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07/01/2009

Disprizioù : kemenadenn Coop Breizh

Ur gemenadenn a zo bet kaset, e galleg hepken, get Coop Breizh (da Brezhoweb), a ziout an Dispriz roet dezhi get juri an disprizioù (ezel ar juri-se on-me)/ Coop Breizh a envoyé au site Brezhoweb un rectificatif (en français uniquement), concernant le dispriz qu'elle s'est vue attribuer par le jury des Disprizioù (dont je fais partie) :

"Les 3 cds cités dans les dispriziou ne sont pas des disques produits par coop breizh mais distribués;
merci de faire un rectificatif auprès des médias
cd le meut produit label production
cd dialogues produit par buda musique
cd revolution en bretagne auto prod"

Ha Coop Breizh, evel skigner, n'hella ket goulenn get ar broduerion pladennoù e brezhoneg da lakaat muioc'h a-vezhoneg war ar goloioù ha barzh al levrigoù ? Pozioù ar sonennoù a zo e brezhoneg, troet e galleg met ar peurrest a zo e galleg hepken d'ar peurliesan hag, a-wezhoù, e galleg hag e saozneg ! ? Ar brezhoneg ne vez ket implijet evit kanal hepken : komzet ha lennet e vez ivez, aotrouned produerion ha skignerion. Deoc'h-c'hwi da sonjal war an dra se evit gwellaat an traoù. Ne vehe ket fall evit ar yezh ha, marteze, evit gwerzhiñ muioc'h c'hoazh a bladennoù.

Et Coop Breizh, en tant que diffuseur, ne peut-elle pas demander aux producteurs de disques en breton un minimum de présence de la langue bretonne sur les couvertures et les livrets ? Il n'y a souvent que les chants qui sont écrits en breton, avec la traduction en français : le reste est unilingue franco-français, voire bilingue franco-anglais ! ? La langue bretonne n'est pas qu'une langue chantée, elle a des lecteurs et des locuteurs aussi, messieurs les producteurs-diffuseurs. Il faudrait peut-être réfléchir à améliorer tout ça (en espérant que vous vous sentiez concernés), pour donner une meilleure visibilité à la langue bretonne (qui en a toujours besoin à mon avis) et, qui sait, vendre encore plus de disques ?

Christian Le Meut

http://rezore.blogspirit.com/archive/2008/12/20/disprizio...

06/01/2009

Dictionnaire historique de la Bretagne : l'avis de Fañch Broudic

Ar c'hazetenner Fañch Broudic a lâr e sonj dezhan a ziar ar "Geriadur istorel Breizh" war e vlog "langue bretonne" :

Le journaliste Fañch Broudic dit son opinion à propos du "Dictionnaire d'histoire de Bretagne" sur son blog "Langue bretonne" :

http://languebretonne.canalblog.com/archives/2009/01/04/1...

03/01/2009

Dictionnaire d'histoire de Bretagne : "Une vision orientée" ?

dicohistoire339.jpg"Le Dictionnaire d’Histoire de Bretagne, une vision orientée de notre histoire" eme ar gevredigezh Bemdez barzh ur gemenadenn embannet d'an 26 a viz An Azvent (Kerzu) paseet. Prenet m'eus ar pezh mell levr-se (ker an tamm !), met n'eo ket bet lennet genin c'hoazh. Lâr a rin ma sonj tamm ha tamm. Ha c'hwi, ma peus kroget d'er lenn, petra eo ho sonj ?/L'association vannetaise Bemdez critique le nouveau Dictionnaire  d'histoire de Bretagne que les éditions Skol Vreizh ont sorti il y a quelques mois. J'ai acheté ce gros ouvrage, mais ne l'ai pas encore lu. Je le commenterai au fur et à mesure de mes lectures. Et vous, si vous l'avez lu, quel est votre avis ? Voici le communiqué de Bemdez :

"Les éditions Skol Vreizh viennent de faire paraître un ouvrage intitulé : " Dictionnaire d’Histoire de Bretagne " qui veut faire le point sur la recherche historique concernant la Bretagne en cette fin d’année 2008  Un ouvrage d’une telle nature ne peut à priori que réjouir ceux qui s’intéressent à l’histoire de la Bretagne. La déception est d’autant plus grande devant le parti-pris d’une part importante des articles, au point de créer un grand malaise chez le lecteur.

