11/11/2007
Education : disparités internationales
Extrait de la dernière livraison du Cahier pédagogique, concernant l'nvestissement des Etats dans l'éducation :
"Aucun pays réellement désireux d'atteindre les objectifs de l'Éducation pour tous ne devrait voir son action entravée par le manque de ressources". C'est ce que la Communauté internationale a promis en 2000 lors du Forum mondial sur l'éducation. Sept ans plus tard, le Recueil de données mondiales sur l'éducation de l'Unesco montre que l'effort éducatif se heurte souvent sur le manque de ressources.
Le Recueil met en évidence les énormes inégalités dans l'investissement éducatif. Ainsi alors que les pays développés consacrent plus de 5% de leur Produit intérieur brut à l'éducation, les pays d'Asie centrale et orientale dépensent moins de 3%. " Les gouvernements consacrant beaucoup d'argent à l'éducation y affectent huit à vingt fois plus d'argent, en termes relatifs, que les pays qui investissent le moins dans ce secteur.
Guinée Equatoriale : 0,6 % des dépenses publiques
Onze pays affichent ainsi des dépenses publiques en éducation qui ne dépassent pas 2 % du PIB. Il s'agit, pour les États arabes, des Émirats arabes unis (1,3 %) et du Qatar (1,6 %), pour l'Asie de l'Est et le Pacifique, de l'Indonésie (0,9 %) et du Cambodge (1,9 %), de la République dominicaine (1,8 %) et des Bermudes (1,9 %) pour les Caraïbes et enfin, de la Guinée équatoriale (0,6 %), du Cameroun (1,8 %), de la Zambie (2,0 %), de la Gambie (2,0 %) et de la Guinée (2,0 %) pour l'Afrique subsaharienne" (celle-ci dépense en moyenne 4,5%).
A ces inégalités relatives s'ajoutent les écarts absolus. Qui sait par exemple que le budget de l'éducation français est supérieur aux dépenses d'éducation de tous les pays d'Afrique subsaharienne ? " C'est au Congo, en Guyane et à Sainte-Lucie que la situation est la plus dramatique. En termes réels, les dépenses d'éducation ont en effet diminué d'un tiers par rapport à 1999".
Erythrée : la moitié des enfants non scolarisés
Enfin le rapport montre les inégalités internes. Par exemple en Erythrée la moitié des enfants ne sont pas scolarisés et ne bénéficient pas de ces dépenses. En Inde la majorité des enfants a accès à l'enseignement primaire peu coûteux mais est exclue des niveaux supérieurs qui consomment un fort pourcentage des ressources."
Rapport Unesco
http://www.uis.unesco.org/template/pdf/ged/2007/GED2007_FR.pdf
00:15 Publié dans Deskadurezh/Education, Etrebroadel/International, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : éducation, international
12/10/2007
Frans 3 : magerezed e brezhoneg/des nounous brittophones
Kemenadenn a-berzh kevredigezh Divskouarn/communiqué de l'association Diskouarn :
"Dec'h zo bet un tamm reportaj diwar-benn abadennoù buheziñ e brezhoneg evit magerezed Lanniliz ha Treglonoù. Divskouarn en doa lakaet ar gevredigezh magerezed hag An Oaled e darempred. Kit da welet anezhañ war :
http://ouest.france3.fr/videojt/
ret eo dibab Iroise (abadenn ar yaou 11/10)
Un petit reportage a été diffusé hier sur Fr3 Iroise, à propos des temps d'animation en breton pour les enfants des assistantes maternelles de Lannils et Tréglonou. Divskouarn avait fait le lien entre l'association de nounous et An Oaled, vous pouvez visioner le reportage sur :
http://ouest.france3.fr/videojt/
Choisissez Iroise, l'édition du 11/10
11:40 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Mediaioù/média/skinwel/Télévision | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Education, langue bretonne, brezhoneg
18/09/2007
Alain Rey :"Valoriser la culture régionale"
Petite citation du linguiste Alain Rey trouvée sur le site Evene (trugarez da zDiwan Breizh) :
"Si vous deviez donner des consignes à un nouveau ministre de l’Education ?
