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03/11/2009

Langues régionales : rencontres en Finistère

Emgavioù zo ar  sizhun mañ e Penn ar Bed a zivout ar yezhoù rannvroel. Tud zo deuet a vor C'Hall a-bezh./Des rencontres sur les langues régionales ont lieu actuellement en Finistère, avec des intervenants venus de toute la France :

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/cotesarm...

02/11/2009

War roudoù brezhoneg Trignieg/Sur les traces du breton de Trignac (44)

"Le Credib Sant-Nazer, Centre de Recherche et Diffusion de l'Identité Bretonne, recherche des témoignages sur la pratique de la langue bretonne à Trignac / Trinieg (44) avant la Seconde Guerre Mondiale. Une importante communauté brittophone a marqué la vie sociale de la commune ouvrière briéronne durant plus de 60 ans. Au cours de la Révolution industrielle en Bretagne, les Forges de Trignac créées en 1880 ont été le creuset d'un brassage linguistique et culturel original jusqu'à leur fermeture en 1932. On y entendait à côté du français et du breton, du gallo de Brière et du pays de Redon, de l'espagnol, de l'allemand, du polonais, de l'italien, du tchèque..."

http://credibsantnazer.hautetfort.com/archive/2009/11/02/...

31/10/2009

Robert Lafont et l'aliénation

Ul lec'hienn internet okitan, Fadarelas, a embann un destenn skrivet get ar skrivagner ha yezhour Robert Lafont, e galleg, a ziar an "aliénation". Interesus bras/. Le site internet  occitan Fadarelas publie un texte très intéressant de l'écrivain et linguiste Robert Lafont (1923-2009) sur "l'aliénation" :

http://fadarelas.blogspot.com/2009/10/los-que-volon-pas-d...

30/10/2009

2-7/11 : rencontres interrégionales des langues et cultures

Un emgav talvoudus a vo e Penn ar Bed ar sizhun gentañ a zivout ar yezhoù ha sevenadur rannvroel/Un rendez vous d'importance se tient la semaine prochaine à propos de langues et cultures régionales :

http://www.kuzul.info/article-rencontres-iterregionales-d...

28/10/2009

Miracle : j'ai trouvé du breton à la Poste !

imagier403.jpg

Miracle : hier, j'ai vu du breton dans un bureau de Poste, celui d'Hennebont. Si, si, c'est vrai. Si vous allez de temps en temps dans les bureaux de Poste, vous aurez constaté qu'ils se transforment depuis quelques années en libre service de toutes sortes de produits : livres, CD, DVD, stylos, cartes postales, etc. C'est le cas à Hennebont. La Poste est devenue une banque, mais avec un coin librairie-papeterie CD-DVD, et ça met en colère le buraliste libraire-papetier marchand de journaux voisin, ce qui se comprend...

Donc, en faisant la queue, je tombe sur un étalage de "petits guides" dépliant consacrés à différents thèmes dont le breton : "L'imagier français-breton". Enfin, il y a du breton à La Poste. Pour le reste, la Poste d'Hennebont demeure comme les autres : unilingue... Le dépliant en question est joli, mais un peu imprécis car il propose en français le nom seul ("tourterelle"), alors que la traduction en breton placée dessous correspond à "la tourterelle" ("an durzhunell"), ce qui risque de ne pas simplifier la compréhension des débutants car le breton, comme toutes les langues du groupe celtique, a un système de mutations internes, notamment derrière l'article. Il aurait donc fallu écrire "turzhunell" (le "t" devient "d" derrière l'article).

A part ça, j'ai aussi acheté des timbres, car il s'en vend encore à La Poste.

