15/06/2007
Langue bretonne : apprenons plutôt l'anglais ?
Lu dans Le Télégramme, édition de Lorient de jeudi 14 juin cette réponse de la candidate UMP, Maria Colas, à la question des journalistes :
"Que pensez-vous de l'enseignement bilingue ?
- Français-anglais ?
-Non, français-breton.
- Ce n'est peut-être pas une priorité lorsque les parents et les grands-parents ne parlent plus la langue. Mais il faut pouvoir maîtriser l'anglais et une deuxième langue étrangère au bac, pour envisager un avenir professionnel".
On l'interroge sur le breton, elle répond sur l'anglais... Pourtant ça commençait bien, la dame se prononçant pour le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, mais l'enseignement de la langue bretonne (parlée en Loire-Atlantique dans la région de Guérande, jusqu'au début du XXe siècle), ne semble pas la préocuper. Pourtant, il y a des écoles bilingues dans sa future circonscription, si elle est élue, et des associations travaillant pour la langue et la culture bretonne... C'est quand même étonnant de ne voir envisager l'apprentissage d'une langue qu'à travers un "avenir professionnel". Et l'enrichissement culturel personnel dans une région où la langue bretonne est la langue d'origine d'une grande partie de la population, la langue qui a donné les noms de lieux, ça ne compterait pas ? Et, si on creuse un peu, il y a encore beaucoup de parents et grands-parents qui parlent le breton, ou en ont des notions...
En terme d'emplois, il y en aurait actuellement un millier d'emplois, en Bretagne, dans le secteur de la langue bretonne. Principalement dans le domaine de l'enseignement. Connaître le breton est donc de plus en plus un atout professionnel pour qui veut vivre en Bretagne. Mme Colas le sait-elle ?
Dans sa réponse la candidate socialiste, Françoise Olivier-Coupeau, rappelle que la région Bretagne a établi, dans son contrat de plan, un "volet additionnel pour l'enseignement du breton", qui n'a pas été signé par l'Etat. Cette candidate tente de succéder au président de la région, Jean-Yves Le Drian, PS lui aussi. Elle est en ballotage favorable pour le second tour.
Rennes : la Caf refuse une subvention aux enfants bilingues
Plus loin dans la page en langue bretonne (p. 49, toutes éditions), le lecteur apprend que la Caisse d'allocations familiales d'Ille-et-Vilaine vient d'annoncer la suspension des subventions au centre de loisir des écoles bilingues de Rennes, pour la raison que les relations y sont en langue bretonne. Ce ne serait pas "universel". La responsable, Véronique Aulnette, explique : "La Caf estime qu'un centre de loisirs doit répondre à la demande de n'importe quelle famille. Nous répondons que ce centre est ouvert à tous, y compris les non-bretonnants. Pour les petits, de 3 à 6 ans, la langue n'est pas une barrière. Ils se font au breton de manière naturelle. Il n'y a que les adultes pour penser que c'est un obstacle !".
La Caf ne semble pas avoir compris que la méthode d'apprentissage par immersion est très efficace pour l'apprentissage d'une langue... Mais, en France, on confond encore "universalité" et langue française. Pourtant il y a eu (notamment en Bretagne), et il y a encore (notamment dans les Dom Tom) des millions de citoyens français qui n'ont jamais parlé la langue française, et probablement encore quelques centaines de milliers qui ne la parlent toujours pas actuellement... La citoyenneté est compatible avec le multilinguisme (voir la Suisse) et le contrat qui fonde une nation également. Mais ce contrat se discute, évolue au cours du temps et c'est bien là le problème. En France, il n'évolue pas vite, notamment dans le domaine des langues dites "régionales"; ou alors pas dans le bon sens.
Christian Le Meut
11:47 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : langues régionales, langue française, politique
13/06/2007
Brud Nevez n°262 : laboused hag alouberion !
