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03/07/2009

Kaozeadennoù war Rezore

Hiriv an deiz un nebeut tud a skriv o sonjoù war Rezore a ziar-benn ar brezhoneg, peanos gober evit ma chomo bev, labour Ofis ar brezhoneg, hag e kavan-me, an tabut-se, pe ar  gaozeadenn-se, interesus bras. D'ober hon eus, ezhomm hon eus, ni brezhonegerion ha tud a labour evit ar brezhoneg, da eskemm, da lâr pe da skriv hor sonjoù, e brezhoneg, e galleg; hag ur blog evel Rezore a zle servij d'an dra se, get ma chomo doujans etre an dud.

Penaos labourat d'an doare efedusan posupl evit ar brezhoneg ? Traoù a vez rebechet d'an Ofis ar brezhoneg. D'am sonj, labour Ofis ar brezhoneg (Oab) a zo talvoudus met an Oab n'eo ket un Akademiezh. N'eus ket Akademiezh evit ar brehzoneg, ha gwell a-ze. Get an ofis e vez graet ul labour pouezus evit brudiñ ar brezhoneg (kumunioù, embreregezhioù...), ar c'hentelioù, an toponomiezh, ar pannelloù divyezhek, ar benvegoù nevez (informatik), ha c'hoazh.  Met, d'am sonj, an Ofis ne labour ket trawalc'h get ar c'hrevredigezhioù a zo e pep lec'h e Breizh, ar an dachenn, ar pezh a zo domaj. Efedusoc'h vehe e labour, ha labour ar c'hrevredigezhioù ivez.

Met, kalz a  vern penaos, ar pezh a lâr Elis n'eo ket faos ivez : get ar Vretoned eo dazont ar brezhoneg. "Mais ce n'est pas aux linguistes de sauver les langues. C'est une tâche qui incombe aux communautés elles-mêmes" eme ar yezhour Jean-Marie Hombert (La Recherche, avril 2009).

E galleg/En français
Plusieurs personnes participent actuellement à un débat très intéressant sur Rezore. Les bretonnants, et les personnes qui travaillent pour la langue bretonne en général, ont besoin de lieux de  débat, d'échange d'idées, en breton, en français, ou autre. Un blog comme Rezore doit servir à ça, à condition de respecter des règles de respect mutuel dans les échanges.

Comment travailler de la manière la plus efficace pour la langue bretonne aujourd'hui, et pour son avenir ? Des reproches sont adressés à l'Office de la langue bretonne (OLB). A mon avis, son travail est important dans bien des domaines (promotion du breton auprès des communes, des entreprises, travail sur la toponymie, les outils informatiques, panneaux bilingues...). Mais l'office n'est pas un académie, comme il y a l'Académie française, et c'est tant mieux. Je pense, cependant, que l'OLB ne travaille pas suffisamment en lien avec les associations présentes sur le terrain. Elle y gagnerait en efficacité, et les associations aussi.

Quoi qu'il en soit, ce que dit Elis n'est pas faux non plus : l'avenir du breton est entre les mains (ou les langues), des Bretons. "Mais ce n'est pas aux linguistes de sauver les langues. C'est une tâche qui incombe aux communautés elles-mêmes" remarque fort justement le linguiste Jean-Marie Hombert (La Recherche, avril 2009).

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