08/03/2007
Courrier international : "Difficile de sauver la langue bretonne"
Barzh Courrier International ar sizhun-mañ un teuliad a fed kêr Brest, get ur bajenn war ar brezhoneg, skrivet get Marcus Tanner (The independent) ha titlet : "Difficile de sauver la langue bretonne". Dans Courrier international de cette semaine (n°853), un dossier sur Brest avec une page sur la langue bretonne écrite par Marcus tanner, du journal londonien The Independent et titré : "Difficile de sauver la langue bretonne". Extrait :
"Le déclin réel et brutal de la culture d’origine est donc tout simplement nié. Il est également camouflé par l’emploi à toutes les sauces ou presque, parfois ridicule, des mots “celte” et “celtique”. Beaucoup de visiteurs des pays celtes en viennent ainsi à penser qu’il y a vraiment un renouveau. On trouve en Bretagne des bars affublés de noms mutilés, comme O’Keltia, des compétitions sportives baptisées “Celti-Ping” (oui, c’est bien un tournoi de tennis de table), des étagères entières de livres sur les saints celtes et leurs “pouvoirs de guérison”, ou de recettes “celtiques” de préparations à base de plantes et autres, à côté de bacs remplis de CD de musique “celtique”, dont la plupart viennent d’Irlande et contiennent généralement une sorte de “muzak” celtique composée d’un tiers de violon et deux tiers de ballades mélancoliques chantées en anglais d’une voix plaintive et haut perché.
Peut-on empêcher la mort des langues celtiques ? Je ne le pense pas, hormis peut-être dans certains endroits du pays de Galles, où il reste encore un nombre important de gallophones, bien que l’invasion des Anglais propriétaires de résidences secondaires ait poussé jusque-là son œuvre mortelle. Pour ce qui est des autres, je ne vois pas de solution. Ceux qui habitent vraiment ces langues sont pour la plupart des gens âgés. Beaucoup sont heureux de voir leur langue “rejoindre les morts sous terre”, comme le dit John MacDonald, de Nouvelle-Ecosse. Dans un bar de Bretagne, je suis tombé sur trois vieux paysans qui discutaient en breton. Lorsqu’ils se sont rendu compte que moi, l’étranger, je les écoutais, ils sont immédiatement passés au français. “Nous aimons aussi la langue française”, m’a assuré l’un d’eux. Ils n’ont pas perçu la tristesse que j’ai alors ressentie". Marcus Tanner
L'article intégral est dans Courrier International.
A méditer...
11:45 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Brezhoneg, langue bretonne
07/03/2007
Republique tchèque : oui aux langues minoritaires !
La charte européenne des langues minoritaires est désormais appliquée en République tchèque, signale le site "Oui au breton" qui indique un lien avec un article en français sur Radio Prague :
19:05 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Etrebroadel/International, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Europe, langues, République Tchèque
Kazetenn : ya da Ya !
Setu : erruet eo ar Ya! nevez, get ur vaketenn bravoc'h, muioc'h a skeudennoù (ha brasoc'h ivez), peder c'holonnenn e lec'h pemp, pennadoù berroc'h met ur bajenn muioc'h evit an doareieù... Ar rubrikenn "levr" a zo re verr memestra. Ur stagadenn nevez zo : An dudi, get c'hoarioù (ne glaskan ket d'o c'hompren, re ziaes, met henvel eo genin e galleg), bandennoù treset (a grog mat get Darius hag Irial), ha danevelloù (istorioù bank skrivet get Hervé Lossec, fentus hag interesus). Un dra drist memestra : echu eo get Meuriad, ar gazetenn miziek savet get Keit vimp bev evit ar grennarded, siwazh ne oa ket koumananterion awalc'h. Bandennoù treset Meuriad a vo kavet en dro barzh Ya!, ha gwell a-se !
Des nouvelles de l'hebdomadaire en langue bretonne Ya! ("Oui !") qui vient de changer, et d'améliorer sa maquette. Il intègre un supplément loisirs (jeux, BD, nouvelles...) qui vient remplacer le magazine pour adolescents Meuriad. Celui-ci, mensuel, en couleurs, disparaît par manque d'abonnés. Ya, keit vimp bev, 29520 Laz. Tél. 02 98 26 87 12.00:20 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Kazetennerezh/journalisme, Mediaioù/média/skinwel/Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ya, kazetenn, brezhoneg, langue bretonne, presse
06/03/2007
Démocratie et information : communiqué du Syndicat national des journalistes
Le Syndicat national des journalistes (dont je fais partie) vient d'éditer ce communiqué sous le titre "Démocratie et information de qualité : le SNJ prend date" :
"Réussir à lever les obstacles qui nuisent à une information de qualité, voilà l’objectif du Syndicat National des Journalistes (SNJ) en cette année particulière 2007.
