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03/05/2007

Kemperle/Quimperlé : brezhoneg bemdez !

Agenda Chanig vrezhonegerez, pe Yann brezhoneger bro Kemperle/L'agenda des bretonnants en pays de Quimperlé (Finistère). Traoù zo !

MIZ MAE
d'ar merc'her 9/5 : Rallye e brezhoneg, la mouche qui louche, da 5 eur(aozet gant Isabelle hag Erik)
d'ar gwener 10/5 : skol kan ha diskan, Sant Turian, 8eur30
d'ar merc'her 16/5 : tro bourc'h Larvor, aozet gant Kelig da 6 eur 15
d'ar merc'her24/5 : ti Denise, kilhoù, bouloù ... da 6 eur 15
d'ar sadorn 26/5 : kafe pemp eur, fest noz ba Sant Turian (mod kozh)

MIZ MEZHEVEN
d'ar gwener 1/6 : treizerien soñjoù Kemper, marteze ? (evit diskouez ar film)
d'ar sadorn 2/6 : c'hoariva e brezhoneg "ar bazh valan" gant Strollad Fors Fouenn, ar film graet gant kentelioù ar merc'her a vo diskouezet e penn kentañ,  da 3 eur
d'ar sul 3/6 : devezh ar brezhoneg e Karaez
d'ar meurzh 12/6  da 7 eur noz : emvod prientiñ Taol Kurun, program klok !
d'ar sadorn 16/6 : devezh e Botoa, mont kuit da 8 eur 30 deus ar skol (mirdi ar skol, bale e hentoù treuz, kentel ha reizhskrivadenn, soubenn legumaj en un davarn da greisteiz - c'hoarioù gant Henri Conan 10 euro - distro da 6 rut 30 e Kemperle
d'ar sadorn 30/6 : staj c'hoariva gant Melanie e sal Brizeux An Arzanaou - 9e/17e 
d'ar meurzh 3/7 : kempenn tachenn Magdi er Pouldu evit ar  gouel, 17e
d'ar yaou 19/7 : da 5 eur, staliañ ar standoù, pik nik d'ar gwener 20/7 : gouel sant Jakez er Pouldu.

Kuzul skoazell skol Diwan Kemperle : 02 98 71 74 94 - 06 79 14 96 87

28/04/2007

L'énigme du gendarme qui lisait Le Monde

Quand j’étais enfant, j’habitais dans une gendarmerie. Oui, une gendarmerie car je suis fils de gendarme. Et l’on est prié de ne pas rigoler et de ne pas médire, mar plij geneoc’h, car j’ai pu voir à quel point les gendarmes sont des gens de qualité... Voir d’un niveau d’éducation supérieure. Figurez-vous que j’ai connu un gendarme qui lisait Le Monde ! Si si. Et pas Le Monde d’aujourd’hui avec les dessins de Plantu, de Pancho, les photos, et tout et tout. Non, Le Monde d’il y a trente ans, sans dessins, ni photo, austère de bout en bout.  Un gendarme qui lit Le Monde, ça vous en bouche un coin, hein ?

Un jour,  un jeune gendarme arriva à la gendarmerie. Celui-là était bien vu d’avance par la hiérarchie car il était jeune et diplômé. Je ne sais plus très bien quel diplôme il avait mais la rumeur courut rapidement dans la brigade : le nouveau gendarme lit Le Monde; ça alors ! Il recevait chaque jour Le Monde à la brigade, à la vue et au su de tous, puisque les familles de gendarmes habitent ensemble. Les autres gendarmes et leurs épouses lisaient soit Ouest-France, Le Télégramme ou La Liberté du Morbihan, quotidien local du soir qui existait encore à l’époque.  Ou rien du tout... Mais Le Monde... Moi, à l’époque, du haut de mes 10-12 ans, j’en étais au Journal de Mickey.

Rapidement cependant  le doute s’instaura dans l’esprit de certains gendarmes, et surtout dans celui de certaines épouses à l’esprit  - et la langue  - particulièrement affûtés, qui avaient du mal à croire que le nouveau venu fût lecteur du Monde malgré les affirmations de madame qui s’était empressée de dire à la cantonnade : “Mon mari lit Le Monde” ...

Ou alors c’était madame qui lisait Le Monde, mais cela paraissait tout aussi incroyable.

