14/02/2007
M'enfin/Ta neuze ! Gaston e brezhoneg/Gaston en breton
Troet eo bet e brezhoneg un albom Gaston Lagaffe, deuet da vout Gaston Beiadeg : ar "pevarzekvet", da lâret eo un dibab a gagoù tennet a veur a albomoù e mesk ar re ziwezhañ. An droidigezh graet get Alan Monfort a zo plijus, met diaes eo bet genin en em lakaat a barzh un tammig e penn kentan, evit lâr ar wirionez. Akourset oan get doare Gaston da gomz (m'enfin !?) ha n'eo ket anat en em lakaat diouzhtu barzh doare an tudennoù da gomz brezhoneg. Rogntudju ! Met Gaston a chom farsus e brezhoneg ivez !
Gaston en breton, c'est fait ! L'album 14 vient de paraître, il s'agit d'un choix de gags parus dans plusieurs albums parmi les derniers de la série, ce qui permet de garder une certaine unité quand même. La traduction en breton a destabilisé un peu le fan de Gaston que je suis : les personnages, Gaston, Prunelle et les autres, ont des tics de langages bien à eux, sans doute pas évidents à traduire. Mais on s'y fait... En breton "M'enfin !?" se traduit "'Ta neuze !?" Et Gaston "Beiadeg" continue de faire rire !
Christian Le Meut
Yoran Embanner, 71Hent Mespiolet, 29170 Fouenant. 10 €.
yoran.embanner@gmail.com
19:20 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Levrioù/Livres/BT/BD | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Gaston Lagaffe, BD, Langue bretonne, brezhoneg
12/02/2007
Erika : in memoriam
Ar skeudenn-se oa bet tennet genin e fin miz An Avent (Kerzu) 1999, war an aod e Kiberen.
Hiriz a zo kroget barnedigezh afer an Erika e Pariz.
Hag e vo graet ar justis ?
Cette photo a été prise par mes soins fin fin décembre 1999, sur la Côte sauvage de Quiberon.
Le procès de l'affaire de l'Erika a commencé aujourd'hui à Paris.
Justice sera-t-elle faite ?
18:45 Publié dans Breizh/Bretagne, Endro/environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Erika, natur, nature
La princesse Zaïda, le roi Al Mutamid et nous...
Il était une fois une princesse appelée Zaïda. Zaïda était la fille du roi Al Mutamid, roi de Séville, en Espagne, quand les Arabes dominaient ce pays. En l’année 1122, la princesse Zaïda fut mariée à un roi chrétien, Alphonse VI d’Aragon, roi de Castille. Il lui fallu donc changer de religion, elle fut baptisée catholique; et changer aussi de prénom. C’est ainsi que Zaïda devint Elizabeth... Reine désormais catholique, Zaïda eut des enfants et des petits-enfants et elle compte parmi les ancêtres d’une grande partie des tête couronnées de la planète...
Tous nos princes, descendants de Mahomet ?
Or, le roi Al Mutamid, père de Zaïda était réputé être un descendant de Mahomet... Ainsi donc, une grande partie des familles princières européennes et mondiales descendrait de Mahomet, et notamment la famille du comte de Paris. Les prétendants au trône de France seraient donc des descendants de Mahomet eux aussi... Ce n’est pas une farce, j’ai lu cette information dans un livre tout à fait sérieux intitulé "La généalogie", écrit par Pierre Durye et paru aux Presses universitaires de france, dans la collection Que sais-je ?...
“Tous les hommes sont frères” a dit le Mahatma Gandhi. Cette idée n’est pas uniquement une prise de position morale, religieuse ou philosophique, mais un fait. Nous sommes tous frères, ou sœurs, ou cousins, ou cousines, car nous avons tous un nombre incalculable d’ancêtres communs. Comptons ensemble : un père et une mère. Quatre grands-parents, huit arrières grand-parents, puis 16, 32, 64, 128, 256, 512, 1024 !!! Car cela double tous les 20-25 ans ! Donc, vers l’an 1750, environ, sous le règne de Louis XV, nous pouvons nous compter environ 1.000 ancêtres.
Je dis environ, car ce n’est pas complètement mathématique. En effet, certains de nos ancêtres ont pu s’allier auparavant, ce qui est mon cas puisqu’un mariage a déjà eu lieu, voici quelques générations, entre un membre de ma famille paternelle et un autre de ma famille maternelle. J’ai donc des cousins qui le sont à la fois par ma mère et par mon père. Cela me fait donc, probablement, quelques ancêtres en moins, mais ce n’est pas très grave puisque le nombre d’ancêtres double à chaque génération, c’est exponentiel.