• Le droit de chaque citoyen à une information honnête , complète et pluraliste doit être inscrit dans la Constitution française.
• La reconnaissance juridique de l’équipe rédactionnelle s’impose dans chaque entreprise de presse, cette reconnaissance permettant, notamment, d’exercer un droit moral collectif.
• La protection des sources doit être entièrement garantie en harmonisant le droit français avec les dispositions législatives et jurisprudentielles européennes.
• Les chartes de déontologie (SNJ 1918/38 et Internationale 1971) doivent être annexées à la Convention Collective Nationale de Travail des Journalistes.
• La refondation des missions et un financement adéquat sont des exigences pour l’Audiovisuel de Service Public
• Le combat contre la précarité sous toutes ses formes (faux correspondants de presse/vrais journalistes, faux CDD, utilisations abusives de stagiaires etc.) garantit la liberté d’expression des journalistes.
Voilà les principaux points sur lesquels le SNJ interpelle les candidats des formations démocratiques à l’élection présidentielle et aux élections législatives.Dès aujourd’hui, il prend date et fera connaître publiquement les réponses et les engagements de chacune et chacun.Des réformes s’imposent : propositions de lois et questions sont sur le site du SNJ (snj.fr). La profession d’informer ne peut exister sans journalistes exigeants, curieux et courageux. La démocratie ne peut exister durablement sans une presse indépendante et pluraliste."
12:45 Publié dans Gwirioù mab den/droits de l'être humain, Kazetennerezh/journalisme, Mediaioù/média/skinwel/Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Journalisme, media, élections
05/03/2007
Pays de Redon : Ekoblog
Communiqué de Jean-François Lugué (du pays Redon), qui a attrapé le virus du blog :
"Bon, 'ai succombé moi aussi à la blog-mania ... Je me suis dit que pour faireavancer le schmiliblick ça pouvait être un truc sympa à faire. On verra bien, d'autant que ça peut servir pour faire connaître ses idées àl'occasion d'échéances électorales à venir ...
Alors, vous y trouverez des informations accompagnées assez souvent de réflexions. On y parlera :Pays de Redon, écologie pratique, langue bretonneet gallo, énergie, Bretagne, conflits, rapports Nord-Sud, culture évidemment et sans doute de bien d'autres choses encore... Pour l'instant, il n'y aqu'une douzaine de billets mais tout cela s'enrichira au fil des semaines. J'aurai d'autant plus de plaisir à publier que la communauté des internautesréagira par ses commentaires ... Donc ,n'hésitez pas à réagir, c'est fait pour ça et uniquement pour ça d'ailleurs. En espérant que vous trouverez un peu d'intérêt à cet espace virtuel.
de tchoeur/ a greiz kalon"
http://lugue.ekoblog.eu
12:30 Publié dans Breizh/Bretagne, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Blog, Redon, Bretagne
02/03/2007
Rezore : deiz ha bloaz laouen mat/Joyeux anniversaire !
Setu erruet eilvet deizh ha bloaz Rezore, bet savet e penn kentañ miz Meurzh 2005 ! Bizkoazh kement all ! Ur sort burzhud eo, peogwir on nul bras get an informatik (hag get an deknik dre vras) ! N'ouion ket ped a dud zo deuet da lenn Rezore met, e korf daou vlead, 92.300 bizit, gweladenn, zo bet : 26.900 e 2005, 50.000 e 2006 ha 15.400 e 2007. E miz C'hwevrer, 275 gweladenn zo bet bemdez (un "etread" eo). Abaoe fin miz C'hwevrer, kalz muioc'h a dud a zeu (400 gweladenn bemdez), ha n'ouion ket perak...Kreskiñ a ra a wezhoù mod-se, digreskiñ a ra war lerc'h, ur sort chall ha dichall... Rezore a vez maget get traoù a bep sort a vez skrivet pe kavet genin, pe kaset din, ha, dreist holl, get ar pezh a skrivan evit Radio Bro Gwened (ur rubrikenn divyezhek bep sizhun - d'ar gwener mintin, 8e15 e breton). Mersi bras da Andrea Le Gall evit bout difariet ma skridoù geti. Farioù a chom memestra : evit ar re a zesk brezhoneg, diwallit ag an dra-se ! Met klask ar farioù a zo un doare da zeskiñ ivez ! Hag ar blog-se a vez skrivet e brezhoneg mod Bro Gwened, evel ma ouit dija ("bout" a vez implijet evit "bezañ", "a" e lec'h "eus"...).