L’ouvrage est dirigé par des universitaires brestois dont la vision de la Bretagne se coule dans celle de l’historiographie française traditionnelle. Cette vision hexagonale de la Bretagne, liée aussi aux contraintes de l’appartenance à l’université française, tout comme le choix de favoriser les rédacteurs à l’orientation idéologique affirmée, conduit trop souvent à un travail partisan et sans nuances avec même certains dérapages inacceptables. La ligne politique choisie par l’équipe directoriale ne doit pas pour autant empêcher de noter la qualité des articles de nombre de collaborateurs de talent qui ont participé à l’ouvrage en toute bonne foi.

Dans les domaines essentiels concernant l’histoire de la Bretagne : l’indépendance de la Bretagne avant les invasions françaises de 1487-1491 ; les conditions du rattachement de la Bretagne à la France ; l’existence d’une nation bretonne et l’identité bretonne ; la Bretagne et la Révolution française ; le mouvement breton contemporain –Emsav – ; la langue bretonne ; les articles reprennent les thèses françaises les moins ouvertes. L’indépendance de la Bretagne est niée, alors même que du 5è siècle au 15è siècle elle ne subit jamais aucune administration franque ou française, sauf de manière très ponctuelle, sous le prétexte que les souverains francs et français revendiquent sa domination.

L’existence de l’identité, et donc de la nation bretonne, est ramenée à une invention des folkloristes du 19è siècle alors que l’apparition des nations est très antérieure et que la Bretagne en remplit les critères avant même la France, ce que reconnaît la communauté historique européenne. L’invasion de la Bretagne par la France de 1488 à 1491 est présentée comme un non évènement, tout comme le Traité de rattachement de 1532, et donnés comme acceptés par les Bretons alors que des milliers d’entre eux sont morts pour leur liberté et que le Traité a été imposé.

Les évènements les plus récents reprennent aussi cette vision franco-française. La Révolution est montrée comme refusée par une population conservatrice face à une minorité éclairée de " Bleus " et l’action des terroristes jacobins excusée. Ses conséquences sont minorées et la Bretagne est même montrée comme marchant vers la modernité alors qu’après trois cents ans de présence française elle est passée de la situation d’un Etat prospère à la population respectée dans toute l’Europe à celle d’une région misérable à la population méprisée. Pour le 20è siècle, si les dérives de certains nationalistes bretons sont systématiquement mises en avant, rien, ou si peu, sur la politique de débretonnisation des autorités françaises et la volonté de destruction de l’identité bretonne ; rien sur la participation de l’administration française (gendarmerie, police, juges) à la lutte contre la Résistance et à l’arrestation des Juifs ; rien, ou si peu, sur la brutalité de la répression contre le mouvement breton après la Libération.

Pour la langue bretonne, rien sur l’œuvre immense de Roparz Hemon mais des allusions grossières sur son action pendant la guerre. Par ailleurs la liste des partis pris est longue, de la volonté de minorer l’importance de certains souverains bretons aux tentatives de présenter les Bretons comme antisémites et cela de façon totalement antihistorique.

Par sa façon unilatérale de présenter l’histoire de la Bretagne, quasi-systématiquement d’un point de vue français, mis à part de rares exceptions ; par son refus de la simple présentation des idées bretonnes sur celle-ci, l’ouvrage pose de graves problèmes tant il apparaît idéologiquement marqué. Une telle présentation de leur Histoire dans d’autres nations sans Etat en Europe (Catalogne, Pays Basque, Ecosse, Pays de Galles…) aurait été impossible. Au-delà d’une histoire falsifiée, se pose le problème du respect du Peuple breton, le problème d’une véritable démocratie où l’histoire ne serait plus un instrument idéologique visant d’abord à conditionner la population. Nous appelons de nos vœux à la rédaction d’une Histoire impartiale de la Bretagne. Nous souhaitons aussi la mise en place d’un enseignement de leur Histoire qui rende aux Bretons toute leur identité dans le cadre d’un système éducatif rénové et ouvert sur le monde."

