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07/03/2008

Et les Patagons parlaient breton ?

 Hag ar Batagoniz a brege brezhoneg ? Un nebeut anezhe, hervez ar pezh a zispleg Nevern, ur Breizhad a zo e chom en Argentina. "Bara", setu ur ger a veze anavezet get Patagoniz zo, desket gete e komz get Kembraiz a oa e chom du-hont. Hag e kembraeg, "bara" a vez lâret "bara"... Hn istor gwir, ha spontus awalc'h. Setu al liamm :

Et les Patagons parlaient breton s'interroge le blogueur Nevern, Breton vivant en Argentine ? "Bara", certains savaient ce mot-là, appris auprès de Gallois établis en Patagonie. En gallois, "bara", c'est le pain, comme dans sa langue soeur, le breton. Et des Indiens patagons  réclamaient du "bara" dans des circonstances plutôt tragiques. Voici le lien :

http://diaspora-bretonne.over-blog.com/article-15797219.h...

 

06/03/2008

A Hennebont, on détruit les monuments historiques

La destruction du pont de Fer continue : ça y est, il est coupé ! Il ne reste plus qu'une sorte de moignon... A Hennebont, on détruit les monuments historiques, traces de l'histoire industrielle et ouvrière de la région. Navrant. Heureusement, nos ancêtres n'ont pas complètement détruit les remparts, il y a de beaux restes.

Lien photo : 

http://www.letelegramme.com/gratuit/generales/regions/bre...

11:23 Publié dans Hennebont | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Hennebont

03/03/2008

Hennebont : feu, le pont de Fer

0864ab34ecdf851d50bf31413e956039.jpgC'est parti, la destruction du Pont de Fer a commencé à Hennebont (épisodes précédents cliquez sur la catégorie Hennebont). Triste spectacle, en vérité. Ce type de pont n'est pas classé, dommage. Il s'agit d'un pont métallique bati en 1923 pour relier les anciennes Forges à la gare.C'est donc un pont prévu pour supporter le poids de train et de marchandises. Il n'était pas très beau, en soi, mais, depuis la fermeture des forges (années 60), il restait un témoignage de cette histoire industrielle et ouvrière. 

En 1973, il fut vendu par la société propriétaire des forges à la mairie d'Hennebont. Depuis longtemps, même quand les trains y passaient encore, il était devenu un passage apprécié des piétons, des vélos, mobylettes; et un endroit fréquenté par les pêcheurs... Ici, pas de voitures, les déplacements "doux" étaient rois.

Il était étonnant, ce pont. Les pas résonnaient quand on marchait dessus. Avec le temps, des trous étaient apparus et on voyait, en dessous, le Blavet. Il fallait faire attention à ne pas glisser par temps de pluie, et à marcher là où c'était plat... Mais de mémoire d'anciens du quartier, il n'y a jamais eu d'accidents graves sur ce pont... Alors que l'autre pont, le pont Jéhanne-La-Flamme, lui, a déjà été le lieu d'accidents mortels. 

Le pont de Fer avait même sauvé une vie. Il y a quelques années, avant sa fermeture, une camionnette tomba dans le Blavet, à quelques centaines de mètres en amont. Un frère aîné apprenait à conduire à son jeune frère mais, suite à une fausse manoeuvre, le véhicule glissa dans le fleuve qui, à cette période, était en crûe. Le jeune homme fut emporté et noyé, mais le véhicule vint s'encastrer dans le pont de fer et le frère aîné put s'y hisser. Sauvé par le pont de fer... La future passerelle qui devrait remplacer le pont de Fer sera bien plus surélevée.

En 2003, la mairie décida de faire faire une expertise de ce pont. Les experts demandèrent sa fermeture. Le maire, sans étudier à aucun moment l'impact et les conséquences de cette décision, suivit l'avis des experts. Deux jours après la fermeture, nous étions 250 devant la mairie pour protester. 4 ans et demi plus tard, je proteste encore. Qu'est-ce qui contraignait le maire à fermer ce pont sans aucune étude d'impact ? Pourquoi la commune n'avait-elle pas mieux entretenu ce pont ? La mairie nous annonce une nouvelle passerelle en 2009, en aluminium, clinquante et tout. J'atttends de voir. Les travaux devaient déjà commencer en 2006, 2007, 2008...

"Du passé faisons table rase" dit l'Internationale. Justement, la ville est dirigée depuis très de 50 ans par des membres du Parti communiste. De la mémoire ouvrière aussi, il faut faire "table rase ?". Aujourd'hui le pont fait des étincelles : les meules sont de sortie, et les grues. On rase. Et ce n'est pas gratuit.

Christian Le Meut 

14:40 Publié dans Hennebont | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Hennebont

02/03/2008

Deskiñ brezhoneg bemdez/apprendre le breton chaque jour

Ur frasenn e brezhoneg dre vail bemdez : setu ar pezh a vez kinniget get Ofis ar brezhoneg evit an dud a gomans da zeskiñ hor yezh. Ul labour a-feson eo, ha digoust oc'hpenn... N'eus ket kalz a dra e gwenedeg, met "den ebet is perfect". Ur skouer ag ar pezh a zo bet kaset gete hiriv a zo embannet da heul /Une phrase en breton par mail chaque jour, c'est ce que propose l'Office de la langue bretonne pour les débutants dans notre langue. C'est gratuit. Un travail de qualité, même s'il n'y a pas souvent de breton vannetais, "den ebet is perfect", personne n'est parfait. Un exemple de ce qu'a envoyé l'Office aujourd'hui. 

