12/01/2008
Yezhoù rannvroel : doare vat da c'hortoz ? Langues régionales : de bonnes nouvelles à attendre ?
Hag e vo keloù mat evit ar brezhoneg hag evit ar yezhoù rannvroel a-bezh e bro-Frans, ar sizhun kentañ ? Kinniget vo get kannad Marc Le Fur (UMP-Loudéac/Aodoù an Arvor) da chanch bonreizh Bro C'hall evit ma vo posupl war lerc'h ratifiiñ Karta europea ar yezhoù rannvroel (sinet get Jospin e 1998 met james ratifiet get ar parliamant a gaos ma z'eus ur yezh ofisiel hepken e Bro C'hall hervez ar vonreizh)... Bec'h a zo !
Y-aura-t-il des bonnes nouvelles pour la langue bretonne et les langues régionales de France la semaine prochaine ? Le député (UMP) Marc Le Fur, de Loudéac (Côtes d'Armor) propose un amendement modifiant la Constitution pour que la ratification de la Charte européenne des langues minoritaires soit possible (elle a été signée par Jospin en 1998 et jamais ratifiée par le Parlement car la Constitution ne reconnaît qu'un seule langue officielle en France. Voici ce qu'en dit l'Agence Bretagne Presse :
"Le député Marc Le Fur va proposer un amendement pour modifier la Constitution afin que la France puisse ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires : Marc Le Fur, député des Côtes-d'Armor (Lamballe - Loudéac), déposera le 14 janvier 2008 à l'occasion du vote sur le traité constitutionnel, un amendement pour modifier la Constitution afin que la France puisse ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Mar Le Fur avait deja proposé de modifier la constitution en janvier 2005 et en décembre 2006. La dernière tentative n'avait échoué que de 7 voix. (...). Le vote aura lieu au plus tard en fin de journée mercredi 15 janvier."
21:35 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Galleg/français, Politikerezh/Politique, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Constitution, langues régionales, Parlement
11/01/2008
Prederion : an aotroù maer a zo kountant...
E Prederion (Brandérion e galleg, ur gumun e-tall an Hen Bont), an aotrou a zo kountant, laouen bras, hervez ar pezh bet lâret getan e-pad tolpadenn hetoù an ti-kêr: "2007 restera l'année de l'identité retrouvée, c'est-à-dire la reconnaissance officielle du nom de Brandérion en breton : Prederion" (Le Télégramme, 07/01/2008)...
Petra a dalv an dra-se ? Abaoe 2004 e vez lakaet get kuzul meur Morbihan panelloù divyezhek a-hed an hentoù... Hag an anv "Branderion" oa bet dibabet getan evit "Brandérion". Hag ar maer da huchal : lâret vez "Prederion" get ar re gozh, emezan... An departamant hag Ofis ar brezhoneg (bet savet getan listenn anvioù lec'h) o doa asantet chanch an anv. Ha "Branderion" a oa deuet da vout "Prederion". Setu perak an aotrou maer a zo ken lorc'h ! Met estroc'h evit ar "reconnaissance"-se, petra 'n'eus graet ar maer-se, an aotroù Hubert de Lageneste, evit ar brezhoneg e Breizh ha barzh e gumun ? Sinet 'n'eus karta ar brezhoneg ? Pas c'hoazh...Lakaet 'n'eus panelloù divyezhek er vourc'h (ar pezh a zo da vout graet get ar c'humunioù) ? Pas c'hoazh... Ma z'eus tud a ouia ar pezh a ra aotrou maer Prederion evit ar brezhoneg, larit din, me, ne welan netra betek breman.
Christian Le Meut
Setu sonj un den, brezhonegerez a zo e chom e Prederion : "A-du tre ganeoc'h ! Branderion pe Prederion, ne ra forz 'benn ar fin, pe kentoc'h 'deus ket peadra da n'em bilat ! (..) E kenver ar Brezhoneg ur seurt eman posupl lâret n'en deus ket graet netra (an aotrou De Lageneste) ! Ne sonjay ket a yezh ar vro nemet pa vo tu dezhan da gavout un avantaj bennak !"