Le goût de la fête
Les gendarmes vivent donc en brigades où les familles cohabitent, plus ou moins bien. L’ambiance peut être excellente comme elle peut être détestable. J’ai, en ce qui me concerne, plutôt de bons souvenirs car nous étions une bande de gamins, toujours à jouer ensemble dans le grand jardin, dans la grande cour, dans les bâtiments et les prisons désaffectés, plein d’endroits où dépenser notre énergie. Nos parents s’entendaient plutôt bien et une ambiance sympathique régnait dans nôtre brigade.

Mais vous savez bien comment sont les enfants. Toujours à fouiner, à ouvrir les placards défendus, à aller voir là où l’on ne les attend pas. Nous avions à la brigade une grande cave, sous le bâtiment principal. Chaque famille y avait sa cave et il y avait aussi une grande salle qui servait de salle des fêtes, en quelque sorte. A Noël, les enfants y recevaient des cadeaux; au Nouvel-an, parents et enfants y mangeaient ensemble pour des repas qui pouvaient durer fort tard. Au cours de l’année on trouvait d’autres occasions de se retrouver; on aimait bien faire la fête.

A tel point qu’un soir nos plus proches voisins appelèrent pour se plaindre du bruit que nous faisions. On leur répondit que, s’ils n’étaient pas contents, ils pouvaient toujours appeler la police ! Quelle rigolade ! Mais les gendarmes de service restaient évidemment en état d’intervenir.

Un monde de trésors !
Cette grande cave, donc, abritait un grand coffre; et un jour il nous prit la curiosité à nous, enfants, d’ouvrir ce grand coffre pour voir quels trésors il renfermait. Et il en renfermait un monde, de trésors ! Le Monde entier ! Plein de numéros du Monde, bien pliés et emballés dans leurs bande de papier avec l’adresse de M. le gendarme qui recevait bien chaque jour Le Monde mais ne le lisait manifestement pas. Ni madame. C’est ainsi que, grâce aux enfants et à leur curiosité, l’énigme du gendarme qui ne lisait pas Le Monde mais voulait le faire croire, fut résolue.
Christian Le Meut

26/04/2007

Pub evit ar brezhoneg !

Kemenadenn a berzh Kuzul sevenadurel Breizh/Communiqué du Conseil culturel de Bretagne : 

"Koulzad 2007 evit ar c'helenn divyehzek, aet eo ! War blog Kuzul Sevenadurel Breizh e c'hellit gwelout ar spot a vo skignet war Frañs 3 adalek an 30 a viz Ebrel. Gallout a reot dizoloiñ ivez an holl oberiantizoù a vo graet er c'houlzad-se ! 

Campagne 2007 pour l'enseignement bilingue, c'est parti  !Vous pourrez voir en exclusivité sur le blog du Conseil Culturel de Bretagne le spot qui sera diffusé sur France 3 à partir du 30 avril. Vous découvrirez aussi toutes les actions qui seront effectuées dans le cadre de cette campagne !"

http://www.kuzul.info/ 

Mister ar jañdarm a lenne Le Monde...

Pa oan krouadur e oan e chom barzh ur jañdarmeri, ya, rak mab ur jandarm on-me ! Neuze na lârit ket netra fall a-ziàr-benn ar jañdarmed mar plij geneoc’h; me ouia me penaos eo ar jañdarmed tud a galite, tud desket, pennoù bras, ha c’hoazh...

Just-awalc’h, un deiz ur jandarm nevez-flamm oa degouezhet e ti an archerion. Unan yaouank, unan diplomet, ya, diplomet, oc’hpenn. Ne ouian ket peseurt diplom oa bet tapet getañ met diplomet oa, sañset. Ha, gwelloc’h c’hoazh, an archer-se a lenne Le Monde, mar plij, ya, Le Monde. Ne oa ket un amiod, ur begeg, hennezh. N’eus nemet ar pennoù bras a lenne, hag a lenn Le Monde, razh an dud a ouia mat an dra-se.

Ar jañdarmed all hag o familhoù a lenne pe Ouest France, pe Le Télégramme, pe La Liberté du Morbihan (a veze embannet bemdez da noz c’hoazh d’ar c’houlz-se), pe... Le journal de Mickey evidon-me (daouzek vloaz e oan d’an termen-se)... Ha Le Monde a oa siriusoc’h c’hoazh evit hiriv, ya, kalz siriusoc’h : foto ebet, tresadenn Plantu ebet, nemet pennadoù skrid ha pennadoù skrid ur bern...Danvez da lenn, kwa.

