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27/10/2009

Guyane : le bilinguisme scolaire trinque

Hervez Libération embannet hiriv (27 a viz Here), diaezamentoù a zo hiriv an deiz get an deskadurezh divyezheg e Bro Guyane rak nav zen a zo bet lakaet er maez get an Deskadurezh. Ar re se a labour get kevradoù didermenn abaoe re bell evel "intervenants en langue maternelle - ILM". Abaoe dek vloaz bremañ 30 "ILM" a labour get bugale an Amerindianed a vro Guyane, met ivez get bugale ar re zu ("négres marrons"), a zo e chom er c'hoadoù, pell ag ar c'herioù. Ar vugale-se a gomz o yezh vamm pand e krogont da vont er skol, ha ne gomzont ket galleg. Ur yezhour, Michel Launey, a zispleg pegen fruezhus eo labour an ILMed. Setu ul lodenn ar e bennad ba' Libé :

Selon Libération d'aujourd'hui, 27  octobre, l'enseignement bilingue pratiqué depuis une dizaine d'années en Guyane est en difficulté par le fait que neuf "intervenants en langue maternelle - ILM" ont vu leur contrat à durée non déterminée non renouvelé parce qu'ils travaillent sous ce statut depuis trop longtemps (!). Depuis une dizaine d'années, 30 ILM travaillent ainsi avec les enfants des Amérindiens de Guyane, et ceux des "nègres marrons", qui habitent dans la forêt et loin des villes. Ces enfants ne parlent pas français en arrivant à l'école, mais leur langue maternelle. Un linguiste, Michel Launey, explique combien le travail des ILM est fructueux. Voici un extrait de son article dans Libé :

"Dans les petites classes, où le développement du langage n'est pas achevé, ils dirigent des activités en langue maternelle, appuyées sur les références connues des enfants. Ils les sécurisent ainsi dans une école qui leur est moins étrangère, ils aident au développement d'un bilinguisme équilibré, et par là à une amélioration de la réussite scolaire. De tels dispositifs, positivement évalués, existent dans d'autres pays, et même en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie. La langue y est présente non comme symbole identitaire, mais comme première expéreince du langage, pédagogiquement exploitable pour ancrer l'ensemble des apprentissages. L'arrêt de l'expérience accuentuerait un échec scolaire déjà massif".

Source/Mammenn : Libération, 27/10/2009

 

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