09/11/2006
Ploermel, ses caméras, sa future statue de Jean-Paul II, son parrain russe...
"Non à la statue de Jean-Paul II et aux caméras de surveillance publique à Ploermel" est le titre d'un communiqué de l'Union démocratique bretonne (UDB). Encore des qui voient le diable partout !
"L'union démocratique bretonne s'inquiète des derniers agissements de lamunicipalité de Ploermel. Elle condamne le projet d'installation d'une statue de Jean Paul II sur une place publique de la ville. L'UDB appelle au respect de la loi de séparation de l'Eglise catholique et de l'Etat qui stipule que: « : Il est interdit à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucunsigne ou emblème religieux sur les monuments publiques ou en quelque emplacement public que ce soit à l'exception des édifices servant au culte,des terrains de sépulture privée ainsi que des musées ou expositions (Titre, article 21 - loi de 1905) ».
Pour minimiser l'impact budgétaire sur la commune, le maire, Paul Anselin précise que la statue est un don de l'artiste Zurab Tseretelli. Toutefois il omet de préciser que les différents frais relatifs à la pose de la statue seront pris en charge par la municipalité soit la bagatelle de 130 000 euros... Il est inquiétant aussi de constater le mutisme du maire lorsqu'ilest interrogé sur les raisons qui motivent ce don à la municipalité de Ploërmel. Ce silence profond vient renforcer les soupçons de tout démocrateautour de la nature de l'accord passé entre Paul Anselin et un artiste controversé ; que certains média n'hésitent pas à qualifier de "dernier grand parrain de Moscou" (selon la chaine NT1).
Il faut savoir cependant que la statue de Jean-Paul 2 cache la forêt des actions populistes menées par Paul Anselin. Les caméras de surveillancebraquées sur les habitants sont une autre illustration d'une volonté de mettre la population ploermelaise sous contrôle. Ploermel possède le tristerecord d'être la plus petite ville de cette taille en Bretagne et en France posséder un tel dispositif de surveillance. Dans la plupart des communesqui ont mis en place des caméras, il s'agit seulement de la surveillanced'édifices publics et non comme à Ploermel de la surveillance publique. L'activisme sécuritaire du maire de Ploërmel se poursuit donc et semblealler de pair avec un climat délétère qui entoure la vie politique de Ploërmel depuis un certain nombre d'années.
Les Ploermelais ne doivent pas accepter l'autoritarisme de Paul Anselin etde son équipe. La démocratie doit reprendre ses droits à Ploermel.Pour l'Union Démocratique Bretonne, Herri Gourmelen, Porte-parole délégué".
14:20 Publié dans Breizh/Bretagne, Gwirioù mab den/droits de l'être humain, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ploermel, statue
07/11/2006
Pollution automobile : les constructeurs mettent en cause les consommateurs...
"Pollution automobile c'est pas moi, c'est eux" : sous ce titre Que Choisir ? aborde la question des voitures de fabrication récente et de l'attitude des constructeurs...
"La Commission européenne envisage de faire voter une loi afin d'obliger les constructeurs automobiles à respecter leurs engagements en matière d'émissions de CO2. Les constructeurs, eux, rejettent la faute sur les consommateurs.
Les voitures propres se font attendre, et ce retard sur les prévisions n'est pas du goût de la Commission européenne. Du coup, après avoir menacé à plusieurs reprises les fabricants d'automobiles, le commissaire européen à l'environnement, Stavros Dimas, semble plus que jamais décidé à proposer au Parlement européen le vote d'une loi destinée à contraindre les constructeurs à tenir leurs engagements en matière de réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2), l'un des gaz responsables du réchauffement climatique.
En 1998, les fabricants européens ont en effet promis à la Commission européenne d'abaisser les émissions polluantes de leurs véhicules à 140 g/km de CO2 en 2008, soit 25 % de moins qu'en 1995, et à 120 g/km en 2012.Or, au rythme où vont les choses, il y a très peu de chances pour que le contrat soit rempli à temps. Selon une étude dévoilée la semaine dernière par la Fédération européenne transport et environnement, seuls cinq (Renault, Peugeot, Citroën ainsi que Fiat et Ford) des 20 principaux fabricants officiant sur le continent européen seraient en passe de respecter les objectifs fixés. Les autres sont en retard sur les prévisions.
Parmi eux, sept constructeurs (Nissan, Suzuki, Mazda, Audi, Volvo, BMW et Volkswagen) ont abaissé leurs émissions de moins de la moitié de ce qui est nécessaire pour respecter les objectifs.L'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA) a officiellement fait savoir qu'elle s'opposait fermement à une telle loi. Si les constructeurs européens admettent que la baisse des émissions de CO2 s'est ralentie ces derniers mois, c'est, selon eux, la faute aux consommateurs qui délaissent les véhicules les moins polluants et préfèrent se tourner vers des véhicules grands et sûrs, plus gourmands en énergie et émettant plus de CO2. L'ACEA ose même affirmer que le ralentissement de la diminution des émissions de CO2 est dû « à l'acceptation décevante de la part des consommateurs des voitures très économiques ».