En ce qui concerne l'introduction du bilinguisme dans les bureaux de Poste, l'association Aï'ta organise une "votation" le samedi 7 novembre devant certains établissements concernés : "Le collectif Ai'ta ! proposera le samedi 7 novembre, de 10h à midi, une votation citoyenne pour que soit prise en compte la langue bretonne dans nos bureaux de poste (signalétique, automates, employés prêts à utiliser la langue avec les clients...). Cette votation sera proposée devant une dizaine de bureaux de poste du pays léonard, trégorois mais aussi vannetais : Pondi/Pontivy, an Alre/Auray, Gwened/Vannes, an Oriant/Lorient." "Pour que cette opération ait de l'impact dans les médias et au niveau de la direction de la Poste, poursuit Aï'ta, il nous faut être nombreux à tenir les bureaux de vote et à expliquer notre démarche aux usagers, dans chacune des villes pré-citées; à venir voter en faveur du bilinguisme breton/français dans la vie publique".

ai.ta.brogwened@gmail.com

Ur burzhud : kavet m'eus brezhoneg en ti post

imagier403.jpgDec'h e oan bet da di Post an Hen-Bont da brenañ timproù ha petra m'eus gwelet : brezhoneg  b'an ti Post !.. Bon, n'eo ket kalz a dra, met memestra. Hiriv an deiz an tier Post a za da vout stalioù konverzh da vat : traoù a bep sort a vez gwerzhet e-barzh. Levrioù, kartennoù post, stiloioù, pladennoù musik, ha c'hoazh, ha c'hoazh. Ar pezh a lak ar paotr a zalc'h ar stal butun-kazetennoù-levrioù just e tal ti Post an Hen-Bont da gounariñ, ar pezh a zo komprenapl.

Hag e-mesk an traoù a oa bet lakaet da werzhiñ b'an ti Post e oa un dastumad levrigoù evit deskiñ tra mañ tra war temoù rezis, evel "L'imagier français-breton". Eizh bajenn, treset brav, get brezhoneg gwir met savet a dreuz memestra, rak, e galleg, emañ bet lakaet an añv hepken, evel "tourterelle"; hag e brezhoneg ar gêr mell a zo bet lakaet araok : "an durzhunell", ar pezh a chañch kalz a dra e brezhoneg memestra... Ur skouerenn m'eus prenet (tost da bevar euro memestra), ha prenet m'eus ivez timproù, rak timproù a vez gwerzhet c'hoazh en ti-Post. Ouf.

Estroc'h evit ar pezh m'eus kontet araok, bizkoazh m'eus gwelet brezhoneg en tier Post. A-benn disadorn, ar strollad Aï'ta a savo ur sort "votadeg" evit goulenn ma vo lakaet muioc'h a vreton b'an tier post :

"Ai'ta ! a ginnigo d'ar sadorn 7 a viz Du, etre 10e ha kreisteiz, ur votadeg digor d'an holl evit ma vefe degemeret hor yezh e tier-post ar vro (panellerezh, mekanikoù, tu da gozeal brezhoneg ouzh an implijidi kontant d'hen ober... sellet deus an destenn-stag). Kinniget e vo dirak un 10 ti-post bennaket, e bro Dreger, bro Leon koulz ha bro Gwened : Pondi, an Alre, Gwened hag an Oriant. Evit ma teufe brav an oberenn-mañ er mediaioù ha gant renerezh ar Post e rankomp bout niverus evel-just !"

Evit mont e darempred get Aï'ta Bro Gwened :

ai.ta.brogwened@gmail.com

27/10/2009

Guyane : le bilinguisme scolaire trinque

Hervez Libération embannet hiriv (27 a viz Here), diaezamentoù a zo hiriv an deiz get an deskadurezh divyezheg e Bro Guyane rak nav zen a zo bet lakaet er maez get an Deskadurezh. Ar re se a labour get kevradoù didermenn abaoe re bell evel "intervenants en langue maternelle - ILM". Abaoe dek vloaz bremañ 30 "ILM" a labour get bugale an Amerindianed a vro Guyane, met ivez get bugale ar re zu ("négres marrons"), a zo e chom er c'hoadoù, pell ag ar c'herioù. Ar vugale-se a gomz o yezh vamm pand e krogont da vont er skol, ha ne gomzont ket galleg. Ur yezhour, Michel Launey, a zispleg pegen fruezhus eo labour an ILMed. Setu ul lodenn ar e bennad ba' Libé :