"Bonjour, Demat,

Gwenn eo an oto hag ar vag. Gwenn int.
sa traduction littérale
Blanc est l'auto et le bateau. Blanc ils sont.
sa traduction correcte
L'auto et le bateau sont blancs. Ils sont blancs.
(...)
Leçon
D'après la structure « attribut + eo + s.» montrer que la pronominalisation se traduit par int : int est le pluriel de eo lorsque le verbe s'emploie sans sujet.

Dictionnaire (d'après freelang : )
>> gwenn
gwenn blanc
gwenn inutile, fait en pure perte
gwenn heureux, beau, doux, cher, agréable
--- (c'hoarzhin g.) bout des lèvres (rire du b.)
--- (gwin g.) blanc (vin b.)
>> bag
--- (où) (bigi) barque, bateau
--- (où)-dougen allège
--- (où)-dre-dan bateau à vapeur, embarcation à vapeur
--- (où)-kanoliañ canonnière (navire)
--- (où)-karg allège
>> int
int ils, elles, eux
---añv (ien) veuf
---añvez (ed) veuve
intent entente
intent entendre, comprendre"

Al liamm evit reseviñ ur frasenn bemdez/Le lien pour recevoir une phrase chaque jour :

Bemdez.free.fr : une phrase en breton chaque jour

26/02/2008

Kosovo : l'indépendance, et après ?

C'est fait, le Kosovo est devenu "indépendant" dans l'enthousiasme populaire pour les Albanais du Kosovo, devant l'hostilité des autorités serbes (et d'une partie de la population serbe), ainsi que celle des autorités russes... Et le scepticisme de beaucoup. Cette indépendance, en effet, est très dépendante : dépendance économique vis-à-vis de l'Union européenne, mais aussi dépendance politique puisque l'Europe va maintenir sur place un fort contingent policier et administratif sur place. Dépendance aussi par rapport aux Etats-Unis qui ont une base militaire au Kosovo. 
 
Un peuple qui lutte pour son indépendance et finit par l'obtenir devrait pourtant recueillir la sympathie de l'opinion publique mondiale. En effet, les Albanais du Kosovo ont beaucoup souffert depuis une vingtaine d'années. Les médias n'ont d'ailleurs pas rappelé que c'est là qu'avait commencé le processus d'éclatement de la Yougoslavie. En 1989, il ya vingt ans, pour répondre à certaines mesures répressives de Milosevic (suppression de l'autonomie), des manifestations éclatèrent. Elles furent sévèrement réprimées (plusieurs morts), et d'autres républiques, comme la Croatie et la Slovénie, protestèrent. De fil en aiguille, leurs relations avec la Serbie se tendirent. Elles votèrent leur indépendance en 1991.
 
Des citoyens de seconde zone
 Les Albanais du Kosovo étaient presque deux millions à cette époque. Une population rurale, paysanne, religieuse (musulmane avec une minorité catholique), avec des familles nombreuses. Depuis la création de la Yougoslavie, après la première guerre mondiale, ce groupe ne fut pas traité à égalité avec les autres peuples : il n'était pas d'origine slave quand l'Etat était censé regroupé les "slaves du sud".
 
Pourtant, sous Tito, des avancées eurent lieu et le Kosovo fut reconnu comme région autonome mais dans la République serbe. Ce n'était pas encore l'égalité complète puisque les six républiques (Serbie, Monténégro, Macédoine, Slovénie, Croatie, Bosnie), avaient, par exemple, un droit de secéssion non reconnu au Kosovo (ni non plus à la Voïvodine, région autonome du Nord de la Serbie). Mais il y avait du progrès. Une université fut créée à Prishtina. Un responsable politique kosovar que j'avais rencontré en 1995 dans cette ville faisait remarquer que les Albanais auraient pu devenir de vrais citoyens yougoslaves, au bout de quelques décennies dans cette voie.
 
L'après Tito : faillite de la Yougoslavie 
 A la mort de Tito, la Yougoslavie n'a pas réussi son évolution démocratique. A la tête de la Serbie est arrivé un président, Milosevic, qui, pour asseoir son pouvoir, a entamé un discours nationaliste serbe jusque là interdit aux élites politiques communistes, le fédéralisme étant l'idéologie officielle. Milosevic a manoeuvré pour prendre le pouvoir en Serbie et tenté de le prendre sur l'ensemble de la Yougoslavie en contrôlant la présidence collégiale. Pour celà, il lui fallait des hommes à lui à la tête de la Voïvodine et du Kosovo (représentés à la présidence). Avec la voix de la Serbie, celle de l'allié traditionnel le Monténégro, celà faisait déjà quatre voix sur huit... Mais cette stratégie aboutit à des tensions telles que la Yougoslavie explosa, et qu'elle continue d'exploser.
 
La guerre éclata en Slovénie (courte, septembre 1991), puis en Croatie (1991-1995), puis encore en Bosnie (1992-1995). Pris dans la tourmente les Albanais du Kosovo tentèrent de résister par la non-violence à la mainmise du pouvoir de Belgrade qui, par la répression policière constante, maintenait la population dans la peur et organisait une forme d'épuration ethnique (émigration des Albanais, transplantation contre leur gré des populations serbes réfugiées de Bosnie...).
 
