05/12/2006
La chasse à l'enfant continue
Communiqué du Réseau éducation sans frontières (05/12/2006). Depuis, cette famille a été expulsée au Kosovo :
"Après 20 jours de rétention et l’échec d’une première tentative d’expulsion particulièrement violente de la famille Raba, le ministre de la chasse à l’enfant récidive : il se prépare à chasser les parents et les enfants sur un avion militaire pour une destination où le pire les attend peut-être. On ne dispose plus que de quelques heures pour tenter de sauver la famille RABA et ses trois enfants (Qirim 7, Dashnor 4 et Dashrujé 3 ans). Il s’agit d’une famille Kosovare qui a refusé de participer à des exactions anti-serbes à la fin de la guerre du Kosovo et qui, depuis est persécutée par les anciens de l’UCK devenus policiers. La menace sur leur vie est très réelle en cas de retour au pays. Ils ont demandé le statut de réfugié en 2001. Tout les frères et sœurs de M. Raba l’ont obtenu, pas eux.
Le 17 novembre, ils étaient arrêtés à Gray, petite ville de Haute-Saône où ils s’étaient établis et où les enfants étaient scolarisés. Le 2 décembre après 17 jours dans les horreurs de la République que sont les centres de rétention, ils étaient expédiés sur Paris en vue de leur expulsion sur Pristina. Deux passagers du vol Lyon Paris, (dont un élu du Conseil régional) qui exprimaient leur opinion sur le spectacle qu’Air France leur mettait sous les yeux étaient, plaqués au sol et menottés avant d’être mis en garde à vue.
A Roissy, en voyant l’avion qui devait les faire disparaître, Madame Raba s’est débattue avec l’énergie du désespoir tandis que son mari était maintenu saucissonné et bâillonné dans une autre voiture avec ses enfants. Outré de ce qu’il voyait, le commandant de bord a refusé l’embarquement.
Ce matin, 5 décembre, les Raba étaient présentés à la cour d’appel du juge des libertés qui a décidé de les maintenir 5 jours de plus en rétention, ouvrant ainsi la voie à une expulsion quasi certaine : la préfecture de Haute-Saône a fait savoir qu’ils seraient montés dans un avion militaire venu de Villacoublay mercredi 6 décembre à 10h15. Bien sûr, rien ne garantit que la police aux frontières et le préfet ne mentent pas.
A l’heure où nous écrivons, au lieu d’être ramenée au centre de rétention de Lyon comme le prétendait la police, la famille a disparu. Selon certaines rumeurs, elle serait en route pour Toulouse, pour la couper de ses soutiens.
Le RESF appelle tous les enseignants de ce pays à consacrer quelques instants à parler des droits de l’Homme et de l’Enfant à partir de l’exemple de la famille Raba. Il appelle d’autre part les enseignants à se rassembler avec les élèves dans la cour des établissement à 10h15 (heure annoncée du décollage de la prison volante du gouvernement) afin d’avoir une pensée pour les enfants et les parents bannis. Il appelle enfin les enseignants de tous les établissements à disposer en évidence dans le hall des écoles, dans les salles de classer, dans les réfectoires et les CDI trois chaises vides portant une affichette avec le prénom et l’âge de chacun des enfants. Et ce sera ainsi à chaque fois que le ministre de la chasse à l’enfant sévira.
Les photos des enfants sont disponibles à l’adresse http://www.educationsansfrontieres.org/message.php3?id_message=430
De plus, le RESF appelle tous ceux qui le peuvent à faire connaître leurs réactions aux responsables : le préfet de Haute-Saône, le ministre de la Chasse à l’enfant, le premier ministre, le ministre des Affaires étrangères et la Minuk (afin que les Raba aient une chance d’être protégés si par malheur le gouvernement s’entêtait)"
18:15 Publié dans Etrebroadel/International, Gwirioù mab den/droits de l'être humain | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : droits de l'Homme, Kosovo
04/12/2006
Brezhoneg war internet
Setu roll al lec'hioù internet e brezhoneg (pe get brezhoneg ha yezhoù all) m'eus savet evit emgav ar vrezhonegerien en Oriant diriaoù 30/11 paseet hag a oa war an tem-se. Un tañva eo ag ar pezh a anavezan me, mard e anavit-c'hwi lec'hioù all e brezhoneg kinnigit anezhe dre ur "c'hommentaire" (evezhiadenn). Trug !
Voici un liste des sites internet en breton (ou multilingues) que je connais. Si vous en connaissez d'autres, merci de les indiquer par un commentaire. J'ai constitué cette liste pour la rencontre des bretonnants qui a eu lieu sur ce thème jeudi 30/11 à Lorient. Une autre soirée aura lieu à Auray le 29 mars 2007.
Blogoù
- Rezore (brezhoneg/galleg) : http://rezore.blogspirit.com
- BlogYann (brezhoneg): http://yann1.typepad.com/blogyann/
- Ingilvadur (teryezhek - brezhoneg-galleg-islandeg) : http://ingivaldur.blog.lemonde.fr/
- Nevern (teryezhek brezhoneg-galleg-kastellaneg) :http://diaspora-bretonne.over-blog.com/
- Beneat, buhez pemdeziek ur paotr yaouank (brezhoneg) :
http://beneat.blogspot.com/
- Blogosser, e brezhoneg kentoc’h :
http://forzhkreatinin.blogspot.com/
- Rémi, e brezhoneg :
http://red-an-dour.blogspot.com/
- Ex-Smith (brezhoneg, rock...) :
http://ex-smith.blogspot.com/
-Le blog des blogs bretons : http://blogsbretons.canalblog.com/
- Aita Roazhon (brezhoneg-galleg) http://ai-ta-bro-roazhon.blogspot.com/
...
Forumoù
- Kervarker : forumoù liesyezhek war temoù a bep sort ha kentelioù brezhoneg http://www.kervarker.org/
- Brezhoneg skriv ha diskriv : http://brezhoneg.myrealboard.com/
- Flap : forum e brezhoneg http://malomorvan.free.fr/bzh/forum/phpBB2/index.php
Lec’hioù all
- Bremaïk : http://bremaik.free.fr/- Ofis ar brezhoneg (divyezhek) : http://www.ofis-bzh.org/index.php
- Fanch Broudic (brezhoneg/galleg) : http://perso.orange.fr/fanch.broudic/
- Kerlenn Sten Kidna (divyezhek) : http://membres.lycos.fr/stenkidna/deg.htm
- Diwan Breizh (divyezhek): http://www.diwanbreizh.org/
- TES : embannadurioù evit ar vugale :
http://www2.ac-rennes.fr/tes/
- Yann Gerven (e brezhoneg) : http://geocities.com/yann_gerven/
- Klaskerien ha Treizherien soñjoù :
http://queteurs.cg29.fr/
- Agence Bretagne Presse (galleg, brezhoneg, gallaoueg, saozneg...) :
http://www.agencebretagnepresse.com/
- Kuzul sevenadurel Breizh (lec’hienn ofisiel ha blog) : http://www.kuzul.info/
- GeoBreizh : http://www.geobreizh.com/
- Emglev Bro An Oriant (brezhoneg-galleg): http://www.emglevanoriant.com/
- Fest noz - fest deiz :
http://www.fest-noz.net
- Klaskato ar web Breizhek : http://klaskato.free.fr/awb/degemer/
Radio e brezhoneg dre internet
- Radio Stalig :
http://radio.stalig.com/Introduction.html
- Radio Bro GWened : http://www.radio-bro-gwened.com/
Skinwell e brezhoneg dre internet :
- An taol lagad France 3 : war pajenn kentañ al lec’hienn klikit barzh “régions” war “éditions nationales, régionales et locales en vidéo” : http://jt.france3.fr/
Wikipedia :
- Wikipedia, 10.000 pennad skrid e brezhoneg : http://br.wikipedia.org/wiki/Degemer
...
