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10/08/2016

"Ne m'appelez pas "migrant""

"Ne m'appelez pas "migrant"" : setu ur sonenn nevez skrivet genin (sonerezh get Pascal Brehier), a ziar ar repuidi.
Une chanson que j'ai écrite récemment (musique Pascal Brehier), à propos des réfugiés. Kanet eo bet e Lannarster d'ar sadorn 11 a viz Mezheven , e sal Jean Vilar. Nous l'avons interprétée le samedi 11 juin à la salle Jean Vilar, à Lanester.


Ne m'appelez pas « migrant »

Ne m'appelez pas « migrant »
j'ai pas migré, j'ai fui
fui les bombardements
les viols, les crimes, les cris

Ne m'appelez pas « migrant »
Ils nous ont massacrés
mon monde est en lambeau
J'en suis un survivant.

Refrain :
Je ne suis pas un « migrant »
Je suis un survivant
J'ai fui les bombardements
les dictateurs sanglants

Je ne suis pas un « migrant »
Je suis un survivant
J'ai fui les bombardements
Et les torrents...de sang

Ne m'appelez pas « migrant »
je ne voulais pas partir
ni quitter mon pays
mais y construire mon avenir

Ne m'appelez pas « migrant »
J'ai laissé au pays
ma famille mes amis
sont-ils encore vivants ?

Ne m'appelez pas « migrant »
ou intégriste, ou terroriste
j'suis pas un terroriste
je suis terrorisé !

Refrain

 Ne m'appelez pas migrant
je suis un réfugié
Je suis un survivant
J'en appelle à votre humanité.

Christian Le Meut

 

 

 

03/09/2012

Levr/Livre : Evit nompas mont da get / Pour ne pas disparaître...

davis239.jpgE brezhoneg/En breton : Kollet 'vez yezhoù ha sevenadurioù pep blez, er bed a-bezh. Yezhoù ha ne vezont ket mui komzet get den ebet. Penaos ha perak ? Ha perak emañ un dra fall, dañjerus hag arvarus evit Mab-Den ? Wade Davis, antropologour a vro Ganada ganet e 1953, a gas reskontoù talvoudus d'ar goulennoù-mañ e-barzh e levr anvet "Pour ne pas disparaître - pourquoi nous avons besoin de la sagesse ancestrale". Taolenniñ a ra a-barzh, d'un doare don, sevenadurioù pobloù anavezet mat getan. 

Àr-dro 7 000 yezh a vehe komzet hiniv an deiz dre ar bed. Hervez kont e varvo 3.000 anezhe e korf ar c'hantved-mañ. Hag emañ bet lakaet ar brezhoneg en o mesk... Alies a-walc'h e ya ar pobloù da get hag o yezhoù da heul pand eo distrujet al lec'hioù e-lec'h m'emaint é veviñ, pe pa vezont aloubet get tud arall. Skiant-prenet ha gouiziegezhioù a vez kollet mod-se. Furnez, troioù-spered, darempredoù don get an natur. Ur bern traoù komprenet a-hed ar c'hantvedoù ha treuzkaset a rummad da rummad. Doereieù a bep sort da vout e darempred get ar re all, da gompren ar bed - fesonioù da soñjal, da huñvreal, da brederiañ, da vonet-ha-donet, da soagnal, da c'hoarzhiñ, da ganiñ, da zañsal, da dresiñ ha... da ijiniñ orin Mad-Den. 

Estroc'h evit un doare da vout, " an american way of life ", a zo. Ma kollomp hor yezhoù ha sevenadurioù, petra a chomo deomp ? Hamburgeroù da zebriñ é sellet doc'h abadennoù sot er skinwell en ur evet koka-kola ?"