Degemer mat war Rezore ha n'ankoueit ket da skrivañ ar pezh a sonjit dre ar "commentaires".
Voici arrivé le deuxième anniversaire de Rezore, créé au début du mois de mars 2005. C'est une sorte de miracle pour la nullité en informatique que je suis (et en technique en général). Je ne peux pas savoir combien de personnes sont passées sur ce site depuis, mais il y a eu 92.000 visites depuis la création : 26.900 en 2005; 50.000 en 2006 et déjà 15.400 pour janvier-février : 2007 commence fort avec près de 400 visiteurs ces jours-ci, pour des raisons que j'ignore mais c'est la joie des blogs. Il y a ainsi des flux et des reflux, chall ha dichall, comme on dit en breton. Rezore est alimenté dans les deux langues par des choses que je trouve, qui me sont envoyées, et d'autres que j'écris, principalement par ma chronique hebdomadaire sur Radio Bro Gwened (chaque mercredi à 9 h 15 en français). Merci beaucoup à l'animatrice de l'émission en breton, Andrea Le Gall pour ses corrections. Il reste cependant des fautes (en breton mais aussi parfois en français), meci de me les signaler si vous en voyez. Le jeu pour les apprenants (en breton comme en français) étant de les repérer ! Pour les adultes apprenant le breton, je rappelle que ce blog est écrit en breton vannetais avec quelques formes spécifiques (verbe être en "bout" plutôt que "bezañ" etc.).
Bienvenue sur Rezore et n'oubliez pas d'écrire vos opinions par le biais des "commentaires".
16:45 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Web | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Rezore, internet, brezhoneg, blog
Ecole : faut-il noter les enfants à la cantine ?
Beaucoup d’enfants mangent à la cantine, et certains adultes aussi, dans les cantines d’entreprises... Il ne faut plus trop dire cantines, d’ailleurs, mais “restaurant scolaire”, ça fait mieux mais la nourriture n’y est pas meilleure pour autant. J’ai beaucoup mangé à la cantine dire ma scolarité, et je me souviens même avoir manifesté, lycéen, contre la piètre qualité des repas servis à la cantine du lycée Colbert de Lorient. C’était il y a 25 et je ne sais pas si cela a changé du point de vue de la qualité de la nourriture...Mais il y a d’autres choses, qui changent.
Il y a peu Charlotte, huit ans, scolarisée dans une école du pays de Lorient, est revenue de l’école avec une innovation à faire signer à ses parents. Il s’agit du “Carnet de route du restaurant scolaire année 2006-2007”. L’équipe de la cantine, pardon, l’équipe du restaurant scolaire, a mis en place un carnet de liaison avec les parents. Une page y précise les “règles de vie” : pourquoi pas ? Mais une des règles, par exemple, dit “Je goûte de tout (au moins une cuillérée) pour connaître de nouveaux aliments et être en forme pour le reste de la journée”. Je me demande ce qu’ont à voir le fait de goûter à tout et celui d’être en forme. Et puis, précise Charlotte, dans ce restaurant scolaire, on force les enfants à goûter, ce qui n’est pas forcément indiqué si on veut développer leur curiosité gustative...
Sous le regard des adultes...
Mais ce “carnet de route” ne se limite pas à une série de “règles de vie” qui ressemblent fort à une série d’ordres. Ce carnet est aussi un carnet de notes. Il y a aussi deux pages destinées à noter le “comportement de votre enfant au restaurant scolaire” avec des observations, un “bilan annuel” et des notes, chaque trimestre, concernant la politesse, le respect des camarades, le respect des adultes, le partage et la “tenue à table”. Ce dernier critère se décline en choses précises :”mange proprement” ou “ne crie pas”. Les notes ne sont pas sur 20 mais exprimés à travers de petites icônes qui rient si la note est bonne, ou qui font la gueule si la note est mauvaise...
