Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/02/2008

Nantes/Naoned : presse et internet, la fin du journalisme ?

 "Communiqué du club de la presse de Nantes-Atlantique :

Presse et Internet : la fin du journalisme ?

Organisé par les journalistes professionnels du Club de la presse Nantes Atlantique avec Edwy Plenel, ancien directeur de la rédaction du Monde, porteur du projet de nouveau journal en ligne Mediapart, Süzel Eschenbrenner, directrice générale de Sciences Com', Vincent Groizeleau, éditeur du site Mer et Marine, Max Fougery, délégué syndical SNJ à Ouest-France. Seront également présents de nombreux journalistes professionnels, des blogueurs...
 
Les sujets de cette rencontre : l’avenir du métier de journaliste face à l’essor des médias participatifs, l'indépendance de l'information, le respect du droit d'auteur, le journalisme amateur, l'influence du marketing sur les rédactions...

Débat public, accès gratuit.

Le lieu : Chambre de commerce et d'industrie de Nantes, accès à CCI Formation - Salorges 2 par le passage piétonnier derrière le bâtiment principal de la CCI, en remontant le boulevard Allende ou la rue Bisson. Tramway ligne 1, Gare maritime,

Web :

http://www.clubpressenantes.com

e-mail : bureau@clubpresse-nantes.com

08/02/2008

Chronique québécoise : "L'accommodement des cocus"

"L'accommodement des cocus" est le titre d'une chonique (mentionnée sur les sites "Diwan Breizh" et "Oui au breton") de Joseph Facal (Le Journal de Montréal) le 16/01/2008, sur l'utilisation du français à Montréal. Mais si vous mettez "breton" à la place de "français", ça marche aussi, à quelques détails  près...

"Vous êtes dans le coma depuis longtemps si vous avez été surpris par notre enquête sur le recul du français dans les commerces de Montréal.
Toutes les sociétés se construisent des mythes pour se justifier et se donner bonne conscience. Dans ces mythes collectifs, il y a du vrai, du faux et de l'exagéré.
L'un de nos mythes les plus tenaces est notre amour profond pour la langue française.
Je le dis comme je le pense: la grande majorité de nos concitoyens s'en fout royalement, même si elle prétendra toujours le contraire.
Mettons que vous aimez votre femme, vos enfants ou votre chien. Logiquement, vous en prendrez soin et vous vous choquerez si on leur fait du mal, non?

Foutaises

Si nous aimions vraiment notre langue, on en prendrait soin tous les jours plutôt que de se réveiller collectivement une ou deux fois par demi-siècle.
Si nous aimions notre langue, nous ne laisserions pas notre gouvernement en faire sa trente et unième priorité et nous dire qu'elle avance quand elle recule.
Si nous aimions notre langue, nous n'aurions jamais permis à quelqu'un qui la massacrait comme Jean Chrétien de nous représenter dans le monde entier pendant tant d'années.
Si nous aimions notre langue, nous n'accepterions pas que l'on fasse passer pour des dinosaures ou des ceintures fléchées ceux qui se battent pour elle avec des moyens de fortune.
Si nous aimions notre langue, nous ne trouverions pas des allures de prétentieux à ceux qui s'efforcent de bien la parler.
Si nous aimions notre langue, vos enfants ne me regarderaient pas comme un martien quand je déplore leurs lacunes en français.
Si nous aimions notre langue, on ne laisserait pas Air Canada nous rire au nez depuis des décennies.

Blâmes

Et de grâce, ne venez pas blâmer les immigrants.
Si vous dites au Pakistanais qui loue des vidéos au coin de la rue que la majorité au Québec parle français, il vous répondra que c'est vous qui êtes une minorité dans un Canada multilingue. Et il aura raison.
Si vous émigrez en Espagne, vous apprendrez d'abord l'espagnol ou le catalan?
De toute façon, si vous haussez le ton, il vous traitera de chialeux ou de raciste, et ilyaneuf chancessurdixquevousprendrez votre trou.
Mon garçon joue au soccer. Tous les parents de l'équipe sont francophones sauf une dame anglophone, qui est charmante et parle un français très correct.
Systématiquement, les francophones s'adressent à elle en anglais. Elle ne le demande même pas. Voulant être gentils, ils ne voient pas l'immense signification collective de leur petit renoncement individuel.
Non, je ne blâme pas le peuple.