13:19 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Brandérion, panneaux bilingues
Lec'hioù internet evit deskiñ brezhoneg/Des sites internet pour apprendre le breton
Bez ez eus muioc'h mui a lec'hioù internet a-feson evit deskiñ brezhoneg, evit an dud a grog hag evit an dud a faota dezhe gwellaat o brezhoneg. Setu unan a ginnig da gas deoc'h ur frasenn nevez bemdez :
Il y a de plus en plus de sites internet bien faits qui propose d'apprendre le breton, pour les débutants comme pour les personnes qui veulent améliorer (ou entretenir) leur niveau de langue. Voici un site qui propose de vous envoyer une nouvelle phrase chaque jour :
http://bemdez.free.fr/dotclear/index.php?category/permane...
Hag ez eus ivez lec'h internet kevredigezh Deskiñ d'an oadourien/Il y a aussi le site de l'association DAO ("Apprendre aux adultes") :
Hag evit ar re a garehe deskiñ e-pad ur staj hir (argant a c'hell bout roet get an Assedic, ar rannvro, ha c'hoazh, evit heuliañ stajoù sort-se), kit da weled war lec'hienn Stumdi. Et si vous optez pour un stage long (finançable par les Assedic, la Région Bretagne, la formation continue, le DIF...), vous pouvez allez voir sur le site de Stumdi.
Kalon vat deoc'h/Bon courage à vous !13:15 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Deskadurezh/Education, Web | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Breton, langue bretonne, formation, internet
09/01/2008
Brandérion : M. le maire est content
"2007 restera l'année de l'identité retrouvée, c'est-à-dire la reconnaissance officielle du nom de Brandérion en breton : Prederion" C'est, selon Le Télégramme (07/01), les propos introductifs du maire de Brandérion, près d'Hennebont, lors de ses voeux annuels. Pourquoi une telle auto-satisaction ? Depuis 2004 le département du Morbihan installe des panneaux bilingues le long des routes. "Branderion" en breton, avait été choisi par les services du conseil général et l'Office de la langue bretonne pour "Brandérion". M. le maire a protesté et trouvé là une occasion de se montrer dans les journaux : selon lui, les bretonnants de la commune disent "Prederion". Le département et l'Office ont accepté la modification et voilà M. le maire content... Mais, à part celà, que fait M. le maire de Brandérion, Hubert de Lageneste, pour la langue bretonne en général, et dans sa commune en particulier ? A-t-il signé la charte "Ya d'ar brezhoneg" (Oui au breton) proposée par l'Office de la langue bretonne ? A-t-il fait installer aux entrées du bourg des panneaux bilingues ? Netra : rien. Si des personnes ont plus d'information sur l'action de ce maire pour la langue bretonne, qu'elles l'indiquent en commentaire car, pour l'instant, on n'a pas vu grand-chose...
Christian Le Meut
10:25 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Brandérion, panneaux bilingues
Morbihan : hetoù e galleg hepken c'hoazh/Des voeux uniquement en français, comme d'hab !
Dipitus awalc'h eo met, revez al lec'hienn "Oui au breton", hetoù 2008 departamant ar Morbihan a zo, c'hoazh ur wezh, e galleg hepken. Netra e brezhoneg nag e gallaoueg daoust d'ar pezh a oa bet reskontet din get prezidant ar c'huzul meur (lennit edan)...
C'est décevant mais, selon le site Oui au breton, les voeux 2008 du département du Morbihan sont, encore une fois, uniquement en français. Dehors le breton et le gallo ! Et ce, malgré la réponse que m'avait faite le président du conseil général (lire ci-dessous)...
http://ouiaubreton.com/spip.php?article3350
Skeudenn/photo : P. Corlay.
