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16/03/2009

Beajoù ur yaourt/Les voyages d'un yaourt

Ped a gilometr a vez graet get danvezioù ur yaourt,  ar pod, al laezh, ar fruezh, ar sukr, ar c'hartons golo, hag all, araok bout prenet, lakaet barzh hor yenerez, ha debret geneomp pe... skarzhet er boubelen mard hon heus gortozet re ?... Reskontoù a zo barzh ur pennad skrid embannet get al lec'hienn "Terra economica" :

Combien de kilomètres les ingrédients d'un yaourt, le pot, le lait, les fruits, le sucre, le carton d'emballage, etc, font-ils avant d'être achetés par nous, mis dans notre frigo, et mangés par nos soins... Ou mis à la poubelle si nous avons attendus trop ?... Des réponses dans un article paru sur le site Terra economica :

http://www.terra-economica.info/a4311.html

17/12/2008

Environnement : l'argent du recyclage placé dans des paradis fiscaux !

ecoembal336.jpgLa petite pastille verte "éco-emballages", figurant sur les produits que nous achetons tous les jours ? Vous voyez ? Elle n'indique pas que le fabricant a fait un effort particulier pour le recyclage ou pour réduire sa consommation d'emballages, non, elle indique seulement qu'il a payé la taxe qui sert à financer la filière du recyclage, et encore, cela ne nous dit pas tout sur la manière dont cet argent est utilisé par l'organisme collecteur, Eco-emballages ! Celui-ci ne fait pas que contribuer à la "valorisation des emballages ménagers usagés", il contribue aussi au développement des paradis fiscaux ! Et sans que l'Etat ne voit à redire. Lisez plutôt cet article paru sur le site de Que Choisir et intitulé : "Le carnaval des hypocrites" (extraits) :

"Coup de tonnerre dans le monde du recyclage : l'organisme Éco-emballages aurait dissimulé de l'argent dans des paradis fiscaux ! Le gouvernement met l'affaire sur la place publique. Une prise de conscience bien tardive, qui passe à côté d'autres dysfonctionnements dénoncés depuis longtemps par « Que Choisir ». Le communiqué du ministère de l'Agriculture est tombé mardi 9 décembre. Éco-emballages, l'organisme chargé de financer le traitement des déchets d'emballages ménagers, aurait placé près de 60 millions d'euros dans des paradis fiscaux. Crise oblige, cette société privée chargée d'une mission de service public accuserait des pertes potentielles très élevées, car l'argent en question a été investi dans des produits à haut risque !

Dès le lendemain, le patron d'Éco-emballages est convoqué au ministère de l'Écologie. Il est contraint de démissionner le 15 décembre. Ulcérées, les collectivités locales tempêtent. Organisatrices de la collecte des ordures ménagères, ce sont elles qui doivent recevoir en dernier ressort les fonds collectés par Éco-emballages. Créé en 1992, ce dernier joue les intermédiaires entre le public et le privé. Il perçoit une redevance versée par les industriels en proportion de la masse d'emballages qu'ils mettent sur le marché, et il redistribue l'argent aux communes pour financer le ramassage et le traitement des ordures.

Contrairement à ce que croit trop souvent le consommateur, le label « Éco-emballages » n'est pas un gage de recyclage. Il signifie juste qu'un industriel a payé sa dîme. Juridiquement, Éco-emballages est une société anonyme simplifiée à but non lucratif. Ce qui amène une première interrogation. Quel besoin a-t-elle de s'orienter vers un « paradis fiscal », puisqu'en vertu de son statut, ses provisions sont exonérées d'impôt sur les sociétés et que l'organisme paye des impôts seulement sur les revenus de ses placements ?

Deuxième interrogation, d'où viennent les provisions en question ? Elles n'ont rien de mystérieux. Chaque année, Éco-emballages collecte quelque 410 millions d'euros auprès de 50 000 entreprises. Comme elles ne reversent pas tout immédiatement aux collectivités, elle a une grosse trésorerie (300 millions d'euros). Mis en demeure de s'expliquer, ces dirigeants vont valoir que 80 % de leur cagnotte est placé en produits sans risque à rendement très faible. Mais le reste, ils ont bien dû l'admettre, a été investi dans des fonds spéculatifs, « via un organisme financier de Zurich »...

Troisième interrogation : pourquoi l'État a-t-il attendu l'épreuve de la crise financière pour s'interroger sur l'efficacité du « machin » ? « Que Choisir » l'a déjà souligné bien au-delà de ses choix de placement discutables, le mode de fonctionnement d'Éco-emballages appelle à une révision sérieuse sur le fond. L'organisme permet aux industriels de s'affranchir largement de leurs obligations. Ils financent 43,4 % seulement du recyclage, le reste étant à la charge des communes. Celles-ci s'en plaignent depuis des années, notamment par la voix de l'association Amorce, leur instance de lobby en la matière, tout comme le Cercle national du recyclage, dont l'UFC-Que Choisir est adhérente. (...).

