15/06/2007
Langue bretonne : apprenons plutôt l'anglais ?
Lu dans Le Télégramme, édition de Lorient de jeudi 14 juin cette réponse de la candidate UMP, Maria Colas, à la question des journalistes :
"Que pensez-vous de l'enseignement bilingue ?
- Français-anglais ?
-Non, français-breton.
- Ce n'est peut-être pas une priorité lorsque les parents et les grands-parents ne parlent plus la langue. Mais il faut pouvoir maîtriser l'anglais et une deuxième langue étrangère au bac, pour envisager un avenir professionnel".
On l'interroge sur le breton, elle répond sur l'anglais... Pourtant ça commençait bien, la dame se prononçant pour le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, mais l'enseignement de la langue bretonne (parlée en Loire-Atlantique dans la région de Guérande, jusqu'au début du XXe siècle), ne semble pas la préocuper. Pourtant, il y a des écoles bilingues dans sa future circonscription, si elle est élue, et des associations travaillant pour la langue et la culture bretonne... C'est quand même étonnant de ne voir envisager l'apprentissage d'une langue qu'à travers un "avenir professionnel". Et l'enrichissement culturel personnel dans une région où la langue bretonne est la langue d'origine d'une grande partie de la population, la langue qui a donné les noms de lieux, ça ne compterait pas ? Et, si on creuse un peu, il y a encore beaucoup de parents et grands-parents qui parlent le breton, ou en ont des notions...
En terme d'emplois, il y en aurait actuellement un millier d'emplois, en Bretagne, dans le secteur de la langue bretonne. Principalement dans le domaine de l'enseignement. Connaître le breton est donc de plus en plus un atout professionnel pour qui veut vivre en Bretagne. Mme Colas le sait-elle ?
Dans sa réponse la candidate socialiste, Françoise Olivier-Coupeau, rappelle que la région Bretagne a établi, dans son contrat de plan, un "volet additionnel pour l'enseignement du breton", qui n'a pas été signé par l'Etat. Cette candidate tente de succéder au président de la région, Jean-Yves Le Drian, PS lui aussi. Elle est en ballotage favorable pour le second tour.
Rennes : la Caf refuse une subvention aux enfants bilingues
Plus loin dans la page en langue bretonne (p. 49, toutes éditions), le lecteur apprend que la Caisse d'allocations familiales d'Ille-et-Vilaine vient d'annoncer la suspension des subventions au centre de loisir des écoles bilingues de Rennes, pour la raison que les relations y sont en langue bretonne. Ce ne serait pas "universel". La responsable, Véronique Aulnette, explique : "La Caf estime qu'un centre de loisirs doit répondre à la demande de n'importe quelle famille. Nous répondons que ce centre est ouvert à tous, y compris les non-bretonnants. Pour les petits, de 3 à 6 ans, la langue n'est pas une barrière. Ils se font au breton de manière naturelle. Il n'y a que les adultes pour penser que c'est un obstacle !".
La Caf ne semble pas avoir compris que la méthode d'apprentissage par immersion est très efficace pour l'apprentissage d'une langue... Mais, en France, on confond encore "universalité" et langue française. Pourtant il y a eu (notamment en Bretagne), et il y a encore (notamment dans les Dom Tom) des millions de citoyens français qui n'ont jamais parlé la langue française, et probablement encore quelques centaines de milliers qui ne la parlent toujours pas actuellement... La citoyenneté est compatible avec le multilinguisme (voir la Suisse) et le contrat qui fonde une nation également. Mais ce contrat se discute, évolue au cours du temps et c'est bien là le problème. En France, il n'évolue pas vite, notamment dans le domaine des langues dites "régionales"; ou alors pas dans le bon sens.