Éviter la bataille

Depuis des générations, une partie de son élite lui prêche qu'il y a toujours moyen de moyenner, qu'il ne faut surtout pas se «chicaner», qu'il faut être «ouvert», «moderne», «tolérant», que toute posture un peu verticale équivaut à vouloir rejouer la bataille des plaines d'Abraham.
Cela laisse des traces. Comme disait Jean Chrétien, «que voulez-vous...».

Joseph Facal

http://www.canoe.com/infos/chroniques/josephfacal/archive... 

07/02/2008

Morbihan : truek, plas ar brezhoneg e kelaouenn Kuzul meur

78b3af16bae554485a86e928c069db9c.jpg"Bloavez mad" : daou ger e brezhoneg, setu tout ar pezh 'm'eus kavet barzh kelaouenn diwezhan kuzul meur Morbihan a vez embannet bep daou vizh. Pannelloù divyezhek a vez lakaet bremañ get ar c'huzul meur a-hed an hentoù er Morbihan, ar pezh a zo mat, met pannelloù ne reont ur bolitikezh da vat evit ar yezhoù rannvroel a vez komzet dre mañ, ar brezhoneg hag ar gallaoueg.

"Meilleurs voeux" : deux mots, c'est tout ce que l'on trouve en langue bretonne dans le dernier numéro du magazine du conseil général du Morbihan. Celui-ci fait poser des panneaux bilingues le long des routes du Morbihan, ce qui est positif, mais des panneaux bilingues ne font pas une politique pour les langues régionales parlées ici que sont le breton et le gallo.

06/02/2008

Alaska : ur yezh a zo aet da get/une langue est morte

Hervez ar gelaouenn Marianne (02/02/2008) ar yezh eyak a zo marv ar sizhun paseet get Marie Smith-Jones. Honnezh a oa an den diwezhan a gomze an eyak, ur yezh a veze komzet get an Inuited. Marie a zo marv e Anchorage, d'an oad a 89 vloaz. He seizh bugale ne gomzont ket yezh o mamm rak o zad, ur pesketour gwenn, ne faote ket dezhan e vehe dezket gete o yezh a orin. "Abaoe pemzek vloaz Marie a oa an den nemetan a c'helle kaozeal eyak" eme Mikael Krauss, kelenner ha yezhoniour e skol veur Alaska. "An eyak a zo ar yezh inuit kentañ a ya da get en Alaska met ne vo ket an hini diwezhan", emezan c'hoazh. Chom a ray roudoù ag ar yezh-se memestra : M. Krauss ha Marie Smith Jones o deus skrivet asambles ur geriadur eyak.

Selon l'hebo Marianne (02/02/2008) la langue eyak est morte la semaine dernière avec Marie Smith-Jones. Elle était la dernière personne à parler la langue eyak, langue parlée par les Inuits. Marie est morte à Anchorage à l'âge de 89 ans. Ses sept enfants ne parlent pas la langue de leur mère car leur père, un pêcheur blanc, ne voulait pas qu'ils apprennent leur langue d'origine. "Depuis quinze ans Marie était la seule personne à pouvoir encore parler eyak" explique Mikael Krauss, professeur et linguiste de l'université d'Alaska. "L'eyak est la première langue inuite à disparaître en Alaska mais ce ne sera pas la dernière", souligne-t-il encore. Il restera des traces de l'eyak cependant : M. Krauss et Marie Smith-Jones ont écrit ensemble un dictionnaire d'eyak.

Klaskit tapout an Dabu ! Stage Bafa en breton

Kemenadenn a-berzh an Ubapar : "13-20 a viz Ebrel : staj DABU diazez e brezhoneg - stage BAFA base en breton du 13 au 20 avril 2008 à Treglonou.
En em soñjal war al labour buhezour, an darempredoù a vez da gaout gant ar vugale, an obererezhioù a c’heller kinnig en ur greizenn vakañsoù pe dudi. Kaoz zo eus an aozañ, al lezennoù pennañ hag ar surentez ivez. Dav vez d’ar berzhidi bezañ 17 vloaz da vihanañ deiz kentañ ar frapad diazez. 500 € eo priz ar prantad. Moaien zo da gaout skoazelloù evit arc’hantañ ar stummadur-se. Enskrivadennoù betek ar 15 a viz C’hwevrer.
Titouroù : vonig.fraval@mouvement-rural.org / 02 98 40 71 96 / www.ubapar.org/article117.html
110 post buhezour brezhonek vo da gaout en hañv 2008.
Staj DABU donaat eus ar 25 d’an 30 a viz Eost 2008 er Chapel-Nevez war an tem “Natur hag avantur”.
 