Vikings, Ostrogoths, Wizigoths, Vandales, Gaulois, Bretons, Arabes ...???
Comment savoir, alors, qui était nos ancêtres il y a 2.000 ans, par exemple... Si nous descendons des Francs, des Wizigoths, des Ostrogoths, des Gallo-Romains, des Vandales, des Vikings, ou... des Gaulois, comme nous l’apprenons encore à l’école. Nous descendons probablement un peu de tous ces peuples là à la fois, que ce soit sur le plan génétique, linguistique, culturel. Mes quatre grands-parents étaient Bretons, nés à Crac’h ou à Ploemel, près d’Auray dans le Morbihan, mais, qui sait, j’ai peut-être aussi parmi mes ancêtres une princesse Zaïda toute droit sortie d’un conte des mille et une nuits...
Ce serait bien !
Christian Le Meut
* Calligraphie réalisée par Hassan Massoudy : le mot "amour" en arabe, extrait du livre "Le passant d'Ophalèse" (textes de Khalil Ghibran), ed. Syros-Alternative 1991.
09:58 Publié dans Etrebroadel/International, Istor/Histoire | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Généalogie, origines
11/02/2007
Ur wezh a oa : ar brinsez Zaïda, ar roue Al Mutamid ha ni...
Ur wezh e oa ur brinsez anvet Zaïda. Zaïda oa merc’h ar roue Al Mutamid, roue a Seville, e Bro Spagn, pa oa an Arabed e penn ar vro-se. Er bloaz 1122, pell zo dija, prinsez Zaïda oa bet dimezhet get Alphonse ar c’hwec'hvet, roue Bro Gastille. Met ret e oa bet dezhi chañch he relijion ha dont da vout katolik. Setu Zaïda badezhet, ha chanchet ivez he anv : Elizabeth e lec'h Zaïda. Zaïda-Elizabeth, rouanez katolik neuze, 'oa bet bugale, ha bugale bihan... Ha kazimant razh ar brinsed hag ar prinsezed ag Europa a zo mibion bihan prinsez Zaïda. Ha tad Zaïda, roue Al Mutamid oa, sanset, mab bihan Mahomet e unan...
Neuze, ul lodenn vras ag an noblans 'zo kerent Zaïda ha, piv a ouia, kerent Mahomet e unan... En o mesk : familh Kont a bParis ! N’eo ket ur farsadenn ar pezh a skrivañ amañ. Lennet m'eus an dra se barzh ur levr sirius bras anvet “La généalogie”, skrivet get Pierre Durye hag embannet get Presse Universitaire de France e rummad “Petra a ouian ?” (“Que sais-je?”).
"Razh an dud a zo breudeur" : ar frasenn se a zo bet lâret get ar Mahatma Gandhi... N’eo ket nemet ur mennozh, ur sonj brav : un dra gwir eo da vat. Ni zo tout breudeur ha c’hoarezed, pe kendirvi ha keniterved, peogwir hon eus ur bern tudoù kozh, ur bern gourdadoù. Sonjit ta, ha kontit genin : ur vamm hag an tad hon eus. Pevar den kozh. Ha, war lerc’h, doubliñ a ra war dro bep ugent vloazh : eizh, c’hwezek, daou ha tregont, pewar ha tri ugent, kant eizh arnugent, daou gant c’hwec’h hanter kant, pemp kant daouzeg, mil ha pewar arnugent : 1024...
Wizigothed, Gallo-Romaned, Viginked ha...
Neuze, mard e kontañ mat, war dro ar bloazh 1750, mare Loeiz ar pemzekved, war dro mill den kozh, mil gourdad hon eus ! An doare-se da gontiñ n’eo ket resis penn da benn : aliansoù oa bet etre tud kozh din gwechall, etre tiegezh ma mamm ha tiegezh ma zad. Kendirvi m’eus a zo kar diñ dre ma mamm ha dre ma zad ivez... Met, ne vern, war dro mil den kozh memestra 250 vloazh zo... Ha 2.000 bloaz zo ? Penaos gouiet, neuze, mard on mab bihan bihan ar Vretoned, ar Franked, ar Wizigothed, ar Germaned, ar Gallo-romaned, ar Viginked, an Arabed pe... ar Galianed evel ar pezh e vez desket ganeomp er skol c’hoazh... Krouadur on, un tammig da razh an dud se, d’am sonj. Razh ma zud kozh oa Bretoned, ganet tro dro An Alre met, piv a ouia, marteze m’eus, me ivez, ur brinzes Zaïda e touez ma gourdadoù. Bourrapl vehe...