Un cynisme à toute épreuve qui justifie à lui seul les velléités législatives des autorités européennes.Dans le plan "Marshall Pétrole" que propose l'UFC-Que Choisir afin de réduire la dépendance au pétrole des consommateurs, un des axes prioritaires de ce projet de réforme concerne justement les voitures propres. Il consiste à baisser le prix de vente des automobiles à moteurs économes par un crédit d'impôt afin d'inciter les particuliers à privilégier ce genre de véhicules. Cyril Brosset
19:48 Publié dans Endro/environnement, Etrebroadel/International, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Voitures, pollution, environnement
05/11/2006
Nicaragua : les candidats et les enjeux
Des élections présidentielles et législatives ont lieu aujourd'hui au Nicaragua. Commentaires d'un Français, Jean Loison, vivant dans ce pays, sur les candidats, leurs personnalités, et le enjeux de ces scrutins :
"Ceux qui se présentent: ils sont fondamentalement quatre, car le cinquième est un "m'as-tu vu" (Eden Pastora) qui arrivera avec peine au score de 1%.Depuis le début de la campagne électorale, il y a trois mois, les enquêtes ne varient pas beaucoup:
- Daniel Ortega, du parti sandiniste, veut incarner la gauche nica et se veut le représentant des pauvres, l'ami de Chavez (Venezuela) et de Fidel Castro. Il arrive toujours en tête et dans toutes les enquêtes. Pour gagner au premier tour, il doit remporter 35% (l'enquête d'hier lui donne 34%), avec plus de 5% de voix que le second. C'est tout à fait à sa portée. Sinon, il y aura un deuxième tour, que "Daniel" ne remportera pas, car il aura "tout le monde" contre lui.
-Depuis quelques semaines, le deuxième dans les enquêtes est Eduardo Montealegre, un banquier, ex-fonctionnaire du gouvernement libéral du Président Aleman (celui-ci en prison chez lui pour battre tous les records de corruption).C'est ouvertement le candidat des E-U, et de Bolaños, le président actuel. Il s'est enrichi à la suite de la faillite frauduleuse de trois banques. Mais comme le Front sandiniste, le parti libéral, et le F.M.I sont impliqués et que l'Ambassade recommande de ne pas faire de vagues, personne ne dit rien ! Il s'agit de la plus grosse escroquerie des dernières années.
Avec de tels antécédents, Montealegre me fait très peur: Comment un banquier peut-il (au niveau de État, pas forcément au niveau personnel) avoir une sensibilité pour ceux qui n'ont pas d'argent? "On ne prête qu'aux riches".Comment pourra-t-il affronter la pauvreté du pays si ça ne rapporte rien aux banques, ni à ceux qui l'auront choisi ?Il ne fera probablement qu'imiter son prédécesseur et "parrain" Bolaños qui disposait durant son mandat de ressources pour les dépenses sociales. Mais les crises en santé et éducation ne se résolvent pas parce que la priorité de Bolaños a été le système financier.Vous allez mieux comprendre: Pour que le Nicaragua fasse partie du "club" des pays très endettés, les organismes internationaux lui ont remis une bonne partie de la dette extérieure afin que l'argent soit destiné au combat contre la pauvreté, notamment à l'éducation et à la santé. Or 60% du milliard qui était destiné à la dette externe a été détourné et est passé à payer la dette interne (et...à favoriser les banques). Et cette déviation s'est faite avec l'accord du F.M.I. Alors on dit que les chiffes de l'économie nica se sont améliorés. Oui, je le crois volontiers, mais au profit de qui? le commun des gens n'en voit pas la couleur.
- En troisième position, mais il lui arrive d'être deuxième (selon les intérêts politiques de ceux qui demandent le sondage): José Rizo, libéral également, le candidat de l'ex-président Aleman.
- En dernière position, avec seulement le tiers des voix obtenues par Daniel Ortega, vient Edmundo Jarquin avec le Mouvement Rénovateur sandiniste (MRS) détaché du Front sandiniste. Ex ambassadeur du temps des Sandinistes, il a dû en juillet remplacer comme présidentiable Herty Lewites, mort subitement et qui avait récolté beaucoup de sympathie quand il était maire de Managua(dans cette ville c'est ce parti qui arrive en tête).Le candidat vice président a été nommé également en juillet. Il s'agit de Carlos Mejia Godoy que beaucoup d'entre vous connaissent comme chanteur-compositeur, l'auteur de "Nicaragua, Nicaragüita". Il est connu aussi par son fils, objecteur de conscience aux E-U à la guerre en IRAK.
