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20/11/2007

Saïgon : klasket e vez war lerc'h ur vrezhonegour-ez yaouank !

Mesaj kaset get kevredigezh Diskouarn/Message transmis par  l'association Diskouarn :

"Salud d'an holl, resevet hon eus ar gemennadenn-se gant un bennak zo o chom e Saigon, a zo o klask war-lerc'h un den yaouank brezhoneger da zont "au pair" evit 8 miz da Saigon, lakait da dreiñ ar c'heloù mar plij : <Skrivan a ran deoc'h d'eus Bro Vietnam, peogwir emaon o klask ur plac'h yaouank evit dont aman d'am skoazell kelenn Brezhoneg d'am flac'hig vihan, pevar vloaz anezhi.Daoust hag e anavefec'h un den yaouank dedennet da zont da dremen da nebeutan eizh mizvezh e Saigon war un diazez "au pair" ? Ret e vefe un den yaouank hag en defe peurechuet e studiou e Brezhoneg gant Diwan da skouer betek ar bachot.
Tu a vefe d' ar plac'h "au pair" man deskin ar Vietnameseg, yezh diazez ar familh, va gwreg a zo Vietnameseg, ne oar ket ar galleg; hag ivez pleustrin war ar Saozneg, evel m'eo ar yezh diazez hon darempredou kevredel.
Gallout a rafe degouezhout a benn miz Kerzu pe Genver o tont.

Merc'hed yaouank au pair hon eus bet peder anezho abaoe Gwengolo 2005. Berzh mat hon eus bet, va merc'hig vihan a zo breman pevar bloaz hanter, kompren mat a ra ar Brezhoneg ha barrek eo da gomz. Trein a ra d'he mamm e Vietnameseg pezh a lavaromp dezhi e Brezhoneg!".Kasit din ur postel : jakezb@yahoo.co.uk"

Bonjour à tous :
Nous avons reçu ce message d'un breton de Saigon qui recherche une jeune fille ou un jeune homme au pair, bretonnant, pour environ 8 mois à Saigon. Possibilité également de s'initier au vietnamien, et de perfectionner son anglais. Merci de faire circuler l'info "Je recherche une jeune fille au pair pour aider ma petite fille de 5 ans à continuer à pratiquer et à apprendre le Breton. Il faut aimer les enfants, savoir les faire jouer et travailler, vouloir voir du pays, être disponible pour s'intégrer dans une famille britto vietnamienne et bien sûr posséder un bon niveau de Breton parlé et écrit. Séjour : environ 8 mois. Nous avons déjà eu 4 JF au cours des trois années passées. Prendre contact dans un premier temps sur mon email : jakezb@yahoo.co.uk"

19/11/2007

Archives : "Et les Disprizioù 2006 sont attribués à..."

C’est en regardant la cérémonie des Prizioù sur France 3, le 28 janvier, que j’ai eu l’idée de créer mes propres prix pour récompenser les initiatives les moins pertinentes envers la langue bretonne. Je suis le jury à moi tout seul, et les critères d’attribution sont totalement arbitraires mais, au moins, c’est annoncé comme tel. Les nouveaux prix s’appelleront les “Disprizioù”. Dispriz veut dire “mépris” en breton vannetais.  “Disprizioù” est donc un petit néologisme intraduisible mais assez parlant quand même. Mais passons à la cérémonie d'attribution :

"Avant l’attribution des Disprizioù 2006 quelques petits commentaires sur les “Prizioù” ceux diffusés sur France 3 le 29 janvier. Ceux-là sont censés récompensés les “initiatives les plus pertinentes” en langue bretonne de l’année 2006 d’après leur animateur, Fanch Broudic. Et cette année, la remise des prix a encore réservé quelques surprises amusantes comme l’invention du “Bretonnant de l’année”...  qui ne parle pas breton !

Misère : nous savions que le nombre de personnes parlant breton va diminuant chaque année mais on en est arrivé au point où il n’y aurait plus un seul bretonnant à qui donner ce prix ? Imaginez une émission en langue française distribuant  le prix du francophone de l’année à... un non francophone qui viendrait, au micro, expliquer, en anglais par exemple, combien il est content de recevoir son prix ! Le bretonnant qui ne parle pas breton, ça n’existait pas,  France 3 l’a inventé. Chapeau bas !

Singulier "bretonnant de l'année"...
Bon, j’explique : le titre de “bretonnant de l’année” a été attribué au Conseil général du Finistère pour son opération “Quêteurs de mémoire en Finistère”, qui met, notamment, en relation des enfants bretonnants bilingues avec des anciens, bretonnants aussi. Les anciens et les nouveaux peuvent ainsi parler breton ensemble, ce qui est une très bonne idée. M. Pierre Maille, président du conseil général du Finistère est donc venu recevoir son prix du meilleur bretonnant... Je ne suis pas sûr d’avoir entendu un seul mot de breton dans sa bouche mais bon... Heureusement, à ses côtés était venu un autre conseiller général du Finistère, André Le Gac qui, lui, s’est exprimé en breton... Ouf.

Le conseil général du Finistère méritait sans doute un prix, mais celui-là ? Car entendre le “bretonnant de l’année” parler uniquement en français était un symbole plutôt inquiétant; et donner le prix du “meilleur bretonnant” à une institution, était-ce une bonne idée ?... Un bretonnant, ou une bretonnante, à priori, c’est une personne, et elle parle breton. A moins que les mots ne veuillent plus rien dire...