Ya met goude un nebeut sizhunioù ar jañdarmed all, hag o maouezed (ar familhoù a zo e chom barzh ar memes lec’h, ar “brigade” evel ma larer) a gave drol memestra : “Penaos ‘ta, ar paotr-se a lenn Le Monde, n’eo ket kredapl ur sort !”. Ya, rak ar jandarm-se, daoust dezhañ bout diplomet, oa ganet ur sadorn da noz... Hag e hanter voutik, ne lâran ket. Ar vaouez-se a lâre d’ar maouezed all: “Man gwaz a lenn Le Monde”... Un dra oa sur : kaset e veze dezhañ Le Monde bemdez, rak ar gazetenn a errue barzh burev ar jandarmed... Ha ma paeit ker awalc’h da vout kaset deoc’h ur journal er gêr, n’eo ket evit gober brav, met evit lenn ar gazetenn-se. Nann ?

Bugale frioù furch 
Er jañdarmeri e oa ur strollad bugale a c’hoarie asambles barzh al liorzh bras, barzh ar porzh bras, barzh savadurioù kozh dilezet un tammig, barzh toulloù-bac’h kozh ivez ! Bugale, ha me en o mesk, en em chikane a-wezhoù, met bourrapl oa memestra. Ha c’hwi ouia mat penaos emañ an traoù get ar vugale : berped e vonet ha donet, berped e furchal hag e klask traoù kuzhet. Frioù-furch...

Un deiz e oamp barzh ar c’hav. Kavoù oa edan ti an archerion, unan evit pep familh hag ur sal vras e-lec’h ma veze graet gouelioù a wezhoù. Ya, gouelioù a veze graet get ar jañdarmed : da Nedeleg, da skouer, evit reiñ profoù d’ar vugale; met ivez da Galanna evit debriñ asambles. Begon ha trouz oa a-wezhoù geneomp an nozvezioù-se. Jañdarmed zo a chome hep eviñ, evel rezon... Ur wezh, an amezeion tostañ o doa pellgomzet deomp da glemm : re a drouz a oa graet geneomp, sañset ! “Ma n’oc’h ket kontant, pellgomzit d’ar polis" en doa reskontet ur jañdarm ! Nag ur c’hoarzhadenn !

Ar bed a-bezh !
Met boñ, setu ni,  ar vugale, e furchal barzh er c'hav, er sal vras e-lec’h ma oa ur c’houfr bras. Ha ni da zigoriñ ar c’houfr-se evit gwelet an teñzor a oa kuzhet e-barzh. Ha peseurt teñzor ? Ar Bed a-bezh. Ya, un bern Le Monde ! Ur sapre bern, chomet pleget ha serret edan o zalatennoù paper (bandes papiers e galleg) : ne oant ket bet digoret ! Na digoret, na lennet, evel rezon. Ar jañdarm hag e hanter voutik a oa koumanantet da Le Monde met n’er lennent ket ! Hag a-gres d’ar vugale, afer gevrinus ar jañdarm a lenne Le Monde a oa bet diskoulmet !

Christian Le Meut

22/04/2007

Le français "dernière religion d'Etat"

"Bernard Cerquiglini est convaincu que la langue française est la dernière religion d’Etat. Il faut devenir laïc en matière de langue" : le linguiste Bernard Cerquiglini s'exprime sur le français et les langues régionales dans un entretien du Café géographique, édité en 2004 mais toujours d'actualité :

http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=301 

20/04/2007

Présidentielles : les ancêtres de M. Le Pen parlaient-ils français ?

J'ai entendu hier à la télévision, Jean-Marie Le Pen souligner que Nicolas Sarkozy a un seul grand-parent français, ce qui ne serait pas "éthique" pour briguer la présidence de la République. "Ethique" ou ethnique ? Ne confondons pas. Le projet républicain ne se base pas sur l'ethnique, auquel cas on pourrait aller voir du côté de M. Le Pen lui-même. Je rappelle que je l'ai entendu parler breton dans les rues de Locmariaquer, lors d'une élection législative partielle, en décembre 1983... Les grand-parents de M. Le Pen étaient Français, ses ancêtres sans doute également  (les Bretons sont Français depuis 1532), mais parlaient-ils tous le français ?

Les milieux pauvres et populaires parlaient breton à la Trinité-sur-Mer, jusque dans les années 30 (M. Le Pen est né en 1928). Originaire de Crac'h, commune voisine de la Trinité, mes quatre grand-parents, nés dans les années 1910, parlaient les deux langues, le breton appris à la maison (et au catéchisme) et le français appris à l'école. La génération précédente parlait certainement mieux breton que français, voire uniquement breton.