 

E galleg/En français : "Des langues et des cultures disparaissent chaque année. Des langues qui ne sont plus parlées par personne. Comment et pourquoi ? Et pourquoi est-ce un phénomène négatif et dangereux pour l'être humain ? L'anthropologue canadien Wade Davis, né en 1953, apporte des explications dans son livre intitulé « Pour ne pas disparaître – pourquoi nous avons besoin de la sagesse ancestrale ». Il y décrit en profondeur les cultures de peuples qu'il a rencontrés.
Environ 7.000 langues seraient parlées actuellement dans le monde et environ 3.000 d'entre elles pourraient disparaître dans ce siècle. Et le breton en fait partie. Très souvent les peuples disparaissent, et leurs langues avec, quand les espaces où ils vivaient sont détruits ou envahis par d'autres. Des expériences et des connaissances sont perdues ainsi. De la sagesse, un état d'esprit, des relations profondes avec la nature. Une somme de connaissances accumulées tout au long des siècles et transmises de générations en générations. Des façons innombrables de se comporter avec autrui, de comprendre le monde, des façons de rêver, de réfléchir, de se déplacer, de soigner, de rire, de chanter, de danser, de dessiner et... d'imaginer l'origine de l'être humain.

Il n'y a pas qu'une seule façon de vivre, « l'american way of life ». Si nous perdons nos langues et nos cultures, que restera-t-il de nous ? Des hamburgers à manger en regardant des émissions crétines à la télévision, tout en buvant un Coca cola ?"

 Christian Le Meut

 Citations :

" Par définition, chaque culture représente une branche vitale de notre arbre généalogique, le réceptacle d'un savoir et d'une expérience, et, à l'occasion, une source d'inspiration et une promesse d'avenir. Comme le faisait remarquer le linguiste (...), Ken Hale (...) : " Quand on perd une langue, on perd une culture, des richesses intellectuelles, une oeuvre d'art. C'est comme si on bombardait le Louvre "".(p. 14).

 " Avant de mourir l'anthropologue Margaret Mead a exprimé la crainte qu'en glissant vers un monde plus homogène, nous ne soyons en train de jeter les bases d'une culture moderne générique et informe, qui n'aurait pas de concurrente. Elle redoutait  que toute l'imagination humaine ne soit contenue à l'intérieur des limites d'une unique modalité intellectuelle et spirituelle. Son pire cauchemar, c'était que nous nous réveillions un jour sans même nous souvenir de ce que nous avons perdu ". (Wade Davis - p. 175). 

The Wayfinders: why ancient wisdom matters in the modern world.
Pour ne pas disparaître, pourquoi nous avons besoin de la sagesse ancestrale, Wade Davis, 2011, Albin Michel. 

 

 

 

20/02/2012

Sarkozy : quand "on aime la France" on ne ratifie pas la charte européenne des langues régionales

Discours de Marseille de N. Sarkozy, 19/02/2012  (...) "Quand on aime la France, on ne propose pas de ratifier la charte des langues régionales et minoritaires qui n’a pas pour but de faire vivre les langues régionales mais de reconnaitre des droits linguistiques à toutes les minorités et de les placer sous le contrôle d’une Cour européenne qui jugera sans tenir compte de notre histoire nationale et de notre tradition républicaine".

François Hollande propose la ratification de cette charte dans son programme, tout comme Eva Joly.

21/12/2011

Pezh c'hoari : Largo desolato get Vaclav Havel

medium_largo117.jpg

Vaclav Havel a oa bet troet e brezhoneg/Vaclav Havel avait été traduit en breton. Setu ar pezh em boa embannet war Rezore e 2006/Voici une note publiée en 2006.

Largo Desolato zo unan ag ar pezhioù c’hoari brudetañ skrivet get Vaclav Havel e 1984, da vare an diktatourelezh e Tchekoslovakia. Troet eo bet e brezhoneg get J. Abasq hag embannet get Emgleo Breiz e 1993. 

Setu ur c’helennour, ur prederour, Leopold Kopriva, brudet bras en e vro evit bout en em savet a enep an diktatourion. Met n’eo ket en e aes memestra, aon en deus bout arestet ha toull-bac’het... Daou boliser a  zeu da ginnig un “emglev” dezhan a bezh ar gouarnamant : sinañ ur paper evit touiñ n’en deus eñ skrivet ar pezh a zo bet embannet edan e anv... Pe bout kaset d’al lezvarn. Ar bolisourion a ya kuit e reiñ un nebeut amzer d’ar prederour da brederiañ...

War lerc’h daou zen all, daou vicherour a zeu da galonekaat Kopriva, da lâr dezhan kenderc’hel e stourm. Hervezo ar bopl n’eus afer a dud eveltan a embann ar wirionez... Mignonned ha mignonnezed all a zeu da gomz getan met kollet awalc’h eo, ar prederour, war  e seblant. Sinañ pe pas ? Bout barnet ha toull bac’het pe chom “dieub” ? 

