ket sur). Kroget m'eus d'er lenn met n'eo ket echu genin. Ma sonj a larin deoc'h diwezatoc'h met, dija, m'eus lennet traoudigoù fentus : "Parlez en breton et vous serez accueilli avec le sourire" (sur eo?)... Evel rezon, eveljuste, ar brezhoneg standard a zo displeget amañ.

En français : voici un tout nouveau livre pour les personnes qui veulent apprendre le breton... un livre de poche, bon marché (5,90€), bien présenté et écrit par des "pennoù bras" (des têtes grandes, des spécialistes, quoi) du breton (Hervé Le Bihan, Gwendal Denis, Martial Ménard). Il est peut-être même en vente dans la France entière, mais je n'en suis pas sûr. J'ai commencé à le lire, mais je ne l'ai pas terminé. Je dirai mon opinion plus tard mais j'ai, déjà, lu quelques petites choses rigolotes comme : "Parlez en breton et vous serez accueilli avec le sourire"... Est-ce si sûr ? Enfin, c'est le breton standard qui est expliqué ici.

"Le breton pour les nuls", embannet get/édité par First éditions.
www.efirst.com

CLM

07/02/2009

Ul lezenn evit ar yezhoù rannvroel a zo war ar stern

Marc Le Fur, kannad UMP ag Aodoù an Arvor, eil prezidant ar Vodadeg vroadel, a zo bet aterset get ar gelaouenn "Bretons" (miz C'Hwevrer)... "Bretons", gwellout a rit ? Ar gelaouenn hep brezhoneg a-barzh : pennad skrid ebet e brezhoneg, frasenn ebet e brezhoneg, un nebeut gerioù marteze, dre zegouezh. Komzet e vez alies ag ar brezhoneg a-barzh, met e galleg. Domaj eo ha n'eo ket get kelaouennoù evel-se e yello gwelloc'h hor yezh...
Ar bloaz paseet, ar yezhoù rannvroel a oa bet anavezet barzh lezenn stur Bro Frañs (ar bonreizh). Kannaded evel Marc Le Fur hag ivez senadourien ha kannaded all a Vreizh, a-zehoù, a-gleiz hag ar c'hreizteiz (ma chom unan), o doa savet o mouezhioù evit ma vehe degemeret ar yezhoù rannvroel er bonreizh. Ar pezh a zo bet graet ha, d'ar c'houlz-se, ul lezenn a oa bet prometaet get ar gouarnamant (get Rachida Dati), evit mont pelloc'h. Marteze, e vo roet gwirioù nevez d'ar yezhoù-se er mediaioù, skolioù, er vuhez foran, ha c'hoazh. Hag argant (ma chom argant...) ?...
Hervez Marc Le Fur, ba' "Breton", al lezenn-se a vo diazezeet war ar pezh a oa bet lâret e-pad an tabut a oa bet er Vodadeg vroadel, d'ar 7 a viz Mae 2008. Ur strollad tud a zo dija e labourat war ar raktres lezenn e Ministrerezh ar Sevenadur, eme ar c'hannad. Saovet omp, neuze ! Pegoulz e vo votet al lezenn nevez ? N'ouier ket : sevel ul lezenn nevez a dap amzer, a lâr M. Le Fur. Ar pezh a zo sur, hervezan : "Le texte sera déposé et débattu en 2009". Mat-tre !
Hag, eme c'hoazh Marc Le Fur, "Ce sera aussi à la société civile de nourrir ce texte". Neuze, ma peus-c'hwi sonjoù, mennozhioù "rezonapl" (dixit M. Le Fur), skrivit d'ho senadourion, pe d'ho kannaded.
D'al labour, sitoianed !