Les enfants à l’école sont constamment sous le regard et le jugement des adultes. Mais, en classe, ce sont leurs apprentissages, leurs progressions qui sont appréciés, leur travail, en quelque sorte, et pas leur personne. Si un enfant n’est pas propre en classe, cela figure-t-il sur une carnet de notes quelconque ? A priori, si je me souviens bien, cela se gère entre les parents et les instituteurs, voire les assistantes maternelles. Mais grâce au joli “carnet de route” imaginé dans cette école du pays de Lorient, cela risque d’être écrit noir sur blanc... Et par qui ? Et pour quoi faire ? Les personnes qui s’occupent des enfants à la cantine n’ont pas de formation pédagogique et n’ont pas vocation à intervenir dans ce domaine ni à juger le comportement de l’enfant.
D'autres idées ?
Le temps de la cantine, s’il est obligatoire pour les enfants inscrits, n’est pas un temps de classe... Pourquoi, là encore, instituer des notes qui figurent sur un carnet ? Dans un pays pas si lointain, la Finlande, les élèves ne commencent à être notés par les adultes qu’à partir de l’âge de 9 ans... Y-a-t-il besoin de noter les enfants partout et tout le temps ? Et si quels critères ? Ici, roter à table est considéré comme sale, ailleurs c’est normal, et même signe d’avoir bien mangé...
Travailler dans un restaurant scolaire n’est certainement pas chose facile : il y a le bruit, les enfants qui se chamaillent, ceux qui refusent, de manger, etc. Mais est-ce en instituant un carnet de note pour ce moment là qu’on règlera les difficultés ? Ne faudrait-il pas plus de personnel pour s’occuper des enfants, des salles plus petites et mieux insonorisées, un environnement plus agréable ? Une meilleure formation pour les personnes chargées de ce travail et, peut-être, parfois... Une meilleure nourriture ? Et pourquoi ne pas réunir régulièrement les enfants pour échanger avec eux sur ce qui se passe à la cantine ? Les règles de fonctionnement peuvent aussi être conçues avec les enfants, voire même évoluer dans l’année...
Le but de l’école est de faire des enfants des adultes responsables capables de prendre part à la vie démocratique de leur cité et de leur pays. A trop vouloir gendarmer les enfants, à les noter et les juger partout et tout le temps, on risque fort d’en faire des adultes peureux et soumis à l’autorité.
Des moutons... Mais des citoyens ?
Christian Le Meut
01:10 Publié dans Deskadurezh/Education | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Education, école
Deskadurezh : notiñ ar vugale er gantinenn ?
N’eus ket pell zo, Charlotte zo daet en dro d’ar ger get un dra nevez : karnet hent ar restaorant skol, da lâret eo e galleg, le “carnet de route du restaurant scolaire”... Charlotte, eizh vloaz, a zo e chom e Bro An Oriant.
An dud a laboura barzh kantinenn skol Charlotte o deus lakaet en o fenn sevel ur c’harnet evit ar vugale a chom da zebriñ...
Barzh ur bajenn a zo bet skrivet reolennoù da respetiñ barzh ar gantinenn, digarezit, barzh ar “restaurant scolaire” evel ma vez laret bremañ, mar plij ganeoc’h. Mechal mard eo gwelloc’h ar boued get an anv-se, “restaurant scolaire”, met n’eo ket sur. Reolennoù a vez ret evit beviñ holl asambles, sur awlac'h. Met un nebeut a zo souezhus barzh al listenn bet roet da Charlotte; da skouer : “Tañva a rin razh ar pezh a vo kinniget din, ul loaiad da nebeutañ, evit anavezout boued nevez ha bout yalc’h e-pad an devezh war lerc’h”. Tañva n’eo dalv ket kavout mat na vout yalc’h... Ha petra vez graet get ar vugale ha ne faota ket dezhe debriñ, pe d’ar re a gav donjerus boued man boued : forset vezont da zebriñ memestra hervez ar pezh deus lâret Charlotte...
Notet noz ha deiz ?