08:10 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Web | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : internet, langue bretonne, brezhoneg
03/12/2006
Sarkozy candidat : protestation du Syndicat national des journalistes (SNJ)
"Sarkozy candidat : la PQR tient son « scoop »" est le titre d'un communiqué du 29 novembre rendu public par le Syndicat national des journalistes :
"Nicolas Sarkozy a finalement choisi la presse quotidienne régionale et départementale, ses 60 titres et 18 millions de lecteurs, pour annoncer une nouvelle qui va stupéfier la France entière : il est candidat à l’élection présidentielle !
Pour recueillir ce « scoop », le Syndicat de la Presse Quotidienne Régionale (SPQR) a délégué cinq journalistes reçus mercredi matin au siège de l’UMP pour une interview qui, selon l’AFP, devait être ensuite relue place Beauvau.
Cette révélation « exclusive », qui s’apparente fort à une opération de communication en faveur du ministre candidat, le syndicat patronal compte bien la voir reproduite, jeudi matin, dans la quasi-totalité des quotidiens existant en région. Dans une déclaration à l’AFP, le président de sa commission de l’information reconnaît que l’utilisation de la PQR est « quelque chose qui certes satisfaisait Nicolas Sarkozy, mais qui nous intéresse aussi au niveau de la profession ».
Le SNJ, premier syndicat de journalistes, déplore fortement que « l’intérêt » des patrons de presse occulte ainsi l’indépendance des titres, des lignes éditoriales, et passe avant la crédibilité de dizaines de rédactions mises devant le fait accompli.
Cette mutualisation de la propagande organisée renforce le SNJ dans sa volonté que soit préservée l’indépendance des équipes rédactionnelles en les dotant d’un statut spécifique, garant de leur autonomie. Début 2007, il fera des propositions dans ce sens aux candidats aux élections législatives.
le 29 novembre 2006"
19:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Presse quotidienne, information
Kenstrivadeg danevelloù/concours de nouvelles
Evit ar re a skriv danevelloù e brezhoneg pe e galleg, un genstrivadeg a vez aozet bep bloaz get Emglev Bor An Oriant ha mediaoueg Lannarster. Mard oc'h intereset, kit e darempred get Emglev An Oriant.
L'association Emglev Bro An Oriant et la médiathèque de Lanester organisent chaque année un concours de nouvelles, en français et en breton, les personnes intéressées peuvent entrer en contact avec :
Mediaoueg (médiathèque) Elsa Triolet – straed J.-P. Sartre – 56600 Lannarstêr – _ : 02 97 89 00 70
Emglev Bro an Oriant – 12 straed Colbert – 16 P – 56100 An Oriant – _ : 02 97 21 37 05.
10:40 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Galleg/français | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nouvelles, langue bretonne, langue française
01/12/2006
An Drinded Karnag, Branderion : les panneaux bilingues font parler d'eux
Les panneaux bilingues installés le long des routes départementales par le Conseil général du Morbihan, suite à une décision unanime prise en 2004, font du bruit dans le Landerneau morbihannais. L’idée n’était pas venue toute seule aux conseiller généraux morbihannais, mais à force de voir des panneaux noiricis le long des routes par des partisans du bilinguisme routier.
En 2004 cette décision avait donc fait quelque bruits dans l’Est du Morbihan car le département avait oublié le gallo, langue romane toujours parlée et qu’il serait normal de faire figurer elle aussi sur des panneaux bilingues... Cette protestation là a faibli, d’autant que les manifestants n’étaient, semble-t-il, pas tellement des défenseurs du gallo, mais plutôt des opposants au breton.
Actuellement, c’est plutôt le choix des noms en breton qui suscitent quelques surprises. Et plus précisément à la Trinité-sur-Mer et Brandérion. A Brandérion le nom breton choisit par le département, Branderion sans accent, est perçu comme trop éloigné de la prononciation bretonne locale (Preuderion ou Peurderion)... Oui mais voila, Brandérion est l’une des rares communes du coin à n’avoir jamais installé de panneaux bilingues aux entrées de bourg, ce que chaque municipalité peut faire. Hen Bont (Hennebont), Landevan (Landévant), Berleuiné (Merlevenez) ont installé des panneaux bilingues, pour ne citer que des communes directement voisines. La municipalité de Brandérion aurait donc pu ainsi faire valoir sa version bretonne préférée plutôt que d’attendre les panneaux départementaux... Le maire s’est plaint dans la presse et le conseil municipal a demandé au département d’étudier plus avant la chose mais les panneaux bilingues, eux, sont déjà installés.
La Trinité : cachez ce Carnac
A La Trinité-sur-Mer c’est le nom “An Drinded Karnag” qui a été choisi par le département. Surprise, la municipalité a fait recouvrir “Karnag” de scotch pour le cacher. Certains ont cru à une erreur mais ce n’en est pas une car An Drinded Karnag figure sur la liste des noms bretons des communes dressée par l'Office de la langue bretonne, office créé par le Conseil régional pour travailler, notamment, sur cette question. Cette liste sert de référence au Conseil général du Morbihan pour installer ses panneaux bilingues. Mais voila, les communes n’ont pas été consultées au préalable sur le choix de leur nom en breton, d’où les surprises.
L'Office a fait des recherches pour établir cette liste. An Drinded Karnag est certainement attesté historiquement. Ce nom nous rappelle que La Trinité ne s'est détachée de Carnac qu'en 1862 et qu'auparavant, les deux communes n’en formaient qu'une. L'Office a fait le choix de garder ce nom oublié aujourd’hui alors que les bretonnants de naissance disaient sans doute simplement "An Drinded". C’est d’ailleurs ce nom qui figure sur un panneau bilingue installé par la commune sur le pont de Kerisper (route de Crac’h); c’est aussi celui qui figure dans le dictionnaire de breton vannetais de Mériadeg Herrieu. Un autre choix aurait pu être fait de traduire le nom français actuel en breton : Drinded An Aod, par exemple...
Donner une visibilité à la langue bretonne
La décision prise en 2004 par les conseillers généraux du Morbihan d’instaurer un bilinguisme sur les panneaux routiers est positive car permet de redonner une visibilité à la langue bretonne, langue d'origine d'une grande partie de la population en Basse-Bretagne, langue toujours parlée par environ 50.000 à 60.000 personnes dans le Morbihan selon une enquête de 2004 de l'Office de la langue bretonne.