Les miracles de la télé !
Mais M. Maille n’était pas le seul à ne pas parler breton parmi les nommés. France 3 avait choisi trois documentaires en breton produits par France 3 pour recevoir un  prix de la part de... France 3 ! Quatre personnes étaient donc venues présenter ces documentaires mais seulement deux parlaient breton. Deux sur quatre, c’est la moitié, ce qui n’est pas beaucoup pour des personnes censées travailler en breton. Je dis censées car, à France 3 Bretagne, on peut recevoir le prix du bretonnant de l’année sans parler breton, mais on peut aussi réaliser des films en langue bretonne sans parler breton, encore un miracle de la télévision !

J’ai compris cela il y a quelques années quand je jouais la pièce Malachap Story, un western en breton, avec la troupe C’hoarivari, de Languidic (lire note du 21 juin 2005). Un soir une équipe de France 3, six personnes, pas moins, est venue nous filmer. Non, il ne s’agissait pas de filmer notre troupe en tant que telle : nous avons joué vingt fois cette pièce, de Nantes à Carhaix, mais cela n’a pas retenu l’attention de France 3 Bretagne qui avait d’autres chats à fouetter... Non, il s’agissait d’un documentaire sur l’état de la langue bretonne en Morbihan et, après avoir filmé une scène de la pièce, deux acteurs furent interviewés par le réalisateur qui lui, ne parlait pas breton. Les questions étaient donc en français (elles furent coupées au montage) mais il fallait répondre en breton à ce réalisateur qui ne se faisait pas traduire les réponses alors qu’il avait dans son équipe quelqu’un capable de le faire... Mais cette personne, bretonnante, n’était là que pour contrôler si les réponses correspondaient aux questions. France 3 a inventé un nouveau métier : contrôleur de réponses ! Encore un miracle de la télévision.

Des formations inutiles ?
Je suppose que les réponses furent traduites à l'intervieweur plus tard mais j’avais trouvé la méthode de travail déplaisante pour nous et discutable d’un point de vue déontologique : comment creuser un sujet quand on ne comprend pas la langue et qu’on ne se fait pas traduire sur le champ les réponses des personnes interviewées ?... Et puis le Conseil régional de Bretagne, les départements bretons, les Assedic, financent depuis des années maintenant des formations professionnelles en langue bretonne, notamment pour les personnes travaillant dans les médias... Personnes qui ont et auront bien du mal à trouver du travail si même les documentaires en langue bretonne de France 3 Bretagne sont réalisés, au moins pour une partie, par des gens qui ne parlent pas breton ! France 3 Bretagne pourrait-elle prendre l’“initiative pertinente” d’inciter les réalisateurs de documentaires en langue bretonne à apprendre le breton... Est-ce trop demander?

Mais revenons aux Prizioù : parmi les cinq catégories de prix, cette année, il y en avait un pour le meilleur site internet. C’est celui de Lionel Buannic, Brezhoweb, sur lequel est diffusée l’émission de télé Webnoz qui a été primée alors qu’il a été créé en décembre 2006. Bravo, ça c’est du rapide ! Récompenser un site si récent, c’était un peu bizarre car une initiative de ce type se juge aussi sur sa durée. Mais bon, ça a été l’occasion donner un prix à Lionel Buannic, prix bien mérité d’ailleurs. Mais il y avait quelque chose de bizarre à voir Fanch Broudic, de France 3, congratuler le présentateur d’une émission de télé en breton, Webnoz, qui ne passe que sur internet, alors même que c’est la vocation de France 3 de faire ce genre de chose. Webnoz ne devrait-elle pas être diffusée par France 3 Bretagne à une heure de grande écoute ?

Les Disprizioù 2006 !
Mais foin de commentaires, passons maintenant aux résultats des Disprizioù 2006. Je dois tout d’abord préciser qu’il y a seulement deux prix, celui de l’initiative 2006 la pire en défaveur de la langue bretonne d’une part, et un prix spécial, d’autre part. J’ouvre donc l’enveloppe... Et voici le verdict du jury : "Le dispriz 2006 est remis aux responsables des programmes de France Bleue pour avoir diminué d’une heure par jour les programmes en breton de France Bleue Breizh Izel à la rentrée 2006.

Le Dispriz spécial, quant à lui, est remis aux responsables de France 3 pour la part infime accordée à la langue bretonne sur leur chaîne : moins de 2 h sur 168 h par semaine... Soit moins de 1 %.

Ces Disprizioù ont été décernés à l’unanimité du jury qui explique ainsi son choix : “Alors que les écoles bilingues se développent, alors que le conseil régional de Bretagne et certains départements promeuvent les langues régionales que sont le breton et le gallo, France Bleue Breizh Izel a réduit d’une heure par jour ses programmes en breton au mois de septembre dernier. Le prix 2006 lui est donc accordé, en espérant qu’elle ne continuera pas sur cette voie en 2007”.

Le jury poursuit : “Le Dispriz spécial attribué à France 3 pour l’ensemble de son œuvre. Alors qu’à peine deux heures de programmes sont en langue bretonne sur F3 Bretagne chaque semaine, rappelons que des chaînes de télé diffusent uniquement en gallois et en gaélique au Pays de Galle et en Irlande. Nous sommes donc, en Bretagne, loin du compte... Le jury précise que ces Disprizioù ne sont décernés qu’aux pennoù bras, aux responsables politiques et programmatiques, et pas aux journalistes, réalisateurs et présentateurs qui travaillent en langue bretonne, font certainement de leur mieux, et pour qui ce ne doit pas être facile tous les jours.”

