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03/12/2007

Ils veulent du breton dans leurs hebdos !

Setu ur gemenadenn a-berzh kevredigezhioù ag Aodoù an Arvor a garehe lenn un nebeut brezhoneg barzh o c'hazetennoù/Communiqué d'associations costarmoricaines souhaitant pouvoir lire un peu plus de breton dans leurs journaux :

"Demat deoc'h, mignoned ar brezhoneg,
C'hwi hag a blijfe deoc'h lenn un tamm brezhoneg bep sizhun en ho kelaouenn sizhunieg, daoust ha n'hellfec'h ket hon sikour da c'hounid an dra-se ?
Savet hon eus ur sinadeg o c'houlenn kaout ur bajennad e pep niverenn eus hon sizhuniegoù (Le Trégor, l'Echo de l'Armor et de l'Argoat, les Presses d'Armor). Postoù labour nevez a zo da grouiñ ivez da heul se.
A gemer perzh er bodad "brezhoneg er sizhuniegoù" : Kenvodad Al Levrig, Kreizenn Sevenadurel Lannuon, Kreizenn Sevenadur Breizh Pempoull, Unvaniezh ar Gelennerien Vrezhonek -- UGB, Ai'ta, Kreizenn Sevenadurel Gwengamp (war emglevout)...
Ha gallout a rafec'h sinañ ha lakaat sinañ anezhi en-dro deoc'h. Distroit dimp ar follennoù leuniet a-raok fin miz Genver 2008. Trugarez deoc'h.
Strevit al lizher-mañ e-touez ho mignoned.
Trugarez.
Laziad sinañ "Brezhoneg er sizhuniegoù"
Ti ar Vro, 22140 Kawan.

Postel/courriel : 
allevrig@wanadoo.fr

Bonjour à vous, amis de la langue bretonne,

Vous aimeriez lire du breton dans votre journaux hebdomadaires. Ne pourriez-vous pas nous aider à obtenir cela ?
Nous avons créé une pétition pour demander à nos hebdos locaux (Le Trégor, l'Echo de l'Armor et de l'Argoat, les Presses d'Armor) d'éditer une page en breton par semaine. Sachez qu'il y a des postes de travail à la clef.
Sont réunis au sein de notre collectif : Fédération Al Levrig, Kreizenn Sevenadurel Lannuon, Kreizenn Sevenadur Breizh Pempoull, Unvaniezh ar Gelennerien Vrezhonek -- UGB, Ai'ta, Kreizenn Sevenadurel Gwengamp (en pourparler)...
Signez et faîtes la signer autour de vous. Renvoyez-nous vos pétitions à l'adresse suivante avant fin janvier 2008. Merci d'avance.
Evidemment, distribuez d'autres exemplaire de la pétition autour de vous.
Laziad sinañ "Brezhoneg er sizhuniegoù"
Ti ar Vro, 22140 Kawan"

29/11/2007

Pays d'Auray : quelle politique linguistique ?

Kemenadenn a berzh Kevrenn Sten Kidna an Alré/Communiqué du Cercle Sten Kidna d'Auray :

"Le président du conseil régional de Bretagne est venu signer, lundi 19 novembre, un contrat de pays avec les cinq communautés de communes du pays d’Auray et avec le syndicat mixte pour la période 2006-2012. L’association Kerlenn Sten Kidna s’étonne de l’absence totale de projet autour de la langue bretonne dans ce contrat. Petit rappel historique : en décembre 2004 le conseil régional vote une déclaration à l’unanimité reconnaissant officiellement le breton et le gallo comme "langues de Bretagne".

Puis le Conseil régional de Bretagne a fixé dix priorités pour les contrats de pays. La neuvième priorité s’intitule “Pour une véritable politique linguistique” en faveur du breton et du gallo. Cette priorité est ainsi définie : “Permettre à chaque Breton qui le souhaite d’apprendre, d’écouter et de parler le breton; assurer le maintien et la transmission familiale du breton populaire”; plus loin “favoriser la présence de la langue bretonne dans les différents champs de la vie sociale et publique en bretagne” et, plus loin encore : “L’encouragement de la pratique de la langue dans la vie sociale et publique et les médias (...) et l’encouragement à la création culturelle en breton et en gallo”. Etc.