13:45 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Levrioù/Livres/BT/BD | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Brud Nevez, brezhoneg, langue bretonne, revue
10/06/2007
Bibliothèques et langues régionales : ce n'était pas la BNF
Concernant cette note, Maryvonne, de Nantes, apporte quelques précisions, car il ne s'agit pas du site de la Bibliothèque nationale de France comme je l'avais indiqué : "Hélas, ce n'est pas la Bibliothèque Nationale... on en est loin. Mais avec toutes ces initiales, on peut confondre. Ce n'est qu'un détail, mais je crois utile de vous le signaler.C'est la revue bimestrielle "Bulletin des bibliothèques de France " (BBF) qui publie, par l'intermédiaire de l'ENSSIB, (école nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques), basée à Villeurbanne, près de Lyon. C'est une revue très riche, très bien documentée qui expose les progrès des bibliothèques du monde (surtout Europe et Pays anglo-saxons, dont USA). Elle n'est pas connue du grand public car très spécialisée et est dans le "fonds professionnel" des bibliothèques importantes.Chaque n° est à thème en général". Merci à Maryvonne pour cette précision importante. Ce site, comme je le signalais, vient de publier un article sur les langues régionales et les bibliothèques et comment ces dernières peuvent aider l'édition en langues régionales (article signalé par le Conseil culturel de Bretagne). Voici un extrait de cet article écrit par Jacqueline Le Nail, bibliothécaire à Rennes :
"Le breton, brezhoneg, a dû connaître son nombre maximal de locuteurs en 1914. Les enquêtes réalisées dans les années 1930 parlent de 1 200 000 locuteurs. C’était alors la langue celtique la plus parlée devant l’irlandais et le gallois. La tradition écrite y est très ancienne (fin du VIIIe siècle) et le texte le plus ancien, le fragment de Leyde, fragment d’un traité de médecine en latin annoté de gloses en breton 14, précède de plus de cinquante ans le plus vieux texte écrit en vieux français et en vieil allemand, le Traité de Verdun (843). Le breton a donc été écrit bien avant l’imprimerie qui date en Bretagne de 1484 à Bréhan et 1485 à Rennes. Il existe un incunable breton, le Catholicon, imprimé à Tréguier en 1499 ; il s’agit d’un dictionnaire trilingue, breton-français-latin, destiné aux clercs et aux étudiants. Entre 1500 et 1789, on a recensé plus de 1 500 livres imprimés en breton, littérature religieuse, dictionnaires et grammaires, textes satiriques, poésie, théâtre… Certains ouvrages connaissent de multiples éditions successives, 71 pour le Colloque de Quiquer, petit manuel de conversation français-breton (au format poche), dont la première édition date de 1626 pour durer jusqu’en 1915 ! Un best-seller pendant près de trois cents ans. "
http://bbf.enssib.fr/sdx/BBF/frontoffice/2007/03/document...
16:30 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Langue française, langues régionales, brezhoneg
08/06/2007
Bae Montroulez : bisitañ Kastell an tarv e brezhoneg
Kastell an Tarv, e bae Montroulez, a c'hell bout bisitet hiriv an deiz, e galleg koulz ag e brezhoneg. Ar welladenn gentañ e breton a vo d'ar gwener 29 a viz Mezheven, aozet get Paolig Kombot hag ar gevredigezh KLT. N'eus nemet 20 blas ha ret eo feurmiñ en araok. Tél : 02 98 63 98 79. Ur pennad skrid a ziar an dra-se a zo bet embannet e brezhoneg barzh Le Télégramme (24/05).
Le Château du taureau, dans la baie de Morlaix, peut désormais se visiter, en français comme en breton. La prochaine visite aura lieu le vendredi 29 et il faut réserver auprès de l'association KLT !
08:30 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Tourisme, Morlaix
05/06/2007
Brezhoneg er votadegoù/Du breton dans la campagne électorale
Ar mintin mañ m'eus resevet al lizher get paperioù an dud war ar renk en Hen Bont evit bout kannad. Unnek a zo met daou hepken o deus lakaet un nebeut brezhoneg barzh o "profession de foi", pe war o skritelloù : ar re PC (Gérard Perron, maer an Hen Bont, ha Christian Perron, maer Guéméné sur Scorff-bro an andouillhen). An daou a zo ivez kuzulerion meur. "Ganeoc'h, evit cheñch an traoù". Brav eo ar frasenn, met setu tout. Netra all war ar brezhoneg, ar yezhoù rannvroel, ar skolioù divyezhek (unan hepken en Hen Bont)... Dister eo memestra, evel stad ar brezhoneg en Hen Bont, evit lâr ma sonj...
Muioc'h a zo get ar re C'hlas, a zo war ar renk get an UDB, Union démocratique bretonne. "Chañj a ra ar bed; chañjomp ar bed get Breizh glas, skoaz doc'h skoaz, emren" eme Michel Rolland, kuzulier ker en Hen Bont. Martine Auffret, ag an UDB, a zo e "suppléante". Labourerez douar eo e Cléguérec, hag he añv a zo just a-dreist d'an destenn-se e brezhoneg :
"Chajomp ar bed !
Talet e vo pa vank ar petrol, pa ya dour ar fallaat, en arvar pet loen, pet plantenn ? Pas a ra un dazont dougapl dre implij nebeutoc'h an energiezhoù a ya da hesk, nebeutoc'h a girri-samm, muioc'h a hent-houarn.
Labour d'an holl :
Dre ober get an avel, an heol, ar c'hoed (...) 500.000 post-labour, dre sevel un million lojeris HQE, ur radio tele e daou yezh, ul labour douar nevez : tachenoù vihanoc'h, muioc'h a dalvoudegezh oc'hpennet.
Ur Vreizh wir : Naoned e-barzh, ar brezhoneg anzavet.
Un Europ a harz doc'h an uzinioù a achap."
N'int ket fall ar sonjoù kinniget e brezhoneg, met un nebeut farioù a chom memestra, ar pezh a zo domaj evit ur skritellig kaset da razh ar sitoianed : ar yezhoù a zo div, ha pas daou, da skouer... Ha ne gomprenan ket ar frasenn a grog get "Talet..." Ma peus-c'hwi komprenet, larit din (dre "commentaires").