Voilà, les Disprizioù 2006, c’est fini. J'espère  qu’il n’y en n’aura pas à décerner en 2007. Gwelet vo !

Christian Le Meut 

Disprizioù : an distro !

E penn kentañ ar bloaz-man m'boa roet disprizioù da stalioù zo evit bout digresket gete plas ar brezhoneg barzh o frogramm (pemp euriad nebeutoc'h bep sizhun get Frans Bleu Breizh Izel e miz Gwengolo 2006), pe evit plas dister ar brezhoneg barzh o abadennoù (nebeutoc'h a 2% get Frans 3 Breizh).

An disprizioù-se oa ur sonj daet din mod-se e sellet doc'h abadenn F3 "Ar prizioù", hag a vez graet bep bloaz evit dibab ar "gwellañ" traoù savet e brezhoneg : abadenn tele pe radio, levr, pladenn, lec'h internet, ha me oar me. Ur feson a oa d'ober goap doc'h an abadenn-se (a gavan ken sot evit ar "Molière", "César", ha c'hoazh, a vez graet e galleg), e lâret traoù talvoudus evidon memestra. Ar pennad oa bet embannet e brezhoneg barzh Ya! 

Ha setu ma sonj, tapet en-dro get tud all, mediaioù e brezhoneg penn da benn : Webnoz ha Ya !, justawalc'h. Damned, ne'm'boa ket lakaet "kopirigt" ebet war an ide-se : nag ur penn skañv on-me ! N'ouion ket petra vo graet gete met ar re se a zo  e c'houlenn ho alioù, ho sonjoù. Setu o galv :

"Poent c'hoarzhin, skañv, didro ha dizrouk : ’benn ar 27/11 e vo roet an Disprizioù er WebNoz 11 e Gwengamp. Kinnigoù zo bet graet gant ar wiaderien, reoù sirius, reoù all… nebeutoc'h : n'hon eus ket bet ho soñj ! N'eo ket ret ober kinnigoù 'vit kement rann a zo. Ale ’ta, klaskit mat : n'eus ket bet un dra bennaket resis ’n doa lakaet ’c'hanoc'h da vezañ estonet, da vousc'hoarzhin, da c’hoarzhin glas ivez ? Lârit dimp buan ! Ha na rit ket biloù : n'eus ket ezhomm da lakaat hoc'h anv da heul".

http://www.brezhoweb.com/?mode=forum 

Dielloù : "Hag an Disprizioù 2006 a zo roet da..."

E miz Geñver m’eus komzet doc’h ag ar Prizioù Frans 3 : abaoe ar c’houlz se ar prizioù a zo bet roet e-pad un abadenn tele bet skignet ar sul diwezhañ a viz Geñver. Nag un abadenn farsus ! Abaoe pell n’em boa ket c’hoarzhet kement-se. Sonjit ta : ur priz a vez roet d’ar “brezhoneger ar bloaz” , ha brezhoneger ar bloaz 2006 ne gomz ket brezhoneg anezhan! Nec’hus eo memestra : n’eus ket mui brezhonegerion er vro ?

Bon, evit lâr ar wirionez, ar priz a zo bet roet d’ar c’huzul meur Penn ar Bed evit ar c’houlzad “Klaskerien ha treizherien sonjoù” savet get an departamant-se evit lak ar vugale da vont e darempred get ar re gozh, hag en o mesk, bugale ag ar skolioù divyezhek a ya da gomz get tud kozh. Ha prezidant ar C’huzul meur, Pierre Maille, oa deuet da gemer ar priz. Ne oa ket en e unan evit reseviñ ar priz-se, un c’huzulier meur all, André Le Gac, oa deuet ivez hag hennezh a gomz mat  brezhoneg. Ouf !

Ur sonj vat eo, moarvat, reiñ ur priz d'an departamant Penn ar Bed met hini “brezhoneger ar bloaz” ? Un brezhoneg, pe ur vrezhonegerez a zo ur paotr pe ur plac’h a gomz breton. Ha gwelout ar “brezhoneger ar bloaz” gaozal galleg, ha nemet galleg, er mikro, oa un tammig nec’hus memestra... Un arouez iskiz awalc’h. Sonjit ta : ma vehe savet prizioù evel-se evit ar re a gomz galleg, evit ar “francophonie” lakaomp,  hag a vehe dibabet get ar juri ur “galleger ar bloaz” ne c’helehe anezhan distag ur ger e galleg; un den en dehe reskontet e saozneg hepken... Drol vehe, nann ? Ur brezhoneger ha ne ouia ket komz brezhoneg, n’em boa ket james gwelet an dra-se. Savet eo bet get Frans 3. Gourc'hemenoù : setu burzhud ar skinwell !

Burzhudoù all !
Met tud all oa bet anvet ha ne gomzont ket brezhoneg ivez... Pevar den o doa savet filmoù e brezhoneg evit Frans 3 oa bet anvet get Frans 3 da reseviñ ur priz a berzh... Frans 3 ! War ar pevar den deuet da ginnig o filmoù daou hepken a  gomze breton... Daou war pewar, ne ra nemet an hanter, ar pezh n’eo ket kalz evit tud a labour, sanset, e brezhoneg. Ya, met get Frans 3, tud zo a c’hell sevel abadennoù e brezhoneg hep kaozeal brezhoneg. Ur burzhud all !