Notre association dispense dix cours de breton en pays d’Auray, chaque semaine, et assure de nombreuses animations durant l’année. Elle édite une revue bilingue, An Dasson. Elle est, en effectif, parmi les premières écoles du soir de breton (derrière Rennes, Nantes, Brest...) : 110 étudiants en 2006-2007. De 2002 à 2007 Sten Kidna a bénéficié d’un emploi-jeune financé à 80% par l’Etat (et 20% par nous-mêmes). Fin 2006 , voyant la fin de l’aide publique arriver, nous avons sollicité le soutien des élus locaux, départementaux et régionaux pour trouver des subventions pouvant remplacer l’aide de l’Etat, tout en essayant d’augmenter nos ressources propres. Si les élus locaux vers lesquels nous nous sommes tournés nous ont toujours écouté, s'ils ont toujours relevé la qualité et le sérieux de notre action, ils se sont également toujours contentés de nous renvoyer vers d'autres élus. Résultat, fin août 2007, nous avons dû licencier notre salarié.

Pour l’année 2007-2008, l’ensemble des cours et activités est assuré par les bénévoles de Sten Kidna. Cela démontre le dynamisme de notre association mais également l’absence de politique linguistique en faveur de la langue bretonne en pays d’Auray. Car nous ne pouvons faire face à toutes les demandes ni réaliser tout ce que la situation exige. En effet, nous sommes à une période délicate pour la langue bretonne. Les générations de bretonnants de langue maternelle disparaissent (ce sont des personnes de 60, 70, 80 ans aujourd’hui dont, rappelons-le, certaines parlaient uniquement breton avant d’aller à l’école).

De nouvelles générations apparaissent grâce aux écoles bilingues. Un travail important de mise en relation, d’animation et de collectage est à faire. Des bénévoles peuvent en réaliser une partie : l’association Kerlenn Sten Kidna l’a prouvé encore en réunissant 600 personnes, dont 500 enfants et adolescents, pour la journée de la langue bretonne, dans le cadre de Bro Alré Gouil Bamdé (26/10). Idem le 9 novembre pour la première “Sketchnoz” (200 participants). Mais nous, les bénévoles, ne pouvons pas tout : nous avons dû ainsi arrêter le collectage de mémoire, réduire notre service de prêt d'enregistrements...

L’avenir de la langue bretonne en pays d’Auray dépend aussi de la volonté politique des élus locaux, départementaux et régionaux. Notre association constate avec déception l’absence de prise en compte de la langue bretonne dans le contrat signé entre le pays d'Auray et la région. 4,6 millions d’euros attribués par la région sur six ans et pas un “blank”, pas un sou, pour la langue et la culture bretonnes alors même qu’elles apparaissent de plus en plus comme des atouts économiques.

Il est grand temps que les élus, du pays d’Auray, et d’ailleurs, prennent conscience que le sauvetage de la langue bretonne mérite une politique digne de ce nom, et des moyens. En ce qui nous concerne, le Cercle culturel alréen Sten Kidna - Komzomp asampl, est prêt à travailler en ce sens avec eux, de manière constructive. Nous tenons cependant à leur rappeler que ce n'est pas seulement avec des paroles, fussent-elles élogieuses, qu'on édifie sa maison et que le dicton du maçon reste toujours d'actualité : «Bihanoc'h a gomzoù, muiikoc'h a daoloù» (Moins de paroles et davantage d'actes)."
 
Kerlenn Sten Kidna An Alre - Komzomp Asampl, 8 rue Joseph Rollo, 56400 An Alré/Auray.