10/12/2008

France Culture : la chroniqueuse Catherine Clément défend la langue bretonne

Brezhoneg. N'eo ket bemdez e vez klevet traoù interesus war France culture a zivout ar "yezhoù rannvroel" ha, justawalc'h, ar mintin mañ, on bet dihunet da 7e30 get kronikenn Catherine Clément, skrivagnourez ha prederourez, deuet da lâr he sonj evel bep merc'her, met war tem ar brezhoneg ar wezh-mañ ! Mignonez Mikael Treguer eo, un den a Vreizh (savour filmoù, skrivagner...), a zo e just e embann e levr nevez anvet "Gwir". Catherine Clément a sonj dezhi n'hell ket bout Bro Frans, Bro "gwirioù mab den", e klask gwaskiñ, lazhiñ, ar yezhoù rannvroel a zo diabarzh Bro C'hall. Vat a ra, bout dihunet ur wezh get pozioù evel-se, hag an 10 a viz Kerzu, miz An Azvent, tri ugentved deizh ha bloaz diskleriadur gwirioù hollvedel mab den. Kronikenn Catherine Clément a c'hell (pe a c'hello) bout selaouet pe pellkarget war lec'hienn France culture :

Français. Ce n'est pas tous les jours que l'on entend des choses intéressantes concernant les langues "régionales" sur les ondes de France Culture. Et, ce matin, justement, j'ai été réveillé par la chronique de Catherine Clément, philosophe, écrivaine, qui s'exprime chaque mercredi à 7h25. Et cette fois, elle avait choisi pour thème la langue bretonne  !  Elle vient de lire le livre de son ami l'écrivain-réalisateur Michel Tréguer, intitulé "Gwir". En ce 10 décembre, 60e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme ("Gwirioù hollvedel mab den" en breton), Catherine Clément nous dit que la France est "injuste" par rapport à ses langues régionales. A écouter ou télécharger :

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissio...

19/06/2008

"Mais pourquoi auriez-vous une autre langue ?"

A l'occasion des débats sur les langues régionales, je réédite ce texte publié en avril 2007 sur Rezore :

"Il y a une dizaine d’années j’essayais d’expliquer à une amie habitant le Loiret, la situation de la langue bretonne. J’habitais ce département. Je ne me souviens plus du détail de la conversation mais, à un moment, elle me regarda et me dit : “Mais pourquoi auriez-vous une autre langue ?”... Un autre ami, habitant Saint-Etienne (dans la Loire), m’a dit à plusieurs reprises avoir du mal à comprendre l’importance que j’attache (moi et d’autres) à la langue bretonne... Alors je vais tenter de lui expliquer, à cet ami qui vient chaque été goûter aux charmes de la Bretagne.

Pourquoi aurions-nous une autre langue, nous, Bretons ? L’ennui, dans cette question, c’est le temps employé parce qu’en fait, nous avons une autre langue, ce n’est pas une hypothèse, une éventualité mais une réalité. Que nous la parlions ou pas, la langue bretonne existe. Elle existe, comme la langue française existe, même si le breton est moins parlé. Elle existe parce que 250.000 personnes la parlent et parce qu’il y a soixante ans, elles devaient être autour d’un million. Elle existe parce qu’elle est parlée sur ce bout du continent eurasiatique depuis 1.500 ans et plus. Elle fut parlée. Elle est parlée. Elle sera parlée...

Et nous, qui habitons cette pointe du continent eurasiatique que l'on appelle  la Bretagne, que nous parlions cette langue ou pas, nous avons un lien avec elle. Parce qu’elle fait partie de notre environnement culturel à travers la musique et la littérature, les noms de lieux; de notre environnement personnel à travers les noms de familles et une façon de parler français encore influencée par le breton : même les personnes qui croient ne pas parler breton utilisent parfois des  tournures de phrase ou des termes bretons passés en français.

Ne plus comprendre les anciens
J’ai rencontré, dans les années 80 une grand-mère qui ne parlait “que” breton, comme on disait. Ce “que” restrictif, je l’ai rarement entendu pour désigner des gens qui ne parlent “que” français”. Mais ses petits-enfants, eux, ne parlaient “que” français. Difficile alors d’établir un lien... Un de mes amis me racontait que sa mère, dans ses derniers jours, voulait lui parler en breton, langue que lui parlait, mais pas les petits enfants... Beaucoup de Bretons ont vécu ce type de situation.  J’ai chez moi des cassettes de mon arrière-grand-père Pierre Thomas (1884-1971), de Ploemel, près d’Auray, enregistrées il y a environ 40 ans. Il connaissait beaucoup de chansons, Pierre Thomas, mais surtout en breton, sa langue maternelle. Aujourd’hui ces chants sont incompréhensibles pour la quasi-totalité de ses petits enfants et arrières petits-enfants qui, pourtant, sont restés vivre là où mon arrière grand père vivait... Est-ce normal ?