10:14 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Galleg/français | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Morbihan, voeux, breton, français
Département du Morbihan : voeux bilingues ? Le suspens demeure
Kerioù bras ar Morbihan a embann o hetoù, evel bep bloaz. e galleg hag e brezhoneg a wezhoù evel An Oriant (get ur fari memestra : "heloù" a zo skrivet e lec'h "hetoù"). Kêr Gwened d'eus sinet, ur miz 'zo, live unan Karta "Ya d'ar brezhoneg" met n'he deus ket embannet hétoù divyezhek e 2008... Domaj. Evit ar pezh a sell doc'h kuzul meur Morbihan, e hetoù a vez embannet e galleg hepken. Skrivet m'eus da brezidant ar c'huzul e 2007 evit goulenn getan ma vehe posupl embann hetoù divyezheK e 2008... Hag e vo ? M'eus ket gwellet c'hoazh hetoù nevez an departamant... Da heul (goude ar galleg), un destenn skrivet e miz Meurzh 2007 a ziar-benn an dra-se :
Les villes du Morbihan affichent leurs voeux, parfois bilingues, comme Lorient (avec une grosse coquille cependant sur le mot "voeux" écrit "héloù" au lieu de "hétoù"). La ville de Vannes, qui vient de signer la charte "Ya d'ar brezhoneg" (Oui au breton), il y a à peine un mois, n'a pas saisi l'occasion pour afficher des voeux bilingues, dommage... Quant au département du Morbihan, ses voeux, jusque cette année, étaient uniquement en français... Seront-ils bilingues cette année ? Suspens... Retour sur un échange de courriers (note éditée en mars 2007) :
"E penn kentañ 2007 ur mignon din a oa kounnaret awalc'h : hetoù departamant Morbihan a oa e galleg hepken, netra e brezhoneg. Ne oa ket nevez, abaoe pell hetoù ar Morbihan a zo unyezhek... Met abaoe 2004, prezidant nevez ar c'huzul meur, an aotroù Joseph-François Kerguéris, senedour ivez, n'eus graet traoùdigoù evit ar brezhoneg : pannelloù divyezhek er Morbihan a bezh (met netra e gallaoueg...)... Met bon, me gav berr memestra ar pezh a vez graet get an departamant war tachenn ar breton. Skrivet m'boa d'an aotroù prezidant Kuzul meur e fin miz Geñver da c'houlenn getan hetoù teryezhek...
Au début de l'année un de mes amis, en colère, me fit remarquer que les voeux du département du Morbihan étaient unilingues, français-français... Rien en breton alors que le nouveau président du Conseil général du Morbihan, depuis 2004, Joseph-François Kerguéris, également sénateur UDF, a généralisé l'implantation de panneaux bilingues dans tout le département (en oubliant le gallo, langue parlée dans l'Est du département)... Mais bon, la politique linguistique du département reste très limitée. J'ai donc pris ma plus belle plume pour écrire au président du Conseil général, fin janvier :
"Monsieur le Président du Conseil général du Morbihan
Je me permets de vous écrire car j’ai constaté avec surprise l’absence de voeux en breton sur les documents du Conseil général du Morbihan. Plusieurs villes du département ont édité des affiches ou des messages bilingues (français-breton) et il est dommage de voir que le Département ne fait pas de même. Je ne vous rappellerai pas l’importance de cette langue dans notre département, ni l’importance de la langue gallèse d’ailleurs.
Il serait bon, me semble-t-il, qu’en 2008 les voeux du Département reflètent le caractère multilingue (breton, gallo, français) du Morbihan, seul département de l’Hexagone à porter un nom issu d’une langue régionale. C’est, en tout cas, en tant que Morbihannais bretonnant, le voeux que je vous adresse pour 2008.
E c’hortoz, ur blead mat 2007 a souetan deoc’h ! "
Ha resevet m'boa ur reskont, d'an 12 a viz Meurzh/ Et j'ai reçu une réponse, le 12 mars dernier :
"Monsieur,
C'est avec un intérêt particulier que j'ai pris connaissance de votre courrier me suggérant que le Conseil Général adresse des voeux en français et en breton.
Il est vrai que le breton occupe une place importante dans le patrimoine culturel de notre département et la meilleure preuve en est certainement le nom du département lui-même.
Je comprends ainsi vôtre suggestion et ne manquerai pas de la prendre en compte pour les voeux 2008.
Restant à vôtre disposition, je vous prie de croire, Monsieur, en l'expression de mes sentiments les meilleurs.