Le MRS regroupe beaucoup de sandinistes sympathiques et sincères, déçus du Front, par exemple quatre "commandants de la Révolution", des ex-ministres, des figures connues comme Serge Ramirez, ex vice président à l'époque où le Front Sandiniste était au pouvoir, ou bien les frères Cardenal. Ce parti est encore récent et manque un peu de clarté pour être fiable. Dommage, car les dirigeants de ce parti sont ceux qui recueillent le moins de critiques dans tous les sondages. Et Ed. Jarquin a été jugé, dans l'unique débat télévisé de la campagne, comme le plus cohérent et le plus capable. Le plus capable notamment de présenter un programme réaliste de justice sociale et de souveraineté face aux organismes financiers internationaux pour enlever au Nicaragua sa deuxième place de pays le plus pauvre du continent derrière Haïti. Mais curieusement tout cela ne se traduit pas dans les intentions de vote . C'est une énigme! Dans le même sens: "Daniel" a trahi les idéaux de Sandino, il s'est fourvoyé avec Aleman, etc. etc., mais il garde invariablement son électorat dur(les voix assurées). Sa base électorale lui est traditionnelle: "il sait ce qu'il fait" entend-t-on dire quand on évoque une "ombre" dans le personnage."
Et qu'est-ce que ça changera si D.Ortega l'emporte ?
"Il ne pourra pas s'attaquer aux grands traités internationaux de commerce (inégal) qu'il a lui-même votés ou laissé voter, et il ne pourra qu'obéir au FMI et à la BM s'il veut de l'argent. Par contre, oui, nous attendons au moins qu'il fasse autrement que les trois gouvernements précédents, c'est à dire, qu'il montre une sensibilité sociale, ce qui ne s'est pas vu depuis 16 ans. "Qu'il fasse quelque chose pour soulager les pauvres, dit une voisine, même que ce soit une petite amélioration"
Pour en savoir plus sur l'action de Jean Loison au Nicaragua (il participe à différents projets humanitaires) : http://chweber.perso.wanadoo.fr/
10:45 Publié dans Etrebroadel/International, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Nicaragua, élections, démocratie
03/11/2006
Les neiges du Kilimandjaro
Les neiges du Kilimandjaro sont connues dans le monde entier. Une chanson célèbre leur a même été consacrée par un chanteur tombé dan l’oubli, Pascal Danel. Des milliers de touristes viennent voir chaque année ces neiges éternelles du point culminant de l’Afrique, 6.000 mètres. Mais, selon des chercheurs, les neiges éternelles risquent de ne plus l’être, éternelles. Elles pourraient même avoir disparu dans les vingt ans qui viennent à cause d’un réchauffement du climat là haut ! Ce coup de chaud sur le Kilimandjaro n’aurait, cependant, pas de lien direct avec le réchauffement général de la planète, plutôt avec la déforestation autour du Kilimandjaro. Les forêts qui entouraient cette montagne maintenaient un climat stable, sans pics de chaleur trop élevés. Avec la déforestation, terminé ! Les neiges éternelles fondent comme neige au soleil...
En France, ce sont les glaciers qui diminuent. Ils ont été, eux aussi, victimes de la canicule et ont reculé, pendant l’été 2003, bien plus que les années précédentes. Les spécialistes constatent ces faits et craignent que la fonte des glaces n’entraîne l’éclatement de poches d’eau jusque là contenues par les glaciers. Des torrents de boues pourraient ainsi apparaîtrent et “fondre”, sans jeu de mot déplacé, sur les vallées les plus proches... Heureuses perspectives.
Pascal Danel disait dans sa chanson, à propos des neiges du Kilimandjaro : “Elles te feront un blanc manteau, où tu pourras dormir”... Fini donc, le blanc manteau. Prévoir plutôt des vêtements chauds pour le rendez-vous romantique, et un kayak biplace ou un raft en cas de fonte trop rapide des neiges !C’en est fini du romantisme....
Christian Le Meut
09:37 Publié dans Endro/environnement, Etrebroadel/International, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Nature, Kilimandjaro, pollution
Erc’h ar C'Hilimandjaro
Erc’h ar c'hKilimandjaro a zo anavezet er bed ar bezh. Ur sonenn vrudet a zo bet savet war an dra se, e galleg, kanet get ur c’hanour ankoueit hiriv an deiz, Pascal Danel : “Les neiges du Kilimandjaro”. Ur bern a douristed a ya da wellet an erc’h se a bad a hed ar bloaz, ar pezh a zo souezhus awalc’h en ur vro ken tomm, Bro Tanzania. Ya, met tost echu eo get erc’h ar C'Hilimandjaro. A benn ugent vloaz ne vo ket mui erc’h war ar mennezh uhelan en Afrika (6.000 metrad a uhelded) : teuzet vo an erc’h.
Perak ta ? Tommoc’h tomman eo an amzer e Tanzania, evel amañ, met n’eo ket a gaoz d’an dra se e tay an erc’h da vout dour, met a gaos ma zo bet troc’het d’ar c’hoadoù a oa tro dro ar Kilimandjaro hag a lake an amzer da chom ingal awalc’h e kerzh ar bloaz, na re domm, na re yen. Goude bout troet ar c’hoadoù se, an amzer zo daet da vout tommoc’h e lein ar menez. Mod-se emañ an traoù get an nature pa ’vez graet un dra fall dezhi hep sonjal pelloc’h.