Christian Le Meut
11:47 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : langues régionales, langue française, politique
Antipub : un euro contre le déboulonneur
Le collectif des déboulonneurs organise des actions non-violentes contre l'invasion publicitaire. L'un de ses membres, François Vaillant, passait en procès le 11 mai et le verdict vient d'être prononcé. Voici le communiqué des Déboulonneurs :
"Ce 12 juin, le juge a reconnu François Vaillant coupable de dégradations légères commises à plusieurs reprises sur des panneaux publicitaires, mais il ne l’a condamné qu’à une amende symbolique de 1 € ! Pour avoir inscrit à Rouen le 22 juin et 23 décembre 2006, sur des panneaux publicitaires, à visage découvert et en plein jour, en présence chaque fois de plusieurs dizaines de militants antipub, des slogans comme « Nous, vous, des cibles ? » , « Pub = pollution », « Ici bientôt un arbre », « La pub fait dé-penser » (etc.) , François Vaillant, du Collectif des déboulonneurs de Rouen a comparu devant le Tribunal correctionnel de Rouen, le 11 mai 2007. Ce procès a donné lieu à près de trois heures de débats sur les dégâts causés par le système publicitaire : pollution visuelle, surconsommation débridée, surendettement, obésité, perte des valeurs… comme l’ont souligné les témoins Claude Got et François Boespflug…
La nécessité de l’action de désobéissance civile non-violente a été aussi longuement expliquée. Face à l’urgence environnementale et sanitaire, constatant que tous les recours ont été épuisés, et devant les limites de fonctionnement des canaux démocratiques, ce mode d’action est apparu légitime aux militants du Collectif des déboulonneurs pour alerter les pouvoirs publics et leur demander de prendre leur responsabilité. Devant une salle comble, ce 11 mai, le procureur de la République avait déjà provoqué la surprise en demandant pour le prévenu la dispense de peine.
Les politiques sollicitésLe 12 juin, le juge reconnaît François Vaillant coupable de dégradations légères et le condamne à une peine d’amende symbolique de 1 euro. Ce 12 juin, cette info passe déjà au J.T. de 19h de France3 Haute Normandie, pendant que l’AFP continuait à faire son travail. La désobéissance civile non-violente est ainsi prise en compte en tant qu’outil d’expression démocratique. Le Collectif des déboulonneurs souhaite que ce message soit clairement entendu par les responsables politiques, notamment par le Maire de Rouen qui n’a pas encore renoncé au projet de vélos JCDecaux en échange de 300 mètres carrés de pub supplémentaires.
Il y a urgence à changer la loi de 1979 sur l’affichage publicitaire. Les désobéisseurs du Collectif des déboulonneurs sont au service du droit, voulant promouvoir un affichage commercial très limité et non agressif, avec des affiches de 50 x 70 cm maximum. Jusqu’à maintenant les hommes et femmes politiques sont restés trop longtemps silencieux sur le système publicitaire. La population exprime pourtant très majoritairement un ras-le-bol face à l’envahissement de la publicité dans notre société. Suite aux nombreuses actions et à interpellations des barbouilleurs un peu partout en France, des représentants du Collectif ont été reçus, lors de la campagne des présidentielles, par le PS et l’UMP. Ils ont obtenu des réponses écrites des Verts, du PCF, de la LCR, du PRG, et de CAP21. TOUS ont alors exprimé le souhait d’ouvrir un grand débat national relatif à l’invasion publicitaire. Ces déclarations doivent maintenant être suivies par des actes, tant les responsables politiques nationaux et locaux ont l’obligation morale de mettre en place la structure nécessaire à ce débat, notamment lors du Grenelle de l’environnement. Il convient que le système publicitaire continue à passer un mauvais quart d’heure.
Les actions non-violentes du Collectif des déboulonneurs se poursuivent.
François Vaillant devrait arriver à payer cet 1 euro d’amende ! Il en va différemment des 4.000 euros de frais de justice. Le Collectif de Rouen a déjà récolté 2.200 €. Si vous avez la possibilité d’aiderà compléter cette somme de 4.000 € (chèque à partir de 10 €), on vous fait tout plein de bises suplplémentaires. Chèque à libeller à l’ordre de « Collectif des déboulonneurs », à envoyer, à : Collectif des déboulonneurs, centre 308, 82 rue Jeanne d'Arc, 76000 Rouen."