Netra e brezhoneg, pe a zivout ar brezhoneg, barzh skritell ar c'hannad, paotr ar "majorité présidentielle, Jacques Le Nay, ha netra ivez war skritellig paotr ar PS (an aotroù Bageot, maer Zinzag-Lokrist). Netra a enep ivez, nemet barzh skritell Lutte Ouvrière get ar frasenn-se : "Face à la situation dramatique à laquelle sont confrontées les clases populaires, les particularismes ne sont pas de mise", evel rezon !
Bec'h ha suspense a zo barzh al lodenn-se ag ar Morbihan rak Segolène Royal 'doa tapet 52 % ag ar mouezhioù ha muioc'h a 50 % barzh razh kantonioù ar "circonscription". Tomm e vo evit ar c'hannad Le Nay met n'eo ket gouniet an traoù evit ar re a gleiz memestra rak n'eus den ebet all war ar renk a zehoù (nemet strolladoù bihan get tud dianavet : MNR, MPF, FN...). Le Nay a c'helehe gouniet disul kentañ dija... Ma z'eus un eil dro, ne vo ket aes getan alkent.
Hennebont : un peu de breton sur les professions de foi et les affiches
J'ai reçu ce matin les professions de foi des candidats à l'élection législative de la sixième circonscription d'Hennebont. Le breton y fait une petite apparition sur la profession de foi des candidats du Parti communiste : "Ganeoc'h, evit cheñch an traoù" ("avec vous pour changer les choses". Le maire d'Hennebont, Gérard Perron, est candidat avec comme suppléant Christian Perron, son homonyme, maire de Guéméné-sur-Scorff. A part ça, dans la profession de foi, rien d'autre sur la langue bretonne, les écoles bilingues, la réunification de la Bretagne... Netra ! Un peu comme la place du breton à Hennebont : quelques mots sur de quelques panneaux, et c'est tout.
Les Verts-UDB font plus, avec tout une colonne de texte en breton pour le développement durable, un télé et une radio bilingue, Nantes en Bretagne, la reconnaissance officielle de la langue bretonne, etc. La citation est dans la partie bretonne de cet article, mais il me semble qu'il reste quelques grosses fautes. J'avoue même ne pas bien comprendre la première phrase. Les bretonnants qui fréquentent Rezore m'aideront peut-être. Dommage, pour un document envoyé à tous les citoyens. Bel effort quand même (et rare)...
Michel Rolland est le candidat vert et sa suppléante est Martine Auffret, agricultrice bio, Union démocratique bretonne.
Le suspens est de mise dans la circonscription car Ségolène Royal y a obtenu 52 % au second tour, alors que le député sortant, Jacques Le Nay, représente la majorité présidentielle. Mais il n'a personne face à lui à droite, sauf quelques petits candidats (MPF, MNR, FN...), souvent inconnus dans le coin. Il peut donc espérer ratisser large dès le premier tour et, qui sait, passer dès dimanche prochain. Cependant, en cas de second tour, les jeux restent ouverts.
Candidatures multiples
Le journal Le Télégramme (dimanche 03/06) a publié un article montrant l'intérêt économique des petites formations à multiplier les candidatures. Mais il n'est pas sûr que ce type de procédé serve la démocratie et la crédibilité des institutions... Dans les professions de foi (cinq sont des documents nationaux), je n'ai rien vu contre les langues et cultures régionales, sauf peut-être dans celle de Lutte Ouvrière : "Face à la situation dramatique à laquelle sont confrontées les clases populaires, les particularismes ne sont pas de mise". Prolétaires de tous les pays, unissez-vous derrière Arlette !... Mais dans quelle langue ? La française bien-sûr, Arlette en parle-t-elle une autre ?
Christian Le Meut
Le blog du Conseil culturel de Bretagne publie les réponses de candidats à un questionnaire sur la langue, la culture bretonne, etc; notamment celle de Jacques Le Nay et Gérard Perron.
www.kuzul.info
19:50 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Brezhoneg, langue bretonne, élections, votadegoù
01/06/2007
An Dasson nevez !
Kemenadenn a berzh Kerlenn Sten Kidna An Alré/Communiqué du Cercle Sten Kidna d'Auray :
La revue An Dasson ("L'écho"), trimestriel bilingue, vient de publier son numéro 64 dans lequel elle propose trois voyages bilingues (en breton et en français). Une pérégrination dans les rues de Paris avec Daniel Carré; un aller-retour mouvementé à Belle-Ile avec Christian Le Meut et le tour de l'Islande et de ses splendeurs naturelles avec Drian Bernier. Un hommage à Odette Lorho, Brec'hoise née en 1913 et décédée en février 2007; une nouvelle en breton de Yann Verney; des échos des dernières publications en breton (ou sur la Bretagne), viennent compléter le tout.
