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28/09/2009

Webnoz : Liger Atlantel e Breizh ? La Loire-Atlantique en Bretagne ?

Setu ar pezh a zo kinniget ba' abadenn Webnoz diwezhan e brezhoneg war internet/Voici le programme de la dernière émission Webnoz en breton sur internet :

Skolaj nevez Diwan 'ba Sant-Ervlan : penaos eo bet kont d'an distro-skol ?
Breizh 5 departamant : e pelec'h 'omp erruet ganti ?
Nouveau collège Diwan à Saint-Herblain : comment s'est passée la rentrée ?
Breizh 5 départements : où en est-on ?"

http://www.brezhoweb.com/

00:05 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : webnoz

12/04/2009

Webnoz er Bono : war ar skramm

Ar Webnoz bet savet er Bono disadorn 28 a viz Meurzh a zo bremañ war internet. Ur priz lennegel a zo bet roet d'ur romant e brezhoneg an deiz-se, get ur juri savet get Kerlenn Sten Kidna ha ti kêr Ar Bono, hag e oan e-barzh. Fromus eo bet din en em gavet get pevar skrivagner a Vreizh, hag o deus skrivet levrioù o doa plijet din, plijet kalz pe nebeutoc'h, hervez. Tud all a oa bet pedet, evel Fanch Broudic evit e levr nevez (Parler breton au XXIe siècle), ha Daniel Kernaléguen, ha sonerion a-galite ivez (evel ar c'hanour Bruno Le Berre e fin an abadenn). Kit da welet.

La Webnoz réalisée au Bono le 28 mars dernier est désormais sur internet avec, notamment, la remise du prix littéraire Sten Kidna/Le Bono au long cours, par un juri constitué de membres de l'association Kerlenn Sten Kidna, dont je faisais partie. J'ai trouvé émouvant de rencontrer quatre écrivains bretons, auteurs de livres que j'ai lus et appréciés (plus ou moins). Il y avait d'autres invités comme Fanch Broudic pour son livre "Parler breton au XXIe siècle" et Daniel Kernaléguen, et des musiciens de qualité (comme le chanteur Bruno Le Berre, en fin d'émission).

http://www.brezhoweb.com/

01/10/2008

Une Webnoz à Vannes mais pas en breton vannetais

Gwened322.jpg

En Bretagne, les émissions de télévision en langue bretonne sont plutôt rares, et aucune n'est programmée le soir en "access prime time", comme on dit en français. Alors une société de production a lancé une émission de télé en breton, un talk show (toujours en français dans le texte), diffusé une fois par mois en direct, sur internet, et dans le monde entier. Et comme le public est invité, je me suis rendu à la dernière émission qui avait lieu sur le port de Vannes.

Jeudi 18 septembre, l'émission Webnoz est réalisée depuis le port de Vannes et son restaurant branché, l'A l'aise Breizh café. Une superbe terrasse qui surplombe le port, des menus inspirés en partie de la cuisine bretonne et un décorum "breton" : le bonheur bobo à Vannes. Excepté ce soir-là, je me demande si l'on parle beaucoup le breton dans cet endroit. On y est à l'aise, mais en français. C'est d'ailleurs le cas de Vannes dans son ensemble : on y est à l'aise et l'on y parle plus beaucoup le breton.

Ce soir là l'animateur de l'émission Webnoz, Lionel Buannic, avait invité la claveciniste québécoise Claude Nadeau. On a donc eu droit à quelques superbes morceaux de clavecins, notamment des oeuvres de Bach. C'est beau, le clavecin, et reposant, même avec des bruits de fourchettes en fond sonore. Claude Nadeau vit à Paris et a été invitée, comme artiste, en "résidence" pendant deux ans par la ville de Vannes. C'est une bretonnante et elle a participé très activement à la création de l'école Diwan de Paris. Mais de cela, il en a été peu question lors de cette Webnoz. L'heure était à la musique baroque dont elle parle avec chaleur. Bernard Jestin, de l'Institut culturel de Bretagne est venu, lui aussi, parler baroque : cette période du XVIIIe siècle précédant la révolution.

"Gwened e Breizh ?" : pourquoi ce nom ?
Une fois cette page musicale terminée, Lionel Buannic avait invité d'autres interlocuteurs, acteurs de la vie scolaire et culturelle bretonnante à Vannes. Il y fut question de "Gwened e Breizh" : c'est le nom d'un nouveau festival consacré à la culture bretonne à Vannes, dans le cadre duquel Webnoz était invitée. "Pourquoi ce nom, Gwened e Breizh ?" a demandé Lionel Buannic... Pourquoi, en effet, rappeler que Vannes est en Bretagne, comme si ça n'allait pas de soi ? Les interlocuteurs présents n'ont su que répondre, peut-être n'y étaient-ils pour rien dans ce nom choisi par la ville de Vannes, dirigée par François Goulard. Mais y'-a-t-il un bretonnant à la mairie de Vannes ? En tout cas, ce soir là, personne pour expliquer le nom de ce nouveau festival.