Mais la manière de procéder ensuite, est à revoir. Un membre de l’Office de la langue bretonne m’a expliqué récemment que les noms bretons ne sont pas la traduction mot à mot des noms français. Soit... Mais ce principe est-il un absolu ? Et chercher dans l’histoire d’accord, mais jusqu’à où ? Car An Drinded Karnag, le nom choisit par l’Office, se discute. Il date d’une époque terminée ou les deux communes ne faisaient qu’une. La différence entre le nom français et le nom breton aurait peut-être mérité que le département consulte les élus trinitains au préalable. Après tout, les Trinitains sont quand même les premiers concernés et, d’un point de vue démocratique, il est normal que les conseils municipaux veuillent décider du nom breton de leur commune. Rien n’interdit non plus aux élus municipaux de consulter les gens compétents localement. De plus un risque existe, avec An Drinded Karnag, de semer une confusion chez les automobilistes ne connaissant pas le coin et ils sont nombreux à Carnac, surtout l’été.
S'ils ne veulent pas d'An Drinded Karnag, que proposent les élus trinitains en échange ? "An Drinded" tout seul ? Cela risque de ne pas être suffisant, car il faut se distinguer d'autres Trinités morbihannaises (La Trinité Surzur, la Trinité Porhoët)... S’il faut vraiment un nom plus long, j’en ai un autre à proposer : comme le port de La Trinité-sur-Mer est sur la rivière de Crac'h, on pourrait choisir "An Drinded-Krac'h" !... Cela sonne bien, en plus... Mais bon, pas de panique, c’est juste une plaisanterie que je retire tout de suite, je ne voudrais pas être la cause d’une brouille entre La Trinité sur Mer et Crac’h...
Sainte-Anne (d'Auray) bénie !
J’ai quelques craintes quand même pour l’avenir proche car la liste des noms de communes bretons établie par l’Office de la langue bretonne comporte quelques autres surprises. Savez-vous comment l’Office traduit Sainte-Anne d’Auray, en breton ? “Santez Anna Wened”. Donc, en gros, Sainte-Anne de Vannes ! Déjà, nous dirions nous plutôt Santez Anna Gwened. Il s’agit là encore d’un nom ancien, et qui faisait peut-être plus référence à l’évêché de Vannes qu’à la ville de Vannes elle-même, mais le remettre au goût du jour en 2006 risque de surprendre.
Comment, voilà Sainte Anne annexée par les Vannetais, vont se dire certains Alréens, et l’on risque une tempête sous les crânes et les soutanes; une guéguerre du style Pépone et Dom Camillo... Le dictionnaire breton-vannetais de Mériadeg Herrieu (Ed. Emgleo Breiz) propose Kér-Anna ou Santéz-Anna. Mettre Santez-Anna Wened sur les panneaux bilingues à venir resuscitera peut-être un nom ancien, mais l’effet sur la population risque de ne pas être miraculeux.
Christian Le Meut
14:52 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Bretagne, langue bretonne
Morbihan : trouz get ar panelloù divyezhek
Un tammig trouz a zo e bro Gwened hiriv an deiz a gaos d’ar panelloù divyezhek a vez lakaet a hed an hentoù er Morbihan abaoe 2004. An dra-se oa bet votet get Kuzul an departamant, a unvouezh. Ne oa ket deuet ar sonj-se get ar c’huzulion departamant o unan, met dre forzh bout duet panelloù ha panelloù get strolladoù a faote gwelout panelloù divyezhek a hed an hentoù. Bremañ muioc’h mui a panelloù e galleg hag e brezhoneg a zo, hag evit al lod brasan, n’eus netra da lâret. Met evit reoù all...
E penn kentañ trouz oa savet d’an tu reter ag an departamant a gaos ma oa bet ankouiet ar gallaoueg. Met ne glevomp ket mui kement se a drouz d’an tu se. Ar re a oa savet a enep d’ar panelloù divyehzek ne oant ket kement se difennourion ar gallaoueg met kentoc’h tud a enep d’ar brezhoneg. Met, d’am sonj me, normal vehe gwellout panelloù divyezheg gallaoueg-galleg d’an tu-se... Nann : hiriv an deiz tud a zo souezhet kentoc’h get an anvioù brezhoneg dibabet get an departamant. Hennezh a zibab an anvioù kinniget dezhan get Ofis ar Brezhoneg. An Ofis a zo bet savet get rannvro Breizh evit labourat war an dachenn-se, met roll an anvioù kumunioù e brezhoneg savet getan n’eo ket gwir pater memestra.
Branderion, Prederion, Perderion...
E Brandérion, e tal An Hen Bont, lakaet eo bet panelloù nevez get un anv e brezhoneg tost d’an anv galleg : Branderion, hep an aksent. An aotroù maer n’eo ket a du get an dra se : “Prederion”, pe “Perderion” a vez lâret get tud ar vro, emezan. Ar pezh a zo gwir met ne oa ket ret gortoz an departamant : pep kumun n’eus droad da lakaat panelloù divyezheg e harzhoù ar vourc’h pe ar gêr. Ar pezh a zo bet graet get kalz kumunioù ar c’hornad, evel Hen Bont (Hennebont), Landevan (Landévant), Berleuiné (Merlevenez) met netra e Branderion. An aotroù maer n’eo ket brudet evit bout dedennet bras get ar brezhoneg : du-hont ar panelloù lakaet get an departamant a zo ar re zivyezhek kentañ... Ar maer a glemm memestra barzh ar c’hazetennoù. Kuzul ker Branderion a c’houlenn get an departamant da sellet tostoc’h doc’h an afer se araok lakaat panelloù divyezhek all er gumun met kalz a zo bet lakaet dija.
An Drinded : “Karnag” kuzhet !
Un tammig bec’h a zo ivez en Drinded ivez. C’hwi anav An Drinded, ar porzh bras a zo e tal ar mor hag e tal... Karnag. Justawalc’h trouz zo bet du hont ivez a gaoz mard eo bet lakaet get an departamant war ar panelloù divyezhek an anv : “An Drinded Karnag”, e lec’h La Trinité-sur-Mer e galleg. Setu An Drinded tapet en dro get he istoer rak ar gumun se oa bet distaget a Garnag kant ha daou ugent vloaz zo (er bloaz 1862). an Drinded oa, araok, ur porzh pesketourion barzh kumun Karnag hag anvet “An Drinded Karnag”. Echu eo abaoe pell get an anv se met choazet eo bet memestra get Ofis ar brezhoneg evit bout anv La Trinité-sur-Mer e yezh ar vro.
Un den ag an Ofis n’eus displeget din, n’eus ket pell zo, n’int ket an anvioù brezhoneg troet ag an añvioù galleg. Klasket vez get an Ofis anvioù a veze lâret gwezhall get tud ar vro. Ya met perak nompass treiñ an anv galleg pa zo bet ankoueit an anv brezhoneg kozh, re gozh... ? Ouzhpenn se an anv brezhoneg a c’hellehe lak an dud d’en em goll etre Karnag hag An Drinded... Tammoù skotch du a zo bet lakaet war “Karnag” get tud ag an ti ker : chom a ra nemet An Drinded evel ma oa bet graet dija evit ur banell lakaet war pont Kerisper get an ti ker, bleadoù zo. An Drinded vehe trawalc’h evit tud ar vro met meur a Drinded a zo er Morbihan : an Drinded Surzhur, An Drinded Porhoet. Ma z’eus afer ag un anv hiroc’h, neuze, me c’hellehe kinnig unan all... Porzh An Drinded a zo war ster Krac’h : setu un anv brav, “An Drinded-Krac’h” ! Ne gavit ket ? Pas ? Bon, ur farsadenn eo, evel rezon, savet get unan a Grac’h a orin, oc’hpenn... Ankoueit an dra se diouzhtu mar plij; m’eus ket c’hoant e savehe bezh etre Krac’h hag An Drinded memestra a gaos din me...