Une enquête de 1863 de Victor Duruy, ministre de l'instruction publique de Napoléon III montre que 25% des Français de l'époque ne parlaient pas le français (7,5 millions sur 30 millions); dans le Morbihan, 50% des communes "ne parlent pas le français" à cette époque (source : "Le français, histoire d'un dialecte devenu langue", R. Anthony Lodge, Fayard, 1997). 100 % dans le Finistère ! Les chiffres de M. Duruy sont sans doute sous-évalués, puisqu'il considère le normand et le picard, deux langues d'oil, comme des formes du français... Des millions de Bretons au XIXe et XXe siècles, ont donc été citoyens français sans jamais parler la langue française. Sous la Révolution, les textes de lois étaient traduits en langues régionales.

L'égalité n'est pas l'uniformité
Les origines multiculturelles de la France sont une réalité ancienne, hélas occultée et niée par les autorités républicaines qui n'ont toujours pas accordé aux autres langues de France un statut officiel. Réalité occultée dans les livres d'histoire scolaire et dans les écoles, encore aujourd'hui, où le bilinguisme français-langues régionales reste un combat. Réalité encore occultée dans les médias, publiques ou privés. Dommage, car admettre les origines pluriculturelles de la France aiderait les Français à voir les différences non comme des dangers, des menaces, mais comme des enrichissements.

Jouer sur les origines familiales d'un candidat est très dangereux. La République se fonde sur la citoyenneté, sur le droit du sol, pas sur le droit du sang. Sur des valeurs d'égalité (mais l'égalité n'est pas l'uniformité); pas sur l'ethnie, ni sur la langue ou le monolinguisme. Sur l'adhésion à des valeurs de fraternité, d'égalité, de liberté, qui s'expriment en plusieurs langues. De ce point de vue, les injonctions de Nicolas Sarkozy, demandant quasiment aux sans-papiers d'abandonner leurs langues maternelles au profit de la seule langue française, sont révoltantes et bien dans la lignée de cette conception monolithique (et nationaliste) de l'identité nationale. Comme si un être humain ne pouvait concilier plusieurs identités, plusieurs racines, plusieurs origines, plusieurs langues... Comme si une société ne pouvait concilier et faire cohabiter des origines différentes, des langues et des cultures différentes. Une société démocratique et républicaine le peut. A condition de ne pas cultiver le monolithisme historique et le monolinguisme.

Chal ha dichal 
J'ai appris deux mots de breton avec Jean-Marie Le Pen, un jour de décembre 1983 alors que, étudiant en journalisme à l'IUT de Tours, je l'interviewais pour un reportage sur des élections législatives partielles auxquelles il participait à Auray : "chal ha dichal"; "le flux et le reflux". J'ai bien l'impression que le temps du dichal est venu pour M. Le Pen.

J'espère cependant que les autres candidats n'adopteront pas sa vision ethnique de la République. 

Christian Le Meut 

16/04/2007

20.000 ?

Ugent mil den o deus manifestet e Bézier d'an 17 a viz Meurzh evit an okitaneg hag ar yezhoù rannvroel e Frans : 20.000, ur bern ! Dec'h m'eus selet doc'h Frans 3 e breton. Padrig Herve, prezidant Diwan a oa aterset get Franch Broudig (enrollet oa bet an abadenn araok manifestadeg Diwan en Oriant d'ar 31 a viz Meurzh). Goude bout skignet ur reportaj a zivout ar vanifestadeg-se, Fanch Broudig n'eus laret da bPatrig Hervé un dra sort-se : ungent mil ? N'eus ket bet bizkoazh kement-se a dud e vanifestiñ e Breizh evit ar brezhoneg... N'ouion ket e-menn oa Fanch Broudig e miz Meurzh 2003 met ne oamp ket pell a vout 20.000 mil barzh straedoù Roazhon e vanifestiñ evit ar brezhoneg hag ar yezhoù rannvroel, d'am sonj. "15.000"hervez ar c'hazetennoù rannvroel. Ur bochad a dud oa ha kreizker Roazhon a oa stanket ganeomp... Ha 15.000 den e Breizh (pemp departamant) n'eo ket pell a 20.000 en Okitania (kalz muioc'h a zepartamantoù !). 