28/11/2007

Pétition pour la liberté de la presse

Cinq syndicats de journalistes français (SNJ, CFDT, CGT, FO, CFTC) s'unissent pour obtenir des garanties légales pour l'indépendance des rédactions :

"Il n'y a pas de démocratie sans liberté de la presse. Les syndicats de journalistes, réunis pour la première fois depuis quinze ans, s'adressent à tous les français pour proposer une loi garantissant l'indépendance des rédactions, à l'heure où les dérives déontologiques, les rachats de médias et les pressions sur le contenu de l'information se multiplient, remettant en cause le droit de chacun à une information honnête, indépendante et fiable."

http://www.intersj.info/ 

27/11/2007

Webnoz : peseurt dazont evit al labour douar e Breizh ?

Kemenadenn a berzh abadenn Webnoz, e brezhoneg war internet, a vo savet henoazh (fenozh) barzh Gwengamp/Message de l'émission en breton sur internet Webnoz qui sera réalisée ce soir depuis Guingamp à partir de 20 h 30 :

"War-gresk ec’h a an niver a dud da voueta er bed. Ha talvezout a ra e vo ret produiñ muioc’h ? Ha produet e vo gwelloc’h da heul ? Peseurt plas a vo graet d’an OGM, a zo krog da vezañ silet amañ hag ahont ? Peseurt plas en do al labour-douar bio, pa vez implijet tachennoù douar bras ’vitañ ? Ha trawalc’h a broduourien e vo ? Sell aze ur skouer deus ar goulennoù a vo savet gant Lionel Buannic emberr."

"La population mondiale à nourrir augmente de jour en jour. Faudra-t-il produire toujours plus ? Qu’en sera-t-il de la qualité ? Quelle place va être donnée aux OGM qui pointent leur nez ? Quelle sera la place de l’agriculture biologique, gourmande en terres ? La production sera-t-elle suffisante ? Voilà un exemple des questions qui seront abordées ce soir.
Mais n’hésitez pas à poser les vôtres, tout de suite, sur le forum de brezhoweb !"

Kasit ho koulennoù diouzhtu !

Ar forom/Le forum :

http://www.brezhoweb.com/default.asp?mode=forum 

26/11/2007

BD : Magasin général, tome 3, Les hommes

1edeab7f5062de367923012173419546.jpgGoude bout kinniget deoc'h, dec'h, albom nevez Lucky Luke troet e brezhoneg, setu bremañ ur vandenn-treset all, e galleg ar wezh-mañ : Magasin général, skrivet get ur galleg disheñvel doc'h ar pezh a vez komzet geneomp e Frans hiriv an deiz, met komprenapl memestra...

Après vous avoir présenté, hier, l'album de Lucky Luke traduit en breton, voici une nouvelle bande-dessinée, Magasin général, en français cette fois, mais un français bien différent de celui que nous parlons aujourd'hui, tout-à-fait compréhensible quand même...

Le tome 1 était paru en 2006 et commençait par un deuil : dans la paroisse de Notre-Dame-des-Lacs, une commune reculée du Québec, dans l'entre deux guerres, Félix Ducharme venait de mourir. Un personnage important : il tenait le magasin général, indispensable à la survie de la petite communauté. Sa veuve, Marie, allait-elle, seule, pouvoir tenir le magasin ? Toute la communauté se pose la question... Car le vrai héro de cette BD, c'est toute une communauté rurale de fermiers, bûcherons, menuisier, curé, enfants (des "ti-culs"), épouses et maris, dans leur vie quotidienne il y a environ 80 ans. Les hommes partent chasser (trappeurs) ou "carder" le bois pendant l'hiver.

51e360e33f264f56b854e92fac524154.jpgJustement, cet hiver là, un nouveau venu apparaît dans le village : Serge Brouillet. Un voyageur à moto tombé en panne. Marie lui donne refuge. Serge vient de Montréal, a vécu en ville, mais sait tuer le cochon - il est vétérinaire -, et a appris la cuisine à Paris, après avoir combattu sur le front pendant quatre ans... Bloqué, il s'installe, se plaît dans ce village et invite chaque famille à venir manger des mets raffinés cuisinés par ses soins. Finalement, il ouvre un restaurant de cuisine franco-québécoise, "La raviole", dans le magasin même de Marie qui ne semble pas insensible à son charme. "Hostie !".