Bemdez, Kevredigezh / Association Bemdez, Ti ar c’hevredigezhioù / Maison des associations 6 straed ar Govuerezh / 6 rue de la Tannerie
56 000 GWENED / VANNES – BREIZH / BRETAGNE – 06 11 51 43 15. http://membres.lycos.fr/bemdez/

02/01/2009

Blead mat ! Bloavez mat ! Bonne année !

Echu 2008, krogomp get 2009 neuze : "Blead mat ha yec'hed mat deoc'h".

2008 terminée, attaquons 2009 : "Bonne année et bonne santé à vous".

Koste Rezore, n'eo ket fall ar yec'hed. 68.000 gweladenn, bizit, a zo bet ar bloaz mañ, nebeutoc'h evit ar bloaz paseet (79.500), met muioc'h evit 2006 (50.000). Marteze, m'eus embannet nebeutoc'h a draoù ivez, m'eus ket kontet. Ha, marteze ez eus ivez muioc'h mui a draoù da lenn ha da welet war internet, hag an dud a zle dibab. 196.000 pajenn a zo digoret e 2008 (290.000 e 2007). War dro 224.000 bizit a zo bet war ar blog abaoe miz Meurzh 2005, pa a oa bet savet Rezore genin.

Du côté de Rezore, la santé n'est pas mauvaise : 68.000 visites cette année, un peu moins qu'en 2007 (79.500), mais plus qu'en 2006 (50.000). Peut-être ai-je moins édité de notes (je n'ai pas compté) ? Peut-être y-a-t-il plus de choses à lire sur internet, et les gens doivent choisir. 196.000 pages ont été ouvertes en 2008 (290.000 en 2007). Le blog compte environ 224.000 visites depuis sa création en mars 2005.

Rezore a zo ur sort media bihan e-mesk mediaioù kalz brasoc'h; met ur media evel-se a c'hell kas traoù da lenn d'an dud ivez. Neuze, lakaet m'eus barzh ma sonj e kendalc'hin e 2009. Setu.

Rezore est un minimedia parmi d'autres bien plus grands; mais un tel média peut aussi apporter sa pierre, donner de quoi lire aux gens. J'ai donc pris la résolution que je continuerai en 2009. Voila.

Kenavo hag a-benn tuchant/Au revoir et à bientôt

Christian Le Meut

 

 

15:26 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : breton

30/12/2008

Vague de froid : la France atomique sauvée par... l'Allemagne antinucléaire !

"L'option nucléaire face au réchauffement climatique n'est pas seulement dangereuse, elle est aussi parfaitement inefficace", estime le réseau Sortir du nucléaire dans un communiqué du 27 décembre, rappelant qu'en période de pointe la France nucléaire importe de l'énergie d'Allemagne. La suite du communiqué :

"A partir de ce samedi (27), une forte vague de froid est annoncée sur la France, avec des températures négatives sur une grande partie du territoire. A cette occasion, l'absurdité de l'option nucléaire française va une fois de plus être démontrée : en effet, bien qu'engagée dans un plan de sortie du nucléaire, c'est l'Allemagne qui va approvisionner une bonne partie des chauffages électriques de l'Hexagone.

L'explication est simple : pour "justifier" leur politique nucléaire, EDF et l'Etat français ont procédé à l'installation de millions de chauffages électriques. Or, chaque fois que la température baisse, la consommation due aux convecteurs électriques est telle que, malgré 58 réacteurs, le parc nucléaire français est largement dépassé : ce sont alors des centrales thermiques (gaz, fuel, charbon), françaises et étrangères, principalement allemandes, qui sont mises en service pour chauffer la "France électrique".

Le fait est que les centrales nucléaires ne sont pas du tout adaptées aux variations de puissance, elles fournissent une puissance constante... quelle que soit la demande en électricité.

Comme EDF continue de promouvoir le chauffage électrique, on note le recours de plus en plus important à des centrales thermiques.

D'ailleurs, dans son Rapport d'information n° 357 de juin 2007, le Sénat constate que "la France, pour assurer sa sécurité d'approvisionnement, doit consolider ses moyens de pointe. En effet, le parc de production dispose de surcapacités en base autorisant des exportations d'électricité mais semble insuffisant pour assurer la pointe".

Résultat, comme l'ont récemment reconnu le RTE (Réseau de Transport de l'Electricité) et l'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie), l'utilisation du chauffage électrique entraine de fortes émissions de co2 qui, même si elles ont lieu en Allemagne, devraient être attribuées à la France et même au nucléaire français.