M’em boa komprenet an dra se daou vloaz-zo pas m’boa gwelet penaos a laboure ur skipailh Frans 3 deuet da filmañ ar strollad c’hoariva e lec’h ma 'oan aktour (lennit ivez ar pezh embannet amañ d'ar 21/06/2005). Ur western e brezhoneg oa bet savet genomp, Malachap Story, a oa bet kinniget ugent wezh d’an dud. Ur sapre labour oa bet met strollad Frans 3, c’hwec’h den memestra, ne oa ket intereset get an dra-se he unan : ur reportaj hir, un teulfilm war stad ar brezhoneg e Bro Gwened a oa savet gete. Ul leurenn ag ar pezh c’hoari oa bet filmet ha daou aktour aterset get ar savour film... Met eñ ne ouie ket brezhoneg. Ar goulennoù a oa e galleg neuze (troc’het war lerc’h) ha ret oa d’an aktourion reskont e brezhoneg d’un den ha ne gomze ket brezhoneg ! Un den  all, barzh ar skipailh, a gomze brezhoneg met ne oa ket bet goulennet getan treiñ ar reskontoù doc'htu. An den-se oa deuet nemet evit selaoù mard a yae ar reskontoù get ar goulennoù... Ur vicher nevez a zo bet savet get F3 : kontroloùr reskontoù e brezhoneg !...

Burzhud ar skinwell c’hoazh ? Met penaos labourat mod-se ? Penaos sevel ur reportaj mod-se ? Ne oa ket un doare sirius da labourat, na doujus en hor c’heñver. Setu ma sonj.

Argant ha stummadur kollet ? 
Milionnoù a euroioù a vez dispignet bep bloaz get ar Rannvro, an departamantoù, an Assedic, da stummañ tud e brezhoneg evit labourat e brezhoneg, met get Frans 3 Breizh e vez savet teulfilmoù e brezhoneg get tud ha ne ouiont ket komz brezhoneg, ha n’o deus ket graet ar striv da zeskiñ hor yezh... Ha normal eo ? N’helehe ket Frans 3 Breizh goulenn get ar savourion filmoù e brezhoneg produet geti da zeskiñ ar yezh ?

Ur priz all a zo bet roet da Lionel Buannic evit e lec’hienn internet Brezhoweb e lec’h ma vez skignet e abadenn tele Webnoz. Ar priz-se oa meritet rak Lionel a laboura kalz evit ar brezhoneg met pebezh chans memestra : bout inouret evit un blog savet e miz An Avent (Kerzu) 2006 ! Ur bochad lec’hioù internet a-galite a zo, kalz kozhoc’h, met n’int ket bet inouret get F3... Ha souezhet on bet ivez e welet  tud Frans 3 inouriñ un den a ra o labour, rak abadennoù evel ar Webnoz a zelihe bout skignet get Frans 3 Breizh da razh an dud ha da 9 e da noz.

Ur sonj zo deuet din e welet Prizioù Frans 3 Breizh : sevel ma frizioù din-me ivez !  Me vo ar juri ma unan penn. Kavet m’eus un anv: an Disprizioù... An Disprizioù a vo roet evit ar pezh fallan graet d’ar brezhoneg ar bloaz paseet. Dispriz n’eo ket ur ger nevez e brezhoneg, an dispriz a dalv “mépris, dédain” e galleg. Hag a wezhoù e kavan  traoù zo disprizus e keñver ar brezhoneg hag ar re a gomz breton. Daou a vo roet, unan evit 2006 hag ur priz ispisial...

Aet eo ar maout get...
Da biv vo roet an “Disprizioù 2006” ? Setu bec’h zo warnoc’h gouiet an dra se, sur awalc’h : digor a ran ar golo... Aet eo ar maout get... Pennoù bras Frans Bleue evit 2006 hag an dispriz ispisial da bennoù bras Frans 3 ! Ar maout zo aet get ar radio hag an tele publik divyezhek, pe sanset bout divyezhek, e Breizh. Ha setu ar pezh a zo bet displeget get ar juri : “Da Frans Bleue Breizh Izel a zo bet roet an Dispriz 2006 evit bout troc'het geti barzh he abadennoù e brezhoneg e miz Gwengolo 2006. War dro c’hwec’h euriad nebeutoc’h bep sizhun memestra !  Esperans zo get ar jury ne gendalc’ho ket Frans Bleue Breizh Izel mod se e 2007 !

Hag an dispriz ispisial a ya da bennoù bras Frans 3 : war ar chadenn skinwell publik nemeti e vez skignet abadennoù e brezhoneg e pad div euriad bep sizhun hepken ar pezh a ra war dro  2 % a abadennoù e brezhoneg bep sizhun ! Chadennoù e kembraeg hag e iwerzhoneg penn da benn a zo e Bro Gembre ha Bro Iwerzhon. Pell omp ag an dra se e Breizh. Esperans ‘zo get ar juri e vo savet abadennoù nevez e brezhoneg get F3 e 2007, ur bochad, mallus eo !

An disprizioù 2006 a zo roet d’ar pennoù bras, evel rezon, ha pas d’ar re a sav bemdez abadennoù e brezhoneg. Ar re se a ra o seizh gwellañ evit sevel abadennoù a feson e brezhoneg ha, marteze, n’eo ket aes gete bemdeiz. Kalon vat, tudoù” eme ar juri.