Christian Le Meut
21:48 Publié dans Etrebroadel/International, Istor/Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Breizh, Istor
Auray/An Alre : An Dasson nevez !
An Dasson n°63 'zo deuet er maez : ur veaj bras e Paris a zo kontet get Daniel Carré. Penaos ober anaoudegezh er BHV-Paris get ur vaouez a orin a Grac'h ? A vered Père Lachaise betek mirdi Carnavalet, ar veajour a foeta straedoù kerbenn Bro C'hall e sellet doc'h ar savadurioù, met ivez d'an dud. Beajoù all a zo barzh an niverenn-se : e Houat hag Edig, e Pleyben, ha dre ar yezh ivez get troioù lâret a bep sort. An Dasson n°63, Kerlenn Sten Kidna, 6 rue Joseph Rollo, 56400 Auray/An Alre. 4 € (6€ dre ar post). TéL. 02 97 29 16 58.
An Dasson n°63 : Le numéro 63 de la revue bilingue an Dasson, éditée par le Cercle Sten Kidna d'Auray, est paru. Daniel Carré y invite à une promenade dans Paris, du Père Lachaise au BHV et au musée Carnavalet. Ur regard sur les monuments de la capitale française, et ses habitants ou comment faire connaissance avec une Crac'hoise d'origine dans les travées du BHV ? D'autres voyages, plus proches, conduisent à Houat, Hoedic et Pleyben. Des dictons bretons sont également présentés. An Dasson n°63, Kerlenn Sten Kidna, 6 rue Joseph Rollo, 56400 Auray/An Alre. 4 € (6€ par la poste). Tél : 02 97 29 16 58.
19:12 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Levrioù/Livres/BT/BD | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Revue bilingue, langue bretonne, langue française
06/02/2007
Une grand-mère de 71 ans menacée d'expulsion...
Communiqué du Réseau éducateurs sans frontières :
"Sept petits Français risquent d’être privés de mamie par une décision administrative ubuesque. Sept enfants qui voient bafoué leur droit à conserver un lien avec leurs ascendants, droit que par ses engagements internationaux la France est pourtant tenue de respecter.
D’origine malgache, Madame RAVELOARISOA vit en France depuis cinq ans. Sur ses 7 enfants, la moitié vit en France. Les autres terminent une procédure de naturalisation à Madagascar. Cette famille est française, ses membres sont intégrés et participent chacun à sa place à la vie de notre pays. Malgré cet ancrage en France, malgré les petits enfants français et scolarisés chez nous, malgré le don qu’a fait cette famille de ses membres, lorsque la France était à défendre (indigène est une mode déjà passée) et sans tenir compte de la santé de cette personne de 71 ans, la préfecture du Bas-Rhin menace aujourd’hui d’expulser Madame RAVELOARISOA.
Avec la dureté des procédures administratives que l’on connaît, les services de l’Intérieur ont pris un arrêté de reconduite à la frontière, menace qui fait vivre cette grand-mère dans un climat d’angoisse et de terreur qui ne manque pas de rejaillir sur ses petits enfants. Cette mesure d’éloignement serait en soi des plus dangereuses car l’état de santé de cette personne âgée ne lui permet pas de voyager sur de longues distances…
On comprend mal qu’une personne de son âge puisse représenter une menace, une « immigrée subie » ou une difficulté pour la France. On n’ose pas penser que pour tenir les chiffres annoncés d’expulsion annuels par le Ministre d’Etat, les préfectures en soient réduites à poursuivre enfants et personnes âgées…Parce que nous refusons que des petits français soient privés de leur mamie, et qu’une personne malade fragile et dont la famille, jadi,s appuya les droits de notre pays pendant la guerre soit inquiétée, nous appelons à une mobilisation de soutien en faveur de madame RAVELOARISOA qui associera élus, associations et citoyens.