Le troisième tome vient donc de paraître, il s'appelle "Les hommes". Ceux-là reviennent de la saison d'hiver à travailler le bois et n'apprécient guère le changement. Leurs épouses leur servent des mets nouveaux jusque-là inconnus, leur reprochent leurs manières, louent les qualités de M. Brouillet, et ont appris à leur dire "non"... Les hommes s'échauffent et finissent par démolir la cabane qu'habitait Serge, l'étranger, qui se résoud à quitter le pays. Mais l'histoire n'est pas finie, deux rebondissements achèvent cette troisième partie d'une série qui devrait en compter six.

6c04fa6b4c54319d9700b07b96e77563.jpgRégis Loisel et Jean-Louis Tripp, deux auteurs réputés de bande dessinée, concoctent le dessin (superbe) et le scénario de cette histoire plaisante et chaleureuse. Jimmy Beaulieu apporte son aide pour l'adaptation des dialogues en québécois. 

Magasin général, Loisel et Tripp, Ed. Casterman. 

 

 

Div yezh/Bilinguisme : emgav e Kastell Paol/rencontre à St Pol de Léon

"A benn digwener 30 a viz Du e vo e ti Krampouezh Ti Korn Kastell, ur gaozeadenn asambles gant tud bet desavet e div yezh : katalaneg, brezhoneg, Arabeg, saozneg. Azalek 7e30 ez eus ar pred, ar gaozeadenn e un ha da 8e30.
Aozet eo an traoù gant Div Yezh.

Vendredi 30 novembre aura lieu à Saint Pol de Léon, un discussion sur le bilinguisme précoce à la crêperie Ti Korn. Des personnes ayant été élevées dans deux langues témoigneront (catalan, arabe, breton, allemand et anglais...). Le repas est à 19e30 et l'échange à 20h30.
La rencontre est organisée par  Div Yezh Rosko : 06 92 10 47 pe 02 98 19 32 21."
 

22/11/2007

Ur sapre kelionenn

M'eus ket kalz a amzer da skrivañ an deizioù-mañ met ma faota deoc'h lenn testennoù e brezhoneg, kit da weled blog ur gelionenn a denn skeudennoù ar gwez ! 

Pas trop de temps pour écrire ces jours-ci, mais les lecteurs de breton peuvent aller voir le site d'un drôle de mouche qui prend des arbres en photos...

http://kelionenn.blogs.letelegramme.com/

Klask.com : profoù e brezhoneg/des cadeaux en breton

Ma faota deoc'h profiñ levrioù pe pladennoù pe traoù all e brezhoneg, tu zo deoc'h mont d'ar stal levrioù tostañ e lec'h ma vez gwerzhet traoù sort-se (Coop Breizh An Oriant, Lenn ha dilenn e Gwened, Ar Bed Keltiek e Kemper, Penn da benn e Kemperle, Breizh ma bro en Alré ha me oar me...) met ur stal all a zo bremañ war internet e lec'h ma vez kavet ur bochad traoù ivez : 

http://www.klask.com/

Klask.com : un site internet bilingue de vente de livres, CD, jeux, etc, en langue bretonne et en français sur la Bretagne. 

21/11/2007

An Dasson n° 66 : Alreiz e New-York !