Hier, dimanche, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai regardé l'émission de France 3 à 11h30. Patrick Hervé, président des écoles Diwan était l'invité de Fanch Broudig (l'émission avait été enregistrée avant la manif de Diwan à Lorient le 31 mars). Un reportage a été diffusé sur la manifestation récente à Béziers (17 mars), où 20.000 personnes  demandaient la reconnaissance officielle de l'occitan et des langues régionales. Et Fanch d'enchainer une transition du style : 20.000, on n'a jamais vu autant de monde  manifester pour le breton en Bretagne (citation non littérale)... Ah bon ? En mars 2003 une manifestation a réuni 15.000 personnes à Rennes pour la langue bretonne et les langues régionales. 15.000 selon les journaux régionaux. Personnellement, je pense que nous étions entre 15.000 et 20.000... Pour cinq départements quand l'Occitanie en compte bien plus. La langue bretonne est aussi une cause qui peut réunir des foules en Bretagne mais Fanch s'en est-il rendu compte ?

Christian Le Meut 

14/04/2007

Langues régionales : cinq candidats répondent à Ar Falz

L'association Ar Falz/Skol Vreizh fait le bilan des réponses qu'elle a reçues de la part des candidats à l'élection présidentielle :

"L’association culturelle bretonne Ar Falz / Skol Vreizh s’est adressée à tous les candidats aux élections présidentielles respectueux de la démocratie, pour leur demander leur avis sur la promotion, le développement et la reconnaissance officielle des droits culturels de la population bretonne.

Le questionnaire portait sur 5 points : reconnaissance juridique du breton et des autres langues de France enseignement du breton sa présence à la radio et la télévision publiques enseignement de la culture en français extension des compétences de la Région.Six candidats ont pris la peine de répondre : D. Voynet (Verts), M.G. Buffet (PC), F. Bayrou (UDF), S. Royal (PS), O. Besancenot (LCR), N. Sarkozy (UMP), mais ce dernier s’est contenté d’adresser un accusé de réception et son projet .Les 5 premiers candidats sont d’accord pour affirmer la nécessité de défendre la diversité culturelle de notre pays et de définir une véritable politique linguistique pour les langues et cultures de France.

Reconnaissance juridique du breton : trois d’entre eux (D. Voynet, F. Bayrou, O. Besancenot) sont favorables à une modification de l’article 2 de la Constitution, et proposent d’ajouter : "Le français est la langue de la République, dans le respect des langues régionales" ; les deux premiers, plus S. Royal, s’engagent à ratifier la Charte européenne des langues minoritaires.

Enseignement du breton : Tous les cinq s’engagent à améliorer l’information des familles, le recrutement des enseignants, à répondre aux besoins exprimés en matière d’enseignement bilingue.

Présence dans les médias : quatre candidats (D. Voynet, O. Besancenot, S. Royal, F. Bayrou) s’engagent à développer la place du breton dans les médias, les deux premiers se prononcent pour la création d’une radio et d’une télé, d’abord bilingue, puis en breton, sur l’ensemble de la Bretagne.

Enseignement de la culture bretonne en français : trois candidats (F. Bayrou, D. Voynet,  . Besancenot) s’engagent sur la prise en compte des cultures régionales à tous les niveaux d’enseignement.

Compétences de la Région : quatre candidats (F. Bayrou, D. Voynet, O. Besancenot, S. Royal) se prononcent pour une plus grande décentralisation les deux premiers proposent de rapprocher le fonctionnement des conseils généraux et régionaux.


Quelques extraits significatifs de leurs observations et commentaires :

F. Bayrou : "L’existence d’une langue nationale n’est pas contradictoire avec la défense de la diversité culturelle constituée par chacune de nos langues régionales [...]. Ce ne sont pas des survivances. Elles sont au cœur de notre identité [...]. Nous proposons d’inscrire dans la loi la défense de ces langues [...]. F. Bayrou propose deux axes de défense de la langue bretonne : l’enseignement, en particulier par immersion, et les médias. [...]F. Bayrou est très soucieux de défendre le droit au pluralisme culturel".   (M. de Sarnez).

O. Besancenot : "Je pense que l’enseignement de la langue et la culture bretonnes doit être intégré dans l’Education nationale, c’est-à-dire l’école publique et laïque. Depuis longtemps la LCR s’est prononcée pour l’intégration des écoles Diwan dans l’école publique. [...] Je suis très attaché à ce que les peuples concernés soient maîtres de leur destin, C’est-à-dire qu’ils puissent être consultés".

M.G. Buffet : "Il y a urgence à définir et se donner les moyens d’une véritable politique linguistique dans le cadre de notre pays. [...] Les langues et cultures « régionales » de France sont, à côté du français  -langue nationale dont il convient d’impulser la valorisation face aux menaces d’hégémonisme grandissant de l’anglais- une composante forte de la richesse culturelle de ce pays".