Joseph-François Kerguéris"
Setu ar reskont : marteze, an hetoù 2008 a vo e galleg hag e brezhoneg met an aotroù Kerguéris deus ankouiet ar gallaoueg barzh e reskont...
Nous verrons donc peut-être des voeux en breton et en français en 2008, quant au gallo, M. Kerguéris l'oublie dans sa réponse..".
Christian Le Meut
10:13 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brezhoneg, langue bretonne, Morbihan
Hennebont : l'épidémie de panneaux reflue
Je vous ai parlé récemment des panneaux de publicité municipale qui ont fleuri dans le centre de ma belle ville d'Hennebont, pour promouvoir la future Zac centre (beurk) et la future passerelle piétonne que nous attendons depuis quatre ans et que le maire nous promet désormais pour le "premier semestre 2008" (avant mars ou après ?)... Bonne nouvelle, cette épidémie est en reflux : un grand panneau placé à quelques dizaines de mètres de la basilique d'Hennebont a été érigé en milieu de semaine dernière, puis démonté quelques jours plus tard (lundi dernier), suite à une plainte d'un citoyen hennebontais. Les trois autres panneaux restants (ceux que j'ai repérés en tout cas), subiront-ils le même sort ? Celui qui nous montre une grande image de la passerelle, en tout cas, est placé bien près d'un monument historique, lui aussi... Affaire à suivre.
00:00 Publié dans Hennebont | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Hennebont
07/01/2008
Langues régionales : matière à lire
Bez ez eus danvez da lenn, e galleg, a zivout ar yezhoù rannvroel e Frans, war lec'hienn internet ur c'helenner skol veur (e Bro Okitania, war e seblant), Jean-Pierre Cavaillé.Testennoù hir ha talvoudus.
Il y a matière à lire sur le thème des langues régionales en France, en français, sur le site internet d'un universitaire, Jean-Pierrre Cavaillé (enseignant en Occitanie semble-t-il).
00:20 Publié dans Web, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Langues régionales, breton, occitan, langue française
05/01/2008
Rezore : sifroù 2007/les chiffres 2007
79.500 bizit; 290.000 pajenn digoret (ha lennet ?); etre 3.500 ha 5.400 den hag a zeu bep miz ur wezh da nebeutañ : setu sifroù Rezore evit 2007. 50.000 bizit oa bet e 2006 ha 27.000 e 2005 (savet oa bet Rezore e miz Meurzh 2005).
79.500 visites; 290.000 pages ouvertes (mais lues ?); entre 3.500 et 5.400 "visiteurs uniques" chaque mois; ce sont les chiffres de Rezore pour 2007. Il y avait eu 50.000 visites en 2006 et 27.000 en 2005 (création de Rezore en mars 2005).
10:20 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Rezore, chiffres
04/01/2008
Hennebont : c'était bien une épidémie
Cela se confirme (note du 27/12) : l'apparition de grands panneaux "d'information" vantant les projets municipaux en cours à Hennebont était bien une épidémie, j'en avais compté deux, j'en ai repéré deux de plus... Les élections sont mi-mars, combien de nouveaux panneaux de propagande municipale feront-ils leur apparition d'ici là ?
18:55 Publié dans Hennebont | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Hennebont
02/01/2008
2008 : bloaz etrebroadel ar yezhoù ! Année internationale des langues !
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Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
Assemblée générale
96e séance plénière - après-midi
PROCLAMANT 2008 ANNÉE INTERNATIONALE DES LANGUES, L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DEMANDE D’ENCOURAGER LEUR CONSERVATION ET LEUR DÉFENSE
« Le premier instrument du génie d’un peuple, c’est sa langue », a déclaré, cet après midi, l’Ambassadeur de la France auprès des Nations Unies citant l’écrivain Stendhal alors qu’il présentait à l’Assemblée générale un projet de résolution sur le multilinguisme. « Le droit à l’usage de sa langue, la capacité à communiquer et donc à comprendre et se faire comprendre, la préservation d’un héritage souvent vieux de plusieurs siècles ou millénaire doivent bien être au cœur de la mission des Nations Unies », a insisté Jean-Marc de La Sablière.