09:20 Publié dans Didaerded/Non-violence, Endro/environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Publicité, déboulonneurs, non-violence
13/06/2007
Brud Nevez n°262 : laboused hag alouberion !
13:45 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Levrioù/Livres/BT/BD | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Brud Nevez, brezhoneg, langue bretonne, revue
11/06/2007
Deux reportages sur Djibouti
L'ami Gérard Ponthieu publie deux articles très intéressants sur la situation à Djibouti : un reportage sur l'affaire de la mort du juge Borrel, d'une part, et un autre sur un camp militaire étasunien implanté la-bas depuis 2002.
18:10 Publié dans Etrebroadel/International, Kazetennerezh/journalisme, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Djibouti, affaire Borrel
Le réel quelquefois...
"Le réel quelquefois désaltère l'espérance. C'est pourquoi, contre toute attente, l'espérance survit".
René Char (Les Matinaux, p. 153 de l'édition poche Poésie/Gallimard).
14:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/06/2007
Bibliothèques et langues régionales : ce n'était pas la BNF
Concernant cette note, Maryvonne, de Nantes, apporte quelques précisions, car il ne s'agit pas du site de la Bibliothèque nationale de France comme je l'avais indiqué : "Hélas, ce n'est pas la Bibliothèque Nationale... on en est loin. Mais avec toutes ces initiales, on peut confondre. Ce n'est qu'un détail, mais je crois utile de vous le signaler.C'est la revue bimestrielle "Bulletin des bibliothèques de France " (BBF) qui publie, par l'intermédiaire de l'ENSSIB, (école nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques), basée à Villeurbanne, près de Lyon. C'est une revue très riche, très bien documentée qui expose les progrès des bibliothèques du monde (surtout Europe et Pays anglo-saxons, dont USA). Elle n'est pas connue du grand public car très spécialisée et est dans le "fonds professionnel" des bibliothèques importantes.Chaque n° est à thème en général". Merci à Maryvonne pour cette précision importante. Ce site, comme je le signalais, vient de publier un article sur les langues régionales et les bibliothèques et comment ces dernières peuvent aider l'édition en langues régionales (article signalé par le Conseil culturel de Bretagne). Voici un extrait de cet article écrit par Jacqueline Le Nail, bibliothécaire à Rennes :
"Le breton, brezhoneg, a dû connaître son nombre maximal de locuteurs en 1914. Les enquêtes réalisées dans les années 1930 parlent de 1 200 000 locuteurs. C’était alors la langue celtique la plus parlée devant l’irlandais et le gallois. La tradition écrite y est très ancienne (fin du VIIIe siècle) et le texte le plus ancien, le fragment de Leyde, fragment d’un traité de médecine en latin annoté de gloses en breton 14, précède de plus de cinquante ans le plus vieux texte écrit en vieux français et en vieil allemand, le Traité de Verdun (843). Le breton a donc été écrit bien avant l’imprimerie qui date en Bretagne de 1484 à Bréhan et 1485 à Rennes. Il existe un incunable breton, le Catholicon, imprimé à Tréguier en 1499 ; il s’agit d’un dictionnaire trilingue, breton-français-latin, destiné aux clercs et aux étudiants. Entre 1500 et 1789, on a recensé plus de 1 500 livres imprimés en breton, littérature religieuse, dictionnaires et grammaires, textes satiriques, poésie, théâtre… Certains ouvrages connaissent de multiples éditions successives, 71 pour le Colloque de Quiquer, petit manuel de conversation français-breton (au format poche), dont la première édition date de 1626 pour durer jusqu’en 1915 ! Un best-seller pendant près de trois cents ans. "
http://bbf.enssib.fr/sdx/BBF/frontoffice/2007/03/document...
16:30 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Langue française, langues régionales, brezhoneg
08/06/2007
Bae Montroulez : bisitañ Kastell an tarv e brezhoneg
Kastell an Tarv, e bae Montroulez, a c'hell bout bisitet hiriv an deiz, e galleg koulz ag e brezhoneg. Ar welladenn gentañ e breton a vo d'ar gwener 29 a viz Mezheven, aozet get Paolig Kombot hag ar gevredigezh KLT. N'eus nemet 20 blas ha ret eo feurmiñ en araok. Tél : 02 98 63 98 79. Ur pennad skrid a ziar an dra-se a zo bet embannet e brezhoneg barzh Le Télégramme (24/05).