S. Royal : Je suis très attachée à la diversité et à la richesse des cultures régionales dans notre pays mais aussi dans l’Europe entière. J’ai annoncé une ambition forte pour la francophonie dans le monde, mais cette ambition je me dois de l’exprimer aussi pour la préservation des langues régionales. [...] La situation des langues minoritaires et régionales se révèle préoccupante, faute d’une reconnaissance publique.[...] Un statut pourra être donné aux langues territoriales en France, expression de notre exceptionnel patrimoine, et ce, qu’elles soient de métropole ou d’outre-mer".

D. Voynet : "L’officialisation des langues régionales en France ainsi que leur protection juridique relèvent d’un impératif éthique, culturel et écologique [...]. La liberté de préserver sa culture, l’égalité des langues et la fraternité entre les individus et les communautés sont des préceptes qui permettraient à la France d’assumer son statut de « patrie des Droits de l’Homme » et d’assurer l’unité dans le respect des diversités. Concernant la question spécifiquement bretonne, je tiens à préciser que je soutiendrai
l’organisation d’un référendum d’initiative populaire au sujet de la réunification de la Bretagne, pour deux raisons principales d’ordre démocratique et historique".

N. Sarkozy (extrait de son projet, paragraphe 15 « Fiers d’être français ») : "Nous incarnons l’idéal national, parce que justement notre pays est constitué d’une multitude de peuples, de régions, de traditions et de cultures locales, depuis la métropole jusqu’à l’Outre-Mer".

Commentaire d'Ar Falz : "Les 5 premières réponses sont encourageantes, voire prometteuses, pour l’avenir de nos langues et cultures, en cas de succès de l’un ou l’autre de ces candidats dommage que tous n’aient pas montré la même conviction, ni la même ardeur à nous répondre !

Paolig Combot, président d’Ar Falz / Skol Vreizh."

Contacts : Ar Falz / Skol Vreizh, Tél. : 02 98 62 17 20. Paolig Combot, Tél. : 02 98 20 27 24.

12/04/2007

Gaston : deiz ha bloaz laouen mat !

medium_Gaston50175.jpgGaston Lagaffe n’eus bet hanterkant vloaz e 2007 :  ganet oa bet e 1957 barzh pajennoù ar gelaouenn Spirou, ijinet ha treset get André Franquin. E penn kentañ Gaston ne rae nemet paseiñ; den ne ouie ar pezh a rae ar paotr er burevioù. Ne rae ket kalz a dra, justawalc’h, met a dreuz.

Ouzhpenn-se Gaston a blij dezhan ober traoù all estroc’h evit e labour : desav loened bihan barzh e burev, ur goelanig, pesked ruz, ur c’hazh, logod, ur saout, ha me oar me. Gaston a vour bout get loened; tost eo d’an natur. Dont a ra da vout, tamm ha tamm, un ekolo : met e garr tan a zo kozh abominapl ha skopet vez geti mogedoù spontus ha saotrus bras... Gaston a blij dezhañ ivez sevel mekanikoù a bep sort, klask traoù nevez get produioù chimik, fardan boued ha traoù lipous... d’e sonj.

Met al labour kinniget dezhan get e vistri, Fantasio da gentañ, ha Prunelle war lerc’h a vez, d’ar peurliesan, torr penn : skrivañ reskontoù d’ur bern lizhiri, rankiñ paperioù ha levrioù, ha c’hoazh. Gaston n’en deus ket amzer da goll get traoù sort-se : kousk a ra e-pad e amzer labour, ha labour a ra e-pad e amzer vak, met berped barzh e burev a zo ur sort ti evitan, benn ar fin (ne vez ket james gwelet e di dezhan).

Get Amnesty ha Greenpeace
N’eo ket aes buhez pemdeziek an dud a labour get Gaston : traoù spontus ha danjerus a zegouezh alies awalc’h, met traoù farsus ha  souezhus ivez. Ha n’eo ket aes buhez evit e vistri kennebeut. A gaos da Gaston, ne zeuont ket a benn da sinañ kontradoù get an aotroù De Mesmaeker.Ha Gaston a chanch tamm ha tamm. Dont a ra  da vout ur sort “stourmer” evit gwirioù mab den (get Amnesty), evit al loened (get Greenpeace), evi ar peoc’h hag a enep konwerzh an armoù.