Résister par la non-violence 
Les Albanais développèrent une société parallèle (enseignement en albanais, gouvernement et parlement clandestins, économie parallèle...). A leur tête, les Kosovars élirent comme président, lors d'élections clandestines, Ibrahim Rugova. Mais, en 1995, les accords de paix de Dayton instaurèrent une paix précaire dans l'ex-Yougoslavie et... Le Kosovo était laissé à la Serbie. La stratégie non-violente de Rugova ne fut pas suffisamment soutenue par la communauté internationale alors même qu'elle pouvait éviter une guerre et garantir les droits de minorités au Kosovo.

Face à l'impatience d'une partie de la population, une guérilla apparue, l'UCK, menée, notamment, par Hashim Thaci, l'actuel premier ministre. La suite est connue : offensive de l'UCK, contre-offensive de l'armée serbe, répression sur la population qui fuit, intervention de l'OTAN en 1999, qui bombarde Belgrade. Retrait de l'armée serbe, protectorat international...

Une guerre de religion ? 
On le voit, le processus actuel est lié à des facteurs profondément politiques. L'aspect linguistique est devenu important, mais seulement quand les droits politiques linguistiques des Albanais ont été bafoués. Le facteur religieux me paraît secondaire. Les Kosovars pratiquent un islam européen, cultivent la vigne, boivent du vin pour certains (j'en ai vus). Leur démographie (galopante) est celle du population rurale qui ressemble en beaucoup de points à ce qu'était la démographie bretonne il y a 50 ans, avec  beaucoup de familles à 5, 6, 7, 10 enfants. La montée du niveau de vie et d'éducation, l'amélioration des garanties sociales (retraite, maladie...), feraient probalement baisser cette démographie, comme cela s'est passé ailleurs dans le monde.

Aujourd'hui, la proclamation d'indépendance est probablement la seule voie possible, mais sans doute transitoire : au mieux, le Kosovo indépendant intégrera dans quelques décennies l'Union européenne... Au pire ? Ses dirigeants pourraient être tentés de rejoindre l'Albanie car certains, nationalistes, rêvent de "Grande Albanie". Ce projet pourrait être un nouveau facteur de destabilisation dans la région où la Macédoine voisine a déjà connu des tensions entre Albanais et Macédoniens.

Pour l'instant la présence de forces de police européenne garantit un respect relatif des minorités encore présentes mais les dirigeants actuels ne sont pas les amis politiques de feu Ibrahim Rugova. Sauront-ils créer au Kosovo une vraie démocratie respectueuse des droits de l'Homme ?

Christian Le Meut 

Ci-dessous, petite chronologie, en breton :

 

Ar C’hosovo
10 800 km2 : da lâret eo ar Mor-Bihan mui an hanter eus Penn-ar-Bed. Daou vilion a dud (600 000 er Mor-Bihan, da geñveriañ). 90% ag Albaned ; tud arall : Serbed (5-10%), Rom... Kerbenn : Prishtina.
Relijionoù : islam evit al lodenn vrasañ ag an Albaned, katolik evit ul lodenn vihan anezhe, ortodoks evit ar Serbed. Yezhoù : albaneg, serbeg, met ivez turkeg ha yezhoù arall (rom). Armezh : labour-douar, mengleuzioù...

1914
Goude ar brezel bed kentañ Yougoslavia oa bet savet evit lakaat asambles, sañset, ar “Slaved ag Europa kreizteiz”, da lâret eo Serbed, Kroated, Slovened, Bosniaked ha c’hoazh... Met bec'h, reuz, e oa bet dija etre ar Groated hag ar Serbed. Lakaet e oa bet ar C’hosovo e Yougoslavia daoust ma n'int ket Slaved an Albaned, ar strollad tud brasañ er rannvro se. Komz a reont ur yezh disheñvel-tre. Serbed hag Albaned a vev e Kosovo abaoe pell.

1945
Goude an eil brezel bed, deuet e oa da vout ar C’hosovo ur rannvro emren e-barzh Serbia.

1974
Ur vonreizh nevez savet get Tito a roe d’ar C’hosovo muioc’h a galloud (ur parlamant, ur gouarnamant emren, ur skol-veur vras e Prishtina, ar gêrbenn), met ne oa ket c’hoazh Kosovo ur republik da vat, evel ar 6 republik all (ur rannvro all a oa evel ar C’hosovo : ar Voivodina, e hanternoz Serbia, e lec’h m'emañ e chom Magyared).