Setu, echu eo get an Disprizioù 2006 : hag e vo Disprizioù e 2007 ? Ni a wello...

Christian Le Meut

12/11/2007

Immigration et oppression linguistique

La politique actuelle d'immigration mériterait bien des observations (sans parler du droit d'asile); l'aspect linguistique de cette politique a été analysé en 2006 dans Libération : une analyse toujours d'actualité et que je réédite aujourd'hui :

Marie Rose Moro, ethnopsychiatre, s’exprime dans Libération de samedi 27 mai (2006). Elle dirige le service de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital  Avicenne de Bobigny et explique “comment l’idéologie actuelle pousse les migrants à s’acculturer au prix d’une désintégration”. Un entretien très intéressant qui montre que le projet de loi Sarkozy sur l’immigration, “fondé sur l’inhospitalité” selon M.-R. Moro, fragilise les populations immigrées. Elle décrit la difficulté des mères et des enfants d’origine immigrée face à une volonté d’intégration à la société française qui leur fait perdre leurs repères culturels et relationnels... Et il y est question des langues :

“- Que pensez-vous de l’obligation faite aux migrants de parler français ?”
Marie Rose Moro : “Des préjugés extrêmement nocifs pour les migrants et leurs enfants sont renforcés à grande vitesse. Les linguistes ont montré que les enfants apprennent d’autant plus facilement le français qu’ils ont plaisir à parler leur langue maternelle, qu’elle soit le soussou, le berbère, l’arabe ou le mandarin ! C’est dans l’échange avec leurs parents ou le petit groupe qui s’occupent d’eux qu’ils acquièrent le goût de jouer avec les mots et les tournures. De plus, ils acquièrent une connaissance sur le statut de la langue et une aisance pour en comprendre la structure. Non seulement l’apprentissage multilinguistique n’est pas problématique pour les enfants, mais il est créatif”.

Et elle poursuit plus loin : “Si l’on impose la maîtrise du français comme condition d’intégration des adultes en France, c’est parce que l’on craint ce que propose toute langue étrangère : une autre vision du monde. A travers ces histoires de langue, on fait croire aux migrants qu’ils sont inféodés. Alors que la notion de race est scientifiquement anéantie, on continue de vivre tranquillement avec l’idée qu’il y a des bilinguismes utiles et d’autres nocifs, c’est-à-dire des langues inférieures et d’autres supérieures. D’ailleurs on ne dit jamais aux parents américains ou allemands vivant en France qu’ils ne doivent pas transmettre leur langue à leurs enfants”... Libération, 27-28 mai 2006, propos recueillis par Anne Diatkine. Pages 46-47.

"Bilinguismes nocifs", "inféodation", "langues inférieures", non transmission de la langue maternelle aux enfants, etc : ces réalités et poncifs que dénoncent Marie Rose Moro pour les populations immigrées, ne datent pas d'aujourd'hui et s'appliquent également aux langues régionales en France.

03/11/2007

BD/BT : An Neñva 2/Emgann e skeud al loargann

c2d45ab57b8642ef914867149b141eef.jpgSetu daet er maez eil lodenn ar manga kentañ troet e brezhoneg, skrivet ha skeudennaouet get Wee Tian Beng, un den ganet e Singapour. Al lodenn gentañ oa bet embannet ar bloaz paseet*. Heuliañ a reomp c'hoazh troioù kaer Wang Chang, Xing Ling ha Xue Wu; unan nevez a zo degouezhet barzh ar strollad, Wei Qi, c'hoarier go ha mignon bras Wang Chang... O avanturioù a zo bet lakaet 2.000 bloaz zo. Tudennoù dedennus int, fentus a wezhoù, tud onest a zifenn ar re baour... Hag un tañva a sevenadur Bro Sina a vez roet deomp get al levr-se (istoer, prederouriezh).

Met, en anzav a ran, erru on skuizh memestra get an istor : emgannoù a-bep sort, euzhviled viloc'h vilan, ha kreñvoc'h krenvan oc'hpenn (met perak int ken vil ha drouk ? N'ouion ket). Gouiet a ran (evel evit al levr "Mat an traoù ?") : levrioù sort-se ne vez ket embannet evit traoù kozh eveldin-me, met evit ar grennarded ha, d'am sonj, bourriñ a ra al levr-se dezhe (kentoc'h d'ar baotred evit d'ar merc'hed, marteze). Ha me, moarvat, e kendalc'hiñ da lenn an avanturioù-se memestra.

 - An Neñva/Emgann e skeud al loargann 2. Wee Tian Beng, troet (brav) e brezhoneg get Kristin David, Katell Leon, Visant Roue); embannadurioù An Amzer/Editions du temps.9,90€

En français : Voici éditée la deuxième partie du premier manga traduit en breton, écrit et dessiné par Wee Tian Beng, un auteur né à Singapour. Les personnages (situés 2.000 ans avant Jésus-Christ en Chine) sont intéressants à suivre mais, je dois l'avouer, les combats incessants, les monstres de plus en plus vils et méchants, finissent par me fatiguer. Pourtant, à travers les personnages et les quelques pages d'explications en fin de volume, le lecteur goûte un peu de la culture chinoise (histoire et philosophie). C'est déjà un argument suffisant pour continuer à lire ces aventures qui existent également en français sous le titre... "The Célestial Zone/Bataille au clair de la lune" 2... Editions du Temps. 6,90€

Christian Le Meut 

*Liamm get ar pennad a zivout al lodenn gentañ/Lien avec l'article sur le premier tome :

http://rezore.blogspirit.com/archive/2006/10/29/ar-manga-...