Hag an tudennoù all a chanch ivez tro dro dezhan : Moizelle Chann hag a oa, e penn kentañ, divalav bras, a za da vout koantikoc’h. Gaston ha Jeanne en em gar hag, en albomoù diwezhan, ur c’houplad eo. Hag e vo dimezeet, un deiz bennak, an daou-se ? Mallus vehe, d’an oad a 50 vloaz, regulariziñ an traoù, memestra. Met istor Gaston a zo chomet a sav get marv Franquin, e 1997; den ebet n’eus kemeret e lerc’h. Fentus vehe bet neoazh, euredoù Gaston get "moizelle" Jeanne. Hag e vehe bet sinet kevratoù eured gete ?

medium_Gaston144.3.jpgGaston e breton
N’eus ket istorioù Gaston nevez, met albomoù nevez a zo memestra, evel an hini bet embannet evit hanterkantved deiz a bloaz Gaston, met ne gas ket traoù nevez an albom-se, siwazh. Interesusoc’h eo al labour graet get Alan Monfort ha Yoran Embanner o deus troet e breton gagoù Gaston tennet ag an albomoù diwezhan ha tolpet barzh un albom nevez e brezhoneg penn da benn. Get un nebeut gerioù diaes da gompreñ a wezhoù memestra evel “addiwallour” e lec’h "eil goal”.

E pad daou ugent vloaz, hag e korf war dro ugent albom, André Franquin a ginnig un doare da weled ar bed tro dro deomp ni : bed al labour, da skouer, get darempredoù diaes a wezhoù etre ar pennoù bras hag ar re vihan. Barzh an albomoù, ar vistri ne zeuont ket a benn da waskiñ Gaston, ar c’hontrell eo : gwazket vezont kentoc’h getan ! Barzh ar vuhez gwir, d’am sonj, an traoù 'vehe kalz dishenvel... Piv a ouia, e 2007, Gaston a vehe skarzhet, lakaet er maez ha dezhan da vont d’an Anpe da glask... labour !

Ta neuze ! M’enfin !

Christian Le Meut

10/04/2007

Langues régionales : l'avis de Bayrou et le non-réponse de Sarkozy

Fañch Bayrou n'eus reskontet d'Ar Falz a zivout ar yezhoù rannvroel, ha Nicolas Sarkozy en deus reskontet ivez met d'un doare automatik!
François Bayrou a répondu à Arz Falz à propos des langues régionales et Nicolas Sarkozy aussi, mais ce dernier a envoyé une réponse automatique !

http://arfalz.hautetfort.com/archive/2007/04/10/questionn...

08/04/2007

Ar Vrezilianed, pennoù kaletoc'h evidomp-ni ?

Ar Vretoned a zo pennoù kaled : an dra-se a vez lâret alies awalc’h. Met mechal ma ne vehe ket get ar Vrezilianed pennoù kaletoc’h c’hoazh...

Get ar “mondialisation” e vez savet bremañ otoioù get markoù ag an Europe e pep lec'h, hag e Bro Brazil da skouer : Wolskwagen n’eus un uzin vras du-hont e lec’h ma vez savet kirri tan da vout gwerzhet en Amerika kreisteiz hag en Europa... Marc’hamatoc’h eo, sur awalc’h, evit pennoù bras Wolkswagen... Barzh an uzin-se e vez savet ar Wolkswagen Fox (fox a dalv "louarn" e breton).

Barzh familh Wolskwagen m’eus sonj ag ar “c’hoccinelle”, an “c’hwilig doue”, un oto un tammig ront hag a oa farsus da welet. Filmoù Walt Disney oa bet savet get troioù kaer ur C’hoccinelle. Filmoù farsus evit ar vugale, met istor ar c’hoccinelle ne oa ket ken farsus : ar re Goccinelle kentañ oa bet savet en Alamagn d’ar bleadoù tregont, da vare an nazied...

Met echu eo get ar C’hoccinelle bremañ, setu ar Fox : ha pennoù bras Wolskwagen zo, hiriv an deiz, louarned fin. Barzh an uzin e Bro Brazil, neuze, div chadenn zo evit sevel ar Wolskwagen Fox. Ur chadenn evit ar Fox a vo gwerzhet d’ar Vrezilianed ha d’ar pobloù all ag Amerika Kreisteiz; hag ur chadenn all evit ar Fox a vo gwerzhet d’an Europeaned. Al lezennoù surentez n’int ket heñvel en Amerika Su hag en Europa. En Europa Unanet e vez ret eo lakaat barzh an otoioù nevez airbagoù ha gourizieù surentez efedus bras... Hag ar Fox gwerzhet evit ar Vrezilianed, daoust dezhi bout savet er Brazil get Brezilianed, n’he deus ket nag airbagoù, na gourizieù surentez e mesk ar re wellañ...