Le "talk show" continuait avec une présentation d'une exposition autour des oeuvres d'Eugène Guillevic. Des collégiens de Diwan ont dit certains de ses poèmes (en français). La poésie de Guillevic, elle aussi, est reposante. Superbe et questionnante. "Nous ferons de la terre une cathédrale sans mur"... Moi aussi, je suis fan, alors j'ai apprécié.

A plusieurs interlocuteurs responsables de l'enseignement Diwan (immersion) et bilingue (privé et public), Lionel Buannic a demandé pourquoi il y a tant d'enfants dans les écoles brittophones de Vannes ? Un millier pour la préfecture du Morbihan et son agglomération, c'est une des proportions les plus élevées de Bretagne. Dans mon commentaire en breton, j'ai indiqué que cette question là aussi était restée dans réponse mais une des personnes présentes sur le plateau a démenti, il y a bien eu réponse, mais rapide. C'est vrai. J'ai dû trouver la séquence trop rapide pour la retenir. C'est un peu le problème de ce type d'émission : les "talk-shows" (talkoù show e brezhoneg ?), où il y a beaucoup d'invités et de séquences. Parfois, on survole certains sujets qui mériteraient plus de développement.

Des surprises ("souezhadennoù")
Lionel Buannic, qui ne recule devant rien, avait également invité quatre collégiens de Diwan à venir présenter des livres qu'ils avaient lus et aimés. Trois filles et un garçon. Parfaitement bretonnants tous les quatre, ils ont présenté chacun un livre... en français. Il s'édite pourtant chaque année une dizaine, voire une quinzaine de livres en breton pour adolescents. Nos ados les avaient-ils lus ? Mystère. Ou doit-on voir là le célèbre esprit de contradiction adolescent ?

Dernière "surprise" proposé par Lionel Buannic : deux épisodes de la série Ken Tuch, émission en breton d'épisodes de quelques minutes réalisées sur le modèle de Caméra café (un seul lieu, personnages récurrents, thèmes de la vie quotidienne). Ken Tuch est diffusé sur Brezhoweb et certains épisodes sont sous-titrés en français. Avec le bruit dans la salle, je n'ai pas tout compris au premier épisode  mais Lionel, lui, a beaucoup ri. Et nous avons eu droit à un deuxième épisode qui, celui-là, avait pour thème le breton vannetais. Là encore, je n'ai pas compris les dialogues et, en plus, la fin a été coupée. Mais Lionel a encore beaucoup ri.

Une langue et quatre dialectes
Comme vous le savez peut-être, la langue bretonne comporte plusieurs dialectes qui, si on fait quelques efforts, n'empêche pas l'intercompréhension. Il y a le trégorrois, le léonais, le cornouaillais et le vannetais. Il y a aussi plusieurs formes à l'écrit mais qui, en général, n'empêche par la compréhension. Tout cela n'est donc pas complètement unifié, centralisé, standardisé, comme l'est le français que nous apprenons à l'école. Dans ce tableau le dialecte vannetais est réputé pour être le plus différent des autres. Nous avons une tendance, par exemple à "chuinter". Il fut dit à une époque pas si lointaine que nos différences venaient d'un trop grand mélange avec le français, ce que des études de linguistes ont démenti par la suite.

Il m'est arrivé l'année dernière de suivre un stage, très instructif et très plaisant, sur l'île d'Ouessant. Mon accent vannetais me valut, cependant, une remarque d'une stagiaire qui me demanda si je n'avais pas "honte" de parler en vannetais. Je n'ai pas répondu, tant la question me paraissait incongrue. Un enseignant me rappela, aussi, gentiment, que je n'étais plus en pays vannetais... Et alors ? Il faut que je change ma façon de parler quand je sors du pays vannetais (le Morbihan, pour faire court). Comme tous ces gens qui perdent leur accent quand ils "montent" à Paris? Etonnante remarque. Je parle le breton vannetais parce que j'habite dans le Morbihan, parce que c'est ainsi que parlent la plupart des bretonnants avec qui je communique en breton, parce que c'est ainsi que parlent les anciens, bretonnants de langue maternelle, et que c'est le breton que parlaient mes grands parents, même s'ils ne me l'ont pas transmis. Le breton vannetais, c'est d'abord du breton. Et un breton enracinée dans une pratique plus que millénaire, puisque le breton se parle ici depuis quinze siècles.