En Europa, en Alpes, ar skornegoù bras a ya da zigreskiñ ivez, ar pezh a zo nec’hus. Er bloaz 2003, get an tommder bras e pad an hañv, ar skornegoù a zo aet war-gil muioc’h evit ar bleadeù araok... Hervez ar skiantourion, goude bout teuzet ar skorn e vehe posupl gwellout bernioù fank diskenn ag ar mennezhioù, ar pezh a vehe danjerus awalc’h... Get ma ma ne baso ket traou sort se, nag e Europa, nag e Afrika...
Pascal Danel a gane, barzh e sonenn war erc’h ar C’hilimandjaro : “Elles te feront un blanc manteau où tu pourras dormir”... Ne vo ket mui posupl kouskiñ en erc’h ar C'Hilimandjaro. Gwelloc’h vehe tapout gwiskmantoù tomm hag ur c’hayak (pe ur raft) da risklañ war ar fank ! Achu eo get ar romantism...
Christian Le Meut
09:05 Publié dans Endro/environnement, Etrebroadel/International, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Nature, Kilimandjaro
27/10/2006
Bienvenue, vous n'êtes pas en France, ici...
“Welcome : You are not in France, here, you are in Brittany” : "Bienvenue, vous n’êtes pas en France ici, vous êtes en Bretagne” : peut-être avez-vous vu ces affiches collées le long des routes de Bretagne pendant l’été; affiches bilingues anglais-français. Chaque année ainsi une organisation indépendantiste bretonne appelée Adsav colle ses affiches : on y lit notamment “Bretons maître chez soi” et un autre modèle, ancien, montre une mosquée en disant (citation de mémoire) “ça, c’est la France”, sous entendu, on n’en veut pas en Bretagne...
Ce groupe a donc innové cette année en faisant dans le bilinguisme français-anglais et en accueillant nos amis anglophones et francophones par ce fameux : “You are not in France, here, you are in Brittany”, “Vous n’êtes pas en France, ici, vous êtes en Bretagne”. Comment ce type de message peut-il être perçu par des étrangers, ou par des Français venus passer des vacances dans la région ? Jusqu’à preuve du contraire, nous sommes ici en Bretagne, et en France, et en Europe, et sur la planète Terre. Mais parfois, c’est vrai, on se demande si on est tous sur la même planète...
Certaines personnes et certaines organisations politiques bretonnes prônent l’indépendance de la Bretagne. C’est leur droit le plus absolu, nous sommes en démocratie. Mais j’espère que, si la Bretagne devenait l’Etat indépendant dont elles rêvent, nous le resterions, en démocratie...
Contrainte ou volonté ?
Promouvoir l’idée d’indépendance de la Bretagne est donc un droit. Mais écrire que nous ne serions déjà plus en France, c’est une autre affaire. Si nous regardons l’histoire, nous pouvons constater que la Bretagne a été rattachée à la France suite à une défaite militaire bretonne. Le rattachement a été forcé et ressemble plutôt à une annexion. Et Anne de Bretagne a été, elle aussi, forcée de se marier avec le roi de France. Il n’y a eu, à l’époque, il y a cinq cents ans (1488-1532), aucun référendum pour demander leur avis aux Bretons, ni aux Français d’ailleurs. A l’époque, le peuple n’avait que le droit de se taire, que ce soit en Bretagne ou en France.
Mais depuis un peu plus de deux cents ans, des centaines de scrutins ont eu lieu en France, et le Bretons y ont participé massivement. Des élections locales, cantonales, départementales, régionales, nationales, européennes. Les Bretonnes y ont participé aussi massivement, mais seulement depuis 1945... La Constitution française de la cinquième République a été approuvée massivement en 1958 en France, et en Bretagne. En votant ainsi, les Bretons ont marqué leur adhésion et leur appartenance à la République française. Ils n’étaient pas obligés.
Les Basques d’Espagne, n’ont pas approuvé majoritairement la Constitution espagnole de 1979 (45% d’abstention), contrairement à toutes les autres régions d’Espagne. Cette Constitution s’y applique pourtant mais les Basques ont ainsi montré une volonté d’autonomie, voire plus. Depuis, le statut d’autonomie de cette région n’a cessé d’être renforcé. Les Bretons, eux, sont donc devenus Français par choix démocratique même si, au départ, la démocratie et les droits des peuples n’avaient pas grand chose à voir là dedans il y a 500 ans. Certaines organisations affirment donc que nous ne serions pas en France. D’autres affirment que Nantes ne serait pas en Bretagne mais dans les Pays de Loire. Chacun sa manière de jouer avec la réalité et avec l’histoire.