An Dasson est édité par l'association Sten Kidna-Komzomp asampl, d'Auray (6 rue Joseph Rollo, 56400 Auray). 4 € l'exemplaire (6 € avec le port). Tél : 02 97 29 16 58.
An Dasson : niverenn 64 a zo deuet er maez
Niverenn 64 An Dasson zo deuet er maez : ar gelaouenn divyezhek-se a vez embannet ur wezh bep tri miz. Kinnig a ra d'al lennourion beajoù e Paris, get Daniel Carré; er Gerveur, get Christian Le Meut, ha betek an Island get Drian Bernier. Met estroc'h evit ar pennadoù-se a zo : unan all a zo e koun Odette Lorho, bet ganet e Brec'h e 1913 ha marv ar bloaz-man; un danvell skrivet get Yann Verney a zo ivez ha pennadigoù a-fed levrioù nevez embannet e brezhoneg pe a ziout Breizh.
An Dasson a vez embannet get Kerlenn Sten Kidna-Komzomp asampl, 8 ru J. Rollo, 56400 An Alre. 4 € an tamm; 6 € get frejoù post. Pellgomz : 02 97 29 16 58.
09:54 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Mediaioù/média/skinwel/Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Langue bretonne, brezhoneg, Auray
31/05/2007
Ur staj war Enez Eusa : mar kouezh, en em sav
Ur sizhuniad bourrapl m'eus paseet barzh enez Eusa e kemer pezh en ur staj savet get ar gevredigezh Stumdi (21 - 25 a viz Mae). Fiskal eo bet an traoù, get kentelioù da vintiñ, abadennoù er maez d'enderv, hag e-barzh c'hoazh da nozh (tavarn Ty Korn, annekse ar staj). Trizek stajiad a oa ha daoù strollad, unan get deraouidi, hag unan all get tud a c'helle gomz brezhoneg.
Ur bochad traoù hon eus desket a ziar benn enez Eusa, he istoer, he douaroniezh ha buhez an dud a zo e chom du hont (war dro 900 met digreskiñ a ra tamm ha tamm). N'eus ket kalz a besketourion e Eusa, re rust eo ar mor ha n'eus ket ul lec'h bras evit sevel ur porzh (unan bihan a zo memestra en traon d'ar vourc'h, Lampaol). Ar baotred a laboure kentoc'h barzh bagoù konwerzh (met n'eus ket mui kalz), pe bagoù ar morlu. Get ar merc'hed e veze labouret an douar, desavet al loened (deñved du), kempennet an hentoù, graet war dro ar vugale. Ur vuhez diaes, kalet, met... tost echu.
Barzh ekomirdi an Nioù e vez displeget, e galleg hag e brezhoneg ar vro, buhez pemdeziek an dud gwezhall. Hiriv an deiz, tud an enezenn a vev kentoc'h get an tourism; nebeutoch' a tachennoù a vez labouret met chom a ra kalz loened memestra war an enezenn a zo barzh Park rannvroel an Arvorig. Bras eo Eusa (8 kilometr a ledander, 4 a hirder) hag an dud o deus afer ag un oto evit mont ha dont. Met re a otoioù a zo, d'am sonj. An natur a chom brav memestra, n'eus ket tier nevez e pep lec'h evel ma z'eus war an aod er Morbihan. Get lezennoù ar Park rannvrol n'eus ket droad da sevel kement-se a dier nevez. Ha gwelloc'h a-se.
Ger stur Eusa a zo bet esket geneomp e-pad ar staj : "Mar kouezh, en em sav".
E-pad ar staj m'eus kavet, barzh ur stal levrioù, ul levr brav anvet "Une île auprès des ciels; un enezenn tost d'an oabloù" get skeudennoù brav (tennet get Marie-Hélène Grange); barzhonegoù skrivet e galleg get Jean-Pierre Boullic ha troet e brezhoneg get Job an Irien. Testennoù ha fotoioù brav-tre. Embannet e 2007 get Minihi Levenez. 15 €.
Petits échos d'un stage de breton sur l'île d'Ouessant, du 21 au 25 mai, organisé par l'association Stumdi. Cours de breton le matin et animations en extérieur l'après-midi. Nous avons pu découvrir, en partie, l'île et la vie des habitants dont la devise est "Mar kouezh, en em sav", e qui signifie "Si tombe, se relève". Le livre ci-contre est un recueil de poèmes en français de Jean-Pierre Boullic, traduits en breton par Job an Irien. De beaux textes accompagnés par de belles photos de Marie-Hélène Grange. Ce recueil vient de paraître chez Minihi Levenez. 15 €.
15:20 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ouessant, stage, stumdi
18/05/2007
Eurodisneyglandes...