Mes conseils, ce serait de chercher partout le bilinguisme, de valoriser la culture régionale. Les langues régionales ont été combattues, certaines ont été écrasées, d’autres ont résisté mais elles ont toutes été mises à mal par le système éducatif. Leur image s’améliore, paradoxalement c’est aussi maintenant qu’elles n’existent presque plus… Le problème en France, c’est que la langue maternelle est considérée comme négative. Il faudrait faire des cours en partie en basque, en partie en catalan, etc., sans négliger le français évidemment. Il serait tout à fait normal qu’à Nice, il y ait plus de gens qui fassent de l’italien qu’à Strasbourg, or on fait tous de l’anglais. C’est une uniformisation pratique, mais on pourrait faire comme les Suédois, qui apprennent en suédois et en anglais à partir d’un certain âge. Ma conviction, c’est que s’il y avait un bon enseignement de l’italien en Corse, le corse en serait renforcé."
http://www.evene.fr/celebre/actualite/interview-alain-rey...
00:05 Publié dans Deskadurezh/Education, Galleg/français, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : langues régionales, éducation
06/08/2007
Re hir, ar vakansoù hir ? Trop grandes, les grandes vacances ?
Re hir eo ar vakansoù-hañv, eme Gabriel Cohn Bendit, bet savet getan ul lise mod-nevez e Sant Nazer... Ha d'ho sonj-c'hwi ?
Trop longues, les grandes vacances, pense Gabriel Cohn Bendit, fondateur du lycée expérimental de Saint-Nazaire... Et quel est votre avis à vous ?
http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/ca_vous_parle/l...
12:45 Publié dans Deskadurezh/Education, Web | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : éducation, vacances
02/03/2007
Ecole : faut-il noter les enfants à la cantine ?
Beaucoup d’enfants mangent à la cantine, et certains adultes aussi, dans les cantines d’entreprises... Il ne faut plus trop dire cantines, d’ailleurs, mais “restaurant scolaire”, ça fait mieux mais la nourriture n’y est pas meilleure pour autant. J’ai beaucoup mangé à la cantine dire ma scolarité, et je me souviens même avoir manifesté, lycéen, contre la piètre qualité des repas servis à la cantine du lycée Colbert de Lorient. C’était il y a 25 et je ne sais pas si cela a changé du point de vue de la qualité de la nourriture...Mais il y a d’autres choses, qui changent.
Il y a peu Charlotte, huit ans, scolarisée dans une école du pays de Lorient, est revenue de l’école avec une innovation à faire signer à ses parents. Il s’agit du “Carnet de route du restaurant scolaire année 2006-2007”. L’équipe de la cantine, pardon, l’équipe du restaurant scolaire, a mis en place un carnet de liaison avec les parents. Une page y précise les “règles de vie” : pourquoi pas ? Mais une des règles, par exemple, dit “Je goûte de tout (au moins une cuillérée) pour connaître de nouveaux aliments et être en forme pour le reste de la journée”. Je me demande ce qu’ont à voir le fait de goûter à tout et celui d’être en forme. Et puis, précise Charlotte, dans ce restaurant scolaire, on force les enfants à goûter, ce qui n’est pas forcément indiqué si on veut développer leur curiosité gustative...
Sous le regard des adultes...
Mais ce “carnet de route” ne se limite pas à une série de “règles de vie” qui ressemblent fort à une série d’ordres. Ce carnet est aussi un carnet de notes. Il y a aussi deux pages destinées à noter le “comportement de votre enfant au restaurant scolaire” avec des observations, un “bilan annuel” et des notes, chaque trimestre, concernant la politesse, le respect des camarades, le respect des adultes, le partage et la “tenue à table”. Ce dernier critère se décline en choses précises :”mange proprement” ou “ne crie pas”. Les notes ne sont pas sur 20 mais exprimés à travers de petites icônes qui rient si la note est bonne, ou qui font la gueule si la note est mauvaise...
Les enfants à l’école sont constamment sous le regard et le jugement des adultes. Mais, en classe, ce sont leurs apprentissages, leurs progressions qui sont appréciés, leur travail, en quelque sorte, et pas leur personne. Si un enfant n’est pas propre en classe, cela figure-t-il sur une carnet de notes quelconque ? A priori, si je me souviens bien, cela se gère entre les parents et les instituteurs, voire les assistantes maternelles. Mais grâce au joli “carnet de route” imaginé dans cette école du pays de Lorient, cela risque d’être écrit noir sur blanc... Et par qui ? Et pour quoi faire ? Les personnes qui s’occupent des enfants à la cantine n’ont pas de formation pédagogique et n’ont pas vocation à intervenir dans ce domaine ni à juger le comportement de l’enfant.