"Mauruuru"
Puisqu’il en est ainsi, j’ai décidé, moi aussi, de changer la réalité. J’ai donc décrété que Rezore n’est plus réalisé depuis la Bretagne, mais depuis Tahiti. Chaque jour je vais me baigner dans un océan Pacifique à 30° et après je vais faire une sieste au soleil sous les cocotiers. C’est ainsi, je l’ai décidé. En attendant, je vous remercie d’être venu faire un tour sur ce blog, mais je vous le dis en tahitien car j’ai aussi décidé que je parlais aussi le tahitien : “mauruuru”.
Christian Le Meut
07:10 Publié dans Breizh/Bretagne, Istor/Histoire, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : Bretagne, indépendance, politique
You are not in France, here...
“Welcome ! You are not in France, here, you are in Brittany. Bonjour, vous n’êtes pas en France, ici, vous êtes en Bretagne”... Gwellet peus c’hwi, marteze, ar skritelloù-se staget a hed hentoù bras er Morbihan, etre An Oriant ha Gwened. Bep hañv e vez staget mod se skritelloù a hed an hentoù get ur strollad anvet “Adsav”, tud a faota dezhe distag Breizh d’ar Frans. Meur a skritell zo gete evel “Bretons maître chez soi” pe unan all a ziskouezh ur moske e laret un dra a dalv “moske ebet e Breizh”...
Ur skritel nevez zo bet peget ar bloaz mañ skrivet e saozneg ha galleg : “Welcome, you are not in France here, you are in Brittany”. Ur sapre “Welcome”... Mechal penaos e c’hellehe bout komprenet an dra se get tud Saoz pe get Fransizion deuet da wellet hor bro... Rak, betek bremañ, n’eo ket bet distaget Breizh da Vro C’hall. Ni zo ni amañ e Breizh hag e Frans, hag en Europa, ha war an douar patatez ivez.
Ar re a faota dezhe distagiñ Breizh a Vro C’hall o deus droad da c’houlenn an dra se barzh un demokratelezh evel Bro Frans. Met moulañ ha stagiñ skritelloù a lâr “N’och ket e Frans amañ met e Breizh”, zo souezhus memestra. Hervez ar slogan se, neuze, Breizh vehe dija ur vro digabestr, ur vro distaget a Frans... N’eo ket displeget muioc’h a dra war ar skritel met displegadurioù zo moarvat : pemp kant vloaz zo Breizh a oa bet trec’het get arme roue Bro C’hall hag, war lerc’h, staget dre fors d’ar Frans. Hag Anna Vreizh oa bet dimezeet dre fors ivez d’ar roue .. Se zo sur. N’eus ket bet referendum ebet d’ar c’houlz se evit goulenn get ar Vretoned mard e oant a du pe pas chom distaget da Frans pe bout staget. Ne oa ket frankiz ebet d’ar c’houlz se evit ar pobloù, nag e Frans, nag e Breizh.
Votadegoù e leizh
Met bon, votadegoù, ur bern, zo bet war lerc’h, abaoe daou c’hant vloaz : hag ar Vretoned deus votet (ar Bretonezed abaoe hanterkant vloaz hepken). Ar vonreizh diwezhañ, hini ar pempvet Republik oa bet votet get al lodenn vrasan ag ar Vretoned e naontek kant eizh hanterkant (1958). E Bro Euskadi, bonreizh ziwezhan Bro Spagn ne oa ket bet votet get al lodenn vrasan ag an dud e mil nav c’hant naontek ha tri ugent (1979). Ar muian a dud n’o doa ket votet, pe o doa votet nann... An dra se a ra an difor bras evit Breizh... Breizh zo barzh Bro Frans ivez dre youl ar Vretoned.
Met, daoust da se, hervez skritelloù Adsav, ne vehemp ket ni amañ e Frans; tud all a lâr ne vehe ket Naoned e Breizh met e rannvro Broioù al Liger. Peb hini e zoare da c’hoari get an istor. Ha mard eo mod se, me ya me iwez da chañch ar wirionez : n’on ket mui e Frans, nag e Breizh, met e Tahiti ! Ne vez ket mui savet Rezore war bord ar Blanvoezh met e Papeete... Bemdez eh an da neñvial barzh ar mor bras Pasifik tomm (30° e lec'h 17° e Breizh hiriv an deiz), ha, war lerc’h, eh an da gousket dindan ur c’hokotier. Trugarez a laran deoc’h evit bout deuet war Rezore, met e tahitianeg neuze : “mauruuru”.
Christian Le Meut
06:35 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Istor/Histoire, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Bretagne, Breizh, Histoire, politique
22/10/2006
Sinema : Indigènes
Ur wezh em boa bizitet ur vered, en ur gêr vras awalc'h e kreiz Bro Frans. E mesk ar bezioù kristen oa bet kempennet ur “c’harré militaire” get un nebeut bezioù musulman evit soudarded ag Afrika marv e 1944 hag interet du hont, pell ag o bro. Roudoù ag an “Indigened” deuet da zieubiñ Bro Frans a chom un tammig e pep lec’h e reter pe kreisteiz ar vro.Met roudoù ankoueit.