S’interroger sur le travail d’animateur, la relation avec les enfants, les activités des centres de vacances et de loisirs, l’organisation et la sécurité. Les candidats doivent avoir 17 ans au moins le premier jour du stage.
Prix de la formation : 500 € (financements possibles).
Inscription souhaitée avant le 15 février.
Renseignements : vonig.fraval@mouvement-rural.org / 02 98 40 71 96 / www.ubapar.org/article117.html
110 postes d’animateurs bretonnants seront à pourvoir à l’été 2008.
Stage BAFA approfondissement en breton du 25 au 30 août à la Chapelle-Neuve sur le thème “Nature et aventure”.

05/02/2008

Pyrénées Orientales : une déclaration pour le catalan

Le site La politique du chacal signale la déclaration votée le 10 décembre dernier par le conseil général des Pyrénées Orientales, en soutien à la langue catalane; elle a des points communs avec celle qui fut votée, à l'unanimité, en décembre 2004, par le Conseil régional de Bretagne. A quand une telle déclaration adoptée par les conseils généraux, comme celui du Morbihan ?

http://www.cg66.fr/culture/patrimoine_catalanite/catalani...

Le français, langue des JO... et des droits de l'Homme ?

Extrait du compte-rendu de la conférence de presse quotidienne du ministère des Affaires étrangères : 

"LE FRANCAIS, LANGUE OLYMPIQUE" AU SALON EXPOLANGUES (PARIS, DU 6 AU 9 FEVRIER)

Dans le cadre du salon Expolangues de Paris (6 au 9 février) où la Chine est invitée d'honneur, le ministère des Affaires étrangères et européennes lance en partenariat avec le ministère de la Culture et de la Communication, le ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, et l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) une opération intitulée "le français, langue olympique".

En vue des Jeux Olympiques qui se tiendront en août prochain à Pékin, l'objectif de cette opération est d'informer le grand public sur la place du français, langue officielle des JO, en présentant les diverses actions pour la promotion de notre langue, notamment la mise à disposition de traducteurs francophones et le lancement de manifestations culturelles francophones.

Ces actions s'inscrivent dans le cadre de la convention signée par M. Jean-Pierre Raffarin, Grand Témoin de la Francophonie aux JO de Pékin, et M. Liu Qi, président du Comité d'organisation des Jeux olympiques de Pékin, en marge de la visite d'Etat du président de la République en Chine, le 26 novembre 2007. La convention a été remise par M. Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, à M. Jacques Rogge, président du CIO, le
23 janvier à Lausanne.

Le salon Expolangues, qui sera habillé aux couleurs de l'opération "le français, langue olympique", sera inauguré par M.
Diouf en compagnie de MM. Jean-Philippe Gatien et Xiao-Ming Wang, champions de tennis de table, le mercredi 6 février à 17h30.

(...) Les dirigeants de la République française collaborent donc avec les autorités chinoises pour que la langue française ait sa place pendant les prochains Jeux Olympiques. Nos responsables politiques, dont M. Raffarin, n'oublieront sans doute pas de rappeler aux dirigeants chinois les droits des minorités linguistiques, comme ceux des Tibétains, droits que le gouvernement de Pékin se garde bien de respecter. Le Tibet fait l'objet d'une politique de colonisation humaine et linguistique à grande vitesse. Dans ce domaine, il est vrai, la France des droits de l'Homme n'a pas trop de leçon à donner.

01/02/2008

"Biens Mal Acquis des dirigeants africains : Une information doit être ouverte"

J'ai entendu l'info qui suit ce matin sur France culture concernant le patrimoine de certains dirigeants africains en France. Ci-dessous, le communiqué publié par trois associations, dont Survie : 

"Une enquête préliminaire française pour le chef de détournement de biens publics contre plusieurs présidents africains vient d’être classée sans suite en dépit de la révélation de biens de luxe, de voitures et de dizaines de comptes en banque valant des dizaines de millions de dollars appartenant aux dirigeants, à des membres de leurs familles ainsi qu’à de proches collaborateurs.