Emañ ret eo diñ en em gofesaat : en Eurodisneyland on bet ur wezh. Hag un avantur eo bet, me lavar deoc’h. Dija, paeañ : daou ugent euro evit un den, n’eo ket netra. Hag al lerc’h, gortoz : gortoz pell (met pas gortoz gwell), evit mont e barzh ar c’hoarioù bras staliet er park. An hini kentañ hon eus dibabet oa ar “Space mountain” evit “mont d’al loar”, sanset. Gortozet hon eus un hanter euriad memestra evit bout asezeet e barzh kirri bihan. Ha setu ni, hejet d’un tu ha d’un tu all, ha me, hanter c’hlañv e fin ar c’hoari, tost da reboursiñ. Daou ugent euro evit bout klañv, nag ur blijadur !
A-dreñv ar c'hlinkadur
Goude se, lesket m’eus ar re all mont da c’hoarioù all evel-se ha me, da bourmen trankiloc’h. Goulennet oa bet diñ klask boued. Un avantur all. Baraed pok ha pok (sandwiched e vez laret ivez e brezhoneg) a oa ret diñ kavout. Ya, met ne vez ket gwerzhet sandwich ebed e Eurodisneyland, nemet hot dogoù ! Un tamm bara sukred, briochet, get ur silzig, ur saosis oranjez chimik e barzh : pevar euro ha tri ugent santim unan. Da lâret eo, tost tregont lur, memestra evit un hot dog brein ! Ha gortozet m’eus pempzek munutenn c’hoazh evit prenañ ar boued breiñ-se : imored fall on bet memestra...
Pretier zo ha n’int ket gwall kaeroc’h ben ar fin. Aet omp da wellet e barzh ur preti savet evel e Meksiko, da evañ ur banne tomm kar yenn oa an amzer ur sort. Ar re a servije an ostizion oa kentoc’h tud yaouank gwenn o c’hroc’henn... Met taolet m’eus ur sell er gegin e lec’h ma ne oa ket nemet tud du e labourat... Maouezed du oa e labourat ivez er sal, da netaat an taolennoù, met penn bras ar stal oa ur paotr yaouank gwenn... Mod-se eman, e bed burzhudus Disney !
Klinkadur brav...
Baleet hon eus e-pad un devezh ha, gwir eo lâret, traoù brav zo. Gwellet hon eus kastell ar “Belle au bois dormant”, enezenn ar birated, ur geriadenn ag Afrika, ur straed ag ar far west... Met souezhet oan bet memestra kar m’eus ket gwellet kazimant aktour ebet. Nemet otomated zo en o flas. M’eus ket gwellet na Mickey, na Donald, na Minnie e pourmen er straedoù : den ebet. Ar re nemete m’eus gwelet oa “Blanche neige” (met hep ar seizh korrigan, re ger eo paeañ ar re se, marteze !), hag ar Belle au bois dormant (pe Cendrillon, n’on ket sur) e tansal get o frinsed...
... Met Donald ebet
C’hwec’hzek dansour 'meus kontet, pas unan muioc’h ! Hag oc’hpenn-se, n’int ket arruet barzh ur c’harros brav, na barzh ur sitrouillenn vras, met e kerzhet... Hag ar ar vras hag ar re vunut da redek war o lec’h evit gwelout an arvest dister-se ha klevout sonerezh nul... E-pad an amzer-se, ar “fée Clochette”, oa e lein ar c’hastell, hon saludiñ... Dipited on bet ur sort : mont da Eurodisneyland hep reiñ un dornad da zDonald, ma mignon bras pa oan krouadur, nag ur spont !
Met gwir eo : otomated zo marc’hadmatoc’h evit aktourien gwir. Ne vanifestent ket, ne glemment ket, ne reont ket harzoù labour ha ne z’eont ket da gac'had ur wezh an amzer. Ya, met n’int ket bev. Hag an dra se eo, Eurodisneyland, ul lec’h brav da welet, “burzhudus” sanset, met nehansus, a-benn ar fin... Ciao Mickey ! Da viruiken !
Christian Le Meut
00:05 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Buhez pemdeziek/Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Eurodisneyland
16/05/2007
Kenavo Jakez Chirac...
Jakez Chirac a ya kuit hiriv ag an Elysée; setu ar pezh a skriven a ziar e benn e miz Ebrel.
“Me ho kar” : setu ar pezh n’eus lâret deomp ar prezidant Chirac d’an unnek a viz Meurzh paseet : bizkoazh kement all. Jakez, hor prezidant deomp-ni abaoe daouzek vloaz, em c’hare, ha n’en ouien ket. Mechal emestra mard Jakez a gar razh ar Franzision, pe ul lodenn anezhe; pe lodennoù dishenvel hervez an amzer ha hervez an avel : ar re a zehoù a wezhoù, pe ar re a greiz, pe ar re a gleiz...
Er maez a Frans Jakez a zo bet un ekologour bras, hag un den a gare ar yezhoù hag ar sevenadurioù all. Met petra en deus graet evit sikour get ar yezhoù all a Frans, evel ar brezhoneg ? Netra, pe dost. Sinet oa bet get Lionel Jospin, ministr kentañ d’ar c’houlz-se, Karta Europa ar yezhoù rannvroel, e 1998, met ne oa ket bet ratifiet get parliamant. Ha Jakez n’en deus graet netra evit sikouriñ get Jospin, ar c’hontrel.