Un nebeut tud a ouie pegen bras oa bet plas an “Indigened” barzh arme Bro C’hall savet e Afrika hanternozh get ar marechal Juin e 1943. Met ne oa ket anavet an dra se get razh an dud e Frans. A gres d’ar film a feson savet get Rachid Bouchared, anavet eo bremañ. Gwell a se. Prantadoù an istor vras a vez ankouiet buan awalc’h mod se.
Plaset mat omp, e Breizh, evit goueit an dra se. Ankoueit eo bet hor istor ganeomp ni. Hag hor yezh ivez, get ur bochad Bretoned a Vreizh Izel... Klewet vez komz arabeg barzh ar film Indigènes, ar pezh a zo bourrapl bras. James m’eus gwellet ur film a ziar ar brezel bed kentañ get soudarded e komzehe brezhoneg, pe korseg, pe... Brezhoneg a veze komzet neoazh barzh meur a rejimant get miliadoù a Vretoned mobilizet...
Barzh Indigènes ar soudarded nevez a zesk o micher nevez. Kaer o deus ober o seizh gwellañ evit lazhiñ ar muian posupl a soudarded alaman, chom a reont “bougnouled” e begoù soudarded gall zo. O serjant, ur “pied noir”, unan gwenn neuze, a zo anvet da “sergent chef” met o c’haporal, ur muzulman, n’eo ket anvet da “gaporal chef”. Chom a ray kaporal... Ha dipitet bras.
Ase emañ an dalc'h : ar re ag ar Vaghreb (hag a Afrika dre vras), daoust dezhe ober o gwellan posupl evit dont da vout Fransizion, daoust dezhe bout e mesk ar soudarded kourajusan, a chom war bord an hent. Gwir oa e 1944, sur awalc’h...
Hag e 2006 ?
Christian Le Meut
Indigènes, ur film savet get rachid Bouchareb, get Sami Bouajila, Roschdy Zem, Samy Naceri, Jamel Debouzze ha Bernard Blancan.
10:40 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Istor/Histoire, Politikerezh/Politique, Sinema/Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Indigènes, film, sinema
20/10/2006
Bro gozh, Marseillaise : avons-nous besoin d'hymnes nationaux ?
Le Bro gozh ma zadoù, vous connaissez ? Le chant réputé être l’hymne national breton. Je vous ai jadis raconté (lire archives de mars 2005) comment j’avais découvert cette chanson il y a une petite dizaine d’années lors d’un concert à Pluvigner avec les Kanerion Pleuigner et Denez Prigent. Nous étions tous là debout en fin de concert à écouter le chant sacré et, surprise, mon père, à côté de moi, le connaissait et le chantait. C’était bien la première fois que j’entendais mon père chanter en breton. Et c’était la première fois que j’entendais le fameux Bro gozh ma zadoù. J’ignorais jusque là l’existence même d’un hymne national breton, pauvre béotien que j’étais.
Mais pourquoi faut-il des hymnes nationaux ? Pourquoi faudrait-il un hymne national à la Bretagne ? Mystère. Il paraît que cela sert à quelque chose mais je n’ai jamais bien compris à quoi. Je n’ai jamais su les paroles de la Marseillaise et je refuse de les chanter à cause de leur caractère belliqueux et xénophobes. Mais, si la Marseillaise a été choisie à la fin du XIXe siècle par un parlement élu par le peuple, et notamment par les Bretons, rien de tel pour le Bro gozh ma zadoù (Vieux pays de mes pères) qui a été choisi il y a une centaine d’années par un parti, l’Union régionaliste bretonne, URB.
Enseigner le Bro gozh ma zadoù ?
Ce parti n’avait pas grand chose à voir avec l’actuelle UDB, Union démocratique bretonne; enfin rien, ou presque rien, car, justement, il est question du Bro gozh ma zadoù dans le numéro de septembre du mensuel Le Peuple breton. Ce mensuel, de qualité, proche de l’UDB, publie un courrier intitulé “Pour le Bro gozh”. Jakez Le Floch, de Quimper, y écrit : “Il y a longtemps, cinquante ans environ, nous n’avions pas peur de chanter le Bro gozh ma zadoù ! Si les jacobins font un effort sur La Marseillaise, je ne vois pas pourquoi nous n’en ferions pas notre hymne !” Et le Peuple Breton de répondre, je cite : “Cet hymne est régulièrement entonné à la fin de chaque congrès de l’UDB. Sur les stades de Bretagne, il pourrait en être de même (les supporters gallois donnent l’exemple), mais pour cela, il faudrait que les paroles du Bro gozh soient connues, donc enseignées”.