02/11/2007

Levr : Mat an traoù ?

444ad49c39d81ebfabf2c8186c8bff69.jpg"Mat an traoù ?" a zo titl ur romant berr (pe un danevell hir) skrivet get Caryl Lewis ha troet ag ar c'hembraeg e brezhoneg get Padrig an Habask ar bloaz-mañ. Ul labour a-feson a zo bet graet getan. Klasket 'vez, get tier embann zo, lakaat war ar marc'had traoù da vout lennet get ar re yaouank, get ar grennarded. Ur sonj vat eo.

Met, evit lâr ar wirionez, n'on ket bet intereset bras get istorioù Katrin, ur verc'h yaouank a zo e chom barzh Bro Gembre. He zad a zo aet kuit hag he mamm a zalc'h an ti-feurm he unan get ar mab, Gareth. Bez zo ivez ur vamm gozh, ur vignonnez, Mer, ur mignon, Rhods, Smsoù ha pellgomzerioù hezoug ur bochad. Ha geo, un dra a zo souezhus : ur chapelig tost d'an ti-feurm a zo da werzhiñ. Lakaet e vez chapelioù da vout gwerzhet e Bro Gembre ? War e seblant, ar pezh a vehe souezhus dre-mañ. Get ma plijo al levr-se d'ar grennarded; me, gwir eo, n'on ket mui krennard abaoe pell... Krouadur, c'hoazh un nebeut, ne lâran ket ?

Mat an traoù ? Embannadurioù Al Lanv (Kemper), 78 pajenn, 7€.

 

En français : petite note sur un court roman paru en breton (traduit du gallois) à destination du public bretonnant adolescent. C'est une bonne idée, de leur donner à lire, mais les tribulations de cette adolescente ne m'ont guère passionné. Il est vrai que je ne suis plus adolescent depuis longtemps... 

Christian Le Meut 

31/10/2007

Webnoz Brec'h : war internet !

Kemenadenn a-berzh abadenn Webnoz : "Ma n’ho poa ket bet tro da welet ar WebNoz digwener, n’eo ket strikt : sellet outi adalek bremañ, ha pa garit ! Eskemmoù stank a oa bet war dem al lojeiz er Mor-Bihan, muzik kaer gant an Triorezed o doa gouvezet lakaat an holl er sal da ganañ, fent gant ar re o doa kinniget ar sketchoù bet prientet gante ’vit ar Sketchnoz aozet gant Kerlenn Sten-Kidna, ha ne oa ket kousket tamm ebet ar re vihan deut da lenn deomp… Ma, ne vo ket kontet pep tra deoc’h, kit da welet !

Si vous avez manqué la WebNoz de vendredi, bonne nouvelle : elle est en ligne et visible dès maintenant !
Les échanges entre les invités, sur le thème du logement en Morbihan, ont été plutôt riches. Les Triorezed ont su entraîner les spectateurs présents sur place, les futurs candidats de la Sketchnoz organisée par Kerlenn Sten-Kidna ont mis leur grain d’humour sur tout ça, et les enfants venus nous faire la lecture n’avaient vraiment pas sommeil !
On ne vous racontera pas tout, allez donc voir par vous-mêmes !

http://www.surlaplace.tv/voflashlive/live.php?stream=webn...

27/10/2007

Journée de la langue bretonne en Pays d'Auray : plus de 550 participants... sans compter les internautes !

f9f4de5be294d13d4ae4a27e7b71b97e.jpgCommuniqué de l'association Sten Kidna-Komzomp asampl, d'Auray, après la Journée de la langue bretonne, Devezh ar brezhoneg e Bro An Alré, qui a eu lieu vendredi dernier.

""Bugaleaj nevez" : c'est cette chanson que les enfants des écoles bilingues primaires du Pays d'Auray ont chanté en choeur avec Gilles Servat, vendredi matin, salle Emeraude, à Locoal-Mendon. 400 enfants, et quelques dizaines d'adultes, entouraient le chanteur, très ému. Gilles Servat évoque, justement, dans cette chanson qu'il a écrite, la "nouvelle enfance" de la langue bretonne. Et cette nouvelle enfance s'est exprimée autour de lui et avec lui, vendredi matin.
 

Montrer la dynamique de la langue bretonne en pays d'Auray : tel était le but de cette journée de la langue bretonne (Devezh ar brezhoneg), co-organisée par Douar Alré, Kerlenn Sten Kidna (Auray), Ar Vammenn (Locoal-Mendon), avec le soutien des enseignants et parents des écoles bilingues du pays d'Auray. La matinée a été consacrée aux enfants des écoles primaires et maternelles. L'école publique bilingue de Brec'h, ainsi que l'école Diwan d'Auray ont pris part, comme six des sept établissements bilingues privés du pays : Locoal-Mendon, Pluvigner, Pluneret, Mériadec, Sainte-Anne d'Auray et Plumergat.

bf89e93daaacfc2097d6c0f7aec27ed9.jpgDes tontons qui yoyottent et un bal breton
Les enfants ont tout d'abord assisté au spectacle des Tonton Yoyo, clowns qui, outre le breton, ont aussi distillé du français, de l'allemand, de l'italien et de l'espagnol dans leur spectacle... Puis vint le temps des chants communs, appris en classes : Korriganed pour les plus petits, Bugaleaj nevez pour les plus grands. Après la pause, la chanteuse Catherine Pasco a mené un bal breton, alternant le chant dans la danse et l'animation à l'accordéon depuis la scène. Trois quart d'heure de danses collectives et de chants à répondre : c'est aussi comme cela que l'on apprend à compter et à nommer les parties du corps tout en faisant un peu de sport...
 