400a2afe92c31c552077d95c79dae95f.jpg"E miz Meurzh paseet 55 den a vro An Alré oa aet da New York : tud Kevrenn Alré, sonerion ha danserion. Ar pall ? Mont da zibuniñ war pempvet bali New York evit St Patrick's day" ! Ha da soniñ barzh ar C'Harnegie Hall get ar Chieftains ! Bretoned kentan int o deus sonet ha danset (er sal ivez daoust ma vez difennet !) barzh ar lec'h brudet-se. An Alreiz o deus bizited kêr New-York; anavezet Bretoned all (tud ar gevredigezh BZH New-York); kerzhet edan an erc'h; lakaet an New-Yorkiz da zañsal e Central Park, gwellet bez Benjamin Franklin barzh Philadephie, ha c'hoazh... Da c'houiet muioc'h war o zroioù kaer e New-York skipailh an Dasson 'deus aterset daou zen : an intron Chantal Simon, eil vaer An Alré, hag a oa bet get ar Gevrenn betek ar Stadoù Unanet; ha Bruno Le Berre, sonour er Gevrenn. An div atersadenn a zo e brezhoneg hag e galleg.

An Dasson a vez gwerzhet barzh stalioù levrioù : Breizh ma Bro, stal kazetennoù plasenn an ti gar (An Alré); Lenn ha dilenn (Gwened); Coop Breizh (An Oriant); pe dre lizher : 7 euro. Sten Kidna, 8 straed Rollo, 56400 An Alré.
 
An Dasson n° 66 : des Alréens à New-York !
Au mois de mars passé 55 Alréens et Alréennes sont allés à New-York : des membres de la Kevrenn Alré. Leur but ? Défiler sur la Cinquième avenue lors de la Saint Patrick. Et sonner sur la scène du célèbre Carnegie Hall : ce sont les premiers Bretons qui y ont joué et dansé (dans la salle aussi, ce qui est défendu). Les Alréens ont visité New-York, rencontré d'autres Bretons (ceux de l'association BZH New-York); marché sous la neige; fait danser les New-Yorkais dans Central Park; visité la tombe de Benjamin Franklin à Philadelphie, etc. Pour en savoir plus sur leurs aventures, l'équipe d'An Dasson a interviewé deux personnes : Chantal Simon, maire-adjointe d'Auray, partie accompagnée la Kevrenn Alré; et Bruno Le Berre, sonneur à la Kevrenn. Les deux interviews sont en breton et en français.

An Dasson est en vente (5 euros) dans les magasins Breizh ma Bro;  la Presse, face à la gare (Auray); Lenn ha dilenn (Vannes); Coop Breizh (Lorient). Ou auprès de l'association Sten Kidna, 8 rue Joseph Rollo, 56400 Auray. 7 euros, port compris."

20/11/2007

Saïgon : klasket e vez war lerc'h ur vrezhonegour-ez yaouank !

Mesaj kaset get kevredigezh Diskouarn/Message transmis par  l'association Diskouarn :

"Salud d'an holl, resevet hon eus ar gemennadenn-se gant un bennak zo o chom e Saigon, a zo o klask war-lerc'h un den yaouank brezhoneger da zont "au pair" evit 8 miz da Saigon, lakait da dreiñ ar c'heloù mar plij : <Skrivan a ran deoc'h d'eus Bro Vietnam, peogwir emaon o klask ur plac'h yaouank evit dont aman d'am skoazell kelenn Brezhoneg d'am flac'hig vihan, pevar vloaz anezhi.Daoust hag e anavefec'h un den yaouank dedennet da zont da dremen da nebeutan eizh mizvezh e Saigon war un diazez "au pair" ? Ret e vefe un den yaouank hag en defe peurechuet e studiou e Brezhoneg gant Diwan da skouer betek ar bachot.
Tu a vefe d' ar plac'h "au pair" man deskin ar Vietnameseg, yezh diazez ar familh, va gwreg a zo Vietnameseg, ne oar ket ar galleg; hag ivez pleustrin war ar Saozneg, evel m'eo ar yezh diazez hon darempredou kevredel.
Gallout a rafe degouezhout a benn miz Kerzu pe Genver o tont.