1986-90
Goude marv Tito (1981), tud nevez ag ar strollad komunour, ar strollad nemetañ d’ar mare-se, zo bet e penn Serbia : Slobodan Milosevic hag e vignoniezh. D’ar mare-se e oa ar gevredelezh* ar mennozh ofisiel e Yougoslavia met Milosevic en deus cheñchet an dra-se evit skarzhañ ar re a oa e penn ar Stad. Deuet eo da vout broadelour. Lâret en deus e veze bet lazhet Serbed a oa e chom er C’hosovo get Albaned oa, ar pezh ne oa ket gwir. Met skoazellet e oa e bet get broadelourioñ serb ha get an arme ivez, evit bout lakaet e penn ar Serbia goude ur sort "putsch". Goude-se, evit bout lakaet e penn Yougoslavia, Milosevic en doa afer da lemel o emrenerezh d'ar C’hosovo ha da Voivodina.
D’ar mare se oa, e penn stad Yougoslavia ur strollad anvet "présidence collégiale". Cheñchet e veze ar prezidant bep bloaz. Ur c'hannad eus ar c'hwec'h republik hag an div rannvro emren a oa e-barzh ar "présidence"-se. Setu perak n’eus kaset Milosevic an arme da Voivodina ha d’ar C’hosovo evit lakaat en o fenn mignoned dezhañ. Manifestadegoù a oa bet met flastret int bet get an arme. Ur republik all, Montenegro, a oa berped mignon d’ar C’hosovo d’ar mare-se ha, mod se, en deus tapet Milosevic 4 mouezh e-barzh ar "présidence".

1990-91
Met, e welet ar pezh a oa bet graet get Milosevic a-enep an Albaned, manifestadegoù a oa bet savet e Slovenia hag e Kroatia hag an div republik-se o deus divizet mont kuit eus Yougoslavia. An Albaned o deus divizet stourm, met hep armoù. Peogwir n’o doa ket armoù met ivez peogwir e oa en o fenn tud a faote dezhe stourm hep armoù, evel Ibrahim Rugova. A-raok bout skarzhet, ar parlamant en doa lâret e oa Kosovo ur vro distag eus Serbia. Votadegoù kuzhet a oa bet graet ar-lerc’h evit dibab ur parlamant nevez hag ur prezidant, Ibrahim Rugova. Met 100 000 Alban a a oa bet lakaet er-maez ag o labourioù get gouarnamant Serbia (razh an embregerezhioù a oa publik). Difennet e oa bet da gelenn en albaneg, ar pezh a veze graet e-barzh al lod brasañ ag ar skolioù (ul lod all a rae get ar serbeg). Ur sort apartheid a oa bet savet get gouarnamant Serbia a-enep an Albaned. Albaned a veze arestet, toull-bac’het, jahinet bemdez get ar polis. Serbed a Serbia a oa skoazellet get ar stad evit mont da chom er C’hosovo. Savet e oa bet, neuze, skolioù "a goste" en albaneg. Rugova a oa aet un tammig e pep lec’h e c'houlenn sikour get ur bochad pennoù bras er bed, evel Jacques Chirac, Tony Blair, Bill Clinton, ha c’hoazh... Met ne oa bet graet netra evit sikour an Albaned ha Kosovo.

1995
Emglevioù Dayton a oa bet sinet e fin ar bloaz-se hep divizout netra a-ziout Kosovo. Milosevic en deus soñjet, neuze, e oa dieub d’ober ar pezh a faote dezhañ er C’hosovo. E balioù ? "Epuration ethnique" : lakaat ul lod bras ag an Albaned da vont kuit e spontiñ anezhe. Kas Serbed d’ar C’hosovo evit trevadenniñ ar vro : pa'z e oa bet trec’het ar Serbed e Kroatia, en hañv 1995, repuidi Serb a oa aet kuit e Serbia : kaset int bet diouzhtu e Kosovo daoust ma ne oant ket a-du anezhe !

1997-98...
A-benn ar fin, Albaned ne oant ket a du get Rugova hag e zidaerded* o deus savet un arme kuzhet, an UCK. Trec’het e oa bet an arme-se get arme Serbia e 1999, hag ul lod bras ag an Albaned, spontet, a oa aet kuit ag ar vro evit mont da Albania, da vMasedonia pe da vMontenegro. Goude se, an OTAN en doa divizet da vonet d’o sikouriñ (met pas an ABU*). Bombezennet e oa bet kerioù bras, evel Beograd, evit lâret da Vilosevic da baoueziñ. Aet e oa kuit arme Serbia d’ar C’hosovo. Abaoe-se, ur sort "protectorat" a zo bet savet.

2001...
Ur parliament a zo bet dilennet goude votadegoù bras er C'Hosovo, ha setu Ibrahim Rugova anvet prezidant ur vro ha n'eo ket c'hoazh digabestr anezhi. Peseurt dazont ? Bet on er C’hosovo e 1995. Gwelladennet ’m eus Prizren, ur gêr gozh e Kosovo ar c'hreisteiz. Du-hont, ’m eus gwelet teir relijion (katolik, musulman hag ortodoks), ha m’eus klevet komz teir yezh : albaneg, serbeg ha... turkeg. Turkeg a vez komzet eno abaoe pell. Met bremañ, get an UCK hag e mennozhiou broadelour, goulennet e oa bet digant Albaniz komz Albaneg hepken. Ur bobl, ur yezh : anavezout a reomp ar mennozh se...

2006
Marv eo Ibrahim Rugova, prezidant ar C'Hosovo, ar sadorn 21 a Viz Genver 2006. Butuniñ a rae kalz, evel ar pezh m'boa gwellet e miz Eost 1995, e Prishtina, kerbenn Kosovo. Aeet oan bet du hont, get mignonned, da welled e peseurt stad a oa en traoù etre an Albaned hag ar Serbed... Ha setu Rugova marv get ur c'hrign skevent, d'an oad a 61 vloaz.