D’am sonj, kuzul departamant ar Morbihan a zelehe labourat un tammig muioc’h get ar c’humunioù evit ar panelloù divyezhek... Dober zo a zisplegiñ ar penaos hag ar perak d’an dud, ha dreist holl da bennoù bras ar c’humunioù a zo pell awalc’h d’ar brezhoneg, evit ur bochad anezhe. Hag e keñver an demokratelezh e vehe normal goulenn o ali get ar c’humunioù araok dibab o anvioù e brezhoneg. Santez Anna beniget !
Santez Anna beniget !
Met aon m’eus un tammig : trouz vo c’hoazh er Morbihan pa vo gwelet anvioù all e brezhoneg a hed an hentoù, d’am sonj. Penaos ‘vez lâret Sainte Anne d’Auray, da skouer, get Ofis ar brezhoneg ? Santez Anna Wened ! Penaos ta ! Santez Anna An Alre tapet get Gwened ? Ur spont, me lâr deoc’h... D’am sonj, dija, e Bro Gwened e vehe lâret kentoc’h Santez Anna Gwened (ar c’hemmadur-se ne vez ket graet genomp-ni). Ar “Gwened” se oa, marteze, evit eskopti Gwened kentoc’h evit kêr Gwened. Klasket m’eus barzh geriadur gwenedeg Meriadeg Herrieu (embannet get Emgleo Breiz), hag hennezh a skriv “Santéz Anna” pe “Kér Anna”... Santez-Anna Wened zo, sur awalc’h un anv gwir ivez, kavet en dro ha resusitet get an Ofis. Ur burzhud ? N’on ket sur.
Christian Le Meut
14:51 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Breizh, langue bretonne
Panelloù divyezhek : displegadurioù Fulup Jakez ag Ofis ar brezhoneg
Fulup Jakez, eil rener Ofis ar brezhoneg a reskont d'ar pezh m'eus skrivet a ziout ar panelloù divyezhek (20/11). Réponse du directeur adjoint de l'Office de la langue bretonne sur la note que j'ai écrite à propos des panneaux bilingues qui font quelque bruit en Morbihan (publiée le 20/11).
"Demat deoc'h, pa'z eus kaoz un tamm eus an Ofis er pennad-mañ e kredan reiñ un nebeud titouroù a c'hallo bezañ kavet talvoudus gant tud zo marteze. Anvioù kumunioù Breizh n'int ket bet divizet gant an Ofis. Ul labour eo zo bet kaset da benn e framm Skol-Uhel ar Vro e-kerzh ar bloavezhioù 80. Ur bodad a-ratozh a oa bet savet, digor d'ar skiantourien ha d'an holl vrezhonegerien a-youl vat a felle dezho emellout ouzh an dachenn-se. Ouzhpenn 50 a dud o deus kemeret perzh el labour stroll-mañ ha meur a vloaz eo padet (studiadennoù > Kinnigoù > Evezhiadennoù > Emvodoù > Adkinnigoù > Votoù). P'eo bet ganet an Ofis eo bet adkemeret gantañ al labour a oa bet kaset da benn e framm SUAV. Skignet eo bet a labour-se abaoe bloavezhioù gant Skol-Uhel ar Vro (roll kumunioù Breizh), an Ofis (panelloù, kartenn-hent, roll kumunioù Breizh, troidigezhioù a bep seurt), ar geriadurioù klasel (An Here, Moulladurioù Hor Yezh, al Liamm), deiziataer Skol an Emsav, panelloù hag all. N'eo ket ul labour nevez evit ar vrezhonegerien a lenn o yezh eta. Pa'z eus bet anv a staliañ panelloù gant departamant ar Mor-Bihan en deus goulennet an departamant digant Skol-Uhel ar Vro hag an Ofis adwelet ar roll da vat. Ar pezh a voe graet.
Diwar-se e voe divizet degas un nebeud cheñchamantoù c'hoazh (peurlipat zo tu d'ober atav). Met dre vras e voe adkadarnaet ar roll, gant ar soñj pennañ da stabilaat an implij.Perak e c'hoarvez tammoù drailh er Mor-Bihan e kumunioù zo a-wechoù neuze? Pa voe divizet gant Penn-ar-Bed hag Aodoù-an-Arvor divyezhekaat o hentoù e-kreiz ar bloavezhioù 80 e voe sammet ul labour kenurzhiañ gant an departamantoù-se. Diwar c'houlenn an departamant, SUAV a ginnige stummoù d'ar c'humunioù. Peurliesañ e veze asantet ar stummoù kinniget. Pa oa dizemglev e veze klasket un tu d'en em glevet ha, war-bouez nebeut-nebeut a gumunioù, e voe tizhet un emglev e pep lec'h. Ar c'humunioù na oa ket bet tu d'en em glevet ganto a oa kumunioù a nac'he krenn ar panelloù divyezhek (menegiñ a c'haller un darn vat eus kumunioù ar Vro-Vigoudenn, da skouer, diwar atiz Ambroise Gelleg) pe kumunioù a ginnige stummoù na oa ket tu da zegemer evit abegoù a bep seurt (fazioù reizhskrivañ pe stummoù trefoet betek re). Tamm-ha-tamm e voe plaenaet ar c'hudennoù a chome.
Er Mor-Bihan avat n'en deus ket c'hoariet an departamant ar roll kenurzhiañ-se pa oa bet nac'het gantañ mont da-heul an daou departamant all. 20 vloaz zo aet hebiou abaoe. Kumunioù zo o deus lakaet panelloù warno stummoù a oa disheñvel diouzh ar pezh a oa bet degemeret er bed brezhonek dre vras. Kumunioù all, niverusoc'h, n'o doa ket lakaet panell ebet. Hiziv emañ an departamant o staliañ panelloù da bep kumun diwar ar roll zo bet pourchaset dezhañ. Netra reishoc'h. Marteze avat e vefe tu da gelaouiñ muioc'h en a-raok evit reiñ an tu d'ar c'humunioù da reiñ o soñj. Koulskoude, a-wechoù e weler tud oc'h enebiñ hep gouzout na bu na ba eus buhez bed ar brezhoneg hag a glask enebiñ war un diazez n'eus ket kalz a draoù da welet gant ar brezhoneg. Da ziwall zo ivez.War ar stummoù zo e kaoz er pennad. An Drinded-Karnag n'eo ket bet "resusitet" gant den ebet. N'eus ket bet ezhomm peogwir eo bev-buhezek ar stumm-se e-touez brezhonegerien ar vro evel m'eo bet diskouezet gant hon enklaskoù war an dachenn. Ma kav abeg kumun an Drinded-Karnag en adger Karnag eo peogwir ez eus dizemglev etre kumun An Drinded-Karnag ha kumun Karnag war ur bern tachennoù all n'o deus netra da welet gant ar brezhoneg. Ar brezhoneg n'eo nemet un digarez.