Le soleil d'automne a permis à une partie des enfants de pique-niquer dehors tandis que les collégiens arrivaient sur le lieu de rendez-vous de la randonnée guidée en breton par Jean-Paul Rieux et Alain Le Buhé, qui partait de la chapelle Sainte-Marguerite en Locoal-Mendon. 80 adolescents des filières bilingues des collèges et lycée de Sainte Anne d'Auray et Nôtre Dame Le Ménimur (privés) et Kerfontaine, en Pluneret (public) ont visité une partie de la ria d'Etel tout en écoutant les explications historiques et géographiques de Jean-Paul Rieux : une leçon d'histoire (et de langues) à mettre en valeur en classe après les vacances. Là aussi, quelques adultes participaient à la promenades, destinée en priorité aux collégiens.

fc08ab18d981d1fcd4dea3c96e3e4071.jpgUn bar qui devient studio de télévision
La soirée était plutôt tournée vers les adultes. Douar Alré a invité Webnoz, émission de télévision en breton sur internet. Dès 11 h du matin les techniciens ont commencé à s'installer dans le Bar breton, au centre-bourg de Brec'h, qui est, progressivement, devenu un studio de télévision avec régie, caméras, spots, fils électriques partout, maquillage obligatoire pour les invités... Depuis plusieurs semaines l'équipe de Webnoz, aidée par les bénévoles de Sten Kidna, mettait en place le programme : débat à propos de la chèreté de l'immobilier sur la côte morbihannaise, sketchs, musique, rubriques diverses.
 
3afd7977cde9cd6b2c39e61df4b3d78b.jpg Alain Le Buhé, maire adjoint de Locoal-Mendon, Corentin Hilly, maire de Ploeren, Guigner Le Hénanff, maire de Pluvigner, et d'autres invités ont répondu aux questions du présentateur, Lionel Buannic. Les élus ont contré les critiques qui leur ont été faites de ne pas avoir anticipé la flambée de l'immobilier en répondant, notamment, que dehabitants, parfois, font pression sur leurs élus pour que les terrains soient classés constructibles afin d'en augmenter le prix. Certaines communes réalisent du logement social, des réserves foncières, encore faut-il qu'elles trouvent des terrains à acheter, t-ils souligné... Deux reportages ont montré les situations à Pluvigner et Saint-Philibert. Deux autres intervenants ont raconté leurs difficulté de jeunes salariés à trouver des terrains accessibles sans avoir à s'endetter pour trente ans. Le présentateur a fait état de terrains pouvant aller jusqu'à 900 euros le mètre carré à La Trinté-sur-Mer.


Des livres et des chanteuses
Le pays change, la langue bretonne évolue elle-aussi avec les nouvelles générations : des enfants de l'école Diwan d'Auray ont participé à l'émission en présentant des livres en breton nouvellement édité tandis que deux adultes, Christian Le Meut et Alan Monfort, présentaient des publications destinées plutôt aux adultes : la revue alréenne An Dasson pour le premier (elle est consacrée au voyage à New-York de la Kevrenn Alré à travers deux témoignages bilingues); un nouveau dictionnaire de breton vannetais et le second album de Gaston Lagaffe traduit en breton pour le second.
 
Chaque séquence était ponctuée par les chants des Triorezed qui, comme leur nom ne l'indique pas, sont quatre. Elles étaient accampagnées des trois musiciens et ont interprétées de très beaux chants du répertoire alréen. La soirée s'est poursuivie en sketchs. Kerlenn Sten Kidna organise un concours de sketchs en breton, Sketchnoz, le vendredi 9 novembre prochain à Pluvigner. L'équipe de Webnoz les avait donc sollicités pour présenter deux sketchs lors de l'émission. C'est ainsi que les spectateurs et internautes, purent assister à un entretien d'embauche un peu spécial ainsi qu'à l'arrivée... du Père Noël ! Celui-ci, pour "gagner plus" avait décidé d'instaurer une seconde tournée de cadeaux le 26 octobre... Pas de chance, il dut passer un test ADN pour entrer dans le pays... Test qui révéla qu'il n'était pas le fils de Saint-Nicolas, comme il le croyait, mais celui de Saint Cocacola ! Un café-théâtre en breton prometteur.

15.000 connections
Webnoz est réalisée en direct, une fois par mois, d'un lieu différent en Bretagne. Diffusée sur internet (site Brezhoweb, notamment) elle est vue par plusieurs milliers d'internautes à travers le monde : 15.000 visites pour les premières émissions réalisées il y a un an. L'émission d'Auray restera, comme les autres, sur le net pendant un an.
 
Pour l'association Sten Kidna, co-organisatrice de cette journée, le bilan est très satisfaisant."

