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20/04/2009

Berlin : 2e assises européennes du plurilinguisme

Tolpadennoù bras 'vo e Berlin e miz Mezheven a ziar ar yezhoù komzet en Europa met, en ur lenn ar gemenadenn da heul, me chal peseurt yezh  a vez difennet get aozourion an emgav-se, ar yezhoù "rannvroel", ar yezhoù broadel ?... Des assises européennes sur le plurilinguisme auront lieu à Berlin en juin mais, à la lecture du communiqué suivant, je me demande quelles langues défendent les organisateurs de ce rassemblement, les langues régionales ? Les langues nationales ?...

"Le terme multilinguisme est employé dans des sens très divers. La sauvegarde voire la promotion des langues régionales ou minoritaires sont parfaitement légitimes et participent d'un droit à la langue affirmé dans la Charte européenne du plurilinguisme. Toutefois, si l'on y prend garde, ce sont les langues officielles telles que le français, l'allemand, l'italien, qui peuvent en deux ou trois générations rejoindre le statut actuel des langues régionales ou minoritaires.  Il faut assurer la circulation horizontale des idées, des savoirs et des imaginaires. Et celle-ci ne peut s'accomplir que par la connaissance de la langue de l'autre et par la traduction. C'est sur cette idée que sont fondées les 2e Assises européennes du plurilinguisme qui auront lieu à Berlin les 18 et 19 juin prochain. C'est le fondement de toute citoyenneté européenne, d'où le thème 1 des Assises (Citoyenneté : langues, cultures et mobilité). Quelles sont les voies pour que tous les jeuness européens maîtrisent au moins 2 langues en plus de leur langue maternelle ? C'est le thème 2 des Assises. Comment assurer la protection des langues nationales dans le travail et construire un plurilinguisme efficace pour les entreprises ? C'est l'objet du thème 3 des Assises".

Ul liamm evit gouieit muioc'h a draoù/Un lien pour en savoir plus :
http://51959387.fr.strato-hosting.eu/plurilinguisme/index...

10:22 Publié dans Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, langues

27/03/2009

Charte européenne des langues régionales ou minoritaires : la Pologne ratifie

Un pennadig da lenn e saozneg hiriv, tennet ag ar Mercator newsletter, a ziar Bro Polonia hag en deus sinet ha kadarnaet karta Europa ar yezhoù rannvroel/Un peu de lecture en anglais aujourd'hui, tiré de la Mercator newsletter, à propos de la ratification de la charte européenne des langues régionales par la Pologne (ar pezh n'eo ket bet graet c'hoazh get Bro C'Hall/ce que la France n'a toujours pas fait) :

"Poland ratifies European Charter for Regional or Minority Languages. Poland has definitely given green light to the European Charter for Regional or Minority Languages (ECRML), the European treaty established to protect and promote minoritised languages, after the country ratified it last February 12. Warsaw, which had already recognized the 15 languages, has made yet another step forward adding itself to the list of 23 CoE’s member states which are party to the Charter.

According to the official list, the languages spoken in the Republic of Poland are the following (classification supplied by the government given in brackets): Kashub (as a regional language), Czech, Hebrew, Yiddish, Belarusian, Lithuanian, German, Armenian, Russian, Slovak and Ukrainian (as national minority languages), Karaim, Lemko, Romani and Tatar (as ethnic minority languages). The document establishes Hebrew, Yiddish, Karaim, Armenian and Romanian as non-territorial languages.

Poland has placed all of the above languages at the Part III level of the Charter, which “affords the highest level of protection” to languages. The Charter will enter into force next June 1.

The European Charter for Regional or Minority Languages (ECRML) was approved in 1992 under the auspices of the Council of Europe, an international organization which currently includes 47 European states. 24 state members have signed and ratified it, mostly from Western Europe."

17/02/2009

Union Européenne : aujourd'hui "la France ne serait pas acceptée"

Kit da lenn ar pezh a zispleg ur c'hannad Europa a Vro Hungaria Csaba Tabajdi (Parti socialiste européen - PSE), a ziar benn Bro Frans hag ar minorelezhioù, war lec'hienn Parliamant Europa. Hiriv an deiz Bro Frans n'hellehe ket bout degemeret barzh an Unvanniezh Europa dre ma n'he deus ket sinet na kadarnaet testennoù zo evel Karta Europa ar yezhoù rannvroel.

