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10/06/2007

Bibliothèques et langues régionales : ce n'était pas la BNF

Concernant cette note, Maryvonne, de Nantes, apporte quelques précisions, car il ne s'agit pas du site de la Bibliothèque nationale de France comme je l'avais indiqué : "Hélas, ce n'est pas la Bibliothèque Nationale... on en est loin.  Mais avec toutes ces initiales, on peut confondre. Ce n'est qu'un détail, mais je crois utile de vous le signaler.C'est la revue bimestrielle "Bulletin des bibliothèques de France " (BBF) qui publie, par l'intermédiaire de l'ENSSIB, (école nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques), basée à Villeurbanne, près de Lyon. C'est une revue très riche, très bien documentée qui expose les progrès des bibliothèques du monde (surtout Europe et Pays anglo-saxons, dont USA). Elle n'est pas connue du grand public car très spécialisée et est dans le "fonds professionnel" des bibliothèques importantes.Chaque n° est à thème en général".  Merci à Maryvonne pour cette précision importante. Ce site, comme je le signalais, vient de publier un article sur les langues régionales et les bibliothèques et comment ces dernières peuvent aider l'édition en langues régionales (article signalé par le Conseil culturel de Bretagne). Voici un extrait de cet article écrit par Jacqueline Le Nail, bibliothécaire à Rennes :

"Le breton, brezhoneg, a dû connaître son nombre maximal de locuteurs en 1914. Les enquêtes réalisées dans les années 1930 parlent de 1 200 000 locuteurs. C’était alors la langue celtique la plus parlée devant l’irlandais et le gallois. La tradition écrite y est très ancienne (fin du VIIIe siècle) et le texte le plus ancien, le fragment de Leyde, fragment d’un traité de médecine en latin annoté de gloses en breton 14, précède de plus de cinquante ans le plus vieux texte écrit en vieux français et en vieil allemand, le Traité de Verdun (843). Le breton a donc été écrit bien avant l’imprimerie qui date en Bretagne de 1484 à Bréhan et 1485 à Rennes. Il existe un incunable breton, le Catholicon, imprimé à Tréguier en 1499 ; il s’agit d’un dictionnaire trilingue, breton-français-latin, destiné aux clercs et aux étudiants. Entre 1500 et 1789, on a recensé plus de 1 500 livres imprimés en breton, littérature religieuse, dictionnaires et grammaires, textes satiriques, poésie, théâtre… Certains ouvrages connaissent de multiples éditions successives, 71 pour le Colloque de Quiquer, petit manuel de conversation français-breton (au format poche), dont la première édition date de 1626 pour durer jusqu’en 1915 ! Un best-seller pendant près de trois cents ans. "

http://bbf.enssib.fr/sdx/BBF/frontoffice/2007/03/document...

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