Bien que constituant la première du genre en France, l’enquête constituait un test-clé suite à l’appel du président Sarkozy pour « un nouveau partenariat entre l’Afrique et la France dans leur engagement en faveur de la lutte contre la corruption ». L’investigation a pris fin en novembre 2007, suite à la décision du Parquet de Paris jugeant les infractions « insuffisamment caractérisées ».

L’enquête fut lancée en juin 2007 à la suite d’une plainte déposée par trois organisations non gouvernementales – Sherpa, Survie et la Fédération des Congolais de la Diaspora – alléguant que des familles dirigeantes d’Angola, du Burkina Faso, du Congo Brazzaville, de la Guinée équatoriale et du Gabon avaient acquis des biens en France pour des millions d’euros, sommes qui ne pouvaient provenir du fruit de leurs salaires officiels.(...).

Selon des documents vus par Sherpa et Global Witness en janvier 2008, la police française a dévoilé des centaines de pages de preuves documentaires relatives aux biens des familles dirigeantes du Burkina Faso, du Congo, de la Guinée Equatoriale et du Gabon.

Une voiture à un million d'euros !
Les points clés de l’enquête policière incluent :
- Teodorin Obiang, le fils du dictateur de la Guinée équatoriale, pays riche en pétrole, a acheté de nombreuses voitures de luxe incluant deux Bugatti Veyrons – considérée comme la voiture la plus rapide du monde – coûtant plus d’un million d’euros l’unité début 2006. Une enquête menée par Tracfin, la cellule française anti-blanchiment, relative aux paiements effectués conclut en novembre que « les flux [financiers] mis en exergue […] sont des lors susceptibles de traduire le blanchiment du produit d’un détournement de fonds publics». Une semaine plus tard, l’enquête fut classée sans suite.

- En 2004, la femme du président Bongo, qui n’est pas membre du gouvernement, a acheté une voiture de luxe Maybach de 300.000€ payée intégralement par le Trésor du Gabon. Aussi, le Trésor a versé 70 000 € supplémentaires qui ont servi à l’achat d’une Mercedes pour la fille du Président. Cette fille a acheté une autre Mercedes payée également en partie par le ministère des Finances gabonais.

- Des membres de la famille des présidents Sassou Nguesso du Congo Brazzaville et Omar Bongo du Gabon détiennent des douzaines de maisons et appartements à Paris et dans le sud de la France, dont certains ont une valeur de plusieurs millions d’euros.

Guinée Equatoriale : pays riche habitants pauvres
La Guinée équatoriale est l’un des pays les plus pauvres du monde en terme de développement humain, bien qu’ayant le 4e PIB per capita mondial. En novembre 2006, Global Witness a révélé que Teodorin Obiang avait acheté une maison de 35 millions de dollars à Malibu, son salaire n’étant que de 5 000 dollars par mois. Le Gabon et le Congo Brazzaville, également des pays riches en pétrole, empochent des milliards de dollars mais restent englués dans la pauvreté.

En juillet 2007, la Haute Cour de Londres a bloqué une tentative du fils du président congolais Sassou Nguesso d’interdire Global Witness de publier des documents suggérant qu’il avait réalisé, selon les mots du juge, des « profits personnels secrets » de la vente de pétrole de l’Etat et qu’il avait dépensé des milliers de dollars en biens de marque de luxe.

La France a ratifié la Convention des Nations Unies contre la corruption et soutient l’initiative de transparence des industries extractives (ITIE), un effort global pour réduire la corruption et le détournement des revenus issus du pétrole, du gaz et de l’extraction minière.(...).

SHERPA, Global Witness, SURVIE : +33 (0)1 44 61 03 25; Fédération des Congolais de la Diaspora.