D'autres idées ?
Le temps de la cantine, s’il est obligatoire pour les enfants inscrits, n’est pas un temps de classe... Pourquoi, là encore, instituer des notes qui figurent sur un carnet ? Dans un pays pas si lointain, la Finlande, les élèves ne commencent à être notés par les adultes qu’à partir de l’âge de 9 ans... Y-a-t-il besoin de noter les enfants partout et tout le temps ? Et si quels critères ? Ici, roter à table est considéré comme sale, ailleurs c’est normal, et même signe d’avoir bien mangé...
Travailler dans un restaurant scolaire n’est certainement pas chose facile : il y a le bruit, les enfants qui se chamaillent, ceux qui refusent, de manger, etc. Mais est-ce en instituant un carnet de note pour ce moment là qu’on règlera les difficultés ? Ne faudrait-il pas plus de personnel pour s’occuper des enfants, des salles plus petites et mieux insonorisées, un environnement plus agréable ? Une meilleure formation pour les personnes chargées de ce travail et, peut-être, parfois... Une meilleure nourriture ? Et pourquoi ne pas réunir régulièrement les enfants pour échanger avec eux sur ce qui se passe à la cantine ? Les règles de fonctionnement peuvent aussi être conçues avec les enfants, voire même évoluer dans l’année...
Le but de l’école est de faire des enfants des adultes responsables capables de prendre part à la vie démocratique de leur cité et de leur pays. A trop vouloir gendarmer les enfants, à les noter et les juger partout et tout le temps, on risque fort d’en faire des adultes peureux et soumis à l’autorité.
Des moutons... Mais des citoyens ?
Christian Le Meut
01:10 Publié dans Deskadurezh/Education | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Education, école
17/02/2007
Foot : ne tirez pas sur le maillot !
J’ai deux copains qui jouent au foot : Malo, douze ans, et son frère Simon, dix ans. Le foot est un jeu, mais un jeu qui peut être pris très au sérieux par les enfants, et par les adultes aussi. Les enfants participent à des championnats et affrontent d’autres équipes chaque week-end. Justement, l’équipe de Simon est en tête de son championnat, alors que celle de Malo, l’aîné, est plutôt en queue.
Malo et Simon sont les deux fils d’un couple d’amis. Nous nous sommes vus récemment et la conversation est venue sur le terrain du football... Les deux garçons avaient l’air très contents de leur sport, et les parents satisfaits de voir leurs rejetons épanouis... L’âiné cependant n’avait pas l’air complètement satisfait : “L’entraîneur nous dit de tirer sur le maillot des joueurs de l’équipe adverse”; et la maman de préciser : “L’entraîneur est quelqu’un de bien mais on n’est pas trop d’accord avec ça”...
J’ai quelques fois l’occasion d’apercevoir du football professionnel à la télévision et il me semble qu’à ce niveau-là aussi, on voit beaucoup de joueurs tirer sur les maillots de leurs adversaires, ce qui est défendu mais largement pratiqué et pas toujours sanctionné...C’est un mauvais pli, une mauvaise habitude qu’ont pris les joueurs mais il semble que le problème vienne de loin si les entraîneurs eux-mêmes incitent les enfants de dix ans à tirer sur les maillots adverses alors que c’est interdit. Ils incitent donc à tricher. Imaginons un maître d’école qui dirait à ses élèves élèves : “Si vous ne savez pas, trichez sur votre voisin...” On n’a, à ma connaissance, jamais vu cela dans une école mais dans les clubs de football cela se fait, manifestement...
Quel est le but du sport ?
Quel est le but du sport en général et du foot en particulier ? Se sentir bien dans son corps, développer ses capacités physiques, apprendre à jouer ensemble... Chercher ensemble à pratiquer le mieux possible son sport pour se faire plaisir et gagner le match : mais compétition ne signifie pas tricherie. Gagner en développant ses qualités propres, son sens tactique, son intelligence de jeu collective, tel est le but. Il n’est pas de tricher en empêchant l’équipe adverse de jouer son jeu. Au contraire, en laissant jouer l’équipe adverse on apprend à la contrer et l’on développe ainsi ses qualités de défense et d’attaque.