Diskouezhet eo barzh ar pezh c'hoari se get Vaclav Havel penaos a veze graet get an diktatourion d'ar c'houlz-se : ur sort jahinerezh e c’hourdrouziñ an dud, e reiñ aon dezhe. Met, a benn ar fin, petra vo divizet get Kapriva ? Havel e unan zo bet toull-bac'het e pad bleadeù evit bout lâret ha skrivet e sonjoù edan an diktatourelezh kommunour.

Galleg : la pièce de Vaclav Havel, Largo Desolato (1984), a été traduite en breton en 1993. Elle montre un instant de la vie d'un intellectuel résistant à la dictature : signer ou pas une déclaration que lui propose deux policiers de la part du gouvernement, où il affirmerait ne pas être l'auteur de ses écrits... 

Christian Le Meut

10/08/2011

Danyel Waro : un den da selaoù/un homme à écouter

Setu ul liamm betek un atersadenn get Danyel Waro, kanour ag enezenn La Réunion, deuet d'an Oriant, d'ar gouelioù etrekeltieg, evit soniñ get Erik Marchand ha Titi Robin.
Lien vers un entretien avec Danyel Waro, chanteur de La Réunion, venu au Festival interceltique de Lorient pour chanter avec Erik Marchand et Titi Robin.

http://lorient.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/vi...

Ul liamm get un atersadenn all a ziar ar c'hreoleg e La Réunion :
Un lien avec un autre interview à propos de la pratique du créole à La Réunion :

http://www.abp-tv.com/index.php?video_id=1626

11/02/2009

Italie : les médecins pourront dénoncer les sans-papiers!

"En Italie, le Sénat vient d’adopter un amendement de la Ligue du Nord – parti d’extrême droite membre de la coalition gouvernementale – qui prévoit que les médecins recevant un patient qu’ils soupçonnent d’être un clandestin se verront délivrer du secret professionnel.
« Les médecins auront la possibilité de signaler les personnes en situation irrégulière, alors qu’avant ils avaient l’interdiction de le faire », a déclaré Silvio Berlusconi, le chef du gouvernement italien. Le texte est présenté comme une possibilité donnée aux médecins de rompre le secret professionnel s’ils estiment qu’il y a un danger sur le plan sanitaire.

Les députés devront également approuver ce texte pour qu’il soit applicable, mais d’ores et déjà associations et médecins s’y opposent vigoureusement.  Les évêques catholiques ont eux aussi rappelé que « le degré de civilisation d’un pays se mesure aussi à l’assistance qu’il est en mesure de fournir aux personnes faibles et vulnérables qui se trouvent sur son territoire ».
Le principal parti d’opposition, le Parti démocrate, juge la nouvelle disposition « honteuse et raciste » et le plus grand syndicat italien, la Cgil appelle à la désobéissance civile."

http://www.viva.presse.fr/Les-medecins-italiens-pourront-...

12/12/2008

BD : Pyonyang et Shenzen

pionyang335.jpgJe conseille chaudement la lecture de deux livres BD de Guy Delisle, dont j'ai déjà présenté ici Chroniques Birmanes. Il s'agit de Shenzen (édité en 2005 chez L'Association), et Pyonyang (2003, même éditeur). L'auteur y raconte ses séjours dans ces deux pays (la Chine et la Corée du Nord), pour y encadrer des dessinateurs de BD travaillant à la chaîne pour de grandes sociétés de production françaises (Canal Plus, TF1, Dupuis...). Les dessins animés que nos enfants regardent à la télévision sont, en grande partie, réalisés dans ces pays d'Asie, une face peu connue de la mondialisation !

 

shenzen334.jpg

A travers ses quelques mois passés, l'auteur nous montre ses relations avec les habitants, la pauvreté, la dictature, les mentalités, la peur de parler, la culture, les conditionnements, la nourriture... Son regard est à la fois chaleureux pour les gens, mais sans concessions pour les puissants. L'album "Pyonyang" est particulièrement édifiant et le portrait de la dictature nord-coréenne est à la fois terrible et drôle. Voici le lien avec la note en français de Chroniques birmanes :

http://rezore.blogspirit.com/archive/2008/05/04/bd-chroni...

