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26/06/2009

Pannelloù divyezhek : tabut er c'huzul meur

Tabut a zo bet er c'huzul meur Morbihan a ziar-benn ar pannelloù divyezhek bet lakaet e Bro C'Hallo. Les panneaux bilingues breton-français ont provoqué quelques remous lors de la dernière réunion du conseil général du Morbihan :

"Pan, dans le panneau!
Guy de Kersabiec, élu gallo de Mauron, en a ras-le-bol des panneaux bilingues franco-bretons:«Pour nous, dit-il, c'est comme si c'était du serbo-croate, l'argent dépensé serait mieux utilisé à la défense soit du breton soit du gallo!». Tollé dans l'hémicycle: à droite, Aimé Kerguéris, Pierrik Névannen, Annick Guillou-Moinard rappellent à l'ordre leur collègue, éminent descendant de la noblesse bretonne. Idem à gauche, de la part du Lorientais Yves Lenormand, chantre de l'interceltique."
Le Télégramme, page Bretagne, 25/06/2009.

21/05/2009

Semaine du golfe : le breton est-il tombé à l'eau ?

Kemenadenn a-berzh ar gevredigezh Bemdez (Bro Gwened)/Communiqué de l'association Bemdez (pays de Vannes) :

"Sizhuniad ar Mor-Bihan, Breizh-Kembre met brezhoneg ebet.
"En e varr emañ gouel ar Mor-Bihan p’emañ Kembre ar vro pedet er bloazmañ. Kenorin gant Breizh emañ he yezh kar d’ar brezhoneg, boutin he c’han broadel ha stag amzer-da-zont he armerzh war an aodoù atlantel. Padal n’hallo ket Kembreiz kavout an euriad da welet hor yezh war ar panellerezh : panell vrezhonek ebet eno evit degemer an dud da sizhuniad ar Mor-Bihan, daoust da garta Ofis ar Brezhoneg sinet gant kêr Wened. Frealzet e vint gant ar panellerezh-hentiñ kefridiel ? Mont a ra war-raok met n’eo ket tizhet an divyezhegezh c’hoazh pe graet diwar-skañv d’an ampoent (panelloù hanter droet a-wezhioù)."

Semaine du Golfe, Bretagne – Pays de Galles mais pas de breton

"La semaine du Golfe bât son plein, le Pays de Galles est à l’honneur, nation cousine de la Bretagne dont la langue est parente du breton, l’hymne est commun et les intérêts économiques intimement liées à l’avenir de l’arc atlantique. Pourtant, les Gallois n’auront pas la chance de voir la langue bretonne sur la signalisation : aucun panneau bilingue breton-français présent sur les sites d’accueil du public à la semaine du Golfe, en dépit de la signature par Vannes de la charte de l’Office de la langue bretonne. Pourront-ils se consoler par la signalisation routière
officielle ? Cette dernière avance mais le bilinguisme est encore très loin d’être atteint, voire mis en place à la légère (panneaux à moitié traduits)."

Evit / Pour Bemdez, Maryannig Garel. Kevredigezh / Association Bemdez, Ti ar c’hevredigezhioù / Maison des associations, 6 straed ar Govuerezh / 6 rue de la Tannerie
56 000 Gwened / Vannes – Tél. 06 11 51 43 15.

http://membres.lycos.fr/bemdez/

07/02/2008

Morbihan : truek, plas ar brezhoneg e kelaouenn Kuzul meur

78b3af16bae554485a86e928c069db9c.jpg"Bloavez mad" : daou ger e brezhoneg, setu tout ar pezh 'm'eus kavet barzh kelaouenn diwezhan kuzul meur Morbihan a vez embannet bep daou vizh. Pannelloù divyezhek a vez lakaet bremañ get ar c'huzul meur a-hed an hentoù er Morbihan, ar pezh a zo mat, met pannelloù ne reont ur bolitikezh da vat evit ar yezhoù rannvroel a vez komzet dre mañ, ar brezhoneg hag ar gallaoueg.

"Meilleurs voeux" : deux mots, c'est tout ce que l'on trouve en langue bretonne dans le dernier numéro du magazine du conseil général du Morbihan. Celui-ci fait poser des panneaux bilingues le long des routes du Morbihan, ce qui est positif, mais des panneaux bilingues ne font pas une politique pour les langues régionales parlées ici que sont le breton et le gallo.

09/01/2008

Morbihan : hetoù e galleg hepken c'hoazh/Des voeux uniquement en français, comme d'hab !

dfb2d6ab1b30e2bd3ecb5c92db382318.jpgDipitus awalc'h eo met, revez al lec'hienn "Oui au breton", hetoù 2008 departamant ar Morbihan a zo, c'hoazh ur wezh, e galleg hepken. Netra e brezhoneg nag e gallaoueg daoust d'ar pezh a oa bet reskontet din get prezidant ar c'huzul meur (lennit edan)...