Mes quatre grands-parents nés au début du XXe siècle dans le pays d’Auray étaient bilingues. Ils parlaient, lisaient et écrivaient le français, ils parlaient le breton, et certains savaient aussi l’écrire et le lire pour l'avoir appris au catéchisme (et pas à l'école). Pourquoi leur avoir mis dans la tête de ne pas transmettre ces savoirs à leurs enfants ? Au nom de quoi leur a-t-on inoculé le mépris de leur langue maternelle ? Et de quel droit ? De quel droit a-t-on exclu de l’école, de l’administration, de la vie sociale (et finalement économique), leur langue et leur culture?

Je suis allé l'année dernière à Batz sur mer (Loire-Atlantique) pour découvrir une expo sur le breton que des habitants de cette commune de Loire-Atlantique pratiquaient encore au début du XXe siècle. Aujourd’hui, il n’en reste plus que des traces. Plus personne ne parle le breton tel qu’il s’est parlé à Batz-sur-Mer pendant au moins quinze siècles. Dans quelques décennies il en sera peut-être ainsi pour le breton tel qu’il se parle encore à Crac’h ou Ploemel, près d’Auray, mes communes d’origine. La langue bretonne a quasiment disparu de zone comme Quiberon, Sarzeau, Belle-Île... Devons-nous nous résigner à cette situation ?

Assignés à l'ignorance
Oui, nous avons donc deux langues. L’une est devenue notre langue maternelle, la langue française. L’autre reste et demeure la langue d’origine d’un grand nombre d’entre nous, en Bretagne et ailleurs. Notre langue “grand-maternelle”. Mais pour celle-ci, nous avons été assignés à l’ignorance. La politique officielle telle qu’elle est façonnée par l’Etat républicain a écarté de l'école la langue bretonne et d’autres langues régionales. Ouvertement tout d’abord. Des ministres et des présidents de la République française  ont eu des déclarations claires là-dessus. Depuis 30 ans, ce discours là ne tient plus. Nous sommes passés à une phase  d’étouffement tranquille, par l’indifférence, la négation, voire encore des formes de stigmatisation et de mépris... On nous accorde des miettes par-ci par-là, et nous devrions être contents.

Content, non, je ne le suis pas. Mais nous sommes tous responsables de nos identités collectives et personnelles. Personnellement, je me sens bien mieux depuis que j’arrive à comprendre, même imparfaitement, les chants que chantait mon arrière grand-père. Depuis que j’arrive à comprendre, même imparfaitement, le breton que les anciens parlent encore en Bretagne. Les autres Bretons feront comme ils pourront, comme ils voudront; ils apprendront ou pas. Mais l’avenir de la langue bretonne dépend aussi d’eux. Certains se mettent à l’anglais ou au chinois, libre à eux : mais l’avenir de ces langues-là ne dépend pas des Bretons. L’avenir du breton, oui.

J'ai appris, j'apprends, j'apprendrai
“J’ai deux amours”, chantait  Joséphine Baker. Moi, j’ai deux langues qui me nourrissent aujourd’hui. Pourquoi devrais-je renoncer à l’une pour l’autre ? Ici, la République aurait pu faire vivre un bilinguisme respectueux de la langue bretonne et de la langue française. Elle a préféré une politique d'éradication linguistique qui a été efficace. Mais aucun Etat, aucune République, aucune démocratie n’a le droit de nous couper de notre langue maternelle, que ce soit le breton ici, ou le français ailleurs (*). C’est une question toute simple de droits de l’Homme et de refus de l’arbitraire étatique.