 

 

10/12/2008

France Culture : la chroniqueuse Catherine Clément défend la langue bretonne

Brezhoneg. N'eo ket bemdez e vez klevet traoù interesus war France culture a zivout ar "yezhoù rannvroel" ha, justawalc'h, ar mintin mañ, on bet dihunet da 7e30 get kronikenn Catherine Clément, skrivagnourez ha prederourez, deuet da lâr he sonj evel bep merc'her, met war tem ar brezhoneg ar wezh-mañ ! Mignonez Mikael Treguer eo, un den a Vreizh (savour filmoù, skrivagner...), a zo e just e embann e levr nevez anvet "Gwir". Catherine Clément a sonj dezhi n'hell ket bout Bro Frans, Bro "gwirioù mab den", e klask gwaskiñ, lazhiñ, ar yezhoù rannvroel a zo diabarzh Bro C'hall. Vat a ra, bout dihunet ur wezh get pozioù evel-se, hag an 10 a viz Kerzu, miz An Azvent, tri ugentved deizh ha bloaz diskleriadur gwirioù hollvedel mab den. Kronikenn Catherine Clément a c'hell (pe a c'hello) bout selaouet pe pellkarget war lec'hienn France culture :

Français. Ce n'est pas tous les jours que l'on entend des choses intéressantes concernant les langues "régionales" sur les ondes de France Culture. Et, ce matin, justement, j'ai été réveillé par la chronique de Catherine Clément, philosophe, écrivaine, qui s'exprime chaque mercredi à 7h25. Et cette fois, elle avait choisi pour thème la langue bretonne  !  Elle vient de lire le livre de son ami l'écrivain-réalisateur Michel Tréguer, intitulé "Gwir". En ce 10 décembre, 60e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme ("Gwirioù hollvedel mab den" en breton), Catherine Clément nous dit que la France est "injuste" par rapport à ses langues régionales. A écouter ou télécharger :

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissio...

05/12/2008

Degemer mat barzh bed burzhudus Disney !

mickey325.jpgPaseet eo an Hollsent ha setu deuet bremañ an amzer da sonjal pelloc'h : Nedeleg, hag ar profoù d'ober d'ar vugale ha d'ar re vras ! Barzh ar stalioù konverzh emañ kroget an traoù. Kaset eo bet d'an Europa c'hoarioù savet e Bro Sina da vout prenet geneomp ! Nag a blijadur... Met evit piv ? Evit hor vugale hag o deus re dija ? Pe evit an dud o deus savet ar c'hoarioù-se e Bro Sina ?

Ar gevredigezh "Peuples solidaires"a c'houlenn geneomp da gas ul lizher d'an aotroù Robert Iger, penn bras Disney evit ar bed a-bezh, evit ma vehe paeet gwelloc'h an dud a labour evitan e Bro Sina (dre embreregezhioù a labour get Disney). Hag evit lâr dezhan ivez pegen nec'het omp get buhez ha surentez ar vicherourion du-hont : betek pemzek euriad labour bemdez ha devezh ebet da sizkuizhañ e-pad ur sizhuniad ! Prodioù danjerus analet gete; droad ebet da sevel sindikadoù frank; droad ebet da glemm daoust d'al labourerion bout paeet fall bras. Barzh stall Tianyu Toys ur vicherourez a labour evit gwriat an nounourz "Winnie an harzig" a vez paeet ur santim euro evit pep nounourz, hervez Peuples Solidaires... Mod-se emañ ret d'ar vicherourion labourat kalz evit tapout argant awalc'h d'en em vagiñ ha d'en em lojiñ...

Hervez ur pennad m'eus lennet barzh ar gelaouenn "ça m'intéresse", a viz Kalan-Gouiañv (Miz Du), pajenn 71 : koust un c'hoari savet e Bro Sina a dalv 3% ag ar priz gwerzhet er broioù pinvidik (en Oksident). Ur "Winnie l'ourson" gwerzhet 50 euro amañ, neuze, n'eus koustet 1,5 euro da vout savet e Bro Sina...