Vous pouvez protester auprès de la préfecture du Bas-Rhin aux contacts suivants :
5 place de la République, 67070 Strasbourg- Tel : 03 88 21 67 68 - fax : 03 88 21 62 16
infos@bas-rhin.pref.gouv.fr
benoit.byrski@bas-rhin.pref.gouv.fr (directeur de cabinet)
fax du sous-préfet : 03 88 21 68 07
RESF 67 - C. ZANDER 06 81 44 62 55 - Contact Urgence RESF 06 62 08 82 94"
21:44 Publié dans Gwirioù mab den/droits de l'être humain, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : droits de l'Homme, expulsions
05/02/2007
Inde : un film sur les pêcheurs et la nature
Rendez-vous du Développement durable : Sous le Soleil est un film sur la pêche en Inde, qui aborde le problème des conflits entre les mesures de protection de l’environnement et les besoins des pêcheurs d’assurer leur survie. Il sera diffusé par le Collectif Pêche et développement jeudi 15 février 2007 à 20h30 au Foyer des jeunes travailleurs Courbet à Lorient. Avant propos pour un festival du film sur la pêche en 2008, cette projection sera suivie d’un débat. Entrée Libre.
Contacts : Collectif Pêche et Développement; Tél. 02 97 84 05 87
Courriel : pêche.dev@wanadoo.fr
12:45 Publié dans Endro/environnement, Etrebroadel/International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Pêche, environnement, film, Lorient
An TGV divutun
Setu, difenet eo bremañ butuniñ barzh al lec'hioù publik. Barzh en treiñ, e vez difennet abaoe daou vloaz bremañ, ar pezh em boa kontet deoc'h barzh an destenn gentañ bet embannet barzh Rezore, e miz Meurzh 2005 :
"Bet oan bet da Baris e fin miz Geñver 2005, get an TGV. Bourriñ a ran beajiñ en trein. N’eo ket amzer kollet, met amzer da lenn. Hag e lenn e oan pa m’boa gwelet tud yaouank ec’h ober un dra souezhus memestra. Daou baotr ha div verc’h, krennarded ar-dro pemzeg pe triwec’h vloazh, e vonet asambles, ar pevar d’un taol, er WC, er c’horn bihan, e kersoulaj! Bizkoazh kement all ! “Met petra emaint ec’h ober, ar re se, pevar den en ur sall ken vihan ? N’eo ket jaojapl ur sort”, m’boa sonjet... “Penaos frigeiñ pe kac'had mod-se ?”
Ya, met ne oa ket na frigeiñ na gac'hat a faote gober ar pevar lapous-se. Butuniñ, ne laran ket... Rak bremañ emañ difenet butuniñ en Tgv a-bezh... Me, ne vutunan ket, ha gwezhall e kaven torr-penn an dud a vutune un tammig e pep lec’h en TGV, en trepasoù, er bar, ha c’hoazh, daoust ma veze difennet dija... Met an traoù 'deus chanchet penn d’ar benn. N’eus ket mui lec’h ebet evit butuniñ en TGV abaoe penn kentañ 2005. Ha, benn ar fin, ne gavan ket an dra-se just. Perak nompass lesket ul lec’h e penn pe e lost an tren, evit ar vutunerion ? Mod-se e chomay dijapl, ar WC evit ar re o do afer anezhe da vat..."
Abaoe ar c'houlz-se m'eus tapet en TGV c'hoazh ha m'eus gwelet un dra all : kentizh ma chom a sav an treiñ barzh ur gar bennak, butunerion a zisken da vutuniñ ur sigaretenn ar vuanan posupl !
Christian Le Meut
10:00 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Buhez pemdeziek/Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Brezhoneg, langue bretonne, butun
TGV : tabac à grande vitesse
C'est fait, le tabac est désormais interdit dans les lieux publics : dans les trains, cela fait déjà plusieurs années. La note ci-dessous est la première éditée sur Rezore, en mars 2005 :
"Il y a peu j’ai pris le train à grande vitesse pour aller à Paris. J’aime bien voyager en train, j’y passe mon temps à lire. Un moment, levant mon nez d’un bouquin, je vois quatre personnes, des jeunes autour de 15-20 ans, deux filles, deux garçons, entrer ensemble dans un seul et même WC ! “Bizkoazh kement all ! Mais que vont-ils faire donc à quatre en même temps dans un seul et même chiotte ? Voilà des moeurs bizarres ” ai-je pensé...