Le Château du taureau, dans la baie de Morlaix, peut désormais se visiter, en français comme en breton. La prochaine visite aura lieu le vendredi 29 et il faut réserver auprès de l'association KLT !
08:30 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Tourisme, Morlaix
05/06/2007
Brezhoneg er votadegoù/Du breton dans la campagne électorale
Ar mintin mañ m'eus resevet al lizher get paperioù an dud war ar renk en Hen Bont evit bout kannad. Unnek a zo met daou hepken o deus lakaet un nebeut brezhoneg barzh o "profession de foi", pe war o skritelloù : ar re PC (Gérard Perron, maer an Hen Bont, ha Christian Perron, maer Guéméné sur Scorff-bro an andouillhen). An daou a zo ivez kuzulerion meur. "Ganeoc'h, evit cheñch an traoù". Brav eo ar frasenn, met setu tout. Netra all war ar brezhoneg, ar yezhoù rannvroel, ar skolioù divyezhek (unan hepken en Hen Bont)... Dister eo memestra, evel stad ar brezhoneg en Hen Bont, evit lâr ma sonj...
Muioc'h a zo get ar re C'hlas, a zo war ar renk get an UDB, Union démocratique bretonne. "Chañj a ra ar bed; chañjomp ar bed get Breizh glas, skoaz doc'h skoaz, emren" eme Michel Rolland, kuzulier ker en Hen Bont. Martine Auffret, ag an UDB, a zo e "suppléante". Labourerez douar eo e Cléguérec, hag he añv a zo just a-dreist d'an destenn-se e brezhoneg :
"Chajomp ar bed !
Talet e vo pa vank ar petrol, pa ya dour ar fallaat, en arvar pet loen, pet plantenn ? Pas a ra un dazont dougapl dre implij nebeutoc'h an energiezhoù a ya da hesk, nebeutoc'h a girri-samm, muioc'h a hent-houarn.
Labour d'an holl :
Dre ober get an avel, an heol, ar c'hoed (...) 500.000 post-labour, dre sevel un million lojeris HQE, ur radio tele e daou yezh, ul labour douar nevez : tachenoù vihanoc'h, muioc'h a dalvoudegezh oc'hpennet.
Ur Vreizh wir : Naoned e-barzh, ar brezhoneg anzavet.
Un Europ a harz doc'h an uzinioù a achap."
N'int ket fall ar sonjoù kinniget e brezhoneg, met un nebeut farioù a chom memestra, ar pezh a zo domaj evit ur skritellig kaset da razh ar sitoianed : ar yezhoù a zo div, ha pas daou, da skouer... Ha ne gomprenan ket ar frasenn a grog get "Talet..." Ma peus-c'hwi komprenet, larit din (dre "commentaires").
Netra e brezhoneg, pe a zivout ar brezhoneg, barzh skritell ar c'hannad, paotr ar "majorité présidentielle, Jacques Le Nay, ha netra ivez war skritellig paotr ar PS (an aotroù Bageot, maer Zinzag-Lokrist). Netra a enep ivez, nemet barzh skritell Lutte Ouvrière get ar frasenn-se : "Face à la situation dramatique à laquelle sont confrontées les clases populaires, les particularismes ne sont pas de mise", evel rezon !
Bec'h ha suspense a zo barzh al lodenn-se ag ar Morbihan rak Segolène Royal 'doa tapet 52 % ag ar mouezhioù ha muioc'h a 50 % barzh razh kantonioù ar "circonscription". Tomm e vo evit ar c'hannad Le Nay met n'eo ket gouniet an traoù evit ar re a gleiz memestra rak n'eus den ebet all war ar renk a zehoù (nemet strolladoù bihan get tud dianavet : MNR, MPF, FN...). Le Nay a c'helehe gouniet disul kentañ dija... Ma z'eus un eil dro, ne vo ket aes getan alkent.