Pa oa bet renet al labour skoueriekaat anvioù kumunioù Breizh e oa bet degemeret un nebeud pennaennoù labour. Unan anezho a oa ne vefe ket adkemeret e brezhoneg an anvadurioù touristel bet ouzhpennet e galleg evit deskrivañ un toullad kumunioù : traoù a seurt gant sur mer/les bains/la plage hag all. Divizet e oa bet e vefe klasket doujañ d'an doare naturel da sevel lec'hanvioù e brezhoneg.
E brezhoneg, evit lec'hiañ ur gumun eur boas da venegiñ ar gumun anavezetañ tostañ pe ar gumun-vamm. Ur bern skouerioù zo eus an dra-se : Plougastell-Daoulaz, Plounevez-Kintin, An-Drinded-Surzhur, hag all. Un doare naturel da sevel anvioù-lec'h eo. N'eo ket brezhonek avat ar boaz da lakaat anvioù stêrioù ouzh an anvioù kumunioù (Briec-de-l'Odet, Riec-sur-Belon, hag all). Divizet e oa bet neuze ne vefe ket graet gant seurt anvadurioù bep tro ha ma vije tu. Ar pezh zo, evit abegoù politikel, ne blij ket alies da vaer ur gumun bennak e vije en hec'h anv anv ur gumun amezek. Se avat zo politikerezh, yezhoniezh zo un afer all.Evit ar pezh a sell ouzh Santez-Anna-Wened eo bet degemeret an anv-mañ peogwir eo bev e-touez an dud hag e ya e vrud kalz pelloc'h eget ar Mor-Bihan. Anavezet mat eo e Kerne hag e Treger ar c'hrennlavar "Santez Anna Wened pell eo mont d'he gwelet". An anv-mañ kennebeut n'eo ket bet nag ijinet na dasorc'het gant an Ofis. Un anv bev eo.
Erfin Branderion pe Prederion ? Mat, an etimologiezh n'eo ket sklaer. An daou a gaver a-hed an istor. D'ar mare ma oa bet labouret war anv ar c'humunioù e oa ket kavet furoc'h chom tost d'ar stumm melestradurel a-vremañ kuit da ginnig d'an dud ur stumm a oa re bell d'ar stumm anavezet dre skrid ganto. Ne oa panell ebet e Branderion d'ar mare-se. Ma vije bet unan gant "Prederion", sur e vije bet kemeret e kont rak, en degouezh-mañ, ez eus lec'h, a gav din, da zegemer an eil pe egile. Met panell ebet ne oa war an dachenn da neuze. Ha feiz, betek nevez-tre zo, an dibab a oa bet graet n'em eus ket soñj bezañ lennet pe klevet gwall dra a yaje a-enep dezhañ.Sirius ha don eo bet al labour zo bet kaset da benn evit skoueriekaat anvioù kumunioù Breizh.
Al lec'hanvadurezh n'eo ket ur skiant rik avat ha lec'h zo atav evit dizoleiñ pe resisaat traoù. Selloù disheñvel a c'haller kaout ivez, evel mont muioc'h eus tu istor ar yezh pe muioc'h eus an tu ma vez distaget an anvioù. Roll kumunioù Breizh an Ofis, ma n'eo ket gwir bater eo, zo memes tra disoc'h ur c'henvarc'had etre an holl dud o doa kemeret perzh hag o doa asantet mont diouzh pennaennoù boutin. Ul labour stroll n'eus netra par dezhañ e nep lec'h all e lec'h m'en deus pep hini asantet dilezel darn eus e soñjoù evit tizhout un emglev stroll evit mad ar pep brasañ. Ar pezh en deus ezhomm ar brezhoneg er mare-mañ n'eo ket tabutoù er c'hazetennoù eo. Kentoc'h e faot kaout ur spered unaniñ, kenurzhiañ, mont war-raok hag en em glevet. Setu ar pezh a glask an Ofis tizhout hep na vije aes bepred.
Fulup Jakez (Eilrener Ofis ar Brezhoneg")
14:50 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Breizh, Bretagne, langue bretonne
29/11/2006
TNT : Tele Nul ha Treut ?
Abaoe un nebeut amzer m’eus dizoloet chadennoù an TNT, ar pezh ne dalv ket Tele nul ha treut met “Télévision numérique terrestre”. Ur wezh bout prenet ganeoc’h ur vouest bihan ha bout lakaet anezhi war o post skinwell, c’hwi c’hell sellet doc’h triwec'h chadenn, hep paeañ netra ouzhpenn... Bon, chadenn ebet e brezhoneg, evel rezon... Met Arte hag ar Pempvet a c’hell bout sellet e pad an devezh a bezh a gres d’an TNT, da skouer, ar pezh zo interesus awalc’h. Get chadennoù evel Itélé, BFM, e vez skignet doereiù, keleier a hed an devezh, evel France Info evit ar radio...
E mesk ar chadennoù all m’eus remerchet, Télé Monte Carlo. Ma faota deoc’h mont war yuvankaat, mont en dro d’ar bleadeù 70, sellit doc’h TMC. Skignet vez geti rummadoù evel L’Homme de fer, get Robert Dacier (merglet un tamm), pe Miss Marple, pe c’hoazh Nestor Burma, hennezh a zo yaouankoc’h memestra...
Ar re baour hag ar re bitaod...
Met chadennoù evit ar re yaouank zo ivez war an TNT, evel Europe2TV pe NRJdaouzek. War ar chadenn-se, ur sul da greizteiz, m’eus gwellet un abadenn skinwell gwir-vout (tele-wirionez) savet er Stadoù Unanet. En ur c’hastel oa bet bodet, tolpet, un ugentad a dud yaouank, tud ar dro pemp bloaz arnugent, merc’hed pe paotred, gwenn pe du. Tud paour ki get tud pinvidik bras. Heritourion get milionoù ha milionoù a zollarioù d’un tu lakaet get tud paour bras a zle dija kalz argant d’ar bankoù : ugent mill, tregont mill, hanterkant mill dollar. Tud a laboura da baeañ o studioù, mammoù o unan get bugale, ha c’hoazh... Savet oa bet strolladoù daou a daoù. Un den pitaod get un den paour. Ur sort kenstrivadeg kwa. Ret oa dezhe labourat asambles, ha bout ar gwellañ posupl evit mont betek fin ar genstrivadeg ha tapout 100.000 dollar ! Met bep sizhun e vez lakaet er maez ur skipailh, get ar re all, e votiñ.
An deiz se e oa bet goulennet get ar strolladoù netaat un hippodrome goude redadegoù. Ur bochad tud oa daet da wellet ar ronsed e redek hag al lec’hioù oa chomet lous ar o lerc’h. Daou benn bras an hippodrome a oa bet lakaet da sellet doc’h kalite labour ar re yaouank, ha da vuzulian an amzer, evel ma vez graet da gustum er vuhez gwir get ar re gobret (ha paeet fall), d’ober labourioù sort-se. Setu al lod brasan da labourat hardiz hag un nebeut a re all, pitaod anezhe, da ruzal o botoù...
Gwalc'hiñ ar c'horn bihan !