C'est décevant mais, selon le site Oui au breton, les voeux 2008 du département du Morbihan sont, encore une fois, uniquement en français. Dehors le breton et le gallo ! Et ce, malgré la réponse que m'avait faite le président du conseil général (lire ci-dessous)...

http://ouiaubreton.com/spip.php?article3350


Skeudenn/photo : P. Corlay.

Département du Morbihan : voeux bilingues ? Le suspens demeure

medium_Kergueris174.jpg

Kerioù bras ar Morbihan a embann o hetoù, evel bep bloaz. e galleg hag e brezhoneg a wezhoù evel An Oriant (get ur fari memestra : "heloù" a zo skrivet e lec'h "hetoù"). Kêr Gwened d'eus sinet, ur miz 'zo, live unan Karta "Ya d'ar brezhoneg" met n'he deus ket embannet hétoù divyezhek e 2008... Domaj. Evit ar pezh a sell doc'h kuzul meur Morbihan, e hetoù a vez embannet e galleg hepken. Skrivet m'eus da brezidant ar c'huzul e 2007 evit goulenn getan ma vehe posupl embann hetoù divyezheK e 2008... Hag e vo ? M'eus ket gwellet c'hoazh hetoù nevez an departamant... Da heul (goude ar galleg), un destenn skrivet e miz Meurzh 2007 a ziar-benn an dra-se :

Les villes du Morbihan affichent leurs voeux, parfois bilingues, comme Lorient (avec une grosse coquille cependant sur le mot "voeux" écrit "héloù" au lieu de "hétoù"). La ville de Vannes, qui vient de signer la charte "Ya d'ar brezhoneg" (Oui au breton), il y a à peine un mois, n'a pas saisi l'occasion pour afficher des voeux bilingues, dommage... Quant au département du Morbihan, ses voeux, jusque cette année, étaient uniquement en français... Seront-ils bilingues cette année ? Suspens... Retour sur un échange de courriers (note éditée en mars 2007) :   

"E penn kentañ 2007 ur mignon din a oa kounnaret awalc'h : hetoù departamant Morbihan a oa e galleg hepken, netra e brezhoneg. Ne oa ket nevez, abaoe pell hetoù ar Morbihan a zo unyezhek... Met abaoe 2004, prezidant nevez ar c'huzul meur, an aotroù Joseph-François Kerguéris, senedour ivez, n'eus graet traoùdigoù evit ar brezhoneg : pannelloù divyezhek er Morbihan a bezh (met netra e gallaoueg...)... Met bon, me gav berr memestra ar pezh a vez graet get an departamant war tachenn ar breton. Skrivet m'boa d'an aotroù prezidant Kuzul meur e fin miz Geñver da c'houlenn getan hetoù teryezhek... 

Au début de l'année un de mes amis, en colère, me fit remarquer que les voeux du département du Morbihan étaient unilingues, français-français... Rien en breton alors que le nouveau président du Conseil général du Morbihan, depuis 2004, Joseph-François Kerguéris, également sénateur UDF, a généralisé l'implantation de panneaux bilingues dans tout le département (en oubliant le gallo, langue parlée dans l'Est du département)... Mais bon, la politique linguistique du département reste très limitée. J'ai donc pris ma plus belle plume pour écrire au président du Conseil général, fin janvier : 

"Monsieur le Président du Conseil général du Morbihan
    Je me permets de vous écrire car j’ai constaté avec surprise l’absence de voeux en breton sur les documents du Conseil général du Morbihan. Plusieurs villes du département ont édité des affiches ou des messages bilingues (français-breton) et il est dommage de voir que le Département ne fait pas de même. Je ne vous rappellerai pas l’importance de cette langue dans notre département, ni l’importance de la langue gallèse d’ailleurs.

    Il serait bon, me semble-t-il, qu’en 2008 les voeux du Département reflètent le caractère multilingue (breton, gallo, français) du Morbihan, seul département de l’Hexagone à porter un nom issu d’une langue régionale. C’est, en tout cas, en tant que Morbihannais bretonnant, le voeux que je vous adresse pour 2008.

    E c’hortoz,  ur blead mat 2007 a souetan deoc’h ! "

 Ha resevet m'boa ur reskont, d'an 12 a viz Meurzh/ Et j'ai reçu une réponse, le 12 mars dernier :

 "Monsieur,

C'est avec un intérêt particulier que j'ai pris connaissance de votre courrier me suggérant que le Conseil Général adresse des voeux en français et en breton.

Il est vrai que le breton occupe une place importante dans le patrimoine culturel de notre département et la meilleure preuve en est certainement le nom du département lui-même.