31/01/2008

Les Prizioù de France 3 : de bons choix.

c1d7a876411f40971295dcc34808138e.jpgComme chaque année, France 3 Bretagne a remis ses "prizioù" récompensant les "meilleurs" artistes en langue bretonne (chanteurs, écrivains, réalisateurs...). Cette émission, réalisée samedi dernier à Ploemeur, près de Lorient, aurait dû être diffusée dès dimanche matin mais a été reportée pour cause de tennis. Elle passera dimanche prochain, 3 février. Il y a à peine deux heures d'émissions en breton par semaine sur F3 et il arrive qu'elles soient supprimées pour cause de sport... Une internaute nantaise, Maryvonne, a d'ailleurs écrit sa façon de penser à F3 (*ci-dessous); rappelons que les émissions en breton ne sont plus diffusées en Loire-Atlantique depuis quelques années, sauf exceptions, comme les Prizioù.

L'année dernière  j'avais eu l'occasion de commenter ces Prizioù sur Rezore, et sur le journal Ya! Ce qui avait valu à la rédaction de cet hebdo en langue bretonne un coup de fil de Fañch Broudic, le responsable des programmes en breton sur F3, pas content des quelques flèches (non-violentes) que je décochais. Fañch part à la retraite, et il a même reçu un Priz pour l'ensemble de son oeuvre ! Cette année, il n'aura donc pas à téléphoner puisque j'ai trouvé le choix de France 3 plutôt pertinent. Notamment de donner le prix du Bretonnant de l'année aux écoles Diwan, qui fêtent leurs 30 ans. Notamment d'avoir honoré la chanteuse Nolwenn Korbell. Idem pour le choix du meilleur CD à Yann Raoul (album "Les figurants", 9 chansons sur 11 sont en breton). Bon, cet album est paru en 2006, pas en 2007, mais ne cherchons pas la petite bête dans la barbe à Fañch! 

Netra da ganiñ ?
Yann Raoul a une très belle voix; il compose de belles chansons sur de belles musiques, écrites en breton vannetais. On ne rit pas franchement dans cet univers-là : l'humeur est plutôt à la mélancolie, la tristesse, la colère. Le chanteur ose même nous dire qu'il n'y a "rien à chanter" ("Netra da ganiñ"), mais il le fait très bien le long de onze superbes morceaux. Non seulement il y a à chanter, mais on aimerait l'entendre plus souvent, Yann Raoul. Dans le domaine de la chanson en langue bretonne, il ne manque pas de gens pour prendre le chemin de Gilles Servat et Alan Stivell mais leur fait-on vraiment une place ? Sont-ils invités, par exemple, dans les festivals bretons comme le Festival interceltique de Lorient ? Pas souvent. Ce prix aidera peut-être Yann Raoul à se faire mieux connaître et, qui sait, à être invité à chanter un peu plus en Bretagne, voire même à Lorient ?

Christian Le Meut 
Yann Raoul, Les figurants, Loz productions, distribution Coop Breizh.

Commentaire sur les Prizioù 2006
http://rezore.blogspirit.com/archive/2007/01/23/priziou-f...

*Voici ce que Maryvonne a écrit à France 3 : "Si j'apprécie, donc, de pouvoir regarder dimanche prochain 3 février la remise des "Prizioù", je ne vais certainement ni vous remercier ni vous féliciter de la programmer en Loire Atlantique aussi. Elle n'aurait jamais dû être supprimée. Je prends cette diffusion comme une aumône... Et comble de l'ironie, sur TOUTE la Bretagne en même temps ! Grâce au tennis ! Vive le sport à la télé, il contribue à la réunification de la Bretagne ! Vous voyez quand vous voulez, ou plutôt quand vous ne pouvez pas faire autrement ! Et je repense qu'un directeur de FR3 nous a officiellement déclaré, il y a quelques années, et très sérieusement, que des questions techniques empêchaient la diffusion en Loire Atlantique ! Quelle audace et pour qui nous prend-on en Loire Atlantique ? Les chaînes de télévision constatent une baisse d'audience ; ne font-elles pas beaucoup pour ?
À l'année prochaine, en février de retour !