Met ne oa ket echu : goulennet oa bet gete ivez gwalc’hiñ ar privezioù, ar c’hornioù bihan, kersoulaj kwa ! Lous oa ha blaziñ a rae : ur spont. Evit ar re baour ne oa ket aes, met kroget o deus a barzh memestra, evel ma vez graet er ger. Ha re binvidik o deus kroget a barzh ivez met ar re se n’o doa ket james netaet, gwalc’het privezioù. Tud a vez paeet gete d’ober sort labour-se. Paotred pitaod a oa feuket hag heuget, met pas ar merc’hed. Notet oa bet al labour hag ar re wellañ oa sur da chom er c’hastel e pad ar sizhun war lerc’h. Hag, e fin an abadenn e oa ret votiñ evit lakaat un den er maez, hag e genseurt ivez iwez. Nag ur jeu bourrapl, nag an ambians fall er c’hastell, me lar deoc’h. Bep hini e komplotiñ d’e du da lak er maez un den all...
Get 100.000 dollar peus ket mui netra !
Unan e mesk ar re binvidik oa displijus bras, dismegansus, fier, rog ha tout. Un animatour n’doa goulennet getan petre a rahe get an argant, kent mil dollar, roet d’ar skipailh gwellan e fin an c’hoari : “Prenet vo genin ur vontr nevez !” eme ar paot dirak tud paour bras. Lakaet oa bet er maez ar paotr, hag an hini paour a oa getan. Hennezh a ouele, kalz, peogwir en doa afer, hennezh, ag an argant se... Kriz oa ar c’hoari se. Met lakaat tud pitaod bras da labourat evel ma vez graet bemdez get ar re baour, n’eo ket ur sonj fall kement-se...
LCP ha Gulli...
Ma faota doc’h gober ur chouk, un ahoue, goude merenn dirak ho skinwell, meur a chadennoù zo. Met, an hini gwellan zo chadenn ar parliamant, da lâret eo LCP-public. Da noz, ur chadenn all a zo : Gulli. Skignet vez geti programmoù evit ar vugale, tresadennoù bev ha feuilletonnoù e pad an deiz... Ha netra da noz : da gousket tudoù. Chom a ra ur sort “mire” evel ma veze graet get an ORTF gwezhall, met farsusoc’h. Ur sort G, evel Gulli, a vez skignet ha klewet e tiroc’hall a hed an noz. Da gousket ar re vunut, da gousket ar re vras, hag n’ankoueit ket da lazhiñ ho postoù skinwell, da noz met ivez e-pad an devezh.
Christian Le Meut
18:59 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Mediaioù/média/skinwel/Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Télé, breton, TNT
La TNT, ce n'est pas de la dynamite !
J’ai fait la découverte récemment de la TNT. Non, il ne s’agit pas d’explosifs mais de télévision; et d’une télé qui n’a rien d’explosif, justement. TNT ne signifie pas Télévision naze et tarte mais Télévision numérique terrestre. Vous achetez un petit boîtier quelques dizaines d’euros, vous l’installez ou le faites installer et voilà, vous pouvez regarder 18 chaînes gratuites; 18 chaînes, le bonheur intégral ! Bon, aucune en langue régionale, ne rêvons pas, mais vous pouvez regarder les programmes complets d’Arte et de la Cinquième avec une image de très bonne qualité, ce n’est déjà pas mal...
La TNT propose aussi des chaînes d’informations en continue. Plus besoin d’attendre la grand messe de 20 h. Tout n’est donc pas complètement naze dans le monde de la TNT. Si vous voulez rajeunir de vingt à trente ans regardez Télé Monte Carlo qui rediffuse en permanence de vieux feuilletons britanniques comme Miss Marple ou étasuniens comme L’Homme de fer avec Robert Dacier sur son fauteuil roulant un peu rouillé...
Les riches et les pauvres
Mais le top du top parmi les chaînes de la TNT c’est NRJ 12, une chaîne pour les djeunes qui diffuse plusieurs émissions de téléréalité étasuniennes non encore importées ni adaptées en France. L’une d’elle, dont j’ignore le titre, consiste à mettre en compétition des jeunes pauvres et des jeunes riches, très riches. Dans un palace sont rassemblés une dizaine de jeunes pauvres, hommes, femmes, noirs, blancs, mais tous endettés jusqu’au cou de quelques dizaines de milliers de dollars. Avec eux le même nombre de jeunes riches, hommes ou femmes mais plutôt blancs, héritiers de fortunes gigantesques.
Des équipes de deux sont formées, un pauvre avec un riche, et ces équipes doivent traverser des épreuves. Le jour où j’ai regardé il s’agissait de faire travailler tout ce beau monde à nettoyer un hippodrome après les courses. Nettoyage des gradins et des chiottes, notés et cornaqués par deux responsables de l’établissement. Le temps était compté et le résultat noté. Certains jeunes millionnaires hommes n’avaient jamais fait de ménage de leur vie, et cela se voyait. D’autres riches, les filles surtout, y sont allés franco, sans trop de dégoût.
Une saine ambiance...
Une équipe a été désignée vainqueur par les deux responsables de l’établissement. Ainsi, elle était assurée de rester dans le jeu tandis que les autres équipes étaient soumises au vote. Chacun pouvait voter pour désigner la personne, et donc l’équipe, qui devait quitter le jeu. Belle ambiance dans le palace, chacun complotant pour ne pas être exclu.
A à la question, posée par un animateur, de savoir ce qu’il ferait avec les 100.000 dollars promis pour le vainqueur, l’un des jeunes millionnaires a répondu qu’il achèterait une montre. C’est lui qui a obtenu le plus de voix ce jour-là et a été exclu du jeu, comme son partenaire pauvre qui, lui, pleurait à chaudes larmes. Les 100.000 dollars auraient fait son affaire !
Voilà un jeu de téléréalité qui repose, comme tous ces jeux, sur la compétition à tous prix, l’humiliation, la duperie... Mais voir ces jeunes millionnaires nettoyer la merde des autres dans les conditions de travail habituelles pour des salariés pauvres avait quelque chose de pédagogique, pas que pour eux d’ailleurs. Tout ne serait donc pas à jeter dans la téléréalité.
Conseil pour un bon roupillon
Si vous voulez piquer un bon roupillon bercé par votre télé, la chaîne parlementaire n’est pas mal. L’Assemblée nationale et le Sénat se sont alliés pour créer cette chaîne financée par nos impôts : je suis tombé sur un colloque consacré aux banlieues et présidé par Christian Poncelet, président du Sénat, qui ne s’est pas privé de prendre la parole. Ce monsieur respectable et d’un certain âge est élu de Remiremont, dans les Vosges, une petite ville de 10.000 habitants, banlieues comprises. Autant dire qu’il est compétent sur le sujet. Transmettre en après-midi des colloques du Sénat à la télévision, c’est une bonne idée pour encourager les Français à faire la sieste en réduisant leur consommation de somnifères.
Gulli Gulli Gulli...