Je comprends ainsi vôtre suggestion et ne manquerai pas de la prendre en compte pour les voeux 2008.

    Restant à vôtre disposition, je vous prie de croire, Monsieur, en l'expression de mes sentiments les meilleurs.

     Joseph-François Kerguéris"

Setu ar reskont : marteze, an hetoù 2008 a vo e galleg hag e brezhoneg met an aotroù Kerguéris deus ankouiet ar gallaoueg barzh e reskont...

Nous verrons donc peut-être des voeux en breton et en français en 2008, quant au gallo, M. Kerguéris l'oublie dans sa réponse..".

Christian Le Meut

03/04/2007

Nature : l'ibis sacré ne sera pas tué en Morbihan...

 Le collectif constitué à Vannes contre la décision d'éradiquer l'ibis sacré d'Egypte du Morbihan, a été reçu en préfecture pour apprendre une bonne nouvelle : la préfecture "revient sur l'arrêté d'éradication". En Loire-Atlantique, cependant, la situation est inchangée. Voici le communiqué du collectif :

"Bonjour, le Collectif pour la Protection de l'Ibis de Bretagne a été reçu mercredi 28 mars par Monsieur ALAVOINE, Sous-Préfet du Morbihan et Directeur de Cabinet. De cette fructeuse entrevue ressort des avancées notables quant aux demandes de notre collectif :
- La Préfecture du Morbihan revient sur l'arrêté d'éradication ;

- L'application d'un tel arrêté s'avère extrêmement difficile et n'est pas sans conséquence sur l'environnement et les autres espèces;

- M. le Sous-Préfet a pris en compte le manque d'étude approfondie pour prendre une décision d'éradication et le nécessaire respect de la Convention de Berne ;

- L'ensemble de nos positions sera transmis au Ministère de l'Environnement.

Grâce à vous, vos soutiens, vos signatures, nous avons été entendus. Cependant, l'éradication a commencé en Loire-Atlantique et plusieurs autres départements (initialement 12) sont susceptibles de prendre des arrêtés similaires. En effet, le ministère de l'Environnement et du Développement durable a finalement donné son feu vert, sans toutefois être capable d'expliquer cette décision à la presse qui en avait fait la demande. Le ministère serait-il vicitime de groupes de pression ?

Ainsi, si chacun d'entre nous fait appel à ses relations pour faire signer la pétition, nous multiplierons d'autant nos forces afin de mettre un terme à une éradication scientifiquement infondée et contraire au statut d'oiseau protégé de l'ibis sacré. Enfin, nous réclamons une véritable étude scientifique, digne de ce nom.

Lien : http://www.mesopinions.com/Sauvons-l-ibis-sacre---petitio...

Merci à tous, pour le Collectif, Varban Christov ; Bertrand Deléon."

Nature : ne tuons pas l'ibis sacré d'Egypte

medium_ibisbis179.2.jpgDepuis quelques années nous voyons sur nos côtes un nouvel oiseau, l’ibis sacré d’Egypte. Il n’a plus d’égyptien que le nom puisqu’il a quasiment disparu des rives du Nil. On en trouve, cependant, en Irak, en Afrique subsahariennene tu et en Europe. L’animal n’est pas en voie de disparition mais il est protégé par des règlements européens.

De temps en temps je vois donc un ou deux ibis chercher de la nourriture dans la vase, dans les rochers, dans le sable, du côté de Locmariaquer ou de Saint-Philibert... Cet oiseau blanc et noir est assez grand pour être vu de loin et facilement reconnaissable grâce à son long bec recourbé... Il n’y en a pas encore beaucoup dans le Morbihan, quelques colonies, mais pour certaines administrations, il y en aurait déjà trop.

L’Ibis est venu en Bretagne par le zoo de Branféré, dont quelques spécimens auraient décidé d’aller voir du pays. Cet oiseau préfère les pays chauds, et c’est plutôt flatteur pour la Bretagne d’en voir s’établir sur son sol. Il trouve de la nourriture l’été, et l’hiver, quand la nourriture se fait plus rare, il fait les poubelles et les décharges à l’air libre qui existent encore.

Un indigène malpoli
Mais voilà que les reproches s’accumulent sur cet oiseau. Il prendrait la nourriture d’autres espèces. Il prendrait leur place voire, il aurait agressé certains autres oiseaux. Ce n’est pas complètement établi, la nuisibilité de l’ibis n’est pas avérée pour l’instant. Celle du goéland argenté, par exemple, est avérée. Celui-là mange les œufs de ses congénères ou ceux des autres espèces, voire leurs petits, et sa prolifération est surveillée. C’est une espèce “indigène”, comme on dit, du pays quoi, mais sacrément malpolie. Voire agressive envers les êtres humains que les goélands attaquent parfois quand ils se promènent ou randonnent près des nids situés en haut des falaises.