Erwan Seznec avec Elisa Oudin

http://www.quechoisir.org/Article.jsp?id=Ressources:Artic...

25/06/2008

Environnement : des publicités naturellement manipulatrices

L'ami Chacalito (http://lapolitiqueduchacal.over-blog.com/) met en lien sur son site une analyse très intéressante réalisée par l'ONG L'Alliance pour la planète sur les arguments environnementaux dans plusieurs publicités récentes, et comment elles sont en contradiction avec le règlement du Bureau de vérification de la publicité : 

http://www.lalliance.fr/xmedia/atelier_BVP/publicites.html 

05/02/2007

Inde : un film sur les pêcheurs et la nature

Rendez-vous du Développement durable : Sous le Soleil est un film sur la pêche en Inde, qui aborde le problème des conflits entre les mesures de protection de l’environnement et les besoins des pêcheurs d’assurer leur survie. Il sera diffusé par le Collectif Pêche et développement jeudi 15 février 2007 à 20h30 au Foyer des jeunes travailleurs Courbet à Lorient. Avant propos pour un festival du film sur la pêche en 2008, cette projection sera suivie d’un débat. Entrée Libre.

Contacts : Collectif Pêche et Développement; Tél. 02 97 84 05 87

Courriel : pêche.dev@wanadoo.fr

19/01/2007

Biocarburants : des choix français contestés !

"Plan de développement des biocarburants une politique aveugle et dispendieuse" est le titre d'un communiqué de l'UFC Que Choisir (10/01), qui critique les choix français en matière de biocarburants, tout comme le fait une organisation politique bretonne, le Parti Breton  :

"Les biocarburants peuvent représenter un moyen intéressant de diminuer la consommation de pétrole des ménages estime l'UFC Que choisir ? Certains produits disponibles, comme le biodiesel à base d'oléagineux en Europe et l'éthanol brésilien à base de canne à sucre, ou des produits du futur, comme le carburant à base de biomasse, pourront nous aider à consommer moins d'énergie fossile pour un coût raisonnable. L'UFC Que Choisir soutient donc le développement des biocarburants. Mais il faut rappeler que l'objectif essentiel de diminution de la dépendance au pétrole nécessite avant tout de faire porter l'effort sur des leviers plus importants que les biocarburants, tels que les transports collectifs ou les moteurs économes, car permettant des économies de consommation".

Et l'UFC-Que choisir "constate que la politique menée par le gouvernement pour les biocarburants" n'est pas suffisamment étayée d'un point de vue scientifique (...) et qu'elle est dispendieuse car les deux avantages fiscaux attribués aux biocarburants pour les rendre compétitifs ont été calculés sur la base d'un baril de pétrole à 30 dollars et deviennent donc démesurés".

Forte marge pour les producteurs
Les choix gouvernementaux risque d'avantager les gros producteurs français : "La défiscalisation de la TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers) sur les biocarburants ne profitera pas aux usagers domestiques. Elle permettra en fait aux producteurs de constituer une très forte marge en augmentant leur prix de vente tout en restant compétitif par rapport au prix du carburant fossile. Une taxe supplémentaire sur le carburant fossile (TGAP) de 2 milliards d'euros par an à partir de 2010, viendra renforcer cette rente et grever le pouvoir d'achat des consommateurs".

"Ces avantages fiscaux, poursuit Que Choisir ?, ont donc été surtout élaborés pour rémunérer les producteurs nationaux et leur octroyer une situation de monopole. Dans cette logique, il n'est toujours pas envisagé d'importer de l'éthanol de canne à sucre qui offre pourtant un bon rendement environnemental et qui permettrait de nettement diminuer le prix payé par le consommateur. L'UFC Que Choisir demande au gouvernement (...) de globalement diviser par deux l'avantage fiscal des biocarburants puis de moduler la défiscalisation de la TIPP en faveur du biodiesel et à la défaveur de l'éthanol à base de céréales; et de rééquilibrer sa politique pétrolière en diminuant l'effort financier pour les producteurs de biocarburants et en investissant davantage sur les transports en commun ou les moteurs économes."

Et les céréales pour la consommation ? 
Un autre problème posé par les biocarburants est celui de la concurrence avec les céréales destinées à la consommation humaine. Les surfaces consacrées au biocarburant ne seront plus destinées à la consommation humaine et animale (pour la viande), ce qui risque de provoquer des pénuries alimentaires. Les biocarburants ne sont donc qu'une réponse partielle mais pouvant être récupérée à leur profit par les gros producteurs céréaliers, très puissants en France. Que Choisir ? souligne avec raison que toute une série de mesures doit être mise en place pour faire face au risque de raréfaction du pétrole, mais aussi à l'effet de serre : développer les transports en commun, les déplacements non-polluants, les moteurs économes, moins utiliser sa voiture, co-voiturer, etc.