Ma faota deoc'h-c'hwi skrivañ da Zisney, kit e darempred get Peuples solidaires, 10 quai Richemont, 35000 Rennes. Tél. 02.99.30.60.53.

info@peuples-solidaires.org

http://www.peuples-solidaires.org/

Disney : Winnie l'ourson, mauvais patron ?

mickey325.jpgLa Toussaint finie, voici venu le temps de penser plus loin : Noël, et les cadeaux à faire aux enfants comme aux adultes ! Dans les magasins, les grandes manoeuvres ont commencé. On a fait venir de Chine des tonnes de jouets, pour le plus grand plaisir... mais de qui, au fait ? Des enfants qui, ici, en ont souvent déjà beaucoup trop ? Pour le plaisir de ceux qui les fabriquent, en Chine par exemple ?

L'association Peuples solidaires organise une campagne de lettres en direction du P-dg de Disney international, Robert Iger, pour lui demander que les personnes qui travaillent pour Disney en Chine, par l'intermédiaire de sous-traitants, soient mieux rémunérées, et que leurs conditions de travail soient améliorées : journées qui peuvent faire 15 h, sans un jour de congé pendant la semaine; utilisation de produits dangereux que les salariés inhalent; absence de syndicats libres; impossibilité de se plaindre malgré la faiblesse des salaires. Ainsi, selon Peuples solidaires, dans la société Tianyu toys, "une ouvrière chargée de la couture finale des peluches "Winnie l'Ourson" gagne à peine un centime d'euro par pièce facturée", ce qui est insuffisant pour survivre en Chine. Du coup, les ouvriers sont contraints de travailler plus.

Le magazine "ça m'intéresse" de ce mois de novembre (page 71), précise, quant à lui, que "le prix de revient d'un jouet fabriqué en Chine" est estimé "à 3 % de son prix de vente en Occident" ! Ainsi, un Winnie l'Ourson vendu 50 euros, coûterait 1,5 euro à la fabrication.

Si vous voulez participer à cette campagne :

Peuples solidaires, 10 quai Richemont, 35000 Rennes, tél. 02.99.30.60.53.

info@peuples-solidaires.org

www.peuples-solidaires.org

22/10/2008

Déclaration des droits de l'enfant : rappel

"Article 30 de la déclaration des Nations Unies sur les droits de l'enfant (1989)"

"Dans les Etats où il existe des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques ou des personnes d'origine autochtone, un enfant autochtone ou appartenant à une de ces minorités ne peut être privé du droit d'avoir sa propre vie culturelle, de professer et de pratiquer sa propre religion ou d'employer sa propre langue en commun avec les autres membres de son groupe."

16/10/2008

Nations Unies : vers une déclaration des droits linguistiques ?

"Linguistic rights closer to being recognized by UN"/Les droits linguistiques pourraient être reconnus par les Nations Unis, c'est le sens de cet article édité par les centres Mercator-Ciemen qui poussent dans cette voie. Ces trois centres sont spécialisés dans le multilinguisme et basés au Pays de Galles, en Catalogne et au Pays-Bas :

"On Friday 26 th of September, coinciding with the European Day of Languages, the President of CIEMEN, Aureli Argemí, outlined the course of action his organization has taken so far towards the adoption of a Universal Declaration of Linguistic Rights by the UN. According to Argemí, two major milestones have now been achieved: an official document has been registered with the UN and a statement has been read before the General Assembly. Both successes have put the right of every individual to speak his or her own language firmly on the international agenda.

Throughout 2008, declared the International Year of Languages by the UN, CIEMEN has been lobbying the UN Human Rights Council (HRC) in an effort to place linguistic rights on the agenda of the states that are currently members of the Council. Argemí said that, although there was "little resistance" during the initial phase of contacting HRC delegates, "few states consider the matter of linguistic rights to be a priority". Asked if some states had been reluctant to support the initiative, Argemí said that "there is generally a positive reaction to the proposal", but few states "dare to take the lead, because there is a perceived lack of consensus" on the issue.

Argemí also wanted to make it clear that the lobbying process "is not about linguistic policies", but about getting linguistic rights recognized as human rights, which he considers to be "the first step towards ensuring respect for linguistic diversity". A series of interviews with ambassadors has been running in parallel to the lobbying process, and the support of a wide range of states including Mexico, Bolivia, Chile, Armenia and Nigeria has been secured."

For more information:

http://www.nationalia.info/en/news/271