Rien de tel avec l’ibis mais celui-ci peut désormais être tiré et abattu par les garde chasses de l’Office national de la chasse, pendant un mois, du 15 mars au 15 avril, en Loire-Atlantique et Morbihan. Espérons que les gardes chasses tirent bien sinon nos côtes vont devenir dangereuses... Et puis que vont penser les autres espèces d’oiseaux de ce tir à l’ibis ? Effrayées, elles risquent aussi de se tirer !

Ras-le-bol du ragondin 
Il faut, évidemment, surveiller les espèces animales. L’introduction du ragondin dans la nature en France a, par exemple, eu des conséquences fâcheuses. Ce cousin du castor, qui n’a rien à voir avec le rat, malgré son nom, prolifère, colonise les bords des rivières, y creuse des trous dans lequel les animaux domestiques, comme les vaches tombent. Avec ses grandes dents et sa taille relativement imposante, le ragondin n’a pas de prédateur en France. Il faut donc en limiter la population, ce qui est fait par des campagnes de capture et d’élimination. Ce n’est pas drôle, mais bon, si on ne veut pas voir nos rivières transformées en gruyère, c’est nécessaire.

Rien de tel cependant pour l’ibis sacré d’Egypte dont les populations restent limitées, même si elles ont tendance à augmenter, semble-t-il. L’ibis, d’après ce que j’ai pu trouver su lui, serait coutumier du fait : il trouve un endroit à son goût, le colonise pendant quelques années, puis va voir plus loin. Il pourrait donc un jour disparaître naturellement des côtes bretonnes et nous, risquerions alors d’être un peu bête face à l’accueil que nous aurons réservé à cet oiseau pacifiqueIl serait donc urgent d’attendre, d’étudier, de voir. Mais non, deux préfectures ont préféré aller vite. Pourquoi ? Mystère... A mort donc le sympathique ibis sacré d’Egypte : à force, nous risquons de nous attirer les foudres des dieux égyptiens : Isis, Osiris, Horus, venez donc au secours de vos ibis sacrés ici, les humains ont décidé de les tuer !

Christian Le Meut

Collectif pour la protection de l’ibis en Bretagne, 4 straed ar Madobererezh/4 rue de la Bienfaisance, 56000 Gwened/Vannes. Mail : ibisdebretagne@orange.fr

17/01/2007

Hetoù ar Morbihan : ar brezhoneg ankoueit/Morbihan, le breton oublié pour les voeux

Setu, ankoueit eo bet o brezhoneg get tud Departamant ar Morbihan : netra war ar skritell hetoù 2007 ! "Partiet eo en dro e 2007", a laront, ya, met e galleg hepken barzh un departamant e lec'h ma vez komzet ivez brezhoneg ha gallaoueg (ha saozneg, ha turkeg, ha...). Domaj... Lakaet m'eus barzh ma sonj skrivañ dezhe memestra. Non mais ! 

Le Département du Morbihan a édité ses voeux 2007 en oubliant la langue bretonne et la langue gallèse (et l'anglais, et le turc, et...). Un peu dommage, non ? Nous sommes dans un département multilingue mais nos pennoù bras ("têtes grandes", les chefs, quoi), l'oublient de temps en temps... Un petit courrier de rappel leur fera du bien. Memestra !

Setu al lizher m'eus kaset da Jo Kerguéris, presidant ar C'Huzul Morbihan :

"    Monsieur le Président du Conseil général
    Je me permets de vous écrire car j’ai constaté avec surprise l’absence de voeux en breton sur les documents du Conseil général du Morbihan. Plusieurs villes du département ont édité des affiches ou des messages bilingues (français-breton) et il est dommage de voir que le Département ne fait pas de même. Je ne vous rappellerai pas l’importance de cette langue dans notre département, ni l’importance de la langue gallèse d’ailleurs.

    Il serait bon, me semble-t-il, qu’en 2008 les voeux du Département reflètent le caractère multilingue (breton, gallo, français) du Morbihan, seul département de l’Hexagone à porter un nom issu d’une langue régionale. C’est, en tout cas, en tant que Morbihannais bretonnant, le voeu que je vous adresse pour 2008.
    E c’hortoz,  ur blead mat 2007 a souetan deoc’h !

   
    Christian Le Meut"

Ma faota deoc'h skrivañ ivez, get doujans, evel rezon, setu chomlec'h ar C'Huzul meur : M. Joseph-François Kerguéris, président du Conseil général du Morbihan, 2 rue Saint-Tropez, BP 400, 56009 Gwened/Vannes cedex

Ci-dessous, l'affiche en question trouvée sur le site internet du Département et parue dans le magazine Morbihan :