Une autre organisation, le Parti Breton, s'inquiète de la politique française en matière de biocarburants, voici son communiqué du 10 janvier :

Parti Breton : "Le biocarburant défendu par la France a un parfum....de scandale"
"Le rapport rendu récemment au Ministre de l’Economie français par Alain Prost sur la politique de biocarburants en France ne fait - comme il se doit - que confirmer le choix de l’Etat français pour le bioéthanol pourtant peu performant.  Les biocarburants se divisent en deux grandes familles, les combustibles obtenus à partir d’oléagineux (huiles végétales pures et dérivés) et les combustibles obtenus à partir d’alcools (alcools purs et dérivés).  Le choix de l’Etat en faveur des combustibles obtenus à partir d’alcools à l’exclusion des huiles végétales pures s’est traduit par la non transcription en droit français des articles de la directive européenne encourageant l’usage des huiles végétales pures et dérivés.

Pourtant le rapport énergétique des combustibles à base d’alcool (obtenus en France à partir du blé et de la betterave sucrière) est très peu performant compte tenu notamment des grandes quantités d’énergie fossile requises pour sa production. En outre, ce biocarburant requiert des moteurs spécifiques contrairement aux huiles végétales pures.  Ce choix de la France s’explique par la volonté de satisfaire principalement deux groupes très influents au sein de l’Etat :   les céréaliers et betteraviers que la réforme de la Politique Agricole Commune conduit à moins subventionner.   Les groupes pétroliers qui conserveront avec la production de ces carburants leur situation de monopole. Le choix français, outre le peu de cas qu’il fait de l’environnement, prive la Bretagne d’importantes opportunités pour son agriculture, ses ports et son industrie au profit des régions productrices de blé et de betteraves sucrières comme la Beauce ou le Nord.

Le Parti Breton demande donc l’application intégrale des directives européennes sur l’ensemble du territoire breton. Le Parti Breton appelle également les collectivités territoriales bretonnes à faire preuve d’esprit d’initiative à l’instar de la Communauté de Communes du Villeneuvois (Lot-et-Garonne) qui a gagné son procès contre l’Etat (13 décembre 2006) rendant ainsi possible l’utilisation des huiles végétales pures depuis le 1er janvier 2007 pour certains véhicules des collectivités locales."

Affaire à suivre... 

Christian Le Meut 

www.quechoisir.org 

07/11/2006

Pollution automobile : les constructeurs mettent en cause les consommateurs...

"Pollution automobile c'est pas moi, c'est eux" : sous ce titre Que Choisir ? aborde la question des voitures de fabrication récente et de l'attitude des constructeurs...

"La Commission européenne envisage de faire voter une loi afin d'obliger les constructeurs automobiles à respecter leurs engagements en matière d'émissions de CO2. Les constructeurs, eux, rejettent la faute sur les consommateurs.

Les voitures propres se font attendre, et ce retard sur les prévisions n'est pas du goût de la Commission européenne. Du coup, après avoir menacé à plusieurs reprises les fabricants d'automobiles, le commissaire européen à l'environnement, Stavros Dimas, semble plus que jamais décidé à proposer au Parlement européen le vote d'une loi destinée à contraindre les constructeurs à tenir leurs engagements en matière de réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2), l'un des gaz responsables du réchauffement climatique.

En 1998, les fabricants européens ont en effet promis à la Commission européenne d'abaisser les émissions polluantes de leurs véhicules à 140 g/km de CO2 en 2008, soit 25 % de moins qu'en 1995, et à 120 g/km en 2012.Or, au rythme où vont les choses, il y a très peu de chances pour que le contrat soit rempli à temps. Selon une étude dévoilée la semaine dernière par la Fédération européenne transport et environnement, seuls cinq (Renault, Peugeot, Citroën ainsi que Fiat et Ford) des 20 principaux fabricants officiant sur le continent européen seraient en passe de respecter les objectifs fixés. Les autres sont en retard sur les prévisions.

Parmi eux, sept constructeurs (Nissan, Suzuki, Mazda, Audi, Volvo, BMW et Volkswagen) ont abaissé leurs émissions de moins de la moitié de ce qui est nécessaire pour respecter les objectifs.L'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA) a officiellement fait savoir qu'elle s'opposait fermement à une telle loi. Si les constructeurs européens admettent que la baisse des émissions de CO2 s'est ralentie ces derniers mois, c'est, selon eux, la faute aux consommateurs qui délaissent les véhicules les moins polluants et préfèrent se tourner vers des véhicules grands et sûrs, plus gourmands en énergie et émettant plus de CO2. L'ACEA ose même affirmer que le ralentissement de la diminution des émissions de CO2 est dû « à l'acceptation décevante de la part des consommateurs des voitures très économiques ».

Un cynisme à toute épreuve qui justifie à lui seul les velléités législatives des autorités européennes.Dans le plan "Marshall Pétrole" que propose l'UFC-Que Choisir afin de réduire la dépendance au pétrole des consommateurs, un des axes prioritaires de ce projet de réforme concerne justement les voitures propres. Il consiste à baisser le prix de vente des automobiles à moteurs économes par un crédit d'impôt afin d'inciter les particuliers à privilégier ce genre de véhicules. Cyril Brosset