Ces données disqualifient de fait la réponse "de bon sens" qui nous est parfois faite, c'est à dire... augmenter le nombre de réacteurs nucléaires : cela ne répondrait en rien au problème de la consommation de pointe. De toute façon, il serait techniquement dangereux et financièrement suicidaire pour EDF d'utiliser des réacteurs nucléaires seulement pour couvrir les pointes de consommation, et de les laisser à l'arrêt le reste du temps. Voilà la France bien handicapée, face à de fortes chutes de température, avec ses 58 réacteurs nucléaires incapables d'alimenter des millions de chauffages électriques.

De fait, depuis 5 ans, c'est l'Allemagne qui est exportatrice nette d'électricité vers la France (*), et non l'inverse comme le prétendent ceux qui, par ignorance ou mauvaise foi, clament que l'Allemagne sortirait du nucléaire... en important l'électricité nucléaire française. Certes, la question de la lutte contre le réchauffement climatique reste entière, mais il est important de comprendre que la "solution" nucléaire n'est pas seulement dangereuse, elle est aussi totalement inefficace et aggrave même la situation.

Une fois de plus, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que la seule option d'avenir consiste à économiser l'énergie et développer massivement les énergies renouvelables. C'est seulement ainsi qu'il sera possible de sauver la planète du réchauffement climatique... et du péril atomique. "


NB : Voir la campagne en cours "Ni nucléaire, ni effet de serre" (http://ninucleaire-nieffetdeserre.org)

(*) cf http://www.rte-france.com/htm/fr/mediatheque/telecharge/rtse_2007.pdf
http://www.rte-france.com/htm/fr/mediatheque/telecharge/rtse_2006.pdf, etc.

Lien permanent vers ce communiqué: http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/a...

29/12/2008

Levr : Aada ha Narki

aada340.jpg Ul levrig bourrapl m'eus lennet n'eus ket pell zo : romant diwezhañ Goulc'han Kervella, "Aada ha Narki". Un danevell hir eo, kentoc'h evit ur romant : 58 pajenn (10 euro, embannet get Al Liamm). Un istor karantez etre daou zen yaouank a vev da vare ar mesolitik, da lâret eo, dre vras, 7.000 vloaz zo, e Breizh hanternoz, koste Plougerne pe Gwiseni ! Resis eo e keñver al lec'h... Ar pezh a zo, ha n'ouion ket mard ar skrivagner n'eus tennet kont ag an dra-se : ar mor 'deus kresket kalz abaoe ar c'houlz-se hag an aodoù o deus chanchet kalz ivez...

Div bobl a zo e chom tost unan d'eben : meuriad Aara, jibouesourion a zo e chom er maez, en natur; ha meuriad Narki, nevez degouezhet ar re-se, a oui sevel tier ha labourat an douar. Ha setu Aara, piket e galon get Narki... Met bec'h a zo etre an div bobl, betak brezel. Hag e vo ret da Aara kuitat e bobl evit mont get Narki ?

Un istor deverrus, skrivet a-feson, a gas al lenner d'ar ragistor.

Aara ha Narki, 10 €, ti embann Al Liamm.

En français : Petite note pour présenter une longue et agréable nouvelle en langue bretonne, Aada et Narki, que Goulc'han Kervella vient d'éditer chez Al Liamm. Une histoire d'amour aux temps mésolithiques (7.000 ans environ).

26/12/2008

Penaos lâr "bloavezh mat" e.../Comment dire "meilleurs voeux" en...

Penaos e vez lâret "bloavezh mat" ha "Nedeleg laouen" e yezhoù all er bed ? Setu un nebeut liammoù interesus war internet :

Comment dire 'Bonne année" et "Joyeux Noël" dans les autres langues du monde ? Voici quelques liens intéressants sur internet :

http://projetbabel.org/forum/viewtopic.php?t=2792

http://www.lexilogos.com/etymologie_noel.htm

http://www.planetpals.com/merrychristmas.html

09:22 Publié dans Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : langues, voeux

24/12/2008

Nedeleg laouen !

Nedeleg.jpgGet skeudenn dibunadeg Nedeleg Aï'ta, e kêr Gwened disadorn paseet evit brudiñ ar brezhoneg, e souetan deoc'h un Nedeleg laouen !