Mais ce n’est ni la grosse ni la petite commission que ces quatre jeunes voulaient faire dans ce cabinet exigu, ni non plus (je vous vois venir) autre chose... Non, cette réunion avait pour but de s’en griller une, de fumer ! Car le TGV est désormais intégralement non-fumeurs comme tous les TGV et les trains. Et les voilà, ces pauvres fumeurs, réduit à se tasser à quatre dans un espace aussi petit, ce qui n’était d’ailleurs peut-être pas pour leur déplaire...
Autrefois, je n’aimais pas trop les gens qui fumaient un peu n’importe où dans les trains : dans les couloirs, dans les bars, alors même que cela y était interdit. Mais de là à interdire le tabac intégralement il y a un pas que la SNCF a franchi. Pourquoi ne pas laisser au moins un compartiment, un wagon, aux fumeurs, à l’une ou l’autre des extrémités du train ? Et au moins comme cela, ils n’envahiraient pas les chiottes pour ceux et celles qui en ont vraiment besoin..."
Depuis, j'ai repris le train et j'ai constaté que les fumeurs ont inventé une nouvelle tactique : descendre du train à chaque arrêt pour s'en fumer une à grande vitesse, avant que le train ne reparte !
Christian Le Meut
09:50 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : train, tabac, interdiction
Levr : Ar Gwenedour hag an Inuitez
Ar Gwenedour hag an Inuitez 'zo ul levr danevelloù bet embannet e fin ar bloaz 2006 get David Ar Gall, kelenner brezhoneg er skolaj Diwan Gwened, met liv brezhoneg Bro Pourlet, e vro a orin, getan. Pemzek danevell, 170 bajenn : al lenner a veaj ag an amzer a vremañ betek mare an dispac'h; a Vreizh betek ar Groenland, pe betek un enezenn kollet get ur meuriad debrerion tud... Istorioù kriz 'vez savet get David Ar Gall, get ur sell hag ur fent du... Ar skrivagner a ouia penaos sevel un istoer, tudennoù, un ambians, un aergelc'h.
"Karr... m'ho kar", 'zo istor un paotr yaouank skoet get e dad ha, war lerc'h, get krennarded er skol. Skoet betek bout kaset d'an ospital, met n'eus ket kement-se a dud da sikouriñ getan. Istorioù evel-se a c'helehe bout gwir da vat, d'am sonj. "Dasson an taboulin" a zo ivez istor ur paotr yaouank, digourdi met paour razh, da vare an dispac'h. Mont a ra da soudard barzh ar mor lu, ha David Ar Gall a ro, barzh un nebeut pajennoù, da dañva ar vuhez barzh ar bagoù brezel d'ar c'houlz-se.
Tennet eo bet nemet kant skouerenn ag al levr-se, hag a vo ur "c'hollektor" a-benn nebeut (n'eus ket mui kalz anezhe !). Ne vez ket gwerzhet barzh ar stal-levrioù.
Setu mail an ti embann, Tres : tresbzh@yahoo.com
10 € an tamm.
- Présentation d'un livre de nouvelles en breton, écrites par David Ar Gall. Des histoires souvent sombres, cruelles, mais l'auteur parvient très vite à installer des ambiances et des personnages qui tiennent le lecteur en haleine.
09:25 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Levrioù/Livres/BT/BD | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Livre, nouvelles, langue bretonne, brezhoneg
02/02/2007
Sports d’hiver - saison 2005
La lecture de la bande dessinée ci-contre, assez drôle, m'a rappelé mes séjours en montagne l'hiver, "à la neige". Voici la version de février 2005, dernier séjour...
"Je suis allé en montagne cet hiver, comme l’année passée, du côté de Morzine, dans les Alpes, en Haute-Savoie. Un très bel endroit où des membres de ma famille vont travailler l’hiver. J’y suis donc retourné les voir.
J’ai déjà raconté mes aventures à ski en 2004 (archives mars 2005). Mais cette année, pas d’aventures à ski : je n’ai pas skié ! Et finalement, quel plaisir d’aller en montagne l’hiver et de ne pas faire de ski alpin. Adieu tire-fesses, télésièges, surfeurs furieux, pistes rouges, skieurs speedés... Adieu le stress... Et il y a plein d'autres choses à faire : se reposer, respirer le grand air froid, très froid, profiter de la vie et... se promener.