Un député européen hongrois, Csaba Tabajdi (Parti socialiste européen - PSE), explique, sur le site du parlement européen, à propos de la protection des minorités, que la France ne pourrait pas être intégrée dans l'Union européenne aujourd'hui car elle n'a pas signé ni ratifié certains textes comme la Charte européenne des langues minoritaires :


http://www.europarl.europa.eu/news/public/story_page/019-...

Mammenn/Source : Diwan Breizh

31/07/2008

Union Européenne : "reconnaissance officielle" pour la langue galloise

Ar brezhoneg hag ar c'hembraeg a zo yezhoù kar, c'hoarezed : unan a zo bet anavet evel "patrimoine" get Bro C'hall une nebeut dezhioù 'zo; egile a zo yezh ofisiel un rannvro emrenn, Bro Gembre. Ha bremañ komz kembraeg a vo asantet get an Europa unanvet...

Setu ar pezh a lenner barzh Ouest-France (30/07), barzh beg ministr kentañ Bro Gembre, Rhodri Morgan ("travailliste") :

Le breton et le gallois sont langues soeurs : l'une vient d'être reconnue comme "patrimoine" par la France il y a quelques jours; l'autre est la langue officielle d'une région autonome, le pays de Galles... Et désormais, il sera possible de parler gallois devant les instances européennes ! 

Voici ce que l'on peut lire dans Ouest-France d'hier (30/07), dans la bouche du premier ministre gallois, Rhodri Morgan (travailliste) :

"Le nombre de locuteurs gallois s'est stabilisé après un siècle de déclin. Mais inévitablement la pression sur le gallois en tant que langue minoritaire reste très puissante. La semaine dernière, le conseil des ministres européen a décidé qu'à l'avenir, les ministres seront en mesure de parler en gallois et leurs propos seront traduits simultanément lorsqu'ils représentent le Royaume-Uni au conseil des ministres. Avec la reconnaissance européenne, nous avons fait un pas de géant. Les citoyens auront la possibilité d'écrire en gallois aux représentants du Conseil. C'est un événement historique pour la langue galloise" (propos recueillis par Christian Gouérou).

23/06/2008

Charte européenne des langues minoritaires : dix ans !

2008 a zo dekvet deiz ha bloaz Karta Europa ar yezhoù rannvroel/2008 est le dixième anniversaire de la charte européenne des langues régionales et minoritaires. Ma faota deoc'h gouiet muioc'h a draoù a ziar-benn ar Garta-se, rekiz e vo deoc'h lenn saozneg/ Si vous voulez en savoir plus sur cette charte il vous faudra lire l'anglais :

"Last month the Council of Europe marked the tenth anniversary of the European Charter for Regional or Minority Languages. A decade ago, the first ever European treaty on minority languages came into force. The Charter has allowed many states to pledge their commitment to protecting their linguistic diversity.

A total of 23 European states have now signed and ratified the Charter. As many as ten minority languages are spoken in some of these states, including Romania , Serbia and the Ukraine. Germany, Croatia and Austria are the EU countries with the greatest diversity of languages.

Ten states have not yet ratified the Charter, including Italy, Greece, Russia and Poland. But France is the European state with the most unfavourable minority language policies: it has never ratified the Charter because, according to its Minister of Culture, “it is against the principles of the state”. Article 2 of the French Constitution stipulates that “The language of the Republic is French”."

http://conventions.coe.int/Treaty/Commun/ChercheSig.asp?N...

Mammenn/Source : Mercator Newsletter

14/02/2008

Europe : défense du multilinguisme

Un député européen italien défend, en français, le multilinguisme face à l'hégémonie de la langue anglaise; ses arguments sur le site de Jean Quatremer, journaliste de Libération à Bruxelles : 

http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2008/02/ch...