Avec cette image de la manifestation organisée samedi dernier par Aï'ta à Vannes pour promouvoir le breton, je vous souhaite un joyeux Noël !

23/12/2008

Afrique du Sud : les langues africaines doivent se faire une place dans l'éducation

Un nebeut saozneg war Rezore ! Evit displegiñ penaos e chom diaesamentoù e Afrika kreisteiz evit ar yezhoù komzet get ar re zu, daoust da nav anezhe bout anavezet barzh bonreizh ar vro abaoe 1994. Un peu d'anglais sur Rezore, pour présenter les difficultés des langues africaines en Afrique du sud malgré le fait que 9 d'entre elles soient reconnues officiellement dans la constitution du pays depuis 1994.

"Local languages of South Africa struggle to cut a path in educational system"

Fourteen years after the strict segregation regimen ended in South Africa, the autochthonous peoples of this country continue to fight for their cultural and linguistic rights. The speakers of Bantu languages (who sum up all together more than three fourths of the total South African population) witness how their own languages have still not obtained the long deserved equality with the two European origin languages spoken in South Africa (English and Afrikaans, a language which branches from Dutch). The educational system is essential and things are changing little by little. Just recently, the Zulu community obtained an important victory when a judge sentenced a century old secondary school in Durban (e Thekwini in Zulu) for discriminating against its students for using their mother language in the school.

Since 1994, following the end of the apartheid era, South Africa has had 11 official languages, two of them with European origins (Afrikaans and English) and 9 local languages (Zulu, Xhosa, Northern Sotho, Tswana, Sotho, Tsonga, Swazi, Venda and Ndebele). Theoretically, the constitution obliges the government to "heighten the status and increase the usage" of these African languages and also it forces that both the central government and the provincial governments use on a regular basis at least two languages. English maintains its status to a greater advantage above all other languages. Afrikaans, on the other hand, continues to be significant among the white community and is spoken by 13% of the country's total population, while among the local languages, Zulu is the most predominant (24% of the population's mother tongue or 10 million people, according to the 2001 census ).

Source: réseau Mercator

20/12/2008

Disprizioù : an disoc'hoù ! Les résultats !

Disprizioù ar brezhoneg a zo bet roet diriaoù paseet e c'hoariva Pondi, e-pad an abadenn Webnoz (a zo skignet war al lec'hienn Brezhoweb). Barzh ar juri, tri c'hazetenner a vicher, evel ar bloaz paseet : Lionel Buannic (Webnoz), Gwenal Dage (Ya!) ha me evit Rezore ! Tud a galite, neuze... Setu ar re a oa war ar rank, ar re "nominoet" :

Les "Disprizioù" de la langue bretonne (comment traduire ? Les "mépris" envers la langue bretonne), ont été remis jeudi dernier au théâtre de Pontivy, pendant l'émission Webnoz (diffusée sur le site Brezhoweb). Le jury était composé de trois journalistes professionnels (comme l'année dernière) : Lionel Buannic (Webnoz), Gwenael Dage (Ya!) et votre serviteur pour Rezore... Voici les "nominoés":

Media
• Radio France : sinet eo bet get rener Radio France karta "Ya d'ar brezhoneg" ar bloaz-mañ, met netra nevez e brezhoneg war lerc'h war gwagennoù France Bleue Breizh Izel, France Bleue Armorique (hag e Liger Atlantel ?...). Un taol brud, un taol pub, eo bet, ha netra all.
• TV Breizh : evit bout chomet a sav get he abadenn diwezhañ e brezhoneg...
• Strak (abadenn war TV Rennes) : ??? Bizkoazh m'eus klevet komz ag an abadenn-se a oa skignet war TV Roazhon hervez an daou ezel all ag ar juri... Abadennoù skinwell graet get Roazhoniz evit ar Roazhoniz ?

Deskadurezh
• Skol-Veur Breizh-Izel : pannelloù divyezhek ebet e skol-veur Breizh-Izel, met gwellaet e vo hervez ar pezh hon eus klevet...
• Deskadurezh Stad : evit nompas bout asantet digoriñ ur c'hlas nevez e skol Merville An Oriant, daoust ma oa ur bochad bugale war ar rank...
• DDEC ar Mor-Bihan : evit bout serret geti div glass divyezhek er skol Sant Kristof, An Oriant.