2008
Ar C'Hosovo a zo daet da vout ur vro distag  Vro Serbia.

Christian Le Meut

Kevredelezh : fédéralisme.
Didaerded : non-violence (également : difeulster).
ABU : Aozadur ar Broadoù Unanet (ONU).
Lies-sevenadurel : multiculturel.

Lire :
- Ibrahim Rugova, le frêle colosse du Kosovo, Ed. Desclée de Brouwer, 1999.
- La question du Kosovo, Ibrahim Rugova, Fayard, 1994.

25/02/2008

Hennebont : la mairie demande la fermeture d'un site internet citoyen

En janvier, une lettre recommandée est arrivée chez le webmaster du site internet hennebont.net; l'expéditeur était un cabinet d'avocats mandaté par la mairie d'Hennebont qui demande la fermeture de ce site, existant depuis huit ans, pour le motif qu'il ferait concurrence au site de la ville... Même si c'est vrai : et alors ? Les élus hennebontais devraient plutôt se féliciter qu'on parle d'Hennebont sur le net, cela accroit la notoriété de la ville. Oui mais voila, le webmaster ne cache pas son opposition à l'équipe actuelle en place (PC-PS).

Cela m'a fait penser à un incident, fin 2003, alors que des grilles avaient été posées sur le pont de Fer par la mairie pour en interdire l'accès*. Des Hennebontaises et Hennebontais anonymes avaient alors placardé des feuilles volantes sur les grillages, pour soit protester contre la décision, soit pour en rire, soit pour afficher un poème, soit... Sous le prétexte qu'un des écrits mettait en cause, selon lui, un agent municipal, le maire fit tout enlever. A Hennebont, on n'aime pas les dazibaos, l'expression libre des citoyens.  

En Chine, le gouvernement interdit les dazibaos et interdit des sites internet. Il a déjà emprisonné des internautes. Il impose des contenus à des sites comme Google, parce qu'il ne faudrait pas que les Chinois puissent se rappeler trop facilement des événements comme ceux de la place Tien An Men.

Heureusement pour nous, Hennebont n'est pas en Chine. On y enlève juste, parfois, les traces de la libre expression citoyenne. Les autorités municipales y demandent juste la fermeture d'un site internet par des procédures légales qui, je l'espère, n'aboutiront pas. Elles montrent ainsi leur conception de la vie démocratique. Pour juger du contenu du site incriminé, vous pouvez allez le découvrir : 

http://www.hennebont.net/accueil.php

Christian Le Meut 

* Pour suivre les précédents épisodes, cliquez sur la catégorie "Hennebont" 

24/02/2008

Sonerezh : ur bladenn a blij din

03eaa228b34910acb1476c73668029b7.jpg Setu aman ur CD a selaouan hiriv an deiz hag a gavan bourrapl bras, dreist holl an International (an Etrebroadel), kanet "a capella" get Marthe Vassallo. Ar pozioù e brezhoneg a zo bet skrivet get Charles Rolland (1862-1940).

"An emgav diwezhan 'zo
holl war sav hag arc'hoazh
na vo er bed  met ur vro
da vihan ha da vras"

Triwec'h sonenn a zo bet dibabet, kozh hag a-vremañ, e brezhoneg hag e galleg, war tem an dispac'h, an emgann, ar resistans, war an tachennoù sokial ha politikel. Estroc'h evit M. Vassalo, ur bochad tud a gan an emgann war ar bladenn-se, evel Ifig Troadec, Erik Marchand, Sofi Le Hunsec, Thierry Robin, Tri Yann, Storlok (Keleier Plogo)... Ul levrig a zo (92 pajenn) get ar pozioù ha get displegadurioù (e galleg hepken) a ziar benn pep sonenn.Embannet get Coop Breizh e 2007. 

Cet album regroupe des chants de "Révoltes, résistances et révolution en Bretagne", depuis le Moyen-äge jusqu'à aujoud'hui (notamment une superbe "Internationale" interprétée par Marthe Vassalo; 18 morceaux en breton et en français édités chez Coop Breizh en 2007.

19/02/2008

Emvod ar Gelted/Festival interceltique : "hetoù" or not "hetoù" ?

cea02312a530e4b7e32b7896a7559d44.jpgN'eo ket aes bemdez buhez Yann brezhoneger e welet stad truek e yezh. N'eus ket pell zo m'eus lennet anv ur bar, koste Gwened : "Ar tavarn" a vez graet anezhi !? Ur fari eo, e brezhoneg e vez lâret "An davarn". Razh an dud a c'hell gober farioù (ha me ivez) met, a-wezhoù e weler anvioù kevredigezhioù, stalioù, bet kavet get tud ne anavezont ket brezhoneg. N'eo ket trawalc'h lakaat daou pe tri c'her unan war lerc'h egile evit sevel un anv e brezhoneg. Evel ma vehe lakaet e galleg un anv evel : "L'auberge des trois chevals". Gerioù galleg eo, met get ur fari spontus.