Merc'hed yaouank au pair hon eus bet peder anezho abaoe Gwengolo 2005. Berzh mat hon eus bet, va merc'hig vihan a zo breman pevar bloaz hanter, kompren mat a ra ar Brezhoneg ha barrek eo da gomz. Trein a ra d'he mamm e Vietnameseg pezh a lavaromp dezhi e Brezhoneg!".Kasit din ur postel : jakezb@yahoo.co.uk"

Bonjour à tous :
Nous avons reçu ce message d'un breton de Saigon qui recherche une jeune fille ou un jeune homme au pair, bretonnant, pour environ 8 mois à Saigon. Possibilité également de s'initier au vietnamien, et de perfectionner son anglais. Merci de faire circuler l'info "Je recherche une jeune fille au pair pour aider ma petite fille de 5 ans à continuer à pratiquer et à apprendre le Breton. Il faut aimer les enfants, savoir les faire jouer et travailler, vouloir voir du pays, être disponible pour s'intégrer dans une famille britto vietnamienne et bien sûr posséder un bon niveau de Breton parlé et écrit. Séjour : environ 8 mois. Nous avons déjà eu 4 JF au cours des trois années passées. Prendre contact dans un premier temps sur mon email : jakezb@yahoo.co.uk"

19/11/2007

Archives : "Et les Disprizioù 2006 sont attribués à..."

C’est en regardant la cérémonie des Prizioù sur France 3, le 28 janvier, que j’ai eu l’idée de créer mes propres prix pour récompenser les initiatives les moins pertinentes envers la langue bretonne. Je suis le jury à moi tout seul, et les critères d’attribution sont totalement arbitraires mais, au moins, c’est annoncé comme tel. Les nouveaux prix s’appelleront les “Disprizioù”. Dispriz veut dire “mépris” en breton vannetais.  “Disprizioù” est donc un petit néologisme intraduisible mais assez parlant quand même. Mais passons à la cérémonie d'attribution :

"Avant l’attribution des Disprizioù 2006 quelques petits commentaires sur les “Prizioù” ceux diffusés sur France 3 le 29 janvier. Ceux-là sont censés récompensés les “initiatives les plus pertinentes” en langue bretonne de l’année 2006 d’après leur animateur, Fanch Broudic. Et cette année, la remise des prix a encore réservé quelques surprises amusantes comme l’invention du “Bretonnant de l’année”...  qui ne parle pas breton !

Misère : nous savions que le nombre de personnes parlant breton va diminuant chaque année mais on en est arrivé au point où il n’y aurait plus un seul bretonnant à qui donner ce prix ? Imaginez une émission en langue française distribuant  le prix du francophone de l’année à... un non francophone qui viendrait, au micro, expliquer, en anglais par exemple, combien il est content de recevoir son prix ! Le bretonnant qui ne parle pas breton, ça n’existait pas,  France 3 l’a inventé. Chapeau bas !

Singulier "bretonnant de l'année"...
Bon, j’explique : le titre de “bretonnant de l’année” a été attribué au Conseil général du Finistère pour son opération “Quêteurs de mémoire en Finistère”, qui met, notamment, en relation des enfants bretonnants bilingues avec des anciens, bretonnants aussi. Les anciens et les nouveaux peuvent ainsi parler breton ensemble, ce qui est une très bonne idée. M. Pierre Maille, président du conseil général du Finistère est donc venu recevoir son prix du meilleur bretonnant... Je ne suis pas sûr d’avoir entendu un seul mot de breton dans sa bouche mais bon... Heureusement, à ses côtés était venu un autre conseiller général du Finistère, André Le Gac qui, lui, s’est exprimé en breton... Ouf.

Le conseil général du Finistère méritait sans doute un prix, mais celui-là ? Car entendre le “bretonnant de l’année” parler uniquement en français était un symbole plutôt inquiétant; et donner le prix du “meilleur bretonnant” à une institution, était-ce une bonne idée ?... Un bretonnant, ou une bretonnante, à priori, c’est une personne, et elle parle breton. A moins que les mots ne veuillent plus rien dire...