19/09/2007

26/09 : Devezh Europa ar yezhoù/Journée européenne des langues

Ar merc'her 26 a viz Gwengolo a vo "Devezh Europa ar yezhoù"/Le mercredi 26 septembre sera la Journée européenne des langues. Lec'hioù internet/sites internet :

http://www.coe.int/t/dg4/linguistic/JEL_FR.asp

http://www.ecml.at/edl/Default.asp?l=F 

 

18/09/2007

Langues régionales en France/yezhoù rannvroel e Frañs : atersadenn Bernard Poignant

Bernard Poignant, kannad Europa (PS) a gKemper a zo aterset get Le Télégramme ar mintin mañ a ziar-benn ar yezhoù rannvroel. Bonreizh Frans a vo chanchet e 2008 get ar Parlement (kannaded ha senatourion tolpet e Versailles) met ar yezhoù rannvroel n'int ket bet lakaet barzh ar roll. Sonj Bernard Poignant a zo bountañ evit ma vehe lakaet "karta europa ar yezhoù rannvroel" war ar stern ivez, evit bout ratifiet da vat, ar pezh n'eo ket graet c'hoazh get Bro Frans (sinet oa bet er bloaz 1998). Un atersadenn interesus ha kentelius ivez (farioù a vez graet alies bras a-zivout ar garta-se).

 Bernard Poignant, député européen (PB) de Quimper est interviewé dans Le Télégramme ce matin à propos des langues régionales. La Constitution française sera modifiée en 2008 par le Parlement (députés et sénateurs réunis à Versailles) mais les langues régionales ne font pas partie de l'ordre du our. L'idée de Bernard Poignant est d'appuyer pour que la Charte européenne des langues minoritaires soient également mise sur le métierafin d'être ratifiée pour de bon par la France (elle a été signée en 1998). Une interview intéressante et instructive (des erreurs sont régulièrement commises au sujet de cette Charte).

 

http://www.letelegramme.com/gratuit/generales/regions/bre...

05/07/2007

Langues régionales : audition au Parlement européen


L'association EBLUL-France comité français du Bureau Européen pour les Langues Moins Répandues, a été auditionnée au Parlement européen sur la question de la discrimination inguistique. Voici son communiqué de compte-rendu :

" A l'initiative du groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe, les 2 et 3 juillet, une audition s'est tenue au Parlement européen à Bruxelles sur la question des conséquences de la discrimination linguistique en Europe. La perte d'estime de soi-même, la non-transmission de la langue, l'uniformisation et le fait d'être traités en citoyens de seconde zone ont été soulignés. Tangi Louarn est intervenu au nom d'EBLUL-France, le comité français du Bureau européen des langues moins répandues. Il a présenté le rapport remis en mai au Comité des droits économiques sociaux et culturels de l'ONU qui montre les discriminations que les locuteurs de langues régionales en France subissent au quotidien quand ils veulent faire usage de leur langue : refus d'ouverture de classes bilingues, refus de subventions pour des crèches dans la langue régionale, refus de la présence de la langue dans la vie publique. Il a mis en évidence que la loi est discriminatoire en France, car elle ne vise à protéger que le français. Un intervenant a rappelé la citation de Lacordaire : « entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit ».

Mais en France la loi ignore les langues régionales et ne protège que la langue dominante, le français. La France n'a en outre ratifié aucune convention sur le droit des minorités ni même la Charte européenne des langues régionales. La Fance n'a pas ratifié non plus le protocole additionnel n° 12 à la convention européenne des droits de l'homme qui prévoit la non discrimination notamment par rapport à la langue. Certains intervenants ont évoqué l'hypothèse d'une « lingua franca » commune à tous, l'anglais ayant acquis, en l'occurrence, un avantage certain en Europe. Mais elle met les locuteurs natifs de cette langue dans une situation de pouvoir privilégié, ce qui est le cas pour toute langue dominante. D'autres au contraire ont mené des charges, parfois assez violentes, contre l'anglais accusé de faire disparaître toutes les autres langues et imposé de fait à tous, se substituant même de plus en plus aux langues nationales dans les échanges et devenant un facteur de discrimination à l'embauche.