Par ce texte adopté par consensus, l’Assemblée générale demande aux États Membres et au Secrétariat d’encourager la conservation et la défense de toutes les langues parlées par les peuples du monde entier et proclame 2008 Année internationale des langues. En outre, l’Assemblée générale prie le Secrétaire général de désigner un nouveau Coordonnateur pour le multilinguisme.
Toujours aux termes de cette résolution, l’Assemblée prie le Secrétaire général de veiller à traiter tous les services linguistiques sur un pied d’égalité et à leur fournir également les moyens et conditions de travail qui leur permettent d’optimiser la qualité de leurs prestations. Elle souligne en outre qu’il importe d’utiliser comme il convient toutes les langues officielles de l’ONU dans toutes les activités du Département de l’information, réaffirme la nécessité de réaliser la parité absolue des six langues officielles sur les sites Web de l’Organisation et encourage les Centres d’information des Nations Unies à poursuivre leurs actions de proximité et d’animation multilingues.
Alors que le représentant d’Andorre a insisté sur la protection des langues en tant que fondement de la diversité culturelle, ceux de la Tunisie et de la Fédération de Russie ont fait valoir que les six langues officielles des Nations Unies – l’anglais, le français, l’espagnol, le chinois, l’arabe et le russe - représentent un moyen de renforcer l’efficacité de l’Organisation par le biais du respect des principes fondamentaux qu’elle est censée incarner. Ces deux délégations ont également demandé que des ressources adéquates soient consacrées à la mise en œuvre d’actions en faveur du multilinguisme, notamment en ce qui concerne les services de conférences et les sites Web de l’ONU.
De leur côté, les représentants de la Roumanie et du Sénégal ont souhaité que le prochain texte sur le multilinguisme, sujet pour lequel un projet de résolution est présenté tous les deux ans depuis 1999, fasse plus précisément référence aux opérations de maintien de la paix et à l’utilisation des langues des populations auxquelles sont destinées les actions des Nations Unies.
« L’adoption de la présente résolution n’est naturellement pas une fin en soi. Elle n’en constitue pas moins une étape importante pour l’action des Nations Unies car le multilinguisme est l’équivalent linguistique, culturel, voire civilisationnel du multilatéralisme », a enfin estimé Jean-Marc de La Sablière"
01:00 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Etrebroadel/International, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Unesco, langues
01/01/2008
Journalistes tués en 2007 : « Une tragédie sans fin » selon la FIJ
Krogomp ar bloaz nevez get traoù ha n'int ket farsus anezhe/Commençons l'année par des choses pas drôles...
"La Fédération internationale des journalistes (FIJ), dont le Syndicat national des journalistes est membre fondateur, a indiqué aujourd’hui que la violence contre les journalistes avait atteint des niveaux extrêmes en 2007, pour la troisième année consécutive, avec 171 tués, à peine moins que le "record" établi l’année dernière. Les chiffres ont été compilés en coopération avec l’INSI, l’International News Safety Institute. Une « tragédie sans fin » pour des milliers de personnes de par le monde au sein de la communauté des médias. Les conflits en Irak, au Pakistan, et en Somalie, se sont avérés les plus dangereux pour les journalistes.
« Pour la troisième année de suite, la violence contre les journalistes atteint des niveaux records », a déclaré le président de la FIJ, Jim Boulmelha, qui nous avait déjà fait part de ses grandes inquiétudes lors du congrès du SNJ, à Lyon, en octobre dernier. « L’étendue des attaques visant les journalistes témoigne d’une crise persistante marquée par une tragédie sans fin et des attaques incessantes contre la liberté de la presse. »
"Lourd bilan en Irak"
Jim Boumelha a lancé un appel à la communauté internationale à agir davantage pour mettre un terme à l’impunité et à éliminer la peur et le danger de la profession journalistique. « Nos confrères ont été assassinés en raison de leur travail, tués alors qu’ils couvraient des sujets dangereux et ils ont perdu la vie alors qu’ils couraient couvrir des informations de dernière minute », a-t-il dit.