Keroc'h met falloc'h !
Ouzhpenn-se,  ar Fox a vez gwerzhet keroc’h e Brazil evit en Europa ! Ma faota da Vrezilianed zo airbagoù ha gourizieù surentez a galite, evel ar pezh a vez lakaet d’an Europeaned, e vo ret dezhe dezhe paeañ 2.500 euro muioc’h ! An doare-se a zo bet kavet get kevredegezhioù evel Que Choisir ? Testoù surentez a zo bet graet gete hag ar Fox savet evit ar Vrezilianed a zo, evel rezon, kalz danjerusoc’h evit ar Fox savet evit an Europeaned... Hervez Que choisir ?, “Wolskwagen n’en dehe james kredet gwerzhiñ en Europa un oto get disorc’hoù surentez ken izel”...

Setu perak m’boa sonjet e vehe, marteze ar Vrezilianed, pennoù kaletoc’h evit ar Vretoned. Met n’eo ket gwir, n’int ket pennoù kaletoc’h evidomp-ni. Par int deomp-ni e gwirionez. Met pas evit savourion oto zo : evite, buhez ur Brezilian ne dalv ket buhez un European, war e seblant.

Christian Le Meut

07/04/2007

Brezhoneg war internet, un tañva/le breton sur internet : un aperçu

Setu un tañva ag al lec'hioù internet e brezhoneg penn da benn,  pe get brezhoneg, a anavezan ; un tañva eo ha ma peus-c'hwi lec'hioù talvoudus da lakaat, kasit un evezhiadenn/Cette liste est juste un aperçu incomplet de ce qui se fait en breton sur internet; si vous voulez signaler d'autres sites, n'hésitez pas à envoyer un commentaire.

Trugarez/mersi deoc'h/merci à vous.

Blogoù
Rezore (brezhoneg/galleg) : http://rezore.blogspirit.com
BlogYann (brezhoneg): http://yann1.typepad.com/blogyann/
Ingilvadur (teryezhek) : http://ingivaldur.blog.lemonde.fr/
Nevern (teryezhek) : http://diaspora-bretonne.over-blog.com/
Red-an-dour : http://red-an-dour.blogspot.com/
Le blog des blogs bretons : http://blogsbretons.canalblog.com/
Aita Roazhon (brezhoneg-galleg) http://ai-ta-bro-roazhon.blogspot.com/

Forumoù
Kervarker : forumoù ha kentelioù http://www.kervarker.org/
Brezhoneg skriv ha diskriv : http://brezhoneg.myrealboard.com/
Flap : forum e brezhoneg, http://malomorvan.free.fr/

Lec’hioù
Bremaïk : http://bremaik.free.fr/
Ofis ar brezhoneg (divyezhek) : http://www.ofis-bzh.org/
Fanch Broudic (brezhoneg/galleg) : http://perso.orange.fr/fanch.broudic
Kerlenn Sten Kidna (divyezhek) : http://membres.lycos.fr/stenkidna/deg.htm
TES : embannadurioù evit ar vugale : http://www2.ac-rennes.fr/tes/
Yann Gerven (e brezhoneg) : http://geocities.com/yann_gerven/
Klaskerien ha Treizherien soñjoù : http://queteurs.cg29.fr/
Kuzul sevenadurel Breizh : http://www.kuzul.info/
GeoBreizh : http://www.geobreizh.com/
Fest noz - fest deiz : http://www.fest-noz.net
Klaskato ar web Breizhek : http://klaskato.free.fr/
Bretoned.online : http://bretoned.online.fr/
Kontadennoù, sonenoù ha teatr a Vro Dreger : http://www1.kaouenn.net/?q=br/node/113
Brezhoneg Bro Gwened : http://membres.lycos.fr/bretonguened/
Barzhonegoù Anjela Duval : http://www.breizh.net/anjela/galleg/index.php

Ar radio e brezhoneg dre internet
Radio Stalig : http://radio.stalig.com/
Radio Bro GWened : http://www.radio-bro-gwened.com/
An Tour Tan : http://www.antourtan.org/

Ar skinwel e bzg dre internet
An taol lagad France 3 : war pajenn gentañ al lec’hienn klikit barzh “régions” war “éditions nationales, régionales et locales en vidéo”: http://jt.france3.fr/
Brezhoweb : http://www.brezhoweb.com/
Setu : http://setubzh.blogspot.com/
Gwagenn TV, http://www.gwagenn.tv/

Wikipedia
Wikipedia : 10.000 pennad skrid e brezhoneg : http://br.wikipedia.org/