Des blagues récurrentes
Un de mes amis travaillait avec des groupes d'enseignants de breton pour adultes. Les blagues récurrentes sur son breton vannetais lui étaient un peu pénibles. Se moquer de la façon de parler de quelqu'un devant lui (ou derrière lui), c'est très impoli, mais il semble que cette règle là de respect mutuel soit oubliée. Et puis cela peut virer à l'ostracisme quand une personne refuse de discuter avec une autre personne sous prétexte qu'elle a du mal à la comprendre... C'est dommage, d'ailleurs, car on perd là une occasion réciproque d'apprendre. Les railleries, on connaît donc quand on est bretonnant vannetais. C'est d'autant plus suprenant quand elles viennent de personnes qui manifestement, sont loin d'avoir fini leur apprentissage du breton; qui pratiquent un breton bien standard, pasteurisé, stérilisé. Et qui semble s'en contenter. A elles de voir : on peut se contenter d'un anglais d'aéroport. Si l'on veut aller à la rencontre du peuple, dans les pubs de Liverpool ou de Dublin, est-ce suffisant ? Pas sûr; et en Bretagne non plus.

Les Léonards parlent aux Léonards
Je me souviens d'ailleurs, pendant ce stage à Ouessant, ne pas avoir été interviewé par le reporter d'une radio bretonnante unilingue venu, pourtant, faire un reportage sur ce stage et ses participants. Je ne parle pas le breton du Léon, c'est sûr. D'ailleurs, manifestement, seuls des Léonards parlant léonais, ont été enregistrés. Er maez, exit, les bretonnants des autres coins de Bretagne. Mais si les bretonnants du Léon n'entendent jamais sur les ondes de leur radio du breton vannetais, comment s'étonner des difficultés d'intercompréhension ? La radio bilingue du Morbihan, Radio Bro Gwened, diffuse, elle, en plus de ses émissions en vannetais, des émissions en cornouaillais, en trégorrois, en léonais. Les bretonnants vannetais seraient-ils prêts à faire plus d'efforts que les autres ?

Mais pendant ce stage, une charmante jeune femme m'a dit apprécier entendre parler le breton vannetais...

Quand je me trouve face à une personne qui parle un breton différent de celui que je pratique, j'essaie de m'adapter, et j'apprécie que l'autre personne face la même démarche; ainsi naît l'intercompréhension. Mais si l'autre me rit au nez et (ou) me rejette, cela augure mal de la suite. C'est d'ailleurs pareil en français, comme dans toute autre langue.

Alors donc, je regarderai le feuilleton Ken Tuch consacré au vannetais, et qui a tant faire rire Lionel Buannic. J'espère, d'ailleurs, que d'autres émissions se moquent gentiment du cornouaillais, du trégorrois, du léonais, du roazhoneg (breton parlé à Rennes), et, ne l'oublions pas, du breton bigouden lui-même. Il n'y a pas de raisons que seul le vannetais soit la cible des humoristes de Ken Tuch. N'est-ce pas ?

Bon, c'est fini pour aujourd'hui, à la prochaine, kent tuch !
CLM*

* Cette note en français n'est pas la traduction littérale de la note en breton, j'ai varié.

Pour voir la Webnoz à Vannes (deux heures d'émission) :

http://www.surlaplace.tv/voflashlive/live.php?stream=WN19...

23/12/2007

An disprizioù 2007...

Dimeurzh paseet Disprizioù ar brezhoneg a zo bet roet get ur juri kazetennerion e-pad an abadenn Webnoz, savet e Kerlouan, Bro Bagan. Brav spontus an aod du-hont, yen ki ivez d'ar c'houlz-se. Me oa barzh ar juri evit Rezore (!), get Gwenael Dage (evit kelaouenn e brezhoneg Ya !), ha Lionel Buannic evit Webnoz. Restachoù ar juri e oamp-ni; ur bochad tud, intereset da gentañ get an Disprizioù, o doa tennet o anvioù war lerc'h... Mallus a oa dezhe achapiñ : a gaoz da berak ? Dre aoñ, ,  dirak piv ?
Evideomp-ni, un digarez eo bet da flapiñ e-pad un hanter euriad memestra. An "disprizioù" a zo un doare da lâret da embreregezhioù, mediaioù, pennoù bras a zo, e vehe posupl dezhe gober muioc'h (pe gwelloc'h) evit ar brezhoneg memestra... Ur bochad mennozhioù zo bet kaset deomp dre internet.