Hennebont : un peu de breton sur les professions de foi et les affiches
J'ai reçu ce matin les professions de foi des candidats à l'élection législative de la sixième circonscription d'Hennebont. Le breton y fait une petite apparition sur la profession de foi des candidats du Parti communiste : "Ganeoc'h, evit cheñch an traoù" ("avec vous pour changer les choses". Le maire d'Hennebont, Gérard Perron, est candidat avec comme suppléant Christian Perron, son homonyme, maire de Guéméné-sur-Scorff. A part ça, dans la profession de foi, rien d'autre sur la langue bretonne, les écoles bilingues, la réunification de la Bretagne... Netra ! Un peu comme la place du breton à Hennebont : quelques mots sur de quelques panneaux, et c'est tout.
Les Verts-UDB font plus, avec tout une colonne de texte en breton pour le développement durable, un télé et une radio bilingue, Nantes en Bretagne, la reconnaissance officielle de la langue bretonne, etc. La citation est dans la partie bretonne de cet article, mais il me semble qu'il reste quelques grosses fautes. J'avoue même ne pas bien comprendre la première phrase. Les bretonnants qui fréquentent Rezore m'aideront peut-être. Dommage, pour un document envoyé à tous les citoyens. Bel effort quand même (et rare)...
Michel Rolland est le candidat vert et sa suppléante est Martine Auffret, agricultrice bio, Union démocratique bretonne.
Le suspens est de mise dans la circonscription car Ségolène Royal y a obtenu 52 % au second tour, alors que le député sortant, Jacques Le Nay, représente la majorité présidentielle. Mais il n'a personne face à lui à droite, sauf quelques petits candidats (MPF, MNR, FN...), souvent inconnus dans le coin. Il peut donc espérer ratisser large dès le premier tour et, qui sait, passer dès dimanche prochain. Cependant, en cas de second tour, les jeux restent ouverts.
Candidatures multiples
Le journal Le Télégramme (dimanche 03/06) a publié un article montrant l'intérêt économique des petites formations à multiplier les candidatures. Mais il n'est pas sûr que ce type de procédé serve la démocratie et la crédibilité des institutions... Dans les professions de foi (cinq sont des documents nationaux), je n'ai rien vu contre les langues et cultures régionales, sauf peut-être dans celle de Lutte Ouvrière : "Face à la situation dramatique à laquelle sont confrontées les clases populaires, les particularismes ne sont pas de mise". Prolétaires de tous les pays, unissez-vous derrière Arlette !... Mais dans quelle langue ? La française bien-sûr, Arlette en parle-t-elle une autre ?
Christian Le Meut
Le blog du Conseil culturel de Bretagne publie les réponses de candidats à un questionnaire sur la langue, la culture bretonne, etc; notamment celle de Jacques Le Nay et Gérard Perron.
www.kuzul.info
19:50 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Brezhoneg, langue bretonne, élections, votadegoù
04/06/2007
Des expulsions en toute humanité
Cru entendre ce matin sur France Inter : "Drïss Hortefeu a fait de nouvelles déclarations"... Comment ça, un "Drïss" au ministère de l'Identité nationale, dingue ! Mais non, c'est Brice, bien sûr. Et pendant ce temps les expulsions continuent, en toute humanité bien-sûr ! Voici quelques alertes du Réseau Education sans frontières :
"LES HORREURS DANS TOUTES LEURS NUANCES
Christiane France ne doit pas rester derrière les barreaux du centre de rétention de Lyon !
Sa chaise de l¹école Berthelot ne doit pas rester vide !
Christiane France, scolarisée en CE2 à l'école primaire Berthelot à Lyon 7ème, et son père Mr Kweleng ont été arrêtés le 30 mai au matin à leur domicile. Ils ont été placés au centre de rétention de Lyon. Ils sont de nationalité camerounaise.