15/10/2007

Gwirioù mab den/Droits de l'Homme : manifestadeg e Roazhon/manif' à Rennes

Disadorn 6 a viz Here, ur vanifestadeg a oa bet aozet e Roazhon e-tal ur greizenn nevez savet evit toull-bac'hiñ an estranjourion a c'houlenn bout degemeret e Frans. Fanny oa aet da vanifestiñ, setu ar vanifestadeg displeget geti. Unan a vo, war e seblant, bep miz. Le samedi 6 octobre dernier une manifestation a eu lieu devant le nouveau centre de rétention de Rennes pour les étrangers. Voici le témoignage de fanny sur cette manifestation qui devrait être mensuelle (en breton uniquement) :

"Kement a dud (etre 500 ha 600), kement a dud yaouank, deuet deus Angers, Montroulez, Breizh a-bezh ... evit difenn gwirioù an dud a zo kaset amañ e Roazhon, e-barzh ar greizenn nevez, nepell deus an aerborzh Sant Jakez a rae vat d'ar stourmerien kozh !
500 den, nebeut tre a bolitikerien, met ur bern tud yaouank, tud deuet evit diskouez fulor ar geodedourien a zo aet skuizh da welet al lezennoù da vezañ ken strizh, da lakaat bugale en toullbac'h.

E 2001, bro C'hall a nac'he ar statud repuiad (refugié) da 22 440 den, e 2005 da 60 000 den. E 2005, 1012 plas a oa e greizennoù "rétention" bro c'hall, e gwir 28 200 den a zo bet dalc'het enno. E 2007, chom a reont ur mizvezh er greizenn a-raok bezañ skarzhet deus o pro, hep bezañ kelaouet en a-raok. N'eus ket muioc'h a dud dibaper an deiz a-hiziv : al lezenn a ra bemdez tud dibaper nevez, ha koulskoude ar "solde migratoire" zo war an digresk.  Evit a re a zo dimezet gant ur gwreg pe ur gwaz gall, ret eo dezho gortoz tri bloavezh a-raok bezañ Gall d'o zro (gant Chevenement, ur bloavezh, daou pa oa Sarkozy ministr an Diabarzh, ha tri bloavezh e 2006).

Disadorn, dindan klouarder an heol penn kentañ an diskar amzer, veze gwelet kalzig a dud o kemer ar gomz, o klask stummañ ar re all, tud all oa o klask mont e darempred gant an 60 CRs a oa a-dreñv ar porrastel "anti-émeutes". Sonerezh, tabutoù, graffoù farsus, tud o vont da gejañ gant kliented salons park an diskouezadegoù : "Itron, graet eo bet an test ADN d'o oto ? N'o ket bet mat, ret e deoc'h tostaat ha mont d'ar greizenn gaer a zo bet savet, 500 metr deus park ar c'hirri-mañ ...." a zikoueze ar spered mat a oa gant ar strollad.

100 CRS...
Met prest e oa 100 CRS da zont evit adlakaat an urzh dirak ar greizenn. Da 8 eur noz (evit bezañ dieubet evit ar match da 9 eur, rugbi Bro C'hall/Breizh Veur ? ) e oa ar CRS o tostaat. Aze eo bet diaesoc'h d'ar c'hennurzhiañ Roazhon sioulaat an holl ha mont kuit buan, giz e oa bet lavaret e penn kentañ ar vanifestadeg. Tud a zo chomet azezet war ar straed, hag aze, e 5 mn o deus ar CRS kendalc'het da vale o tougen ar re azezet, o reiñ diouzhtu taolioù skourgez, ha bombezennoù lacrymogène o trubuliat pep tra. Dre chañs, goude bezañ graet tro ar vourc'h (100 CRS a-dreñv 100 manifester) ne oa ket  bet a daol fall, den ebet kaset d'an ospital, den ebet lakaet en toull evit an noz...

Kenderc'hel a ra stourm an dud a youl-vat. Bemdez tud ESF (education sans frontières) a ya da welout an dud er greizenn Roazhon (60 a zo, koubladoù, tud o-unan, familhoù). Bemdez e Breizh hag e lec'h all e :-) vez gwelet tud o skoazell ar vugale hag ar re yaouank o deus ar gwir da vezañ skoliataet amañ er bro C'hall. Alain Menjadeu e Kemperle a chomo e Breizh. Kirriegezh pep hini ac'hanomp eo : diwall ouzh ar c'hresk  strizh ar spered a zo hiziv an deiz er vro-mañ ..."

Fanny Chauffin

12/10/2007

Mélenchonneries (suite)

Le propos de Jean-Luc Mélenchon sur la Breiz Touch, la langue bretonne, etc, ont été largement commentés, notamment de manière intéressante sur ce site internet (trugarez Alwenn) :

http://embruns.net/carnet/actus-et-opinions/breizh-atao-1...

Frans 3 : magerezed e brezhoneg/des nounous brittophones

Kemenadenn a-berzh kevredigezh Divskouarn/communiqué de l'association Diskouarn :

"Dec'h zo bet un tamm reportaj diwar-benn abadennoù buheziñ e brezhoneg evit magerezed Lanniliz ha Treglonoù. Divskouarn en doa lakaet ar gevredigezh magerezed hag An Oaled e darempred. Kit da welet anezhañ war :
http://ouest.france3.fr/videojt/
ret eo dibab Iroise (abadenn ar yaou 11/10)

Un petit reportage a été diffusé hier sur Fr3 Iroise, à propos des temps d'animation en breton pour les enfants des assistantes maternelles de Lannils et Tréglonou. Divskouarn avait fait le lien entre l'association de nounous et An Oaled, vous pouvez visioner le reportage sur :
http://ouest.france3.fr/videojt/
Choisissez Iroise, l'édition du 11/10