Buhez foran
• Ar vrezhonegerien a-vihanik ha ne faota ket dezhe komz brezhoneg... Na gober strivoù evit ar re a zesk. Profet eo bet, roet eo bet dezhe ar brezhoneg get o zud ha ne reont ket netra get ar binvidigezh-se, domaj ! Ne vec'h ket mui kastizet ma gomzit brezhoneg, tudoù, echu get an taolioù war ho pizioù ! Echu get an dismegans ivez : ar yezhoù rannvroel a zo bet anavezet get Bonreizh (Konstitussion) Bro C'hall : profitit neuze, komzit !
• Festimanif Naoned : hag e dalv ar boan sevel dibunadegoù sort-se ?
• Ar «c’hofoù tev» : kit da welet war lec'hienn Brezhoweb (ar forum), petra eo ar "c'hofoù tev" hervez Skoulm, un den en deus skrivet ur gemenadenn deomp.

Politikerezh
• Kumuniezh parrezioù Gwened : evit bout lakaet panelloù unyezhek, galleg hepken, koste plegmor Morbihan...
• Ti-kêr Plougerne : rak ar maer a faota dezhan lakaat anvioù nevez (e galleg) e straedoù ha lec'hioù zo e lec'h anvioù kozh e brezhoneg.
• Akademiezh Bro-C’hall : evit bout lakaet he fri ba' an tabut a zo bet e 2008 er parliamant, evit leskel ur plas d'ar yezhoù rannvroel, ar pezh a zo bet graet daoust d'an Akademiezh.

Pladennoù-levrioù
pladennoù338.jpg • Coop Breizh : evit bout embannet* geti ur bochad pladennoù get brezhoneg a-barzh (sonennoù), ha netra e brezhoneg war ar golo, raksridoù ha displegadennoù e galleg hepken pe, a wezhoù, e galleg hag e saozneg... Evel ma vehe ar brezhoneg ur yezh mat da vout kanet met fall da vout diskouezhet ha brudet evel ur yezh komzet c'hoazh.
• Bretagne entre histoire et identité (Alain Croix) : div bajenn hepken war ar brezhoneg, re nebeut a zisplegadennoù memestra...
• Dictons d’Armor et d’Argoat (embannadurioù Ouest France) : u levr brav, skeudennoù kaer, troioù lâret displeget e brezhoneg, galleg, saozneg, met... Un titl e galleg hag e saozneg hebken, titl ebet e brezhoneg ! Ar brezhoneg a zo danvez kentañ al levr-se, met an daou zen o deus savet al levr a ra evel ma vehe marv ar yezh.

Priz ispisial ar juri.

* A-benn ar fin, ar pladennoù-se n'int ket bet produet get Coop Breizh met skignet geti, eme Jean-Yves Le Corre e anv Coop Breizh, d'ar 6/01/2009 (kemenadenn kaset da Brezhoweb). Ha Coop breizh n'hella ket goulenn get ar broduerion pladennoù da lakaat un nebeut brezhoneg war ar golo ???

Ar maout ac'h a gant…

Media : TV Breizh
Deskadurezh : Renerezh Skolioù Katolik ar Mor-Bihan
Buhez foran : Ar vrezhonegerien a-vihanik ha ne faota ket dezhe komz brezhoneg...
Politikerezh : Ti-kêr Plougerne
Embann (CD-levrioù) : Coop Breizh
yarfall309.jpg Priz ispisial ar juri : d'ar stal Val de Rance evit an evaj graet get sistr hag anvet gete "Yar Mat" ("poule bonne" ! "Bonne santé a zo skrivet "Yec'hed mat" e brezhoneg pe c'hoazh "yehed mad"...)