Gerioù brezhoneg n'eus ket kalz barzh kelaouenn Emvod ar Gelted en Oriant, "Interceltiques" a vez graet anezhi, hag a vez embannet ur wezh pe div bep bloaz. Estroc'h evit "fest-noz" ha "bagad", n'eus kazimant netra e brezhoneg, pe tost. Pennad skrid ebet e brezhoneg, pe divyezhek. Ha geo, an hetoù a zo e galleg hag  e brezhoneg barzh an niverenn diwezhañ : "Ar prezidant Noël Couëdel hag izili ar c'huzul-merañ; ar pennrener Lisardo Lombardia; ar c'hopridi hag an holl tu a-youl-vat Emvod ar gelted an Oriant a ginnig a gwellañ deoc'h evit 2008". Me, ne gomprenan ket petra a dalv-se an dra-se. Mechal ma n'o deus ket ankouiet ar ger "hetoù" ("o gwellan hetoù deoc'h" a vehe un doare dereat da skriv d'am sonj; petra a sonjit-chwi ag an dra-se, brezhonegerion ampart ?). Ankouiet an "hetoù" barzh an "hetoù" a zo domaj, memestra... Hag ez eus ur brezhoneger e-mesk pennoù bras Emvod ar Gelted ?

d9fe5fb8d8e891f9a4601b5dec02194e.jpgLâret eo bet ar bloaz paseet penaos e vehe lakaet muioc'h a vrezhoneg e-mesk ar gouelioù-se get ar rener nevez, Lisardo Lombardia (a Vro-Asturia). Ne vo ket diaes gober gwelloc'h evit ar pezh a veze graet da vare ar rener kozh, an aotrou Pichard. Met bon, betek bremañ ar chanchamentoù a chom dister...

Paour kaezh Yann brezhoneger !

E galleg/en français

Yann le bretonnant n'a pas toujours une vie facile quand il voit l'utilisation qui est parfois faite de la langue bretonne. Ainsi, l'autre jour, j'ai lu le nom d'un bar du côté de Vannes : "Ar tavarn". Tavarn, c'est "café", "taverne", mais en breton ça s'écrirait plutôt : "An davarn", à cause du système de mutations internes que je ne vais pas expliquer ici. Il ne suffit pas de mettre quelques mots les uns après les autres pour créer un nom breton. Comme si, en français, un café s'appelait : "La taverne des trois chevals". Les mots sont français mais ça n'empêche pas qu'il y a une grosse faute.

Du breton, il n'y en a pas beaucoup dans le magazine du Festival interceltique de Lorient (Fil) intitulé "Interceltiques", publié une ou deux fois l'an. A part "fest-noz" et "bagad", rien. Aucun article en breton, ou bilingue. Ah si, les voeux sont en français et en breton dans le dernier numéro. Sauf qu'ils ne veulent rien dire : le mot "hetoù" a manifestement sauté et la phrase publiée n'a, à ma connaissance, aucun sens. Si des bretonnants peuvent me donner leur avis, ça m'intéresse. C'est dommage, quand même, dans une formule de voeux, d'oublier... les voeux ! Y-a-t-il un bretonnant parmi les dirigeants du Fil ?

Ce festival a annoncé, l'année dernière, qu'il ferait désormais une place plus grande à la langue bretonne, notamment avec l'arrivée à sa tête de l'Asturien Lisardo Lombardia. Ce ne sera pas difficile de faire plus qu'à l'époque de l'ancien directeur, M. Pichard. Pour l'instant, les changements restent limités. 

Pauvre Yann le bretonnant ! 

Christian Le Meut 

Une précédente note sur le festival interceltique :

http://rezore.blogspirit.com/archive/2005/10/07/intercelt... 

17/02/2008

Hennebont : le coeur vert amputé

"Proprio" était le titre de cette note que j'ai éditée en juillet 2005; je la réédite aujourd'hui, en ce beau dimanche d'hiver, car je vois que beaucoup des points évoqués alors n'ont pas trop avancés... Ou ils ont empiré. Les travaux de la Zac centre s'intensifient : ils viennent de commencer sur l'ancien stade de foot qui bordait le parc naturel de Kerbihan, en centre-ville. Les deux constituaient un espace vert qui va être ainsi réduit.
 
Contre toute logique, on ampute le coeur vert d'Hennebont. Il paraît qu'il faut "densifier" le centre-ville : la municipalité de la gauche (officielle) détruit un espace collectif de promenade, de sport, de convivialité (boules bretonnes, panneaux de basket, terrains de tennis), pour y construire des appartements comme il en sort de terre des milliers dans le sud de la Bretagne actuellement. Nous assistons à une vraie frénésie de construction qui se fait, ici, au détriment de la qualité de vie en centre-ville; ailleurs, au détriment des surfaces naturelles et agricoles et des paysages.
 
Voici donc la note de 2005 que j'avais intitulée : "Proprio"
 
"Vous savez quoi, je suis propriétaire désormais. J'ai acheté un appartement dans la belle ville d’Hennebont... Je n'ai plus d'sous (ou plus beaucoup), mais j'ai plus de murs... C'est dingue ça, j'ai des murs ! Ils sont à moi... Enfin, presque, car c’est en copropriété. Donc j’ai des murs à moi, mais ils sont aussi à d’autres... J’ai un toit à moi, mais il est aussi à d’autres...

La même chose pour ma façade, je ne peux pas la changer parce que je suis en copropriété et près d'un monuments aux Morts classé... Donc à l’extérieur, je ne peux rien faire, et ça tombe bien, je n’avais aucune envie de me lancer dans de grands travaux... Sauf celui de nettoyer régulièrement mes volets et mes fenêtres noircis par la pollution automobile très importante dans ce centre-ville d’Hennebont...