Car la neige n’empêche pas de se promener, beaucoup de chemins étant damés. Bien chaussés ou avec des raquettes fixées aux chaussures, on peut faire de grandes balades très agréables, entouré par la neige. Et de la neige, il y en avait beaucoup. J’ai découvert ainsi des endroits que je n’avais jamais vus, alors même que je vais dans ce coin depuis une douzaine d’années. Des sentiers calmes où ne passaient que quelques promeneurs et quelques skieurs de fond. Et les gens de se sourire et de se dire bonjour. Vous imaginez ça sur une piste de ski alpin?
Aucun bruit...
Aucun bruit, sauf celui de la rivière qui coulait à côté du chemin, pas de dangers, pas de surfeurs arrivant à cent à l’heure et, en plus, rien à payer ! Rien, sauf un vin chaud à la cannelle après avoir marché une demi-journée... Je suis quand même allé en haut des montagnes mais pas en me gelant sur un télésiège ou un téléski : dans le minibus d’un guide. Des promenades sont organisées par des accompagnateurs pour les touristes et nous voici, sept personnes, à suivre notre accompagnateur avec nos raquettes. Et mieux valait être accompagnés pour ne pas se perdre dans la forêt enneigée. Nous avons pu admirer de loin, des mouflons et mouflonnes sauvages qui mangeaient ou faisaient la sieste au soleil sur la montagne en face. La belle vie !
8 % de la population va à la montagne...
Voilà la montagne comme je l’aime. Ni télésiège ni téléski pour gâcher le paysage ou faire du bruit... Une promenade juste pour voir des mouflons et mouflonnes et des chamois, mais ces derniers n’ont pas daigné se montrer... Et les centaines de milliers de skieurs et de surfeurs qui restent sur leurs pistes toute la journée, que voient-ils des montagnes ? Ils passent leur temps à aller et venir, faire la queue, descendre et remonter... Finalement, la montagne n’est, pour la plupart d’entre-eux eux, qu’un vaste terrain de jeux aménagé pour leur plaisir, pris sur les espaces autrefois occupés par des animaux en liberté ou par l’agriculture de montagne...
D’après un chiffre que j’ai trouvé dans le journal “La décroissance*, 8 % de la population française va à la montagne l’hiver. 8 %. Et le séjour moyen coûterait environ 1.400 euros pour une famille par semaine. Pas étonnant donc, que moins d’un Français sur dix puisse en profiter. Pourtant de l’argent public est dépensé, notamment par certains départements, pour augmenter le nombre de pistes à tel endroit, financer les machines à neige artificielle ailleurs...
La montagne ressemble, en certains points, à la Bretagne. Beaucoup d’argent y est investi pour attirer les touristes. Le tourisme apporte de l’argent, ici comme ailleurs, mais il ne peut être la seule richesse, la seule activité, car il est loin d’assurer un développement durable d’une région... A investissement égal, est-ce que l’on créé plus d’emplois dans le tourisme que dans l’agriculture biologique, par exemple ?
Heureusement la Bretagne reste meilleure marché que les sports d’hiver... Là-bas il faut louer des skis, des chaussures, payer un “forfait” pour aller sur les pistes (moi, j’ai déclaré forfait !)... Ici, nous ne sommes pas encore obligés de louer un slip ou un emplacement de plage pour aller nous baigner... Ouf !"
Christian Le Meut
10:05 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne, Buhez sokial/Vie sociale, Endro/environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Alpes, montagnes, ski, sports d'hiver
01/02/2007
Sportoù gouiañv 2005
Abaoe daou vloaz ne z'an ket mui d'ar mennezioù, echu get ar ski, ha keuz ebet genin ! Ur vandenn dreset nevez embannet a ziskouezh troioù kaer ar re a ya da skiañ, ha c'hoarzet m'eus geti ! Setu ar pezh m'boa skrivet a fed ar sizhun diwezhañ m'boa paseet en Alpoù, e miz C'Hwevrer 2005 (un destenn all a zo a ziout ar bloaz 2004, bet embannet d'an 10/03/2005, a c'hell bout kavet dre an dielloù).