Disprizioù 2008
Les grands vainqueurs…


Media : TV Breizh (pour avoir supprimer leur dernière émission en breton).
Enseignement : DDEC du Morbihan pour la fermeture deux classes bilingues à l'école Saint Christophe de Lorient.
Vie publique : Les bretonnants de naissance qui refusent de parler breton et ne font pas d'effort envers les apprenants ! Ils et elles ont eu le breton offert à leur naissance et durant leur enfance, et n'en font rien. Dommage. On ne punit plus les gens qui parlent breton, tudoù ! Les coups sur les doigts, c'est fini, et, en plus, les langues régionales viennent d'être admises dans la Constitution française : profitez-en, komzit, parlez !
Politique : le maire de Plougerneau parce qu'il veut remplacer des noms de rues et lieux en breton par des noms en français.
Édition (CD-livres) : Coop Breizh pour les couvertures et livrets de CD de musique et chants bretons qui ne comportent aucun mot de breton (si ce n'est les paroles des chants eux-mêmes), alors même qu'ils sont parfois bilingues (français... anglais !). Le breton n'est pas qu'une langue chantée, elle est aussi (encore) parlée et peut-être montrée, voire promue. Ce "dispriz" ne concerne pas les oeuvres elles-mêmes mais leur habillage.*
Prix spécial du jury : la boisson à base de cidre produite par Val-de-Rance et appelée "Yar Mat" (ont-ils mis du jus de poule dedans ? "Yar", c'est poule en breton; "Yec'hed mat", bonne santé).

Christian Le Meut

http://www.brezhoweb.com/?mode=forum&no_sujet=31&...

* Le 6/01/2009, au nom de Coop Breizh, Jean-Yves Le Corre demande de rectifier : les disques présentés lors des Dispriz n'ont pas été produits par Coop Breizh, mais diffusés par elle.C'est une précision. Coop Breizh ne peut-elle pas demander aux producteurs de disques en breton un minimum de présence de la langue sur la couverture et les livrets ? Il faudrait peut-être qu'ils y réfléchissent...

19/12/2008

BioBreizh : brezhoneg ebet !

biobreizh337.jpgUl lec'hienn nevez a zo bet savet  get produerion bio e Breizh : BioBreizh. Ar pal : brudiñ ar boued bio savet e Breizh. Fiskal. Brudiñ ar "bio" a zo ur sonj vat, a gav din. Bet on da welet al lec'hienn-se neuze : teiryezhek eo... Galleg, evel rezon, saozneg hag... alamaneg ! Ger ebet e brezhoneg war al lec'hienn "BioBreizh"... Hag ar Breizh-se a zo get pevar departamant hepken ! Bizkoazh kement all !

 

Des producteurs bio de Bretagne viennent de créer un nouveau site internet : BioBreizh. Le but : promouvoir la nourriture biologique produite en Bretagne. Très bien. Promouvoir le bio est une bonne idée, à mon avis. Je suis donc allé voir ce nouveau site qui est... trilingue : français, évidemment, anglais et... allemand ! Pas un mot de breton sur le site "Bio Breizh" et cette Bretagne-là n'a que quatre départements, point de Loire-Atlantique ! Pas très bio à voir tout ça. Dans les commentaires : une réponse du président de Bio Breizh... En breton !

http://www.biobreizh.org/

18/12/2008

Souchon : "Rien de plus beau"

Alain Souchon a zo bet aterset get Frédéric Jambon, kazetenner en Télégramme : an atersadenn a zo bet embannet hiriv. Souchon a zispleg penaos en deus savet e bladenn ziwezhañ, e zarempredoù get Laurent Voulzy, hag e garantez evit Breizh. Un ti en deus prenet koste An Drinded,  tost da Grac'h, ma c'humun a orin. Ha gwir eo ar pezh a lâr ar c'haner, brav spontus eo al lerc'h-se !

Alain Souchon a été interviewé par le journaliste Frédéric Jambon, du Télégramme, et l'entretien est paru aujourd'hui. Souchon y explique comment il a réalisé son dernier disque, ses relations avec Laurent Voulzy, et son amour de la Bretagne. Il a acheté une maison du côté de La Trinité sur Mer, près de Crac'h (ma commune d'origine, la ria sur laquelle se situe le port de la Trinité s'appelle la "rivière de Crac'h"). Et le chanteur a raison : ce coin est très beau !

"J'habite sur le chemin de douane. Et comme c'est le long de l'estuaire, j'aime voir l'autre côté. Je n'aime pas trop la vue sur la mer : le grand large, ça me fout le cafard. Mais avec cet estuaire, je peux contempler les bateaux qui passent, apercevoir l'autre côté de la pointe de St Philibert, avec son petit phare vert. C'est la mer à la campagne. Je trouve qu'il n'y a rien de plus beau".