Soigner son intérieur
“Mais, m’a dit madame la notaire, chez vous, à l'intérieur, vous avez le droit de faire ce que vous voulez”... Alors je vais soigner mon intérieur. J'ai le choix de la couleur des tapisseries et des sols, en gros. A moins que je ne plante un menhir au milieu de ma grande pièce. Pourquoi pas ? On pourra faire des réunions druidiques autour, avec les korrigans du coin, et aussi les sirènes et autres dauphins qui viennent jusqu’ici par la mer, puisque la mer vient jusqu’à Hennebont, autrefois port de commerce et aujourd’hui vaguement port de plaisance. Elle va même un peu au delà, jusqu’à l’écluse de Polvern...

d823a36c5f84fc6701b6638e9da35c96.jpg J’ai une belle vue sur les remparts d’Hennebont et sur le quartier de Saint-Caradec où est enterré un grand poète de langue bretonne, Loeiz Herrieu. Bon, la mairie a fait fermer l’église de St Caradec : le toit risque, paraît-il, de tomber sur les gens. Cela fait des années et l’on ne sait pas quand rouvrira l’église... La municipalité a aussi fait fermer le pont de fer sur lequel piétons et vélos passaient le Blavet. Pourri le pont de fer, d’après les experts. Du coup, piétons et vélos sont contraints de passer par le pont routier, le pont Jéhanne la Flamme, avec le flot des 14.000 voitures et camions qui le traversent chaque jour. Est-ce moins dangereux que de continuer à passer sur le pont de fer ? Nul ne sait, nul expert n’a étudié la question. Mais le pont Jéhanne la flamme est la propriété du département, la commune n’est donc pas responsable de ce qui s’y passe...


Ponts : - 50 % !
Il y avait deux ponts, il n’en reste plus qu’un. Pour une ville qui s’est créée autour du passage du Blavet, dans le haut moyen-âge, ce n’est pas terrible. Comme nous avons été 300 à manifester contre la fermeture du pont de fer, fin 2003, la mairie a décidé de le remplacer, ce qui devrait être fait d’ici fin 2006. Enfin, on espère (1). Et puis je vous parlais de Polvern, un bel endroit aussi. Mais là, M. le maire a autorisé la création d’une décharge dans une ancienne carrière, et d'y traiter des boues toxiques enlevées du port de Lorient où sont fabriqués des bateaux militaires (2)...

Vous parlerai-je aussi du beau parc naturel de Kerbihan, un endroit très reposant. La municipalité a décidé d’aménager une Zac centre à proximité, notamment à la place d’un terrain de football voisin. Notre beau parc va finir complètement encerclé par des bâtiments mais lui-même, au moins, ne risque pas d’être remplacé par des lotissements comme tant d’autres espaces naturels sur la commune d’Hennebont. Construisons, construisons, il en restera toujours quelque chose, surtout des impôts locaux pour les caisses de la ville... Les espaces verts, les écureils et les oiseaux ne paient pas d’impôts locaux.

Tout n’est pas noir, à Hennebont. Il y a plus de logements sociaux que dans les communes du littoral qui se font prier dans ce domaine et préfèrent accueillir des populations plus riches. Nous avons une belle médiathèque, mais avec peu de livres en breton. Quelques panneaux bilingues pour les touristes. Un haras, dont l’avenir n’est pas clair, une belle promenade le long du Blavet...
A Hennebont, on pourrait presque se croire au paradis. Notre basilique s’appelle d’ailleurs Notre-dame du Paradis. Mais la municipalité est là pour nous rappeler que le paradis n’est pas sur terre...

Allez, la vie est belle quand même. C'est l'été. Et ça, M. le maire ne peut pas nous l’enlever, ce n’est pas de sa compétence ! Ouf".

Christian Le Meut (juin 2005)

(1) Début 2008, toujours rien, sauf un panneau nous annonçant le début des travaux pour le "premier semestre" de cette année, sans date précise.
(2) Elles ont été évacuées depuis pour être traitées ailleurs mais des boues continuent d'être "clapées" (évacuées) au large de l'île de Groix... 

Photo : le Pont de fer... fermé à la circulation piétonne : son remplacement est prévu depuis quatre ans mais toujours pas commencé; au fond, l'église de Saint-Caradec, fermée elle aussi. Sa réouverture n'est pas annoncée. 

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14/02/2008

Europe : défense du multilinguisme

Un député européen italien défend, en français, le multilinguisme face à l'hégémonie de la langue anglaise; ses arguments sur le site de Jean Quatremer, journaliste de Libération à Bruxelles : 

http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2008/02/ch...

Hennebont : les échos du gars Pelot

Ma bonne ville d’Hennebont compte quelques personnalités célèbres, comme Jéhanne La Flamme (la duchesse de Bretagne qui, au XIVe siècle, combattit l'armée du roi de France), ou encore le fameux Pelot d’Hennebont chanté par les Tri Yann... D’autres versions le situent à Betton (35). Au train où nôtre ville se bétonnise, on pourra peut-être bientôt la rebaptiser ainsi... Le vieux Pelot, lui, à la peau dure : après quelques siècles à faire la guerre pour les rois, les Républiques et les Empires, il vient de rentrer au pays, à Hennebont, et plus précisément dans son quartier de Saint Caradec. Avec ses mots un peu datés (“sénéchaussée”, signifie “mairie” dans son vocabulaire daté XVIIe-XVIIIe siècle) Il nous livre ici ses premières impressions :

“J’sais bien qu’la Révolution est passée par là, d’ailleurs j’en étais. Mais revenir dans son pays, dans son quartier, et voir son église fermée, comme si c’était pour toujours, ça fait mal. J’ai voulu aller prier pour mes parents mais impossible, porte close. Ah ben dis donc ! Et une personne du quartier m’a expliqué que ça fait des lustres que c’est comme ça et qu’on ne sait pas quand elle rouvrira, l’église de Saint-Caradec. Aucune date, rien ! Il paraît que des bouts du toit risqueraient de tomber sur la tête des paroissiens... Et ça ne se répare pas ?