Et, le soir, une autre chaîne prend le relais de la chaîne parlementaire : c’est Gulli. Gulli est une chaîne pour enfants, avec des dessins animés et des feuilletons apparemment inoffensifs. Mais le soir, tard. Gulli ferme ses programmes : un gros G s’affiche, une sorte de mire comme au temps de l’ORTF. Un gros G donc qui ronfle doucement pendant des heures. Il ne se passe plus rien que celà sur cette chaîne, et c’est reposant. Au dodo les enfants, au dodo les grands, faites de beaux rêves. Et n’oubliez pas d’éteindre vos postes de télévisions, la nuit, comme le jour.
Christian Le Meut
18:53 Publié dans Buhez sokial/Vie sociale, Mediaioù/média/skinwel/Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Télévision
28/11/2006
Nedeleg : c'hoarioù kenober e lec'h c'hoarioù nul ?
Tostaad a ra gouelioù Nedeleg ha kavet vez kazi bemdez bremañ levrioù bruderezh, katalogoù, barzh hor bouestoù lizhiri, evit diskouez deomp c’hoarioù da brofañ d’ar vugale. Ha bep bloaz e wellan traoù un tammig souezhus er c’hatalogoù, memestra. Pajennoù zo evit ar merc’hed, d’un tu, hag evit ar baotred, d’un tu all; hag evit an daoù war lerc'h. Met penaos e vez dibabet an traoù evit ar merc’hed, hag an traoù evit ar baotred ?
Hervez katalogoù meus lennet, n’o deus ket droad ar merc’hed da lakaat gwiskamentoù Zorro, da vout merc’hed an tan, (pompierezed), da sevel traoù get Mecano, Playmobil pe Lego, pe da vout soudardezed (ar pezh n’eo ket grevus...)... Pas, an traou se 'zo nemet evit ar baotred ! Kement-se evit ar baotred : ar re se n’hellont ket hoarniñ o gwiskamantoù na pasein ar sunerezh, an aspiratour. Al labourioù se a zo evit ar merc’hed yuvank hepken, evel rezon.
An c’hoari gwellañ m’eus gwellet e barzh ar rolladoù evit ar merc’hed yaouank zo ur sunerez, un aspiratour, justawalc’h ! Na gwir eo : nul int, ar baotred, da labourat get ar mekanikoù se a ra re a drouz. D’am sonj un dra jenetik eo : daoulagad ar merc’hed a well gwelloc’h al loustoni, an huern, ar beultrenn, evit daoulagad ar baotred ! Se zo sur. Ha, neuze, gwelloc’h eo akoursiñ anezhi d’ober ar stall, ar menaj an abretañ ar gwellan; d’an oad a zaou vloaz lakoomp. Kar ar c’hoarioù se zo mekanikoù da vat, a sach an huenn, ar beultrenn... Unan a goust daou ugent euro : gwelloc’h vehe prenañ un aspirateur, ur sunerez gwir evit ar priz se ! Graet vo gwelloc’h al labour !
Hulk an distro !
C’hoarioù nul a zo bep bloaz. Gwellet m’boa, un nebeut bleadeù zo, ur c’hoari sot : “Daouarn an dra”, da lâret eo “Les mains de la chose”. “La chose” zo ur “superhero” mod Stadoù Unanet. Ur paotr tapet get n’ouzon ket petra, ha deuet da vout un den mein... Gwerzhet vez, hiriv an deiz, e zaouarn e stumm manegoù savet get plastik d’am sonj; tregont euro memestra. D’ober petra gete ? Skeiñ ar ar re all, el rezon.
Sonj meus bet, e wellet an c’hoari se, ag an c’hoari nullan m’boa gwellet evit ar baotred, hag a oa heñvel met nulloc’h c’hoazh : “Dornioù gigant Hulk”, da lâret eo “Les poings géants de Hulk”. Dornioù bras tre, livet e gwer (evel Hulk), a rae trouz pa ‘z e skoer gete war un dra bennak pe war un den bennak. Kar a-sen eo an dalc’h. Ar c’hoarioù se n’hellont ket servij nemet da skeiñ ar un den all : ha setu trouz er ger, etre breudeur ha c’hoarezed...
Pa oan krouadur, pell zo neuze, e sellen doc’h Hulk ar an tele. Ur rummad filmoùoa. E penn kentañ Hulk oa un den bihan, gwann met speredek bras, ur skiantour a laboure barzh ul laboratoire bennak. Ha setu eñ tapet get ur sort radioactivité. Ha kentizh ma veze graet un dra fall dezhan, pa oa fall ar subenn da skour, ar paotr oa kounnaret d’un taol, deuet e zaoulagad da vout ruz, e groc’henn glas , ha eñ da greskiñ en un taol kement a da vout ur gigant kreñv, met berpet jentil memestra... Souezhet oan berpet rak e zilhadoù oa troc’het, drailhet, met pas razh. Drailhet oa e roched hag e vragoù met just edan an daoulin. Ar gouris a zalc’he mat ! Ne greske ket an traoù d’an tu se ! Eurus awalc’h, peotramant e vehe bet noazh penn da benn Hulk. Kement da feukiñ ar vugale !
Emen emañ paseet an intron Nedeleg ?
Met deomp an dro koste Bro an tad Nedeleg, ruz hennezh... Kounnaret on e wellet ar c’hatalogoù savet getan bep bloaz. He, tad kozh Nedeleg, sonjoù kozh, sonjoù machist zo ganeoc’h ! Peus ket gwellet : chanch a ra ar bed, hag ar merc’hed n’int ket mui bremañ mitizhiond’ar baotred ! N’eus nemetoc’h evit lakaat ar merc’hed da c’hoari get un sunerez ! Ar baotred a c’hell c’hoari get sort benveg ivez ! Hiriv an deiz e vez gwellet ur bern gwased yaouank e fardan boued, hag a vourr fardan boued ouzhpenn, ha merc’hed a blij dezhe ar mekanik met ne vourront ket an aspiratourion. Met bon, bep Nedeleg e vez roet deomp levrioù bruderezh kozh o sonjoù, kozh o doare da ginnig an traoù. Labour an MLF n’eo ket echu, me lâr deoc’h. Ha petra ra an intron Nedeleg ? Petra a lâr anezhi d’he gwaz ? Sonjoù dibaseet, dilerc’hiet geti ivez ?
C'hoarioù kenober
Bez zo iwez c’hoarioù ne gaver ket e barz ar c’hatalogoù savet get tad Nedeleg. C’hoarioù kenober (kooperativel) e vez graet doc'hte, da skouer. N’eus ket, er c’hoarioù se, un den a enep un den all, met razh an tud a c’hoari asambles, a stroll, e klask tizhout ar pall asambles : lazhiñ an tan, pe donet a benn da saveteiñ loened a zo bet tapet get trafikourion, en Afrika, hag all. Gwerzhet vez ar c’hoarioù se get ur gevredigezh anvet Non-Violence Actualité (BP 241, 45202 Montargis cedex. Pellgomz : 02 38 93 67 22). Ur c’hatalog vez embannet gete bep bloaz, hag a goust pemp euro. Ul lec'hienn internet'zo ivez (sellit doc'h al liammoù).
Kement da brientiñ un Nedeleg a feson !
Christian Le Meut
10:25 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Buhez pemdeziek/Vie quotidienne, Deskadurezh/Education, Mediaioù/média/skinwel/Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Deskadurezh, Didaerded, brezhoneg
Noël : et si on passait aux jeux coopératifs ?