La solution TSA (Tout Sauf l'Anglais) de privilégier l'apprentissage de quatre langues, allemand, italien, espagnol et français, en y ajoutant éventuellement l'anglais (Claude Hagège), n'a pas forcément convaincu les locuteurs des langues régionales ou minoritaires de la sincérité d'une démarche de réelle volonté de promotion de la diversité linguistique européenne. La politique française, en tout cas, ne plaide pas en ce sens. La question de la diversité linguistique européenne au-delà du privilège des langues des Etats, voire seulement de certains Etats, est plus que jamais posée."

EBLUL-France 04:07:07 (source : Agence Bretagne presse)

EBLUL-France comité français du Bureau Européen pour les Langues Moins Répandues, association inscrite au registre des associations du Tribunal d'Instance de Strasbourg et régie par les articles 21 à 79 du Code civil local adresse postale : EBLUL-France c/o Conseil Culturel de Bretagne 7 rue Général Guillaudot F-35069 RENNES cedex tél / fax : 02 99 87 17 65 tél : 02 99 63 18 83 Adresse : eblul-fr@orange.fr - site :

http://www.eblul.org

08/04/2007

Ar Vrezilianed, pennoù kaletoc'h evidomp-ni ?

Ar Vretoned a zo pennoù kaled : an dra-se a vez lâret alies awalc’h. Met mechal ma ne vehe ket get ar Vrezilianed pennoù kaletoc’h c’hoazh...

Get ar “mondialisation” e vez savet bremañ otoioù get markoù ag an Europe e pep lec'h, hag e Bro Brazil da skouer : Wolskwagen n’eus un uzin vras du-hont e lec’h ma vez savet kirri tan da vout gwerzhet en Amerika kreisteiz hag en Europa... Marc’hamatoc’h eo, sur awalc’h, evit pennoù bras Wolkswagen... Barzh an uzin-se e vez savet ar Wolkswagen Fox (fox a dalv "louarn" e breton).

Barzh familh Wolskwagen m’eus sonj ag ar “c’hoccinelle”, an “c’hwilig doue”, un oto un tammig ront hag a oa farsus da welet. Filmoù Walt Disney oa bet savet get troioù kaer ur C’hoccinelle. Filmoù farsus evit ar vugale, met istor ar c’hoccinelle ne oa ket ken farsus : ar re Goccinelle kentañ oa bet savet en Alamagn d’ar bleadoù tregont, da vare an nazied...

Met echu eo get ar C’hoccinelle bremañ, setu ar Fox : ha pennoù bras Wolskwagen zo, hiriv an deiz, louarned fin. Barzh an uzin e Bro Brazil, neuze, div chadenn zo evit sevel ar Wolskwagen Fox. Ur chadenn evit ar Fox a vo gwerzhet d’ar Vrezilianed ha d’ar pobloù all ag Amerika Kreisteiz; hag ur chadenn all evit ar Fox a vo gwerzhet d’an Europeaned. Al lezennoù surentez n’int ket heñvel en Amerika Su hag en Europa. En Europa Unanet e vez ret eo lakaat barzh an otoioù nevez airbagoù ha gourizieù surentez efedus bras... Hag ar Fox gwerzhet evit ar Vrezilianed, daoust dezhi bout savet er Brazil get Brezilianed, n’he deus ket nag airbagoù, na gourizieù surentez e mesk ar re wellañ...

Keroc'h met falloc'h !
Ouzhpenn-se,  ar Fox a vez gwerzhet keroc’h e Brazil evit en Europa ! Ma faota da Vrezilianed zo airbagoù ha gourizieù surentez a galite, evel ar pezh a vez lakaet d’an Europeaned, e vo ret dezhe dezhe paeañ 2.500 euro muioc’h ! An doare-se a zo bet kavet get kevredegezhioù evel Que Choisir ? Testoù surentez a zo bet graet gete hag ar Fox savet evit ar Vrezilianed a zo, evel rezon, kalz danjerusoc’h evit ar Fox savet evit an Europeaned... Hervez Que choisir ?, “Wolskwagen n’en dehe james kredet gwerzhiñ en Europa un oto get disorc’hoù surentez ken izel”...