Selon Libération d'aujourd'hui, 27  octobre, l'enseignement bilingue pratiqué depuis une dizaine d'années en Guyane est en difficulté par le fait que neuf "intervenants en langue maternelle - ILM" ont vu leur contrat à durée non déterminée non renouvelé parce qu'ils travaillent sous ce statut depuis trop longtemps (!). Depuis une dizaine d'années, 30 ILM travaillent ainsi avec les enfants des Amérindiens de Guyane, et ceux des "nègres marrons", qui habitent dans la forêt et loin des villes. Ces enfants ne parlent pas français en arrivant à l'école, mais leur langue maternelle. Un linguiste, Michel Launey, explique combien le travail des ILM est fructueux. Voici un extrait de son article dans Libé :

"Dans les petites classes, où le développement du langage n'est pas achevé, ils dirigent des activités en langue maternelle, appuyées sur les références connues des enfants. Ils les sécurisent ainsi dans une école qui leur est moins étrangère, ils aident au développement d'un bilinguisme équilibré, et par là à une amélioration de la réussite scolaire. De tels dispositifs, positivement évalués, existent dans d'autres pays, et même en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie. La langue y est présente non comme symbole identitaire, mais comme première expéreince du langage, pédagogiquement exploitable pour ancrer l'ensemble des apprentissages. L'arrêt de l'expérience accuentuerait un échec scolaire déjà massif".

Source/Mammenn : Libération, 27/10/2009

 

25/10/2009

Okitaneg : etre 15.000 ha 20.000 den e vanifestiñ e Carcassonne

Etre 15.000 ha 20.000 den o deus dibunet e straedoù Carcassonne disadorn evit goulenn ul lezenn evit ar yezhoù rannvroel. Un taol vat ha kalonekus. Setu ul liamm get pennadoù da lenn war lec'hienn internet ar Midi Libre, kazetenn ar vro :

Entre 15.000 et 20.000 personnes ont manifesté dans les rues de Carcassonne samedi pour demander une loi pour les langues régionales. Un succès encourageant. Voici un lien avec plusieurs articles à lire sur le site du journal régional Le Midi Libre :

http://www.midilibre.com/carcassonne

Ur vanifestadeg all a zo bet e Baiona/Une autre manifestation a eu lieu à Bayonne :

http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/...

Elzas/Alsace : stad ar yezhoù/l'état des langues

War ur blog anvet "Politis" (liamm ebet get ar gazetenn sizhuniek war e seblant) e c'heller lenn ur pennad interesus a ziar stad ar yezhoù en Elzas (elzasianeg, alamaneg, saozneg...).

Un blog appelé Politis (mais sans lien semble-t-il avec l'hebdomadaire du même nom), on peut lire un article intéressant sur l'état des langues en Alsace (alsacien, allemand, français...).

http://politis-philippe.blogspot.com/2009/10/la-question-l...

22/10/2009

Kelenn divyezhek/Enseignement bilingue : peseurt stad war lerc'h an distro skol ? Etat des lieux d'après rentrée

Brezhoneg : penaos a ya an traoù get ar c'helenn divyezhek war lerc'h an distro skol ? Setu sonjoù pennoù bras Ofis ar brezhoneg ba' Ouest-France hiriv.

Breton : quel est l'état de l'enseignement bilingue après la rentrée scolaire ? L'avis de responsables de l'Office de la langue bretonne dans Ouest-France aujourd'hui :

http://www.ouest-france.fr/actu/actu_B_-Enseignement-bili...