Lui est venu en France en 2003 pour des problèmes de santé. Il a été suivi régulièrement et opéré il y a peu d’une oreille. De ce fait, tout déplacement en avion lui est fortement déconseillé. Sa fille l'a rejoint en août 2006; elle a également des problèmes de santé. Des titres de séjour pour étranger malade ont été demandés.... mais refusés.
L'APRF sera jugé au Tribunal Administratif de Lyon lundi 4 juin à 10h30.
Enseignants et parents d’élèves sont choqués et se mobilisent. Trois instituteurs ont rendu visite à Christiane en prison. Une pétition circule, elle est en ligne http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article6412.
Des enseignants de l’école seront en grève pour se rendre au tribunal lundi. Des parents s’y rendront également avec leurs enfants. Lundi 4 juin : La FCPE sera dès 7h50 devant l¹école pour faire signer la pétition. RESF appelle à un rassemblement à partir de 16h30 devant l¹école. Il faut continuer à faxer, mèler, téléphoner à la préfecture.préfet du Rhône Jean Pierre Lacroix Fax 04 78 60 49 38 jean-pierre.lacroix@rhone.pref.gouv.fr
Secrétaire général Monsieur Bay FAX 04 72 61 60 86 - tel 04 72 61 65 00 christophe.bay@rhone.pref.gouv.fr
La famille Pelou Bosala de Toulouse a été transférée dans la nuit de jeudi 31/05 à vendredi 1/06 au centre de rétention de Lyon. Cette famille originaire de RDC, a été déboutée du droit d'asile. Séphora, née à Toulouse, il y a trois ans, n’est pas encore scolarisée. Mais la chasse au tout petit enfant est-elle plus honorable que la chasse à l’enfant ?Un maintien pour quinze jours, confirmé par le JLD malgré différents problèmes sur la procédure d'interpellation. Ils ont été arrêté à Toulouse en même temps que deux autres familles, dont celle transférée à Marseille maintenant libérée. La troisième famille a été maintenue à Toulouse. Le père et les enfants ont finalement été libérés mais la mère est encore en rétention.Fax préfecture de Haute-Garonne : 05 34 45 37 38
Mail : andre.viau@haute-garonne.pref.gouv.fr
Enfin, un cas plus difficile, chacun agira en conscience : Monsieur Beddiaf, algérien de Morsang sur Orge (91), en France depuis 1972 est menacé d'expulsion. Il est, en effet frappé d'une interdiction du territoire suite à une condamnation il y a dix ans à quatre ans de prison sous l'accusation de participation à une entreprise terroriste. Même si sur ces questions la police ratisse large, l'accusation n'est pas bénigne. Cela étant, il a été condamné, il a purgé sa peine. Son interdiction du territoire venait à échéance dans 2 mois. Il vit en France depuis 35 ans, tous ses enfants sont français. M. Beddiaf qui est aussi chef d'entreprise (bâtiment, agréée par GDF, ça n’a l’air de rien, mais cela témoigne de la participation à la vie sociale et économique) et qui fait travailler plusieurs personnes est surtout père de 12 enfant dont 6 qui ont entre 5 et 17 ans et sont encore scolarisés. Ces enfants ont sans aucun doute besoin de leur père pour continuer à vivre et étudier dans le pays qui est le leur. Ceux qui pensent que la double peine ne doit pas s'appliquer peuvent s'adresser au préfet des Hauts de Seine (Nanterre). Tel : 0 821 80 30 92Fax 01 47 25 21 21
Préfet Michel Bart michel.bart@hauts-de-seine.pref.gouv.fr
Secret Gal Philippe Chaix philippe.chaix@hauts-de-seine.pref.gouv.fr
courier@hauts-de-seine.pref.gouv.fr <courier@hauts-de-seine.pref.gouv.fr>
Fin du communiqué.
12:48 Publié dans Gwirioù mab den/droits de l'être humain, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Education sans frontières, expulsions, droits de l'Homme
01/06/2007
An Dasson nevez !