Maryvonne - Nantes-de-Bretagne

 

Prizioù Frans 3 : un dibab a feson

7c19f2974e5227f212376b2c90463cec.jpgEvel pep bloaz ar Prizioù zo bet roet get Frans 3 d'an arzourion "gwellan" : kanourion, sonourion, savourion filmoù, skrivagnerion, e brezhoneg. Filmet eo bet e Plañwour disadorn paseet, hag an abadenn a vo skignet a-benn disul (war dro 11e30), e Breizh a-bezh (pemp departamant). N'eo ket bet skignet disul paseet evel ma oa bet raktreset a gaos ma oa ur match tennis talvoudusoc'h evit ar Prizioù... N'eus ket kement-se a a abadennoù e brezhoneg (div euriad bep sizhun) met alies awalc'h e vezent skarzhet get abadennoù sport.

Ar bloaz paseet em boa skrivet ur pennad a ziar-benn ar prizioù war Rezore, hag ivez barzh Ya!, ar gazetenn sizhuniek e brezhoneg. Ha Fañch Broudic, rener ar programmoù war F3, fallgountant, en doa pellgomzet da Ya! Ar bloaz mañ, ne vo taol pellgomz ebet, d'am sonj, rak Fañch a zo aet kuit d'e leve (ur priz a zo bet roet dezhan evit e oberenn a-bezh), hag, oc'hpenn-se, en em gavan a-du get dibaboù juri Frans 3...

Yann Raoul : "Netra da ganiñ "?
Priz brezhoneger ar bloaz da zDiwan, fiskal; ur priz evit Nolwenn Korbell ivez, ha priz ar bladenn gwellañ roet da Yann Raoul evit e CD "Les figurants" get sonennoù e brezhoneg (9 a ziar 11)... An albom-se a zo bet embannet e 2006... Ur vouezh vrav, bourrapl da selaoù a zo get Yann Raoul, hag ar sonerezh a zo ivez plijus. N'int ket farsus, tamm ebet, an testennoù : melkoni, kounnar, tristidigezh a zo kentoc'h gete, met skrivet a-feson, doare barzhonegoù. Ha skrivet e brezhoneg mod Bro Gwened, oc'hpenn.

Yann Raoul a ya betek lâr deomp penaos ne vehe "Netra da ganiñ"; ar pezh a ra eñv mat-tre e korf unnek sonenn.

Ar priz a zo meritet. Bez ez eus tud nevez evit kanañ ha soniñ e brezhoneg, war lerc'h Gilles Servat ha Alan Stivell. Met n'eo ket aes evit ar re yaouank-se. Ha kouviet int da soniñ  get pennoù bras gouelioù ar vro evel ar Festival interceltique, en Oriant ? Pas kement-se... Ar priz-se a lako Yann Raoul da vout anavezet un nebeut muioc'h e Breizh. Ha da vout kouviet da ganal aliesoc'h ? Ne vehe ket fall.

Christian Le Meut

Yann Raoul, Les figurants, embannet get L'Oz production,skignet get Coop Breizh.

Setu ar pezh em boa skrivet a zivout ar Prizioù 2006  : http://rezore.blogspirit.com/archive/2007/01/22/priziou-h...

30/01/2008

Laboratoires pharmaceutiques : plus d'argent pour la pub que pour la recherche !

Petite info lue sur le site internet de l'association de consommateurs UFC-Que choisir ? (rédigée par Anne-Sophie Stamane : 25/01/08 : "Laboratoires pharmaceutiques : la pub avant tout !"


"Ce n'est pas un scoop, mais une confirmation éclatante : une étude publiée par la revue médicale en ligne PLOS établit que les laboratoires mettent deux fois plus d'argent dans la promotion des médicaments que dans la recherche et le développement de nouveaux traitements.

Distribution d'échantillons gratuits, publicité en direction des patients, forcing des visiteurs médicaux auprès des professionnels de santé, publicité dans les revues, promotion par courrier, colloques médicaux : les laboratoires pharmaceutiques américains usent de toutes les ficelles pour promouvoir leurs médicaments. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils ne regardent pas à la dépense : en 2004, le budget « marketing » total s'est élevé pour les États-Unis à 57 milliards de dollars, selon une étude publiée début janvier dans la revue médicale indépendante PLOS.