Les morts accidentelles ont été plus nombreuses cette année, et la FIJ souligne que la menace d’être pris pour cible et le danger auquel sont confrontés les travailleurs des médias sont toujours présents, notamment dans les zones de combat comme l’Irak. A l’instar du lourd bilan en Irak, les morts se sont multipliées en Somalie et en Afghanistan. Les troubles au Sri Lanka et au Pakistan ont aussi causé la mort de journalistes.
En Afrique, de violentes attaques contre les journalistes se sont poursuivies et la répression brutale contre la liberté d’expression en Erythrée a causé deux morts cette année.
La couverture des activités des trafiquants de drogue a de nouveau provoqué un bilan meurtrier au Mexique. Dans toute l’Amérique Latine, des journalistes ont été tués pour leurs reportages sur les gangs, la drogue et les dessous de la politique.
« Comme d’habitude, les travailleurs qui courent le risque le plus élevé sont ceux qui opèrent dans leur propre pays », a déclaré Boumelha. La violence à l’encontre des médias est particulièrement flagrante dans les pays dont la situation politique est instable. Ce n’est pas un hasard si des pays comme la Somalie ou le Pakistan sont deux des plus dangereux cette année.
La FIJ prend en compte tous les journalistes tués du fait de leur travail, les meurtres délibérés comme les morts intervenues lors de la couverture d’événements violents. Elle prend également en compte les morts accidentelles lorsque les journalistes étaient en train d’effectuer un reportage.
En Irak, qui s’est avéré être le pays le plus meurtrier pour les journalistes depuis l’invasion américaine de 2003, au moins 65 journalistes et travailleurs des médias ont été tués cette année. Parmi les tués, on estime que tous, sauf un, étaient des ressortissants irakiens.
Le problème de l’impunité
Le rapport de la FIJ, avec les détails de chaque cas, sera publié dans son intégralité à la mi-janvier et tiendra compte de la conclusion des cas faisant l’objet d’une enquête.
La FIJ insiste également sur le problème de l’impunité qui continue de frapper le secteur des médias. Nombre des crimes commis cette année n’ont pas encore été résolus, et il est vraisemblable qu’ils ne le seront jamais.
Pour le secrétaire général de la FIJ Aidan White, qui s’est joint cette semaine à un nouvel appel à agir contre l’impunité en se fondant sur la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies adopté il y a un an, appelant tous les gouvernements à faire face à la violence dirigée contre les médias, "beaucoup de tueurs de journalistes arrivent à s’en tirer. Les gouvernements doivent prendre ces questions au sérieux. Chaque affaire doit faire l’objet d’une enquête. Les responsables doivent être punis".
Aidan White, accompagné du dirigeant syndical des journalistes canadiens Peter Murdoch, et du coordinateur de la FIJ pour le Moyen-Orient, Monir Zaarour, se rend à Bagdad cette semaine pour discuter de la sécurité avec les affiliés locaux de la FIJ, le Syndicat irakien des journalistes et le Syndicat des journalistes du Kurdistan.
En dépit du nombre croissant des attaques les visant, souligne la FIJ, les journalistes continuent à couvrir l’actualité, aussi dangereux cela soit-il. "Nous rendons hommage à nos confrères qui affrontent le danger pour tenter d’informer leurs concitoyens, a déclaré Jim Boumelha. Nous continuerons à nous battre pour s’assurer que les conditions de sécurités s’améliorent."
Au 31 décembre, la FIJ avait enregistré le bilan suivant :
• Meurtres et morts violentes : 134
• Morts accidentelles : 37
La region la plus périlleuse est le Moyen Orient, avec 68 tués, toutes les morts sauf trios ayant eu lieu en Irak. Cette situation est inchangée par rapport à l’année dernière.
Pays les plus dangereux (nombre de tués)
o Irak : 65
o Somalie : 8
o Pakistan : 7
o Mexique : 6
o Sri Lanka : 6
o Philippines : 5
le 31 décembre 2007"
21:29 Publié dans Etrebroadel/International, Gwirioù mab den/droits de l'être humain, Kazetennerezh/journalisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journalisme, décès