Kemenadenn a berzh Kerlenn Sten Kidna An Alré/Communiqué du Cercle Sten Kidna d'Auray :
La revue An Dasson ("L'écho"), trimestriel bilingue, vient de publier son numéro 64 dans lequel elle propose trois voyages bilingues (en breton et en français). Une pérégrination dans les rues de Paris avec Daniel Carré; un aller-retour mouvementé à Belle-Ile avec Christian Le Meut et le tour de l'Islande et de ses splendeurs naturelles avec Drian Bernier. Un hommage à Odette Lorho, Brec'hoise née en 1913 et décédée en février 2007; une nouvelle en breton de Yann Verney; des échos des dernières publications en breton (ou sur la Bretagne), viennent compléter le tout.
An Dasson est édité par l'association Sten Kidna-Komzomp asampl, d'Auray (6 rue Joseph Rollo, 56400 Auray). 4 € l'exemplaire (6 € avec le port). Tél : 02 97 29 16 58.
An Dasson : niverenn 64 a zo deuet er maez
Niverenn 64 An Dasson zo deuet er maez : ar gelaouenn divyezhek-se a vez embannet ur wezh bep tri miz. Kinnig a ra d'al lennourion beajoù e Paris, get Daniel Carré; er Gerveur, get Christian Le Meut, ha betek an Island get Drian Bernier. Met estroc'h evit ar pennadoù-se a zo : unan all a zo e koun Odette Lorho, bet ganet e Brec'h e 1913 ha marv ar bloaz-man; un danvell skrivet get Yann Verney a zo ivez ha pennadigoù a-fed levrioù nevez embannet e brezhoneg pe a ziout Breizh.
An Dasson a vez embannet get Kerlenn Sten Kidna-Komzomp asampl, 8 ru J. Rollo, 56400 An Alre. 4 € an tamm; 6 € get frejoù post. Pellgomz : 02 97 29 16 58.
09:54 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Mediaioù/média/skinwel/Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Langue bretonne, brezhoneg, Auray
31/05/2007
Ur staj war Enez Eusa : mar kouezh, en em sav
Ur sizhuniad bourrapl m'eus paseet barzh enez Eusa e kemer pezh en ur staj savet get ar gevredigezh Stumdi (21 - 25 a viz Mae). Fiskal eo bet an traoù, get kentelioù da vintiñ, abadennoù er maez d'enderv, hag e-barzh c'hoazh da nozh (tavarn Ty Korn, annekse ar staj). Trizek stajiad a oa ha daoù strollad, unan get deraouidi, hag unan all get tud a c'helle gomz brezhoneg.
Ur bochad traoù hon eus desket a ziar benn enez Eusa, he istoer, he douaroniezh ha buhez an dud a zo e chom du hont (war dro 900 met digreskiñ a ra tamm ha tamm). N'eus ket kalz a besketourion e Eusa, re rust eo ar mor ha n'eus ket ul lec'h bras evit sevel ur porzh (unan bihan a zo memestra en traon d'ar vourc'h, Lampaol). Ar baotred a laboure kentoc'h barzh bagoù konwerzh (met n'eus ket mui kalz), pe bagoù ar morlu. Get ar merc'hed e veze labouret an douar, desavet al loened (deñved du), kempennet an hentoù, graet war dro ar vugale. Ur vuhez diaes, kalet, met... tost echu.
Barzh ekomirdi an Nioù e vez displeget, e galleg hag e brezhoneg ar vro, buhez pemdeziek an dud gwezhall. Hiriv an deiz, tud an enezenn a vev kentoc'h get an tourism; nebeutoch' a tachennoù a vez labouret met chom a ra kalz loened memestra war an enezenn a zo barzh Park rannvroel an Arvorig. Bras eo Eusa (8 kilometr a ledander, 4 a hirder) hag an dud o deus afer ag un oto evit mont ha dont. Met re a otoioù a zo, d'am sonj. An natur a chom brav memestra, n'eus ket tier nevez e pep lec'h evel ma z'eus war an aod er Morbihan. Get lezennoù ar Park rannvrol n'eus ket droad da sevel kement-se a dier nevez. Ha gwelloc'h a-se.
Ger stur Eusa a zo bet esket geneomp e-pad ar staj : "Mar kouezh, en em sav".