Les miracles de la télé !
Mais M. Maille n’était pas le seul à ne pas parler breton parmi les nommés. France 3 avait choisi trois documentaires en breton produits par France 3 pour recevoir un  prix de la part de... France 3 ! Quatre personnes étaient donc venues présenter ces documentaires mais seulement deux parlaient breton. Deux sur quatre, c’est la moitié, ce qui n’est pas beaucoup pour des personnes censées travailler en breton. Je dis censées car, à France 3 Bretagne, on peut recevoir le prix du bretonnant de l’année sans parler breton, mais on peut aussi réaliser des films en langue bretonne sans parler breton, encore un miracle de la télévision !

J’ai compris cela il y a quelques années quand je jouais la pièce Malachap Story, un western en breton, avec la troupe C’hoarivari, de Languidic (lire note du 21 juin 2005). Un soir une équipe de France 3, six personnes, pas moins, est venue nous filmer. Non, il ne s’agissait pas de filmer notre troupe en tant que telle : nous avons joué vingt fois cette pièce, de Nantes à Carhaix, mais cela n’a pas retenu l’attention de France 3 Bretagne qui avait d’autres chats à fouetter... Non, il s’agissait d’un documentaire sur l’état de la langue bretonne en Morbihan et, après avoir filmé une scène de la pièce, deux acteurs furent interviewés par le réalisateur qui lui, ne parlait pas breton. Les questions étaient donc en français (elles furent coupées au montage) mais il fallait répondre en breton à ce réalisateur qui ne se faisait pas traduire les réponses alors qu’il avait dans son équipe quelqu’un capable de le faire... Mais cette personne, bretonnante, n’était là que pour contrôler si les réponses correspondaient aux questions. France 3 a inventé un nouveau métier : contrôleur de réponses ! Encore un miracle de la télévision.

Des formations inutiles ?
Je suppose que les réponses furent traduites à l'intervieweur plus tard mais j’avais trouvé la méthode de travail déplaisante pour nous et discutable d’un point de vue déontologique : comment creuser un sujet quand on ne comprend pas la langue et qu’on ne se fait pas traduire sur le champ les réponses des personnes interviewées ?... Et puis le Conseil régional de Bretagne, les départements bretons, les Assedic, financent depuis des années maintenant des formations professionnelles en langue bretonne, notamment pour les personnes travaillant dans les médias... Personnes qui ont et auront bien du mal à trouver du travail si même les documentaires en langue bretonne de France 3 Bretagne sont réalisés, au moins pour une partie, par des gens qui ne parlent pas breton ! France 3 Bretagne pourrait-elle prendre l’“initiative pertinente” d’inciter les réalisateurs de documentaires en langue bretonne à apprendre le breton... Est-ce trop demander?

Mais revenons aux Prizioù : parmi les cinq catégories de prix, cette année, il y en avait un pour le meilleur site internet. C’est celui de Lionel Buannic, Brezhoweb, sur lequel est diffusée l’émission de télé Webnoz qui a été primée alors qu’il a été créé en décembre 2006. Bravo, ça c’est du rapide ! Récompenser un site si récent, c’était un peu bizarre car une initiative de ce type se juge aussi sur sa durée. Mais bon, ça a été l’occasion donner un prix à Lionel Buannic, prix bien mérité d’ailleurs. Mais il y avait quelque chose de bizarre à voir Fanch Broudic, de France 3, congratuler le présentateur d’une émission de télé en breton, Webnoz, qui ne passe que sur internet, alors même que c’est la vocation de France 3 de faire ce genre de chose. Webnoz ne devrait-elle pas être diffusée par France 3 Bretagne à une heure de grande écoute ?

Les Disprizioù 2006 !
Mais foin de commentaires, passons maintenant aux résultats des Disprizioù 2006. Je dois tout d’abord préciser qu’il y a seulement deux prix, celui de l’initiative 2006 la pire en défaveur de la langue bretonne d’une part, et un prix spécial, d’autre part. J’ouvre donc l’enveloppe... Et voici le verdict du jury : "Le dispriz 2006 est remis aux responsables des programmes de France Bleue pour avoir diminué d’une heure par jour les programmes en breton de France Bleue Breizh Izel à la rentrée 2006.