C'est une des raisons pour laquelle j’ai appris, j’apprends, et j’apprendrai le breton. Voilà pourquoi j’agis, avec d’autres, pour que cette langue continue d’exister. Si c’est contre la volonté profonde de l’Etat, tant pis. En Bretagne, il a outrepassé ses droits. Et un Etat qui ne respecte pas ses minorités linguistiques est-il réellement démocratique et respectueux des droits de l’Homme ? Dans ces domaines-là, la République française a des progrès à faire. Bretonnant, je le constate chaque jour. Le combat pour les langues régionales est aussi un combat pour l’approfondissement de la démocratie française.

Christian Le Meut

* Le français, langue régionale en Louisiane, par exemple, n'y est plus parlé que par 200.000 personnes et est menacé d'extinction suite à une politique d'interdiction menée au XXe siècle par les autorités des cet Etat. Parle-t-on encore français dans la ville de Nouvelle-Orléans ?

An destenn-se e brezhoneg/Ce texte en breton :

http://rezore.blogspirit.com/archive/2007/03/31/perak-e-v... 

27/05/2008

Langues régionales : le cercle Sten Kidna approuve le projet de modification de la Constitution

"L'association du pays d'Auray (56) Kerlenn Sten Kidna se réjouit du vote, jeudi dernier, par l'Assemblée nationale, d'un amendement visant à modifier la Constitution française : "Les langues régionales appartiennent au patrimoine" de la Nation, indique cet amendement qui devrait compléter l'article 1 de la Constitution. Il a été approuvé par l'ensemble des partis politiques représentés à l'Assemblée (UMP, Nouveau Centre, MoDem, PS, Verts, PC), ce qui est également un signe important de prise en compte des langues régionales.

Cet amendement doit maintenant passer au Sénat, puis être présenté au Congrès (réunion du Sénat et de l'Assemblée) qui se réunira début juillet à Versailles pour voter les modifications de la Constitution actuellement en discussion.
C'est la première fois qu'un tel vote a lieu. Il était attendu depuis longtemps. Certes, il n'implique pas la ratification de la charte européenne de langues minoritaires, ce qui est dommage, mais il s'agit d'une reconnaissance qui renforce la légitimité des langues régionales et des actions menées pour leur survie et leur développement. Nous espérons que cette reconnaissance facilitera l'enseignement et la pratique de ces langues qui sont un "patrimoine" vivant et en devenir. Notre association travaille en ce sens dans le pays d'Auray pour la langue bretonne. Nous approuvons donc la démarche des députés et souhaitons qu'elle soit suivie par les sénateurs."

Kerlenn Sten Kidna/Cercle Sten Kidna,
8 rue Joseph Rollo, 56400 An Alré/Auray

01/05/2008

Redomp evit ar brezhoneg/Courons pour la langue bretonne

Hiriv, ha betek disadorn, kantadoù a zen, ha merteze miliadoù, a red hag a redo evit ar brezhoneg, ha me ivez. Ar Redadeg a zo loc'het a Naoned hag a dremen ar Morbihan hiriv, Penn ar bed warc'hoarzh. Mont a ran da redek ur c'hilometrad etre An Alré ha Lokoal-Mendon. Ma faota deoc'h gouiet muioc'h :

Aujourd'hui et jusqu'à samedi des centaines, des centaines de personnes, voire des milliers, courent et vont courir pour la langue bretonne. La Redadeg est partie de Nantes et traverse le Morbihan aujourd'hui, le Finistère demaine. Je vais courir un kilomètre entre Auray et Locoal-Mendon.  Pour en savoir plus :

http://arredadeg.free.fr/ 

La vidéo du départ est sur le net :

http://www.dailymotion.com/Setubzh/video/8848174 

29/04/2008

An Alré/Auray : Sten Kidna soutient Ar Redadeg

Kemenadenn a-berzh Kerlenn Sten Kidna - Communiqué du cercle Sten Kidna (pays d'Auray) :

"La course pour la langue bretonne, Ar Redadeg, passe en pays d'Auray jeudi après-midi, 1er mai. Cette initiative née hors de toute association, a pour but de promouvoir la langue bretonne à travers une course à pied avec passage de relais tous les km, de Nantes à Carhaix, en passant par Lorient, Quimper, Brest, Morlaix... Soit 600 km !