Petra n’eus graet Jakez evit an ekologiezh en diabarzh a Frans: pas kalz a dra ivez. Ha geo : savet en deus ar “C’honservatoire du littoral” tregont vloaz zo evit preniñ tammoù an aod, da vout miret evit an amzer da zont. Setu ur sonj vat hag en deus graet berzh. Met Jakez ne oa ket en e unan : dindan prezidant Giscard en deus savet an dra-se. Trugarez da Valery ivez, neuze ha retred mat deoc’h-c’hwi, an daou.
Karantez betek ar brezel
Jakez hor c’har-ni, Fransizion, razh. Met laret en doa traoù displijus, traoù fall, a fed familhoù zo daet da labourat ha da vout e chom e Bro C’hall; “le bruit et l’odeur”, sonj peus ? Hag ar gKanaked : Jakez a gar ar gKanaked, sur awalc’h, met kaset en doa memestra an arme d’ar C’haledonie Nevez evit gwaskiñ ar gKanaded a faote dezhe en em zistagañ a vro Frans. Er bloaz 1988, c’hwec’h soudard hag ugent Kanak, sitoianed a Frans, razh, oa marv du-hont pa oa Jakez e penn ar gouarnamant. Ur sort brezel sivil a groge. Eurasamant, ar bloaz se, Jakez oa bet trec’het get Mitterrand e-pad votadegoù prezidant. Ha setu Jakez er maez ha Rocard ministr kentañ. Getan oa bet sinet emglevioù peoc’h Matignon, hag a zalc’h c’hoazh hiriv an deiz...
Jakez n’eus graet un dra vrav memestra : n’eo ket aet d’an Irak da vrezeliañ get George Bush.
Aferioù, aferioù...
Jakez oa bet ivez e penn ti ker Pariz. Tud oa bet gobret get an ti ker-se da labourat evit an RPR ar pezh a veze (hag a vez) difennet grons. Ur bochad aferioù e giz-se zo bet, pad buhez publik Jakez Chirak. Hag e vuhez publik n’eo ket echu : ur wezh aet kuit ag an Elysée, e miz Mae, Jakez en do un emgav get ur barner e kreiz miz Mezheven, hervez ar pezh a lâr ar c’hazetennoù. Rit ket bill, ne vo ket lakaet en toull bac’h, na Jakez nag e vBernadette santel. Hag a gres d’e emgavioù get ar varnourion, ne gavay ket, Jakez, re hir an amzer e-pad e retred. Rak esperans m’eus e vo emgavioù all get ar varnourion. Dober hon eus e Frans a varnourion a ra o labour, ar justis a zo digabestr, sanset...
Mechal memestra perak omp karet get Jakez. D’am sonj, ar pezh a gar Jakez, kentoc’h, a zo bout hor prezidant. Met en a “gar” kement-se ar Fransizion hag en deus kavet unan all evit tapout e blas ! Nag ur paotr jentil, ar Jakez. Ha piv eo an dañvez prezidant dibabet get Jakez ? Niko : unan all hag hor c’har betak sakrifiiñ e vuhez evidomp-ni ! Trugarez deoc’h paotred. Met get Nick ne vo ket memes doare : ret vo deomp karout Frans (hag he frezidant, evel rezon) pe kuitaat ar vro... Me, me gar m’em bro-din me, met pas razh ar pezh a vez graet get pennoù bras ar vro. Kement da vout lakaet er maez ?
Get Niko, “razh” ne vo ket posupl
Get Niko, “razh an traoù a vo posupl”, emezan... Razh ? Nann : pas razh. Ne vo ket posupl dezhañ ratifiiñ Karta europa ar yezhoù rannvroel, setu ar pezh en deus reskontet dija. Niko a gar ar yezhoù rannvroel a Frans, hervez ar pezh a lâvar hennezh, met ne vo ket chanchet ar gonstitution evite. Ne vo ket roet ur statud ofisiel dezhe. Krog a ra fall an traoù...
E c’hortoz, kenavo deoc’h Jakez. Me, ne garan ho toare d’ober politikerezh met me gar nebeutoc’h c’hoazh doare ho mignon Niko. Deomp-ni d’en em dennañ bremañ evit an amzer da zonet, hepdoc’h. Ha me, evel sitoian a Frans, hag a Vreizh, ne laran ket mersi deoc’h.
Christian Le Meut
10:05 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Politikerezh, Chirac
Liammoù nevez/liens nouveaux
Salut tudoù : daoust d'ar vuhez bout diaes awalc'h d'an deizioù-mañ, dalc'homp berr ha deomp araok : lakaet m'eus liammoù nevez evit monet fonnapl a ma blog betek blogoù all interesus evel Brezhoweb, Oui au breton, Gwagenntv pe Kelionenn, ur blog nevez savet get ar barzh Dick Panterra (ha pas Dick Paterad, n'eo ket ur beleg hennezh met piv eo ?!).