Enseigner ? Mais où et par qui ? Voilà un beau projet pédagogique innovant, mesdames messieurs ! Enseigner le Bro gozh ma zadoù aux élèves. Après la Marseillaise, réintroduite dans les écoles par M. Chevènement, jacobin notoire, voici donc le Bro gozh qu’il faudrait mettre dans le crâne de nos enfants. Est-ce que le but de l’éducation est de transformer les enfants en foule chantant, ou hurlant, des hymnes dans les stades ou ailleurs ? Ou le but n’est-il pas plutôt d’en faire des êtres humains capables de se débrouiller dans la vie, de penser par eux-mêmes, de développer leur intelligence, d’être ouverts sur le monde, heureux et doués d’un esprit suffisamment critique pour qu’on ne les embobine pas trop dans notre monde compliqué ? Est-ce en les gavant d’hymnes nationaux qu’on y arrivera ? Est-ce en chantant les paroles belliqueuses de la Marseillaise, ou celles, vieillottes, du Bro gozh ? Je n’en crois rien, je crois plutôt que ce sont des pièges qui mettent dans la têtes de nos enfants des schémas dépassés et dangereux. Je crois plutôt que c’est en faisant vivre les droits de l’Homme et la démocratie, en assumant ses racines multiples et multilingues, en garantissant la justice sociale, notamment, qu’une société peut garantir un minimum d’harmonie et de paix.
Un référendum ?
Mais, s’il faut vraiment un hymne national breton, pourquoi pas organiser un référendum démocratique ? Et alors j’en proposerai un autre: Son ar sistr. Au moins c’est un air joyeux et entraînant, qui dit l’amour du cidre, des femmes, de la vie. Une bonne façon de finir les congrès de l’UDB, vous ne croyez pas ?
Christian Le Meut
12:40 Publié dans Breizh/Bretagne, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : Bretagne, hymne, Marseillaise
13/10/2006
Récho et Frigo
Quand j’étais petit enfant je repassais mes leçons en regardant la télévision. Bon, je sais, ça n’est pas bien mais j’en ai gardé quelques souvenirs amusés, notamment celui d’un duo de clowns qui sévissait au milieu des années 70 : Récho et Frigo. L’apparition de Récho et Frigo se faisait en chansons : “Salut c’est moi Récho, salut c’est moi Frigo, et tous les après midi, on retrouve nos amis; salut c’est moi Récho, salut c’est moi Frigo, quand il fait pas beau, quand il fait pas chaud, et qu’on a bobo, y’a Récho et Frigo”. Du grand art, comme vous pouvez le constater.
Récho et Frigo ne sont pas restés très longtemps sur le petit écran, ils ont été virés pour propos écologistes, ce qui ne pardonnait pas à l’époque. Ils se sont séparés ensuite, mais peut-être pas complètement puisqu’ils étaient frères. Il s’agissait de Pierre et Marc Jolivet. Le premier est devenu acteur de cinéma et réalisateur de films, le second est resté comique.
Un nouveau duo
Exit donc, Récho et Frigo mais voilà un nouveau duo qui va occuper les petits écrans dans les mois à venir. Ségo et Sarko. Ségo est venue en Bretagne plusieurs fois ces derniers mois, notamment à Quimperlé où elle a promis l’adoption de la charte européenne des langues minoritaires; charte signée par Jospin en 1998 mais jamais ratifiée car elle fut rejetée par le Conseil constitutionnel. Son application serait une forme de reconnaissance légale de certaines langues régionales dans l’Hexagone et apporterait quelques moyens supplémentaires.
De son côté, Sarko, lui, n’a rien promis. Mais un de ces porte-parole, Yann Martin-Chauffier s’est engagé sur ce terrain début juillet, promettant l’application de cette charte européenne si Sarkozy était élu. Oui mais Sarko est président du parti majoritaire à l’Assemblée nationale et au Sénat, l’UMP. Au pouvoir depuis 2002 l’UMP aurait pu faire voter le changement de Constitution nécessaire à la ratification de la Charte. Elle aurait eu probablement le soutien de l’UDF et d’une grande partie de la gauche sur ce dossier. Mais non, rien.
Voilà donc le nouveau duo de choc avec lequel nous allons passer l’automne, voire plus : Ségo et Sarko. Pour leurs débats télévisés, le générique est déjà tout trouvé : “Salut c’est moi Sarko, salut c’est moi Ségo, et tous les après-midi, on retrouve nos amis; salut c’est moi Sego, salut c’est moi Sarko, quand il fait pas beau, quand il fait pas chaud, et qu’on a bobo, y’a Ségo et Sarko”. Ouais... Mais je ne suis pas sur qu’ils seront aussi drôles que Récho et Frigo.
Christian Le Meut
L'avis de Sarko dans son discours de Périgueux hier (source : http://philippepemezec.blogspirit.com/ :
"La France est prête à faire des efforts pour mieux intégrer ceux qui viennent d’ailleurs, pour leur donner des droits, pour lutter par tous les moyens contre les discriminations, contre les ségrégations et contre le racisme. Elle est prête à donner plus à ceux qui ont moins. Elle est prête à promouvoir la diversité partout où elle a du mal à s’imposer. Mais elle ne veut pas accepter le communautarisme. Elle ne veut pas de ceux qui ne la respectent pas. Elle ne veut pas de ceux qui ne l'aiment pas.
