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08/01/2009

Langue bretonne : hag ar vuoc'h ? Et la vache ?

Lennet m'eus ar pennad a ziar-benn ar brezhoneg ba' an "Dictionnaire d'histoire de Bretagne" (Skol Vreizh). Ronan Calvez n'eus skrivet an destenn-se, interesus awalc'h, met souezhus ivez. N'eus netra, da skouer, war ar pezh a zo bet graet da rummadoù a vugale er skolioù evit paraat doc'hte a gomz brezhoneg, o yezh vamm ! Netra a ziar-benn ar "vuoc'h", ur simbol a veze roet d'ar vugale o doa komzet breton : an hini diwezhan a dape ar vuoc'h a veze kastizet e fin an devezh skol. Ret eo mont pelloc'h, d'an "S", evel "symbole", evit deskiñ an dra-se, displeget mat get Francis Favereau... Met n'heller ket kompreñ perak kement-se a Vretoned o deus dilesket o yezh a orin ma n'eo ket displeget ar pezh a veze graet dezhe er skol. E keñver an dra-se, interesus eo ur pennad m'eus kavet war internet a drugarez da lec'hienn Diwan Breizh, a ziar-benn ul levr nevez embannet, "La langue bretonne et l'école républicaine", skrivet get Yves Griffon ha kinniget get Marie-Jeanne Verny. Kit d'er lenn (liamm e fin ar pennad-se).

Je viens de lire l'article sur la langue bretonne dans le "Dictionnaire d'histoire de Bretagne" (Skol Vreizh). Ronan Calvez est l'auteur de cet article, intéressant mais un peu surprenant. Il n'y a rien sur ce qui a été fait dans les écoles à des générations d'enfants pour leur interdire de parler breton, leur langue maternelle ! Rien à propos de la "vache" (ar vuoc'h), symbole donné aux enfants qui parlaient breton et le dernier  pris, à la fin de la journée, était puni. Il faut aller à la  lettre "s" comme  "symbole" pour apprendre ce qu'était la "vache", expliqué par Francis Favereau. Mais l'on ne peut comprendre pourquoi des générations de Bretons ont abandonné leur langue d'origine si l'on n'explique pas ce qui leur était fait à l'école. Par rapport à cela, j'ai lu un article très intéressant concernant un livre qui vient de paraître, "La langue bretonne et l'école républicaine", présenté par Marie-Jeanne Verny (merci au site internet de Diwan Breizh). Voici une citation; pour en savoir plus, cliquer sur le lien ci-dessous.

"L’interdiction du breton à l’école est unanimement rappelée par les témoins, ainsi que la variété des punitions liées à l’usage massif du « symbole ». L’analyse des sentiments exprimés par les témoins face à ces états de fait révèle un rejet global de l’école et de ses pratiques.
Les témoins sont très sceptiques, pour le moins, sur l’efficacité des méthodes d’apprentissage du français : « Nous apprenions une langue que nous ne parlions pas, et nous parlions une langue que nous n’apprenions pas », dit l’un d’entre eux…
Cependant, la plupart notent le sentiment de honte induit par les mêmes pratiques scolaires à l’égard de ce qu’ils étaient, sentiment exprimé par quantité de formules souvent violentes. « L’acquisition du français est apparue comme une nécessité, et le breton, proscrit de l’école, "synonyme de pauvreté, symbole d’ignorance et promesse de dérision" », résume Griffon, citant
Le Cheval d’orgueil d’Hélias."

Yves Griffon, La langue bretonne et l’école républicaine. Témoignages de mémorialistes , CRBC Rennes-2 – Université Européenne de Bretagne, 2008, 202 p. 15 euros. (CRBC Université Rennes 2, dépt de breton et celtique, place du recteur Le Moal CS 24307 - 35043 Rennes Cedex ISBN : 978-2-917681-00-8)

http://www.aplv-languesmodernes.org/spip.php?article2116

07/12/2008

Disprizioù : an distro !

"Ul levr pe ur pennad droch pe leun a vioù-koukoug a lak ’nezhañ da vezañ digomprenapl, un oberenn n’he doa ket tizhet he fal tamm ebet, hag a oa aet en tu kontrol memes, ur fazi ’oa bet lakaet an holl da c’hoarzhin gantañ, glas pe frank, tamm brezhoneg ebet e-barzh ul levr a denn e vad deus danvez kalon ar vro : kement tra a ra buhez bed ar brezhoneg ivez !
Evit an eil gwech e vo roet ur priz dezhe !

Notennit dija : d'an 18 a viz Kerzu, e Pondi, e vo roet an Disprizioù.