Salut les internautes : en ces journées éprouvantes, mais allez savoir pourquoi (?), ne nous laissons pas démoraliser : j'ai mis quelques liens nouveaux pour accéder à des sites que je trouve intéressants comme Oui au breton, Brezhoweb, Gwagenntv, et Kelionenn, un tout nouveau créé par le poète breton Dick Pantera (et pas Dick Paterad, verbe signifiant "dire son chapelet", en breton). C'est un pseudo mais qui se cache derrière ?
De quoi, en tout cas, passer de longues soirées devant internet mais attention, faudra se lever tôt le matin pour aller travailler. Fini de rigoler !
Christian
10:00 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Web, langue bretonne
04/05/2007
Degemer mat e 2008
Blead mat d’an holl, ni zo ar gwener daouzek a viz Genver 2008, setu an doéreieù war Radio Bro Gwened* :
"Ar prezidant Nikolas Sarkozy zo daet hiriv da Bloermael er Morbihan da igoriñ e zelwenn lakaet e paraviz da hani Yann Baol II bet savet e fin 2006. Prezidant ar Republik zo bet degemeret get ministr ar “videosurveillance”, an aotroù Anselin, maer ar gumun e lec’h m’en deus lakaet abaoe pell dija kameraioù e pep lec’h barzh ar straedoù da sellet doc’h an dorfetourion.
Delwenn ar prezidant Sarkozy a zo naw metrad a uhelder evel kani Yann-Baol II. Ur bochad tud zo daet da welet ar prezidant met ur vanifestadeg vihan, ha ne oa ket bet aotret anezhi, a zo bet savet get tud a gleiz pellan, gochisted ha c’hoazh. Ar re-se ne oa ket a-du get delwennoù Yann-Baol II ha Nikolas Sarkozy. An dud a oa e penn ar vanifestadeg a zo bet degemeret get ar polis; kaset e vint e pad c’hwec’h miz d’ober ur staj e Gantanamo, e Kuba, hervez an emglev sinet n’eus ket pell zo etre ar brezidanted Bush ha Sarkozy. E Gantanamo kelennerion ag ar Marines a ray kentelioù gimnastik ha politik d’ar pennoù kalet a Frans. Ret vo d’ar stajidi deskiñ dre envor skridoù ar brezidanted Sarkozy ha Bush.
Sportoù
E Frans minist ar sportoù, an aotroù Georges Frêche, a zo e kempenn ar skipailhoù broadel. Re a bennoù du zo barzh ar skipailh fobal, d’e sonj. Ar ministr n’eus goulennet get c’hoarierion mell-droad gwenn da zonet en dro barzh ar skipailh : Jean-Pierre Papin, Eric Cantona, Alain Giresse, Michel Platini, Just Fontaine ha Raymond Kopa zo bet galvet en dro. Met, evit lesket plasoù dezhe e vo ret da c’hoarierion du o c’hroc’henn mont kuit da vout lakaet barzh skipailhoù all : Thierry Henry ha Lilian Thuram a zo bet lakaet barzh skipailh Frans marc’h houarn e lec’h ma oa sportourion gwenn hepken; ha Didier Trézéguet a yay barzh skipailh neuñvial. Mod-se a vo kalz gwelloc’h an traoù, hervez an aotrou ministr Georges Freche. Hennezh en deus rebechet grons da Yannick Noah bout klasket repu er Venezuela.
People
Ma z’eus tud brudet a ya kuit ag ar vro, tud all a za en dro evel Johnny Halliday. Hennezh oa aet da vout e chom e Bro Suis e fin ar bloaz 2006 tra ma ma veze paeet re a dailhoù getan e Frans. Met Johnny zo daet eo en dro goude bout dilezet an tailh war ar re bitaod (ISF) get ar presidant Sarkozy. Laouen bras, Johnny n’eus lâret e sonj d’ar mikro : “Ha ya euh... euh... D’am sonj euh... Euh... Mod-se... Muioc’h a bezhioù monneiz m’bo, euh... mod-se, da reiñ da Vernadette C (bip)”...
Hum... Mersi bras da Johnny met emañ ret din lâr en dro an dra se memestra : difennet grons a vez bremañ lâr pe skriv anvioù tud zo, barzh razh mediaioù e Frans. Anvioù tud o deus klasket paraat doc’h Nicolas Sarkozy a vout prezidant ar Republik. Jacques C, Bernadette C, Segolene S, François H, Bertrand de V... ha c’hoazh. An anvioù-se n’hellont ket mui bout lâret; hag ar re-se zo bet kaset d’ul lec’h pell met bourrapl : Mururoa. Dezhe bremañ da netaat an enezenn-se, ul labour yalc’hus ha talvoudus memestra, e teskiñ dre envor levrioù ar prezidant Nicolas Sarkozy.
Deskadurezh ha sevenadur...