Pour sa première édition, les organisateurs de la Redadeg ont choisi de soutenir les écoles Diwan dont c'est le 30e anniversaire. Une prochaine édition, dans deux ans, soutiendra une autre association travaillant pour le breton. Kerlenn Sten Kidna a acheté, comme d'autres associations, ainsi que des communes, des entreprises, des commerces, ou de simples particuliers du pays d'Auray, un kilomètre, qui sera parcouru jeudi à partir de l'école de Kerstran, en Brec'h, pour prendre la direction de Locoal-Mendon.

Notre association appelle la population à venir encourager les coureurs sur le parcours ou sur les lieux de regroupement comme à Auray. Une animation organisée par l'école Diwan d'Auray  aura lieu à partir de 16h derrière la mairie, avec des bagadoù, des sonneurs, des stands de spécialités bretonnes...

Voici l'ordre de passage prévu des coureurs dans les communes du Pays d'Auray traversées : Santez-Anna an Alré 15h57; Plunered 17h27; An Alré (Auray-mairie) 17 h 46; Mendon 19 h 02; Landaol; Landevant : 19 h 42.
Le parcours précis et plus de renseignements sur Ar Redadeg : http://arredadeg.free.fr
Contact pour le pays d'Auray : David ar Gall : 06.83.27.83.14."

12/03/2008

Auray/An Alré : hag ar brezhoneg ? Et la langue bretonne ?

Petra eo sonj an tri den  zo war ar rank evit bout maer An Alré a ziar-benn ar breton, ar brezhoneg (ar maer M. Le Scouarnec; an UMP A. Guillou-Moinard; J-M. Alexandre, tost d'ar modem) ? Ar reskontoù war lerc'hienn internet Le Télégramme :

Les idées des trois têtes de listes d'Auray aux élections municipale sur la langue bretonne (M. Le Souarnec, gauche-maire sortant; A; Guillo-Moinard, UMP); J-M. Alexandre (centriste) sont sur le site du Télégramme :

http://elections.letelegramme.com/municipales-2008/commun...

A-benn ar fin, Michel Le Scouarnec hag an tu kleiz a zo paseet d'an taol kentañ. 

19/02/2008

Emvod ar Gelted/Festival interceltique : "hetoù" or not "hetoù" ?

cea02312a530e4b7e32b7896a7559d44.jpgN'eo ket aes bemdez buhez Yann brezhoneger e welet stad truek e yezh. N'eus ket pell zo m'eus lennet anv ur bar, koste Gwened : "Ar tavarn" a vez graet anezhi !? Ur fari eo, e brezhoneg e vez lâret "An davarn". Razh an dud a c'hell gober farioù (ha me ivez) met, a-wezhoù e weler anvioù kevredigezhioù, stalioù, bet kavet get tud ne anavezont ket brezhoneg. N'eo ket trawalc'h lakaat daou pe tri c'her unan war lerc'h egile evit sevel un anv e brezhoneg. Evel ma vehe lakaet e galleg un anv evel : "L'auberge des trois chevals". Gerioù galleg eo, met get ur fari spontus.

Gerioù brezhoneg n'eus ket kalz barzh kelaouenn Emvod ar Gelted en Oriant, "Interceltiques" a vez graet anezhi, hag a vez embannet ur wezh pe div bep bloaz. Estroc'h evit "fest-noz" ha "bagad", n'eus kazimant netra e brezhoneg, pe tost. Pennad skrid ebet e brezhoneg, pe divyezhek. Ha geo, an hetoù a zo e galleg hag  e brezhoneg barzh an niverenn diwezhañ : "Ar prezidant Noël Couëdel hag izili ar c'huzul-merañ; ar pennrener Lisardo Lombardia; ar c'hopridi hag an holl tu a-youl-vat Emvod ar gelted an Oriant a ginnig a gwellañ deoc'h evit 2008". Me, ne gomprenan ket petra a dalv-se an dra-se. Mechal ma n'o deus ket ankouiet ar ger "hetoù" ("o gwellan hetoù deoc'h" a vehe un doare dereat da skriv d'am sonj; petra a sonjit-chwi ag an dra-se, brezhonegerion ampart ?). Ankouiet an "hetoù" barzh an "hetoù" a zo domaj, memestra... Hag ez eus ur brezhoneger e-mesk pennoù bras Emvod ar Gelted ?