E-pad ar staj m'eus kavet, barzh ur stal levrioù, ul levr brav anvet "Une île auprès des ciels; un enezenn tost d'an oabloù" get skeudennoù brav (tennet get Marie-Hélène Grange); barzhonegoù skrivet e galleg get Jean-Pierre Boullic ha troet e brezhoneg get Job an Irien. Testennoù ha fotoioù brav-tre. Embannet e 2007 get Minihi Levenez. 15 €.
Petits échos d'un stage de breton sur l'île d'Ouessant, du 21 au 25 mai, organisé par l'association Stumdi. Cours de breton le matin et animations en extérieur l'après-midi. Nous avons pu découvrir, en partie, l'île et la vie des habitants dont la devise est "Mar kouezh, en em sav", e qui signifie "Si tombe, se relève". Le livre ci-contre est un recueil de poèmes en français de Jean-Pierre Boullic, traduits en breton par Job an Irien. De beaux textes accompagnés par de belles photos de Marie-Hélène Grange. Ce recueil vient de paraître chez Minihi Levenez. 15 €.
15:20 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ouessant, stage, stumdi
30/05/2007
Gaz et électricité : l'UFC conseille de garder les contrats actuels !
Communiqué du 29 mai de l'UFC Que choisir ? : "Ouverture des marchés de l'électricité et du gaz : l'UFC-Que Choisir appelle les consommateurs à conserver leurs contrats actuels" :
"Le 1er juillet 2007, les marchés de l'électricité et du gaz vont être ouverts à la concurrence pour les particuliers français. A compter de cette date, les consommateurs pourront :
-Soit rester aux tarifs réglementés, fixés par les pouvoirs publics et uniquement délivrés par EDF et Gaz de France, en ne souscrivant à aucune nouvelle offre.
-Soit quitter les tarifs réglementés et choisir une offre aux prix de marché. Ces offres seront proposées par tous les fournisseurs, y compris EDF et Gaz de France.
L'UFC-Que Choisir alerte les consommateurs sur les conséquences de l'abandon des tarifs réglementés :
-Les risques d'augmentations violentes des prix sur le marché libre sont bien réels. Les tarifs réglementés resteront ainsi inférieurs, voire très inférieurs pour l'électricité, aux prix de marché.
-Le choix que feront les consommateurs de souscrire une offre au prix de marché sera irréversible. Lorsque l'occupant d'un logement, qu'il soit propriétaire ou locataire, souscrira une offre sur le marché libre, ce logement ne pourra plus jamais bénéficier des tarifs réglementés.
Ainsi, les consommateurs qui quitteront les tarifs réglementés pourraient voir, comme on l'a constaté pour les entreprises, leur facture grimper de + 65 %, soit une dépense annuelle supplémentaire de 1 222 euros pour un ménage de 4 personnes qui éclaire et chauffe son logement à l'électricité. Le ménage devra faire face à cette augmentation de prix puisque la loi lui interdit de revenir aux tarifs réglementés.
Dès le 1er juillet, l'UFC-Que choisir place sous surveillance les marchés de l'énergie, grâce à :
-Un Indice des Prix de l'Electricité et du Gaz (IPEG), regroupant plus de 400 profils de ménages. Cet outil permettra de suivre l'évolution des prix sur le marché libre et régulé.
-Un observatoire des pratiques commerciales et des contrats, permettant de repérer dès la diffusion des premières offres, les éventuels abus commis par les professionnels et obtenir leur cessation.
A un mois de l'ouverture des marchés, l'UFC-Que Choisir dénonce l'inertie des pouvoirs publics qui n'ont rien prévu pour informer massivement les consommateurs sur les conséquences des choix qu'ils pourraient faire, dans un contexte économique et juridique nouveau et complexe.
L'UFC-Que Choisir lance une campagne d'information et met à la disposition des consommateurs :
-Un serveur vocal d'information : 0 811 88 10 88 facturé au coût d'une communication locale.
- Une liste de plus de 50 questions/réponses sur le site internet www.quechoisir.org,"
20:10 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Electricité, consommation, EDF, GDF