Mardi dernier les "Disprizioù de la langue bretonne" ont été remis par un jury de journalistes pendant l'émission Webnoz réalisée à Kerlouan, en pays Pagan. Le côte y est superbe, mais il y faisait y froid de canard à cette époque. J'étais dans le jury (pour Rezore!), avec Gwenael Dage (de l'hebdo en langue bretonne Ya!) et Lionel Buannic pour Webnoz. Nous étions les restes du jury : beaucoup de personnes intéressées au départ pour en faire partie se sont retirées en cours de route. Courage fuyons ! Pourquoi ? Par peur, peut-être, mais de qui ? Pour nous, cela a été l'occasion de discuter pendant une demie-heure quand même. Les Disprizioù sont une façon de dire à certaines entreprises, certains médias, certaines personnalités, qu'elles pourraient en faire un peu plus (ou mieux) pour le breton. Voici la liste des récipiendaires (en gras et gros), et les "nominoés" ("war ar renk") sont en maigre. Beaucoup d'idées ont été envoyées par internet.

Aet ar maout gant…



1. Mediaoù

• Kelaouenn Bretons

War ar renk e oa : • Libération (son ur “c’hloc’h” ’metken) • France Culture ("culture" hep "s", sevenadur ofisiel Bro Frans...)
 • Mouchig-dall, France 3 (an eur o cheñch-dicheñch)
 • France 3 (Liger-Atlantel a-gostez)
• Ouest-France : “parler breton = hennir” 
• Kelaouenn Bretagne + : netre e brezhoneg 
• Gallimard (13 histoires vraies : « Toi aussi, près de chez toi on parle un patois.
Va le collecter auprès des personnes âgées. »)
 • CSA 
• TVBreizh 
• France Inter (abadenn “Le Fou du roi” goude ar BreizTouch)
 • Lennerien Ya ! (ne lennont ket Ya ! pa ne welont ket fazioù bras war ar fedoù) • Sellerien WebNoz : n’int ket kap da gas posteloù (nemet Pêr Ildut a ra ingal)


2. Buhez foran (vie publique)

• CAF 35/56

War ar renk e oa : • Kuzul-meur 56 (hetoù, ger brezhoneg ebet)
 • Ofis ar Brezhoneg (gerioù nevez digomprenapl)
 • Bro an Oriant (ospital nevez, pont an Indez : ger brezhoneg ebet)



3. Embregerezhioù (entreprises)

• Brittany Ferries

War ar renk e oa : • SNCF (ret eo stourm ingal ’vit kaout brezhoneg)
• Brittair (tennet an erminig)
 • Aerborzh an Oriant
 • Crédit Agricole 56 (n’eus ket a chekennaouegoù divyezhek c’hoazh)



4. Deskadurezh
 (éducation)


• Skol-veur Naoned (université de Nantes)

War ar renk e oa : • Ensellerezh Akademiezh • Diwan (“n’o deus ket komprenet c’hoazh ’c’h eo ret digoriñ skolioù nevez ?”)



5. Priz ar juri


• Manifestadeg an Oriant (KSB-Diwan)

War ar renk e oa : • Cyberfestnoz Breizh-Touch : c’hwitet 
• Kenlabour etre an Ankou ha Ya d’ar brezhoneg ! : kontañ ’reont ar re a varv ’sambles • Lizher dizanv kaset da WebNoz ’vit gourc’hemenniñ an Disprizioù • Ar re gozh a lâr dalc’hmat : "n’eo ket ’memes brezhoneg

"

6. Nann-brezhoneger ar bloaz (non-bretonnant de l'année)


• FIL (Festival Interceltique de Lorient)


War ar renk e oa : • Marine Le Pen 
• Gourmarc’had Sant-Varc’h : ger ’bet e brezhoneg

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31/10/2007

Webnoz Brec'h : war internet !

Kemenadenn a-berzh abadenn Webnoz : "Ma n’ho poa ket bet tro da welet ar WebNoz digwener, n’eo ket strikt : sellet outi adalek bremañ, ha pa garit ! Eskemmoù stank a oa bet war dem al lojeiz er Mor-Bihan, muzik kaer gant an Triorezed o doa gouvezet lakaat an holl er sal da ganañ, fent gant ar re o doa kinniget ar sketchoù bet prientet gante ’vit ar Sketchnoz aozet gant Kerlenn Sten-Kidna, ha ne oa ket kousket tamm ebet ar re vihan deut da lenn deomp… Ma, ne vo ket kontet pep tra deoc’h, kit da welet !

Si vous avez manqué la WebNoz de vendredi, bonne nouvelle : elle est en ligne et visible dès maintenant !
Les échanges entre les invités, sur le thème du logement en Morbihan, ont été plutôt riches. Les Triorezed ont su entraîner les spectateurs présents sur place, les futurs candidats de la Sketchnoz organisée par Kerlenn Sten-Kidna ont mis leur grain d’humour sur tout ça, et les enfants venus nous faire la lecture n’avaient vraiment pas sommeil !
On ne vous racontera pas tout, allez donc voir par vous-mêmes !

http://www.surlaplace.tv/voflashlive/live.php?stream=webn...