d9fe5fb8d8e891f9a4601b5dec02194e.jpgLâret eo bet ar bloaz paseet penaos e vehe lakaet muioc'h a vrezhoneg e-mesk ar gouelioù-se get ar rener nevez, Lisardo Lombardia (a Vro-Asturia). Ne vo ket diaes gober gwelloc'h evit ar pezh a veze graet da vare ar rener kozh, an aotrou Pichard. Met bon, betek bremañ ar chanchamentoù a chom dister...

Paour kaezh Yann brezhoneger !

E galleg/en français

Yann le bretonnant n'a pas toujours une vie facile quand il voit l'utilisation qui est parfois faite de la langue bretonne. Ainsi, l'autre jour, j'ai lu le nom d'un bar du côté de Vannes : "Ar tavarn". Tavarn, c'est "café", "taverne", mais en breton ça s'écrirait plutôt : "An davarn", à cause du système de mutations internes que je ne vais pas expliquer ici. Il ne suffit pas de mettre quelques mots les uns après les autres pour créer un nom breton. Comme si, en français, un café s'appelait : "La taverne des trois chevals". Les mots sont français mais ça n'empêche pas qu'il y a une grosse faute.

Du breton, il n'y en a pas beaucoup dans le magazine du Festival interceltique de Lorient (Fil) intitulé "Interceltiques", publié une ou deux fois l'an. A part "fest-noz" et "bagad", rien. Aucun article en breton, ou bilingue. Ah si, les voeux sont en français et en breton dans le dernier numéro. Sauf qu'ils ne veulent rien dire : le mot "hetoù" a manifestement sauté et la phrase publiée n'a, à ma connaissance, aucun sens. Si des bretonnants peuvent me donner leur avis, ça m'intéresse. C'est dommage, quand même, dans une formule de voeux, d'oublier... les voeux ! Y-a-t-il un bretonnant parmi les dirigeants du Fil ?

Ce festival a annoncé, l'année dernière, qu'il ferait désormais une place plus grande à la langue bretonne, notamment avec l'arrivée à sa tête de l'Asturien Lisardo Lombardia. Ce ne sera pas difficile de faire plus qu'à l'époque de l'ancien directeur, M. Pichard. Pour l'instant, les changements restent limités. 

Pauvre Yann le bretonnant ! 

Christian Le Meut 

Une précédente note sur le festival interceltique :

http://rezore.blogspirit.com/archive/2005/10/07/intercelt... 

11/01/2008

Lec'hioù internet evit deskiñ brezhoneg/Des sites internet pour apprendre le breton

Bez ez eus muioc'h mui a lec'hioù internet a-feson evit deskiñ brezhoneg, evit an dud a grog hag evit an dud a faota dezhe gwellaat o brezhoneg. Setu unan a ginnig da gas deoc'h ur frasenn nevez bemdez :

Il y a de plus en plus de sites internet bien faits qui propose d'apprendre le breton,  pour les débutants comme pour les personnes qui veulent améliorer (ou entretenir) leur niveau de langue. Voici un site qui propose de vous envoyer une nouvelle phrase chaque jour :

http://bemdez.free.fr/dotclear/index.php?category/permane...

Hag ez eus ivez lec'h internet kevredigezh Deskiñ d'an oadourien/Il y a aussi le site de l'association DAO ("Apprendre aux adultes") :

http://dao.skol.free.fr/

Hag evit ar re a garehe deskiñ e-pad ur staj hir (argant a c'hell bout roet get an Assedic, ar rannvro, ha c'hoazh, evit heuliañ stajoù sort-se), kit da weled war lec'hienn Stumdi. Et si vous optez pour un stage long (finançable par les Assedic, la Région Bretagne, la formation continue, le DIF...), vous pouvez allez voir sur le site de Stumdi.

www.stumdi.com/ 

Kalon vat deoc'h/Bon courage à vous !