Met estroc’h evit reolennoù a zo barzh “karnet hent ar preti skol”. Notennoù zo ivez. Div bajenn evit notiñ, pep tri miz, emzalc’h ar vugale er gantinenn. Ar c’hrouadur a vo notet hervez e emzalc'h er gantinenn, mard eo bet doujus e keñver e gamaraded hag e keñver ar re vras; mard en deus partajet mat ar boued ha ranket an traoù; mard eo bet prop e tebriñ, ha c’hoazh ha c’hoazh... N’eo ket bet lakaet notennoù get sifroù dre ugent, met dre tresadennoù : ur penn a vousc’hoarzh mard eo bet mat an traoù get ar c’hrouadur, hag ur penn fall mard eo bet fall an traoù...
Barzh ar c’hlas, ar vugale a vez notet dija, ha barnet bemdez; met notet ha barnet dre ar pezh a vez graet gete, dre al labour hag ar strivoù graet gete; mard o deus komprenet pe pas, mard o deus desket traoù pe pas. Ma n’eo ket prop ur c’hrouadur er c’hlas ne vo ket lakaet barz e garnet notennoù : gwelet vo etre e dud hag e vestr skol... Hag ar vugale a vez notet get ar vistri skol, “kelennerion ar skolioù” a vez graet anezhe bremañ hag ar re-se a zo, sanset, tud a vicher, tud o deus studiet ar bedagogiezh; ar pezh n’eo ket gwir evit ar re a zo e labourat barzh ar c’hantinoù.
Sevel reolennoù get ar vugale
Stard eo labourat barzh ur gantinenn, surawalc’h. Trouz zo, bugale a huch, reou all ne faota ket debriñ pe a sko war o amezeion, ha me oar me... Afer zo a sevel kantinoù bihan evit nompass lakaat re a vugale asambles, da skouer. Met, d’am sonj, notiñ ar vugale hervez ar pezh a vez graet gete er gantinenn a zo un ide fall.Gwelloc’h vehe tolpin ar vugale, komz gete evit goueit penaos a bas an traoù er gantinenn; sevel reolennoù gete, tamm ha tamm. Mod-se ‘vez desket ivez an demokratelezh : e lakaat ar vugale da sevel lezennoù evit o buhez pemdeziek barzh ar c’hlass, barzh porzh ar skol, barzh ar gantinenn. N’int ket sot, ar vugale : gallout a reont en em sonjal ivez, selaoù ha kompreiñ ar re all... Ha ni, ar re vras, goulennet vez geneomp d’ar vugale bout doujus en hor c’henver met doujet ‘vez ar vugale genomp ?
E lakaat reolonnoù, lezennoù, notennoù partout, e varniñ ar vugale noz ha deiz; da vintin, da greizteiz ha d’enderv, ne vo ket savet mod-se geneomp-ni tud eurus ha sitoianed prest da gemer pezh barzh buhez ar vro. Met denved, ne laran ket...
Christian Le Meut
00:05 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Deskadurezh/Education | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Brezhoneg, deskadurezh
28/02/2007
Festival interceltique : une place plus importante pour le breton ?
"Le Festival est un festival breton. Nous pensons d'ailleurs que la langue bretonne doit prendre une place plus importante dans le Festival" : le futur directeur du Festival interceltique de Lorient, le Galicien* Lisardo Lomardia, est interviewé aujourd'hui dans Le Télégramme (édition de Lorient). Vu la place infime accordée actuellement à la langue bretonne par le festival interceltique, il ne sera pas très difficile de faire mieux. Le futur directeur semble mieux disposé dans ce domaine que l'actuel (Jean-Pierre Pichard). Gwell a-se (tant mieux)... Mais le changement s'appréciera aux actes !
* Pan sur le bec : il est Asturien me signale une internaute dans les commentaires.
20:41 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Festival interceltique, brezhoneg
27/02/2007
Belfast/France
War blog Kuzul sevenadurel Breizh e kaver ur pennad a ziout ar vanifestadeg gentañ evit an iwerzhoneg e Belfast; interesus bras. Hag ur sinadeg evit ar yezhoù rannvroel e Frans a zo kinniget ivez.
Le blog du Conseil culturel de Bretagne vient d'éditer un article sur la première manifestation en faveur de langue irlandaise (gaélique) dans les rues de Belfast. Il relaie également une pétition pour la reconnaissance des langues régionales en France.