Beaucoup de gens croient, manifestement, que le but du sport de compétition est de gagner à tous prix et par tous les moyens. D’être en tête du classement, de vaincre voire d’écraser autrui. La fin justifie alors les moyens. En incitant les enfants à tricher on leur apprend également à ne pas respecter les autres, et à ne pas respecter les lois qui définissent comment jouer ensemble, comment vivre ensemble sur le terrain. Il ne faut pas s’étonner ensuite, de voir de plus en plus de tricherie sur les terrains de football, et en dehors des terrains de football.
Mais c’est à nous, adultes, de savoir quelles valeurs nous voulons concrètement apprendre à nos enfants : la tricherie ou le respect d’autrui ?
Christian Le Meut
08:50 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne, Deskadurezh/Education | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Football, sport, éducation
28/11/2006
Noël : et si on passait aux jeux coopératifs ?
Noël approche, et il y a peut-être autre chose à faire que d'offrir des jeux violents, crétins et (ou) machistes. Et pourquoi pas des jeux coopératifs (note de 2005 rééditée et réactualisée) ?
Noël approche et nos boîtes à lettres sont envahies de catalogues de jouets. Mais le contenu de ces catalogues me laisse parfois perplexe. Ainsi, dans la plupart, les jeux sont divisés entre jeux pour filles, d’une part, jeux pour garçons, d’autre part, et jeux mixtes enfin... Ainsi, si je suis bien la logique des concepteurs de ce type de catalogue, les filles ne s’habilleraient jamais en tenue de Zorro, elles ne joueraient pas aux pompières, ni aux Mécanos, Playmobil et autres Légo... Elles ne seraient pas soldates non plus, mais ça, c’est moins grave !
Quant aux garçons, les bienheureux, ils ne repassent pas les vêtements ni ne passent l’aspirateur, tâche exclusivement féminines comme de bien entendu... Ce partage des tâches doit être génétique : les yeux des femmes doivent mieux voir la poussière que les yeux des hommes, alors autant mettre des aspirateurs dans leurs mains dès l’âge de deux ans, histoire de mieux les habituer...
Pour les garçons, j’ai vu un jeu bien débile : “Les mains de la chose”. “La chose” est une espèce de super héros étasunien, un être humain transformé en homme de pierre suite à une accident quelconque. Il s’agit de deux gros poings que l’on enfile et avec lesquels on peut taper sur qui l’on veut. Ce jeu fait en plastique ou en mousse coûte près de 30 euro quand même. Il n’a qu’un intérêt pédagogique limité et son aspect ludique pose question également.
Hulk : un grand nerveux
Ce jeu m’en a rappelé un autre, très proche, que j’avais repéré il y a quelques années : “Les poings géants de Hulk”. Là, un rappel historique s’impose peut-être. Hulk est un personnage qui nous vient des Etats-Unis, créé probablement dans les années 60. Feuilletons, dessins animés, et même un film récent ont été réalisés sur ce monstre. En fait, il s’agit, si mon souvenir est bon, d’un chercheur plutôt malingre atteint par une sorte de radioactivité et qui se mue en monstre vert et très musclé quand quelque chose le contrarie. Si sa maman l’a privé de dessert, ou de télé, ou lorsque les émissions de sa radio préférée, Radio Bro Gwened bien sûr, s’arrêtent inopinément, il devient vert avec des yeux rouges, des muscles lui poussent de partout et il double de volume... Ce qui m’avait toujours surpris, enfant, c’était de voir Hulk partir en courant après sa transformation en monstre. Ses vêtements du haut explosaient sur sa nouvelle corpulence, et ceux du bas aussi, mais uniquement au dessous des genoux... Logiquement, le haut du pantalon, la ceinture et le caleçon auraient dû exploser aussi, mais non, de ce côté là, ça ne devait pas doubler de volume, car ça tenait bon !