21/10/2009

Des Innus et des Bretons

En début de ce mois une délégation du Québec est venu en pays d'Auray, composée de Québécois d'origine européenne, et d'Innus, un des peuples premiers du Québec, qui vit le long du fleuve Saint-Laurent, au nord-est du Québec. Ce peuple était autrefois appelé "Montagnais". Les trois représentants innus ont émis le souhait de rencontrer des personnes travaillant pour la culture et la langue bretonne, et c'est ainsi que la délégation a été reçue au local de l'association Kerlenn Sten Kidna, par des membres de l'association, dont moi. Nous avons pu échanger pendant près de deux heures et les trois membres du peuple innu nous ont dit leur attachement à leur langue et comment ils ont été la cible d'une politique d'acculturation. Jusqu'à il y a une trentaine d'années, les enfants innus étaient envoyés dans des internats catholiques afin d'y apprendre le français et  le mode de vie sédentaire. Leurs parents avaient déjà été, au milieu du XXe siècle, enfermés dans une réserve alors qu'ils étaient, jusque là, des nomades, se déplaçant sur des territoires précis. La politique d'acculturation n'a plus cours, l'enseignement se fait en langue innue, mais les traces sont profondes. Les adultes sont inquiets quant à la pratique de leur langue par les jeunes générations.

Un témoignage de cette rencontre est visible sur le site internet du quotidien Le Télégramme :

http://www.letelegramme.com/local/morbihan/vannes-auray/a...

 

 

 

20/10/2009

Le Faouët (56) : du breton au musée !

Les membres du l'Union démocratique bretonne du Centre-Bretagne ne sont pas contents : ils veulent une signalétique en breton au Musée du Faouët et s'adresse au maire de la commune, André Le Corre :

"Monsieur le maire,
La haute tenue et la qualité des expositions de nombreux artistes présentées dans le musée municipal du Faouët font honneur à votre ville. L’exposition de cette année 2009, consacrée à Robert Micheau-Vernez, a permis de révéler au grand public un artiste aux talents multiples, tour à tour céramiste, sculpteur, peintre, dessinateur, illustrateur, affichiste, caricaturiste, créateur de vitraux, d’icônes, de meubles, de costumes et de drapeaux, brodeur, sonneur de biniou, conférencier. Il a également été promoteur de la langue bretonne qu’il a entendue à Brest, enfant, avec la bonne qui travaillait dans sa famille, et qu’il a apprise au contact de la population bretonne en fréquentant différents pardons et les animateurs des associations  de promotion de la culture populaire, Festival des Cornemuses, Bleun Brug, Festival Inter Celtique, Ar Falz... et aussi au sein des “Seiz Breur“.

Tout au long de sa vie d’artiste, il s’est efforcé d’utiliser la langue bretonne dans ses oeuvres : vitraux, peinture, illustrations de livres, dessins...

Alors, M. le Maire, pourquoi laissez-vous la langue bretonne à la porte du musée de la ville du Faouët, notre langue ne serait pas digne d’être citée dans votre musée ? Cette exposition était l’occasion d’offrir à la langue bretonne ses entrées au musée de votre ville. Pour des raisons que nous ignorons, vous n’avez pas pu ou pas su lui donner au Faouêt cette visibilité que les Bretons, dans leur grande majorité, et parmi eux les bretonnants du Centre-Bretagne, amateurs d’art et fréquentant votre musée, aspirent pour elle. Nous espérons que la volonté de ce grand artiste de donner à la langue bretonne toute sa place dans son œuvre vous était méconnue. De nombreux musées de Bretagne ont adopté une signalétique bilingue ou trilingue français, breton, anglais : Port-Musée de Douarnenez, le Musée de Bretagne à Rennes, Le Musée de l’école à Bothoa, le Musée des marais salants à Guérande...   

À l’exemple de ces musées de Bretagne, nous attendons de votre part, la mise en place d’une signalétique bilingue et d’une traduction systématique des expositions dans le musée de votre ville, par respect pour les  artistes dont les oeuvres sont exposées dans le musée et aussi pour exprimer votre volonté d’élu de soutenir la langue bretonne qui est, comme notre patrimoine monumental ou artistique : musique, danse, peinture..., un vecteur de l’identité de Bretagne.

Veuillez recevoir Monsieur le Maire, l’expression de notre considération distinguée.

Herve ar Gall, Responsable de la section UDB Kreiz Breizh/Daniel Garrin, Responsable de la section UDB Pondi-Pourlet"