13:22 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Etrebroadel/International | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Irlande, langues régionales, pétition
Ar brezhoneg e Bro Wenrann/Le breton en pays de Guérande (44)
Bourc'h-Baz (Liger Atlantel) : Ar brezhoneg e Bro Wenrann a zo un diskouezadeg interesus bras kinniget betek an 11 a viz Meurzh 2007. Komzet veze brezhoneg e kumun Bourc'h Baz betek an eil brezel bed. Digoret bemdez e pad ar vakansoù. 10 h - 12 h; 14 h - 18 h. Lec'h : Musée des marais salants. 4 € evit mont e barzh. Titouroù : 02 40 23 82 79. Diskouezadegoù all a zo da welet barzh ar mirdi-se. Hag ar vro-se zo kaer tre da wellet ("mistr" evel ma veze laret du-hont).
A Batz sur Mer (Loire-Atlantique) le Musée des marais salants propose plusieurs expositions dont une, provisoire, sur "Le breton au pays de Guérande" (jusqu'au 11 mars). On a parlé breton dans ce coin de Loire Atlantique jusqu'au XXe siècle et à Batz sur Mer jusqu'à la Seconde guerre mondiale. Ouvert tous les jours de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Renseignements : 02 40 23 82 79. Et ce coin de Bretagne est superbe.
05:00 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Mediaioù/média/skinwel/Télévision | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : brezhoneg, langue bretonne, culture, sevenadur
22/02/2007
"A quand l'abolition de la peine de mort pour les langues régionales ?"
La Fédération Régions et Peuples Solidaires, dont l'Union Démocratique Bretonne fait partie, vient de publier ce communiqué (source : Agence Bretagne Presse) :
"Le 18 septembre 1981, les députés français ont adopté le projet de loi de Robert Badinter abolissant la peine de mort. La France était, avec la Turquie, le seul Etat d'Europe occidentale à encore appliquer la peine capitale.
Plus de 25 ans après, le 19 février 2007, les parlementaires français réunis en Congrès à Versailles ont inscrit l'abolition de la peine de mort dans la constitution. La fédération Régions & Peuples Solidaires se félicite et salue cette avancée humaniste. Cependant, R&PS rappelle que les droits culturels sont partie intégrante des droits humains et que la France n'a toujours pas comblé son retard en la matière.
La France est ainsi l'un des derniers pays de l'Union européenne à refuser de ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Pourtant, depuis 1993, tout nouvel Etat désirant adhérer à L'Union européenne doit impérativement ratifier cette charte pour satisfaire aux critères de pays démocratique définis par le Conseil européen lors du sommet de Copenhague.
De plus, en refusant de modifier l'article 2 de sa constitution dans un sens favorable aux langues régionales, la France rejette la reconnaissance officielle et la protection juridique nécessaires à leur survie. Dans son livre rouge sur les langues en voie de disparition, l'UNESCO rappelle que 60% des langues européennes sont en danger d'extinction. Ce processus touche l'ensemble de la planète : 90% des langues du monde auront disparu dans les 100 prochaines années.
Face à cet appauvrissement du patrimoine culturel mondial, R&PS rappelle qu'à l'instar des individus, les langues naissent libres et égales en droits. Comme les individus, les langues régionales doivent être préservées de la peine de mort. Régions & Peuples Solidaires appelle une nouvelle fois les responsables politiques à modifier l'article 2 de la constitution française, véritable guillotine des langues régionales et des droits culturels."
Philippe Sour, chargé de communication R&PS
Régions et Peuples Solidaires, fédération de partis politiques des régions historiques du territoire français, réunit le Partit Occitan, l'Union Démocratique Bretonne, Frankiz Breizh (Bretagne), le Partitu di a Nazione Corsa (Corse), le Bloc Català et Esquerra Republicana de Catalunya (Catalogne), le Parti Nationaliste Basque et Eusko Alkartasuna (Pays Basque), le Mouvement Région Savoie et l'Union du Peuple Alsacien. Abertzaleen Batasuna (Pays Basque) et Fer's Elsass (Alsace)ont le statut d'observateurs.
Régions et Peuples Solidaires - 24 rue Auguste Granier - 31200 Toulouse. Tel : 06.13.52.05.48-
Site Internet : http://www.r-p-s.info
E-mail : contact@r-p-s.info
17:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Langues régionales, politique, France