Setu perak m’boa sonjet e vehe, marteze ar Vrezilianed, pennoù kaletoc’h evit ar Vretoned. Met n’eo ket gwir, n’int ket pennoù kaletoc’h evidomp-ni. Par int deomp-ni e gwirionez. Met pas evit savourion oto zo : evite, buhez ur Brezilian ne dalv ket buhez un European, war e seblant.

Christian Le Meut

Voitures : la Fox des uns et la Fox des autres

Il paraît que les Bretons ont la tête dure. Que nenni, les champions dans ce domaine, ce sont les Brésiliens... Et je m’en vais vous le démontrer de ce pas. Les bienfaits de la mondialisation capitaliste sont immenses comme nous le savons tous. Ainsi, par exemple, certaines voitures de marques européennes dans lesquelles nous roulons en Europe ne sont plus fabriquées en Europe. Il en va ainsi de la Wolskwagen Fox, désormais fabriquée au Brésil.

Dans la marque Wolskwagen, on se rappelle de la sympathique Coccinelle, petite voiture aux allures rondes qui fut l’héroïne de quelques films de Walt Disney dans les années 70. Des films drôles pour les enfants. La jeunesse et la genèse de la Coccinelle furent moins drôles puisque cette voiture fut conçue et fabriquée pour la première fois en Allemagne dans les années 30, sous le régime nazi dont elle fut l’un des symboles... Mais passons.

Aujourd’hui les responsables de Wolskwagen sont passés au renard, “fox” étant le nom anglais de cet animal probablement plus rusé que la jolie et inoffensive coccinelle. Le renard serait, selon le dicton, rusé. Les responsables de Wolkswagen le sont aussi. Ainsi donc une usine de cette marque est établie au Brésil et y produit des Wolskwagen Fox... Des mains brésiliennes fabriquent ce véhicule sur deux chaînes différentes... Pourquoi deux chaînes ? L’une fabrique ces voitures pour le marché européen, l’autre pour le marché sud-américain. Et figurez-vous que la Fox des uns n’est pas exactement la même que la Fox des autres, comme l’ont découvert et dénoncé récemment des organisations de défense des consommateurs, notamment Que Choisir en France...

Plus dangereuse et plus chère !
Les Fox destinées au marché brésilien sont, en fait, beaucoup plus dangereuses que les Fox destinées au marché européen. “La différence ne vient pas de la structure même de la Fox, mais celle vendue en Amérique latine est dépourvue d’équipements de sécurité ayant pourtant fait leurs preuves (airbags, ceintures de sécurité à trois points...). Ces éléments qui font partie de l’équipement de base sur le modèle européen sont vendus en option au Brésil pour la somme de 2.500 euros, ce qui augmente le prix de la voiture de 20 %” souligne Que Choisir, qui rajoute : “Wolskwagen ne se serait jamais permis de vendre en Europe une voiture obtenant un score de sécurité si bas. Mais pour le marché sud-américain, là même où sont produites les Fox, point d’état d’âme. Cruel paradoxe” conclut Que Choisir.

Vous l’aurez compris, les Brésiliens n’ont pas la tête plus dure que les Bretons. Ni plus ni moins dure. Ils sont nos égaux face aux dangers de la route et de la voiture, mais manifestement pas aux yeux de certains constructeurs automobiles prêts à sacrifier leur sécurité au nom du profit. Encore un bienfait de la mondialisation capitaliste.

Christian Le Meut 

Source : Que choisir en ligne, 23/02/2007. 

05/04/2007

Le blog de Jean Quatremer : Sarko, l'Europe et ses langues, etc.

Concernant le fragment de discours de Nicolas Sarkozy, je vous conseille le commentaire (daté du 31/03) de Jean Quatremer, journaliste de Libération à Bruxelles, qui tient un blog ("Coulisses de Bruxelles") très intéressant, de mon point de vue. Il vient de publier une nouvelle note sur la tendance de certains responsables européens à n'utiliser qu'une seule langue dans les institutions européennes, et ce n'est pas le français ! Bizkoazh kement all (jamais autant !) ! Là aussi, le multilinguisme est une conquête ! 

http://bruxelles.blogs.liberation.fr/