Alors j’ai voulu aller prier à l’Abbaye de la Joie mais, la encore, refoulé, le Pelot ! Porte close. A la place des bonnes soeurs, ils ont mis des chevaux... Et bientôt, me dit-on, ce sera une “résidence” de luxe pour vacanciers friqués : dehors les bourrins ! J’ai continué mes pérégrinations dans ma vieille ville d’Hennebont, direction la Basilique Notre-dame de Paradis. Ouf, celle-ci tient encore debout, et elle est ouverte. Alors là j’me suis installé, tranquille, et j’ai prié... Après ça, en discutant avec une paroissienne j’ai appris qu’ici aussi, des bouts de plafond tombent de temps en temps... A quand la fermeture ?

J’ai repris ma vieille canne : direction la maison, mais gare aux camions en traversant le Blavet car le vieux pont piéton, le Pont de fer, lui aussi, est fermé. Décidément, me suis-je dit, ça fait beaucoup de fermetures et bien peu d’ouvertures dans ma vieille ville d’Hennebont !"

Kenavo
votre Pelot

17:30 Publié dans Hennebont | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Hennebont, Pelot

12/02/2008

Istor : daou levr interesus a ziar-benn Breizh en eil brezel bed

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Daou levr interesus a ziar-benn istor Breizh en eil brezel bed m'eus lennet a-nevez zo. Da gentañ, levr Jean-Jacques Monnier, "Résistance et conscience bretonne" (Yorann embanner, 2007), a ziskouezh penaos ur bochad Bretoned, ha broadelourion en o mesk, o deus stourmet a-enep an nazied. E miz Gouere 1940, al lodenn vrasan ag ar Fransizion aet kuit da Vreizh veur evit kenderc'hel ar stourm, a oa Bretoned. Ur bern tud tost-tre da sevenadur Breizh, hag ur bern brezhonegerion, o doa kemeret perzh er Resistans. Brezhoneg 'veze komzet get ar strolladoù kuzhet (maquis), d'ar peurliesan, e Breizh Izel. Ha tud tost d'ar PNB (Parti national breton), o doa ivez kemeret perzh er Resistans, evel e Bro Sant Nazer.

Ur sort renabl eo, al levr skrivet get Jean-Jacques Monnier. Renabl an dud o doa resistet e Breizh. En o mesk m'eus kavet, da skouer, Octave Quigna (Sten Kidna e anv e brezhoneg), bet kelenner war lerc'h en Alré, ha savet getan ur Gerlenn sevenadurel daet da vout Kerlenn Sten Kidna, ur gevredigezh a vez kaoz doc'hti alies awalc'h amañ. Ur levr talvoudus eo, neuze, evit diskouezh penaos tud a-bep sort sonjoù, a-bep sort orin, o doa stourmet a-enep an nazied e Breizh, hag e brezhoneg.


ee4e34f486b8c7c6d22f5c70002dac75.jpgAn eil levr lennet genin a zo bet skrivet get Kristian Hamon, "Les nationalistes bretons sous l'occupation", hag embannet e 2005 (Yoran embanner ivez).  Me gav vil awalc'h ar bajenn gentañ met bon, ar pezh a gont a zo  an danvez a zo e-barzh. Ha danvez zo. Kristian Hamon n'eus studiet  emzalc'h ar vroadelourion a Vreizh pa oa Breizh ha Bro Frans a-bezh edan gwask an nazied. Hamon n'eus studiet ar pezh a veze skrivet get ar bolis, get an archerion, ar Justis, hag all. Diskouezh a ra pet a dud a oa barzh ar PNB. Tro dro 1.500 ezel, ha ne oant ket razh stourmerion, pell zo ! Ur bochad o doa emezelet evit goulenn get ar PNB kas en dro da Vreizh soudarded toull bac'het en Alamagn...

A-benn ar fin, 70 den o deus lakaet gwiskamentoù SS e fin ar brezel (strollad Bezen Perrot). Ar pezh a zo re dija, sur eo met, war e seblant, ar "gollaboration" a oa bihanoc'h e Breizh evit e Bro Frans a-bezh. Daoust da-se e vez lakaet c'hoazh mezh warnomp get tud-zo (pe kelaouennoù pe lec'hioù internet), pand e c'houlennomp gwirioù evit ar brezhoneg hag ar yezhoù rannvroel.

A-gres d'al labourioù kaset a-benn get Jean-Jacques Monnier ha Kristian Hamon ni c'hell gouiet gwelloc'h war ar prantad amzer-se e Breizh ha reskond d'ar re a glask digarezioù a-bep sort evit nompass hor selaoù.

Christian Le Meut 

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