Er juri e vo tud deus aozadurioù brudet hag anvezet mat gant an holl ’c’hanomp. 4 rummad a vo d’an Disprizioù :

1. Mediaoù (an embann e-barzh)
2. Buhez foran
3. Deskadurezh
4. Pladennoù ha levrioù


Lârit ho soñj deomp !
War ar renk e vo lakaet ar re a vo choazet gant ar jureed e-mesk kinnigoù ar wiaderien. Digor eo ar forom deoc’h ! Grit ho kinnigoù betek an 10 a viz Kerzu.
Reolennoù zo ec’h eo a-bouez-bras delc’her soñj ’nezhe :
• Roet e vo un Dispriz d’un dra, d’ur fed resis.
• Ne vo ket taget den ebet en ur mod hiniennel na personel.
• Fent, fent ha fent eo gerioù-stur an Disprizioù !

Les Disprizioù : le retour !

Les plus belles professions de mauvaise foi, les plus belles actions complètement ratées, les propositions les plus absurdes, les erreurs peaux de banane : autant de sujets à rire ou à grincer des dents.

Pour la deuxième année, elles auront une récompense à la hauteur de leurs effets.

C’est ce que vous propose WebNoz dans son émission du mois de décembre, qui sera diffusée en direct de Pondi le 18.

Un jury attibuera les Disprizioù dans 4 catégories :

1. Medias (y compris l’édition)
2. Vie publique
3. Éducation
4. Livres et CD


Votre avis est requis !

Les nominés seront choisis par le jury parmi les propositions des internautes. Ce forum vous est ouvert ! Faites vos propositions jusqu’au 10 décembre.

Quelques règles très importantes à garder en mémoire :
• Il s’agit de "récompenser" un fait précis et datable.
• Il n’est pas question d’attaquer qui que ce soit de manière personnelle et individuelle.
• Humour, humour et humour sont les mots d’ordre des Disprizioù ! "

Ma faota deoc'h kinnig traoù da juri an disprizioù kit war lec'hienn Webnoz /Si vous voulez faire des propositions au jury des Disprizioù, allez sur le site de Webnoz :

http://www.brezhoweb.com/?mode=forum&no_sujet=31

09/09/2008

Rentrée scolaire bilingue : premier bilan très mitigé

"Rentrée 2008 : Premier bilan" dressé par l'Office de la langue bretonne :

"En attendant d’avoir rassemblé l'ensemble des chiffres de cette rentrée et de les analyser plus avant, l’Office se félicite de voir que la politique d’ouverture de nouvelles écoles primaires par Diwan porte ses fruits. L’enseignement immersif a en effet ouvert 2 nouvelles écoles à Saint-Renan dans le Finistère et La Mézière en Ille-et-Vilaine. Diwan continue de renforcer son réseau sur le Leon qui l'a vu naître. L'ouverture de La Mézière en Ille-et-Vilaine est également un événement car cela faisait trente ans que Diwan n'avait pas ouvert d'écoles sur ce département (depuis l'école de Rennes).
A noter également le doublement des effectifs de l'école Diwan de Paris (50 élèves).
Cette dynamique se prolonge dans le second degré avec l’ouverture du collège de Loire-Atlantique à Saint-Herblain. L'Ille-et-Vilaine est donc le dernier département breton sans son collège Diwan. Gageons que grâce à l'ouverture de nouvelles écoles sur ce département il sera plus facile de proposer un collège aux parents à l'avenir.

La filière publique pour sa part propose elle aussi 2 nouveaux sites (Pleyber-Christ dans le Leon et Ploeren dans le Morbihan). C'est bien peu surtout lorsque l'on songe que Ploeren aurait pu être ouverte l'année dernière et que les parents de Guichen en Ille-et-Vilaine se voient toujours privés d'école publique bilingue.
Le privé catholique lui n'a ouvert aucun nouveau site.
Avec seulement 4 nouvelles communes proposant l'enseignement bilingue, cette rentrée est donc la plus mauvaise depuis 1996.
Il convient de rapporter ces quatre sites aux 11 ouvertures réalisées cette année en Alsace (région qui rappelons-le couvre seulement 2 départements).
L’Office s’inquiète de voir que pour la première fois de son histoire, la filière bilingue de l’enseignement catholique n’a ouvert aucun site.

Tout aussi incompréhensible est le constat d’une autre année blanche dans les Côtes d’Armor ainsi que la situation lorientaise, où la ville du Festival Interceltique voit l’enseignement catholique fermer ses classes bilingues et l'enseignement public refuser l'inscription de 20 enfants à l’école primaire de Merville alors qu'il était clair depuis longtemps que les effectifs étaient bien là.

Malgré les évolutions constitutionelles, sur le terrain la situation ne cesse donc de se dégrader. " Office de la langue bretonne