"Bet on bet er mennezioù ar bloaz man (2005), koste Morzine, en Alpoù (Savoa Ihuel). Ul lec’h kaer ha ker. Tud kar din a ya da labourat du-hont bep gouiañv ha mont a ran d’o gwellet. Kontet m’boa ar bloaz paseet (2004) ma avanturioù war ar skioù... Met ar bloaz-man, avantur ebet, ski ebet : m’eus ket skiet ! Ha, nag ur blijadur eo, monet d’ar mennezioù hep skiañ ! Kenavo “tennan fesennoù” (tire fesse), “télésièjoù”, surferion danjerus, skiourion bec'h warne ! Kenavo hentoù ruz hag echu ar stress... Hag ur bern traoù all zo d’ober, benn ar fin. Dija, dizkuizhañ, en em aveliñ get an aer fresk ha yen, ha yen-ki, profitañ ag ar vuhez... Ha pourmen. Ya, kar moian-zo bourmen er mennezioù, memes e-pad ar gouiañv, get botoù da gerzhet pe get raketennoù staget doc’h ar botoù... Bourrapl eo bale mod-se e wellet an natur gwen, get ur bern erc’h war ar gwez.
Minojennoù trankil...
Gwellet m’eus evel-se lec’hioù m’boa ket gwellet araok, ha eh an du-hont abaoe daouzek vle memestra. Minojennoù, hentoù trankil, da skouer, get un nebeut tud e pourmen; tud all oa ec’h ober ski “de fond”. Hag an dud da vousc’hoarziñ ha d’en em saludiñ : ar pezh ne vehe ket bout gwellet war ar pistoù ski alpin. Re a dud zo, ha re fonnabl a ya an traoù... Didrouz an traoù, riskl ebet, netra da baeañ, nemet un banne gwinn tomm get kannelle a-barzh gout bout kerzhet e-pad un hanter devezh... Ar baradoz war an douar, me lâr deoc’h. Pa laran trouz ebet, n’eo ket gwir benn-ar-fin, trouz oa, trouz ar wazh a dremene e-tall din...
Me zo aet ivez uheloc’h war ar mennezhioù memestra, e heulian an hentour. Savet e vez pourmenadennoù evit an touristed e-pad un devezh pe un hanter zevezh. Ha setu-ni, seizh den e heuliañ un hentour, get raketennoù e-dan hor botoù, hag e kerzhet war an erc’h. Hag erc’h oa, ur bochad ! Gwellet hon-eus, a-bell, mouflonned ha mouflonnezed e tebriñ hag e kousket, barzh un menezh o oa e-fas deomp. Loened gouez, trankil e-dan an heol.
Ar mennezhioù : ur park c'hoari ?
Me vourra-me gwelout an natur mod-se. Met n’eus ket mui kalz lec’hioù trankil evit al loened er mennezioù... Ha traoù evel-se ne vezont ket gwellet get ar skiourien hag ar surferien, a chomp war an hentoù ski, e tonet hag e vonet, e krapenniñ hag e tiskenn... Ar mennezioù zo ur park c’hoari bras evite, kempennet evite.
8% ag an tud a ya d’ar mennezioù d’ar gouiañv, e Frans. Eizh dre gant hepken, hervez sifroù m’eus kavet barzh ur gazetenn anvet “La décroissance” *! Gwir eo lâret, kost a ra ker ruz monet d’ar sportoù-gouiañv : war-dro mill ha pevar c’hant euro evit un tiad. Tost deg mill lur evit ur sizhun, memestra ! Razh an dud, razh an tiadoù n’hellont ket fondiñ kement-se ag argant evit ur sizhun vakansoù, se zo sur. Neoazh, millionoù euro e vez fondet get argant publik evit sevel hentoù ski nevez.
N'eo ket ret feurmiñ ur slip evit monet da neuial !
An Alpoù a denn da Vreizh, un tammig, benn ar fin. Ur bern traoù e vez graet evit an touristelezh du-hont hag aman. An touristelezh a gas argant d’ar vro, sur eo, met n’hella ket bout ar pinvidigezh nemeti er vro ! N’eo ket un doare padus da ziorren ur vro-hed ar bloaz. Eurusamant, Breizh a chom marc’hadmatoc’h evit an Alpoù. Du-hont, eman ret feurmin skioù, botoù, ha paeañ ar gwir da vont war an hentoù ski. Aman, n’eo ket ret feurmiñ ur slip, pe ul lec’h ar an aod, evit monet da neuial. Ouf !"
Christian Le Meut
* La décroissance, niverenn 25, 11 place Croix-Pâquet, 69001 Lyon.
La version en français : demain sur votre écran ! Kenavo.
09:40 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne, Buhez sokial/Vie sociale, Endro/environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Alpes, ski, brezhoneg, langue bretonne