Noël approche, et il y a peut-être autre chose à faire que d'offrir des jeux violents, crétins et (ou) machistes. Et pourquoi pas des jeux coopératifs (note de 2005 rééditée et réactualisée) ?
Noël approche et nos boîtes à lettres sont envahies de catalogues de jouets. Mais le contenu de ces catalogues me laisse parfois perplexe. Ainsi, dans la plupart, les jeux sont divisés entre jeux pour filles, d’une part, jeux pour garçons, d’autre part, et jeux mixtes enfin... Ainsi, si je suis bien la logique des concepteurs de ce type de catalogue, les filles ne s’habilleraient jamais en tenue de Zorro, elles ne joueraient pas aux pompières, ni aux Mécanos, Playmobil et autres Légo... Elles ne seraient pas soldates non plus, mais ça, c’est moins grave !
Quant aux garçons, les bienheureux, ils ne repassent pas les vêtements ni ne passent l’aspirateur, tâche exclusivement féminines comme de bien entendu... Ce partage des tâches doit être génétique : les yeux des femmes doivent mieux voir la poussière que les yeux des hommes, alors autant mettre des aspirateurs dans leurs mains dès l’âge de deux ans, histoire de mieux les habituer...
Pour les garçons, j’ai vu un jeu bien débile : “Les mains de la chose”. “La chose” est une espèce de super héros étasunien, un être humain transformé en homme de pierre suite à une accident quelconque. Il s’agit de deux gros poings que l’on enfile et avec lesquels on peut taper sur qui l’on veut. Ce jeu fait en plastique ou en mousse coûte près de 30 euro quand même. Il n’a qu’un intérêt pédagogique limité et son aspect ludique pose question également.
Hulk : un grand nerveux
Ce jeu m’en a rappelé un autre, très proche, que j’avais repéré il y a quelques années : “Les poings géants de Hulk”. Là, un rappel historique s’impose peut-être. Hulk est un personnage qui nous vient des Etats-Unis, créé probablement dans les années 60. Feuilletons, dessins animés, et même un film récent ont été réalisés sur ce monstre. En fait, il s’agit, si mon souvenir est bon, d’un chercheur plutôt malingre atteint par une sorte de radioactivité et qui se mue en monstre vert et très musclé quand quelque chose le contrarie. Si sa maman l’a privé de dessert, ou de télé, ou lorsque les émissions de sa radio préférée, Radio Bro Gwened bien sûr, s’arrêtent inopinément, il devient vert avec des yeux rouges, des muscles lui poussent de partout et il double de volume... Ce qui m’avait toujours surpris, enfant, c’était de voir Hulk partir en courant après sa transformation en monstre. Ses vêtements du haut explosaient sur sa nouvelle corpulence, et ceux du bas aussi, mais uniquement au dessous des genoux... Logiquement, le haut du pantalon, la ceinture et le caleçon auraient dû exploser aussi, mais non, de ce côté là, ça ne devait pas doubler de volume, car ça tenait bon !
Mais revenons-en à nos donc à nos poings géant de Hulk. Il s’agissait de deux gros poings verts que l’on enfile et qui font du bruit (il y a des piles dedans) quand on tape avec sur quelque chose ou quelqu’un ... Là encore, aucun intérêt, si ce n’est de disposer de gants de boxe pour taper sur la petite sœur ou le petit frère. Et quand les piles sont mortes, les gants ne font plus de bruits mais il reste les cris de ceux sur lesquels on tape. Un jeu géant, effectivement !
Macho, le Père Noël ?
Je suis toujours surpris de voir les vieux clichés sexistes que trimballent encore les catalogues de jeux pour enfants. Il est fini le temps où les femmes étaient confinées aux tâches de ménage. On trouve aujourd’hui, chez les jeunes adultes, des hommes qui adorent cuisiner, et beaucoup de femmes que passer l’aspirateur rebute... Mais quand donc le père Noël l’aura-t-il compris ? Il ne serait pas resté un peu machiste, le pépère ? Et la mère Noël, qu’est-ce qu’elle lui explique ? Le MLF a encore du boulot...
Et puis il est des jeux qui ne figurent pas sur les catalogues des grandes surfaces ni même sur ceux des magasins spécialisés. Il s’agit, par exemple, de jeux coopératifs. C’est-à-dire que les joueurs jouent ensemble dans un objectif commun plutôt que les uns contre les autres. Il s’agit d’éteindre un incendie, de récupérer des animaux capturer par des trafiquants en Afrique pour les remettre en liberté, de donner à manger aux animaux d’une ferme avant la tombée de la nuit, de sauver un espace naturel des mains des promoteurs, etc. Ces jeux sont diffusés par une association, Non-Violence Actualité, qui édite un catalogue (5 €) les présentant, et présentant aussi des ouvrages et des outils pédagogique sur la non-violence, la médiation, la résolution non-violente des conflits.
Son adresse est Non-violence actualité BP 241, 45202 Montargis cedex. Tél : 02 38 93 67 22. Le site internet est en lien direct. De quoi préparer un bon Noël !
Christian Le Meut
10:21 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne, Deskadurezh/Education, Mediaioù/média/skinwel/Télévision | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Non-violence, éducation
27/11/2006
Résister au génocide : l'histoire d'un Juste
"Les Justes" sont des personnes non-juives ayant sauvé des Juifs au péril de leur vie pendant la Seconde guerre mondiale. Ils sont recensés et honorés par la fondation Yad Vashem (Jérusalem). La France en compte plusieurs milliers. Le numéro de novembre de la revue pour enfants Je lis des histoires vraies (8-12 ans) raconte comment deux habitants d'un immeuble de Belleville, à Paris, cherchèrent à sauver leurs voisins, la famille Krolik, menacée d'être raflée. L'un d'eux, Maurice Arnoult, cordonnier, emmène tout d'abord l'aîné des enfants, Joël Krolik, chez son père, cordonnier en province, le faisant passer pour son neveu, en espérant faire suivre deux autres enfants la semaine suivante... En vain. A son retour la voisine, Mme Cubaynes, lui apprend que la famille a été raflée.
L'histoire est racontée en bande dessinée et en photos car les Joël Krolik et Maurice Arnoult sont encore vivants et témoignent : "J'ai aujourd'hui 98 ans", dit M. Arnoult. "Pendant la guerre, j'ai sauvé Joël sans savoir que j'étais un "héros". "Ce court récit réussit à rendre compte de l'antisémitisme de cette époque et du génocide sans enfermer les enfants dans l'horreur. Au contraire il les invite à découvrir la solidarité d'un quartier ouvrier." estime le site internet le Café pédagogique. Je lis des histoires vraies propose des pistes pour approfondir ses connaissances :
http://www.info-presse.fr/fiches/je-lis-histoires_329_gp.htm
http://www.cafepedagogique.net/dossiers/shoah2004/index.php
http://www.cafepedagogique.net/dossiers/shoah06/index.php
Sur les résistances non-violentes, voir le lien (ci-contre) avec le site de Non-Violence Actualité ou un article de Jacques Sémelin sur les résistances non-violentes pendant la Seconde guerre mondiale :
http://www.non-violence-mp.org/la%20nonviolence_fichiers/histresistancesciviles.htm