La France veut garder vivantes les langues et les cultures d’origine et les langues et les cultures régionales, parce que c’est une richesse et parce que la francité c’est quelque chose en plus, pas quelque chose en moins, une adhésion, pas une amputation.
Mais je n'accepterai jamais qu’il y ait en France des enfants qui n’apprennent pas le Français, qu’il y ait en France des enclaves linguistiques ou des citoyens qui seraient autorisés à utiliser une autre langue que le Français dans leurs rapports avec l’administration."
Toujours pas de promesse de ratification de la charte européenne des langues minoritaires et la remarque concernant les "rapports avec l'administration" peuvent laisser planer un doute là dessus; au moins l'on sait comme celà que le candidat a conscience que des langues régionales vivantes existent, pour la suite...
17:45 Publié dans Mediaioù/média/skinwel/Télévision, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Politique, Ségolène, Sarkozy
11/10/2006
Récho ha Frigo
Pa oan krouadur e sellen doc’h ar skinwell d’ar merc’her hag e pad ar vakansoù. Ha sonj m’eus a zaou glown a gaven farsus anezhe : Récho et Frigo. Dija, o abadennoù a groge get ur sonnen sot awalc’h met fentus : “Salut c’est moi Récho, salut c’est moi Frigo et tous les après midi on retrouve nos amis/Salut c’est moi Récho, salut c’est moi Frigo/, quand il faut pas beau, quand il fait pas chaud et qu’on a beau bobo, y’a Recho et Frigo/ouais...”.
Recho et Frigo oa c’hoariet get daou aktour yaouank d’ar mare se, Pierre et Marc Jolivet. N’int ket chomet pell : lakaet int bet er maez ag an tele a gaos m’o doa lâret traoù a du get an ekologiezh. War lerc’h Pierre Jolivet n’eus savet filmoù ha Marc Jolivet zo chomet fentour, brudet awalc’h.
Sego ha Sarko : un duo nevez
Echu neuze get Récho et Frigo met hiriv an deiz en em gavomp bemdez get un duo all; Sarko et Sego. Unan ag an daoù se ‘vo, marteze lakaet e penn stad Bro C’Hall e 2007. Sego zo deuet d’hor gwelet e pad an hañv, e Breizh, e Kemperle. Prometaet he deus e vehe sinet ha ratifiet geti karta Europa ar yezhoù bihan; un dra a lakehe yezhoù rannvroel evel ar brezhoneg da vout ofisiel ha da vout sikouret un tammig muioc’h.
Sinet oa bet ar garta se get Lionel Jospin seizh vloaz zo met lakaet oa bet a goste get Chirak peogwir eo ret chanch ar gonstitution, ar vonreizh araok ratifiiñ ar garta... Ar pezh n’eo ket bet graet get Chirak...Sarko, d’e du, n’en deus ket lâret netra ar an dachenn se. Met e penn kentañ miz Gouere memestra, un den ag an UMP, Yann Martin Chauffier en doa lâret e vehe ratifiet ar garta get Sarkozy ur wezh daet da vout prézidant hennezh. Ya, met an UMP a c’hellehe gober an dra se diouzhtu kement a zilennidi a zo getan er parliamant. Met non, n’eo ket bet graet abaoe 2002...
Setu neuze un duo nevez evit paseiñ ar gouiañv, Sego ha Sarko, pe Sarko ha Sego. Sarko. Kinnig ar ran me ur jingle nevez evit hor galviñ da sellet doc’h an abadennoù a vo graet gete : “Salut c’est moi Sego, salut c’est moi Sarko, et tous les après midi, on retrouve nos amis, salut c’est moi Sego, salut c’est moi Sarko, quand il fait pas beau, quand il fait pas chaud, et qu’on a bobo, y’a Sego et Sarko”. Ouiais...
Met mechal mard e vo ken fentus evit abadennoù Recho et Frigo. N’on ket sur.
Christian Le Meut
10:45 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Mediaioù/média/skinwel/Télévision, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Bretagne, politique
07/10/2006
Le blog d'un inspecteur du travail fermé sur ordre...
Le blog d'un inspecteur du travail que j'avais mis en lien direct sur Rezore, vient d'être fermé. En cliquant sur le lien vous accéderez à un autre site où les circonstances de la fermeture, sur ordre du Ministère, sont précisées. Daniel Schneiderman commente également cette fermeture sur le Big bang blog. L'outil blog permet une liberté d'expression qui inquiète manifestement certains pouvoirs. En attendant éventuellement de retrouver cet inspecteur du travail sur internet (il témoignait anonymement et sans que les entreprises concernées puissent être reconnues), vous pouvez lire, sur papier "Journal d'un médecin du travail" (par Dorothée Ramaut; Ed. Le Cherche midi), autre témoignage de la dureté des relations de travail actuellement.
Christian Le Meut
19:00 Publié dans Buhez sokial/Vie sociale, Politikerezh/Politique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : travail, blog, censure