Mais revenons-en à nos donc à nos poings géant de Hulk. Il s’agissait de deux gros poings verts que l’on enfile et qui font du bruit (il y a des piles dedans) quand on tape avec sur quelque chose ou quelqu’un ... Là encore, aucun intérêt, si ce n’est de disposer de gants de boxe pour taper sur la petite sœur ou le petit frère. Et quand les piles sont mortes, les gants ne font plus de bruits mais il reste les cris de ceux sur lesquels on tape. Un jeu géant, effectivement !
Macho, le Père Noël ?
Je suis toujours surpris de voir les vieux clichés sexistes que trimballent encore les catalogues de jeux pour enfants. Il est fini le temps où les femmes étaient confinées aux tâches de ménage. On trouve aujourd’hui, chez les jeunes adultes, des hommes qui adorent cuisiner, et beaucoup de femmes que passer l’aspirateur rebute... Mais quand donc le père Noël l’aura-t-il compris ? Il ne serait pas resté un peu machiste, le pépère ? Et la mère Noël, qu’est-ce qu’elle lui explique ? Le MLF a encore du boulot...
Et puis il est des jeux qui ne figurent pas sur les catalogues des grandes surfaces ni même sur ceux des magasins spécialisés. Il s’agit, par exemple, de jeux coopératifs. C’est-à-dire que les joueurs jouent ensemble dans un objectif commun plutôt que les uns contre les autres. Il s’agit d’éteindre un incendie, de récupérer des animaux capturer par des trafiquants en Afrique pour les remettre en liberté, de donner à manger aux animaux d’une ferme avant la tombée de la nuit, de sauver un espace naturel des mains des promoteurs, etc. Ces jeux sont diffusés par une association, Non-Violence Actualité, qui édite un catalogue (5 €) les présentant, et présentant aussi des ouvrages et des outils pédagogique sur la non-violence, la médiation, la résolution non-violente des conflits.
Son adresse est Non-violence actualité BP 241, 45202 Montargis cedex. Tél : 02 38 93 67 22. Le site internet est en lien direct. De quoi préparer un bon Noël !
Christian Le Meut
10:21 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne, Deskadurezh/Education, Mediaioù/média/skinwel/Télévision | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Non-violence, éducation
24/11/2006
Langues régionales : ressources pédagogiques et... "Semaine de la langue française"
"La douzième "Semaine de la langue française" se déroulera du 10 au 20 mars 2007 et s'intéressera aux liens et aux échanges entre les langues, autour du thème des "mots migrateurs". Organisée par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) du ministère de la Culture et de la Communication, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères et avec le ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur et de la Recherche, cette Semaine vise à renforcer, fédérer et valoriser un large éventail d'initiatives en direction des publics scolaires. Dix mots ont été retenus pour cette édition : "abricot, amour, bachi-bouzouk, bijou, bizarre, chic, clown, mètre, passe-partout, valser".
De nombreuses animations sont prévues comme "Le voyage des mots" qui s'adresse aux collégiens et aux lycéens. Ils sont invités à produire une oeuvre à partir des 10 mots retenus. Un concours est organisé date limite d'inscription le 7 février).
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/39/MENE0602528C.
htmhttp://www.imageimaginaire.com/concours/accueil-concours.htm
L'un des dix mots choisis, "bijou" est "en général considéré comme un emprunt au breton bizoù ("anneau pour le doigt" dérivé de "biz", doigt en français (dictionnaire historique de la langue française Le Robert).
Langues régionales : des ressources pédagogiques
Un portail sur les langues régionales a été créé par le Centre national de documentation pédagogique (et géré par le Scéren, Service culture éditions ressources pour l'Education nationale). On y trouve assez peu de choses sur le breton (des liens surtout), mais des ressources surtout sur l'occitan, le basque, l'alsacien, le catalan, et certaines langues des Dom-Tom (Nouvelle-Calédonie...). Les programmes officiels et accompagnements y figurent ainsi que des sites et dossiers thématiques concernant les classes bilingues et l'enseignement des langues régionales. A la une, deux publications en occitan : un livre de l'élève et un livre de poèmes bilingue avec un cédérom audio.
http://www.cndp.fr/secondaire/langregio/
Source : le Café pédagogique.
15:55 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Deskadurezh/Education, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : langues régionales, éducation, langue française