Le Dispriz spécial, quant à lui, est remis aux responsables de France 3 pour la part infime accordée à la langue bretonne sur leur chaîne : moins de 2 h sur 168 h par semaine... Soit moins de 1 %.

Ces Disprizioù ont été décernés à l’unanimité du jury qui explique ainsi son choix : “Alors que les écoles bilingues se développent, alors que le conseil régional de Bretagne et certains départements promeuvent les langues régionales que sont le breton et le gallo, France Bleue Breizh Izel a réduit d’une heure par jour ses programmes en breton au mois de septembre dernier. Le prix 2006 lui est donc accordé, en espérant qu’elle ne continuera pas sur cette voie en 2007”.

Le jury poursuit : “Le Dispriz spécial attribué à France 3 pour l’ensemble de son œuvre. Alors qu’à peine deux heures de programmes sont en langue bretonne sur F3 Bretagne chaque semaine, rappelons que des chaînes de télé diffusent uniquement en gallois et en gaélique au Pays de Galle et en Irlande. Nous sommes donc, en Bretagne, loin du compte... Le jury précise que ces Disprizioù ne sont décernés qu’aux pennoù bras, aux responsables politiques et programmatiques, et pas aux journalistes, réalisateurs et présentateurs qui travaillent en langue bretonne, font certainement de leur mieux, et pour qui ce ne doit pas être facile tous les jours.”

Voilà, les Disprizioù 2006, c’est fini. J'espère  qu’il n’y en n’aura pas à décerner en 2007. Gwelet vo !

Christian Le Meut 

Disprizioù : an distro !

E penn kentañ ar bloaz-man m'boa roet disprizioù da stalioù zo evit bout digresket gete plas ar brezhoneg barzh o frogramm (pemp euriad nebeutoc'h bep sizhun get Frans Bleu Breizh Izel e miz Gwengolo 2006), pe evit plas dister ar brezhoneg barzh o abadennoù (nebeutoc'h a 2% get Frans 3 Breizh).

An disprizioù-se oa ur sonj daet din mod-se e sellet doc'h abadenn F3 "Ar prizioù", hag a vez graet bep bloaz evit dibab ar "gwellañ" traoù savet e brezhoneg : abadenn tele pe radio, levr, pladenn, lec'h internet, ha me oar me. Ur feson a oa d'ober goap doc'h an abadenn-se (a gavan ken sot evit ar "Molière", "César", ha c'hoazh, a vez graet e galleg), e lâret traoù talvoudus evidon memestra. Ar pennad oa bet embannet e brezhoneg barzh Ya! 

Ha setu ma sonj, tapet en-dro get tud all, mediaioù e brezhoneg penn da benn : Webnoz ha Ya !, justawalc'h. Damned, ne'm'boa ket lakaet "kopirigt" ebet war an ide-se : nag ur penn skañv on-me ! N'ouion ket petra vo graet gete met ar re se a zo  e c'houlenn ho alioù, ho sonjoù. Setu o galv :

"Poent c'hoarzhin, skañv, didro ha dizrouk : ’benn ar 27/11 e vo roet an Disprizioù er WebNoz 11 e Gwengamp. Kinnigoù zo bet graet gant ar wiaderien, reoù sirius, reoù all… nebeutoc'h : n'hon eus ket bet ho soñj ! N'eo ket ret ober kinnigoù 'vit kement rann a zo. Ale ’ta, klaskit mat : n'eus ket bet un dra bennaket resis ’n doa lakaet ’c'hanoc'h da vezañ estonet, da vousc'hoarzhin, da c’hoarzhin glas ivez ? Lârit dimp buan ! Ha na rit ket biloù : n'eus ket ezhomm da lakaat hoc'h anv da heul".

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