Mais ce chiffre, déjà impressionnant en soi puisqu'il représente près d'un quart du chiffre d'affaires du secteur, prend plus de sens encore si on le compare à la somme consacrée au développement de nouveaux médicaments. C'est ce qu'ont fait les deux chercheurs canadiens responsable de l'analyse, et leur évaluation a de quoi faire froid dans le dos : la recherche n'a mobilisé en 2004 que 29,6 milliards de dollars. Soit deux fois moins que la publicité. La réalité pourrait même être pire encore, avertissent les auteurs, car il existe des moyens de promotion difficiles à quantifier, comme la publicité illégale ou l'embauche de spécialistes de la communication pour écrire les résultats des essais.

Ces éléments confirment en tout cas que l'industrie pharmaceutique, en panne d'innovations depuis plusieurs années, a clairement choisi de compenser cette carence par une surenchère publicitaire plus que par un réel effort de recherche. Mais vendre à tout prix, et sans considérations pour la santé publique, a des conséquences. En France, où le comportement des laboratoires n'est pas tellement plus vertueux qu'aux États-Unis, la prescription de médicaments chers, et pas forcément efficaces comparés aux génériques ou à des traitements plus anciens, contribue à creuser le trou de la Sécurité sociale. C'est ce que montrent les récentes études sur la question de l'UFC-Que Choisir. Et seul un « désarmement » promotionnel, également réclamé par l'Inspection générale des affaires (IGAS), pourrait amorcer un progrès."

29/01/2008

Hennebont/Hen Bont : un jumelage en projet avec Halhul (Palestine)

Barzh An Hen Bont tud a zo e sevel ur gevelliñ, ur jumelage, get Halhul, ur gêr a Balestine, e-tal Hebron. Kannaded ag Halhul a zo daet ar sizhun paseet d'an Hen Bont. Aterset m'eus maer Halhul  (e galleg genin hag e arabeg getan) hag an abadenn a vo skignet war Radio Bro Gwened dimeurzh ha dimerc'her kentañ, 12e15-12e45 (97.3 e Morbihan kreisteiz pe war eeun dre lec'hienn internet ar radio).

A Hennebont des gens travaillent à la mise en place d'un jumelage avec la ville d'Halhul, en Palestine, près d'Hébron. Une délégation est venue la semaine passée. J'ai interviewé le maire d'Halhul (en français pour moi et en arabe pour lui), pour Radio Bro Gwened, et l'émission sera diffusée mardi et mercredi prochains, 12 h 15 -12 h 45 (97.3 ou en direct sur le site internet de la radio).

7d7684e09b5bec0d55b4402b153fb4cb.jpegVoici un communiqué du "Comité des jumelages - branche Palestine Hennebont-Halhul :

"Les habitants de la ville française de Hennebont, à travers le Comité de jumelage, tiennent à saluer chaleureusement leurs amis Palestiniens de la ville de Halhul. Une riche semaine d'échanges, de partages et de découvertes a eu lieu entre le 21 et le 26 janvier 2008. La délégation de Halhul et le Comité  ont travaillé pour accentuer  la mise en place et  réunir les conditions pour parvenir dans le futur à  la signature d' un accord de jumelage. Les rencontres de 2006, les liens d'amitié crées depuis, s'ajoutent au financement de micro-ordinateurs,  et sont autant de gestes qui vont dans ce sens.

C'est dans le cadre de ce jumelage que nous nous engageons à étudier la mise en oeuvre de nouvelles  actions pour essayer d'améliorer les conditions de vie des habitants de Halhul, et en particulier des jeunes : l'aménagement d'un jardin d'enfants est un projet qui pourra se faire, et qui nécessitera un dialogue entre le Comité de jumelage de la ville d 'Hennebont et le futur Comité de jumelage de la ville de Halhul. Le projet pourra d'ailleurs permettre d'autres actions en rapport avec la réalisation de ce jardin, comme un concours de dessins proposé aux écoles ou un concours de photographies...

D'autres échanges ont aussi été évoqués : correspondances entre les jeunes des établissements scolaires, sur le travail de la broderie, sur les pratiques professionnelles liées au handicap, sur les pratiques sportives etc... Nous souhaitons vivement rencontrer à nouveau nos amis Palestiniens lors d'un prochain déplacement  des Hennebontais en novembre 2008.

Nous sommes conscients des injustices et  des conditions difficiles que connaissent depuis longtemps les Palestiniens, et nous ferons ce qui est en notre pouvoir  pour faire connaître cette situation et pour essayer d'aider à la recherche d'une solution de paix juste et équitable."