Deskadurezh bremañ : razh ar skolioù anvet skol “Paul Eluard”, pe “Louis Aragon”, pe “Pierre Perret” a vo chanchet o anvioù evit dont da vout “skol Johnny Hallyday”, pe "Enrico Macias" pe "Jacques Séguéla", hervez ar pezh a zo bet bannet hiriv get ministr an deskadurezh vroadel, an aotroù Paskal Sevran.
Evit ar pezh a sell doc’h ar sevenadur, selaouomp doc’h an aotroù ministr ar Sevenadur vroadel, an aotroù Doc Gyneco e tisplegiñ e brogram : “Ben euh... euh... ben... euh”.... Ha, d’am sonj diaesamentoù teknikel a zo get ar pezh bet laret get an aotroù Dok Gineco, n’eo ket al lusk mad d’am sonj... Geo, lakaet eo bet al lusk mad, hervez tud an deknik... Bon, ben, pasomp, ni selaouo Dok Gyneco ur wezh all...
Ha bremañ ur gemenadenn a berzh Minister an diabarzh ha yec’hed speredel ar Fransizion (Ministère de l'Intérieur et de la salubrité morale des Français) : “Abaoe ar pevarzek a viz Gouere 2007 ar Fransizion a zle kanal bemdez ar Varseillaise, dre ret, en o sav. Ar re vouzard a zle ivez kemer pezh get yezh ar sinoù; n’eus nemet ar merc’hed e toug a c’hell chom astennet, evit nompass lakat ar babigoù en arvar. Get ar c’hamerioù bet lakaet e bep ti e Bro C’hall a bezh, ar polis a c’hell gwelout ar sitoianed fall".
Flash diwezhan
Lavarout a ran kenavo deoc’h. Ar flash-se oa an hini diwezhañ e brezhoneg : adalek benn arc’hoazh e vo difennet ar yezhoù rannvroel barzh ar radioioù ha teleioù e Frans a bezh. Komz galleg dre ret barzh skolioù, mediaioù, familhoù, straedoù ha c’hoaz’h, setu ar pezh a zo bet divizet get ar gouarnamant hag ar prezidant Sarkozy. Adalek benn arc’hoazh e vo chanchet, neuze, anv Radio Bro Gwened evit “Radio Pays Vannetais” ha dilezet vo ar brezhoneg evit komz saozneg : “Deskomp saozneg da vout tostoc’h d'ar Stadoù Unanet”, setu galv ar prezidant Sarkozy.
Kenavo neuze, adieu et bonne chance, good luck and good bye.
* Ar gronikenn-se bet skignet war Radio Bro Gwened a zo faos... “Politik fiktion” eo. Get ma chomo faos.
Da lenn dre ret araok disul !!!
13:10 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brezhoneg, politique, langue bretonne
03/05/2007
Bretagne/Breizh : appel à voter Ségo
- constatant avec satisfaction que Ségolène Royal, François Bayrou, Dominique Voynet, Olivier Besancenot, Marie-George Buffet et José Bové, qui se sont engagés clairement pour la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, représentent plus de 53% des suffrages en France, et plus de 60% sur l'ensemble des cinq départements bretons, alors qu'aux présidentielles de 2002 cet engagement électoral (Jospin, Bayrou, Mamère, Besancenot, Hue, Taubira, Lepage, Madelin) ne totalisait que 44% en France,
- constatant que ces mêmes candidats se sont prononcés pour une démocratisation des institutions de la 5e République,
- constatant que selon le dernier sondage sur la Charte européenne des langues (IFOP 1994- indiquait que 77% des Français y étaient favorables, montrant ainsi le retard des institutions pour répondre aux aspirations de la société,
- constatant qu'au contraire, au nom d'une forme inquiétante de la souveraineté nationale, Nicolas Sarkozy refuse d'adopter cette Charte européenne des langues et prétend exonérer la France de tout contrôle de la communauté des nations ; qu'il prive ainsi ses concitoyens de la protection de droits de l'homme et de principes universels reconnus par la communauté internationale et en particulier des droits culturels et linguistiques dûs aux peuples minoritaires du territoire, en contradiction totale avec la Convention de l'UNESCO sur la diversité culturelle que la France vient pourtant de ratifier en 2006,
nous voterons et appelons au vote Ségolène Royal, pour la défense des libertés et des droits fondamentaux de l'homme et pour des avancées démocratiques en Bretagne et ailleurs.
Yannig Baron, Didier Berhault, Fanny Chauffin,Gilbert Dalgalian, Bruno Genest, Fatiha Folgalvez, Pierre Folgalvez, Angèle Jacq, Glenn Jegou, Herve Latimier, Ivonig Le Merdy, Jean-Louis Latour, Marie-Christine Latour, Armel Le Sec'h, Tangi Louarn, Patrick Malrieu, Isabelle Moign, Jean Moign, Alain Monnier, Claudie Poirier, Bob Simon, Jannick Yvon, Lena Louarn, Lus Chauveau.
Le 1er mai 2007."
18:12 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ségo, Breizh, Bretagne, présidentielles