Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/12/2008

Penaos lâr "bloavezh mat" e.../Comment dire "meilleurs voeux" en...

Penaos e vez lâret "bloavezh mat" ha "Nedeleg laouen" e yezhoù all er bed ? Setu un nebeut liammoù interesus war internet :

Comment dire 'Bonne année" et "Joyeux Noël" dans les autres langues du monde ? Voici quelques liens intéressants sur internet :

http://projetbabel.org/forum/viewtopic.php?t=2792

http://www.lexilogos.com/etymologie_noel.htm

http://www.planetpals.com/merrychristmas.html

09:22 Publié dans Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : langues, voeux

23/12/2008

Afrique du Sud : les langues africaines doivent se faire une place dans l'éducation

Un nebeut saozneg war Rezore ! Evit displegiñ penaos e chom diaesamentoù e Afrika kreisteiz evit ar yezhoù komzet get ar re zu, daoust da nav anezhe bout anavezet barzh bonreizh ar vro abaoe 1994. Un peu d'anglais sur Rezore, pour présenter les difficultés des langues africaines en Afrique du sud malgré le fait que 9 d'entre elles soient reconnues officiellement dans la constitution du pays depuis 1994.

"Local languages of South Africa struggle to cut a path in educational system"

Fourteen years after the strict segregation regimen ended in South Africa, the autochthonous peoples of this country continue to fight for their cultural and linguistic rights. The speakers of Bantu languages (who sum up all together more than three fourths of the total South African population) witness how their own languages have still not obtained the long deserved equality with the two European origin languages spoken in South Africa (English and Afrikaans, a language which branches from Dutch). The educational system is essential and things are changing little by little. Just recently, the Zulu community obtained an important victory when a judge sentenced a century old secondary school in Durban (e Thekwini in Zulu) for discriminating against its students for using their mother language in the school.

Since 1994, following the end of the apartheid era, South Africa has had 11 official languages, two of them with European origins (Afrikaans and English) and 9 local languages (Zulu, Xhosa, Northern Sotho, Tswana, Sotho, Tsonga, Swazi, Venda and Ndebele). Theoretically, the constitution obliges the government to "heighten the status and increase the usage" of these African languages and also it forces that both the central government and the provincial governments use on a regular basis at least two languages. English maintains its status to a greater advantage above all other languages. Afrikaans, on the other hand, continues to be significant among the white community and is spoken by 13% of the country's total population, while among the local languages, Zulu is the most predominant (24% of the population's mother tongue or 10 million people, according to the 2001 census ).

Source: réseau Mercator

29/11/2008

Langues régionales : courriel à Mme Carrère d'Encausse

Chaque année le secrétaire perpétuel de l'Académie française fait un discours sur l'état de la langue française. Mme Carrère d'Encausse a prononcé ce discours le 27 novembre et elle y évoque notamment la place des langues régionales en France et le débat sur leur  introduction dans la Constitution, lors duquel la vénérable institution crût opportun d'intervenir. Le discours est assez long mais vous pouvez aller le lire sur le site de l'Académie (lien en fin de note); en voici un extrait ainsi que le texte d'un courriel que j'ai envoyé au secrétaire de la Secrétaire perpétuel. Je publierai une réponse éventuelle, evel rezon !

Extrait du discours de Mme Carrère d'Encausse :
"Les dialectes et patois que le progrès technique et celui des institutions ont progressivement écartés de la vie sociale appartiennent sans aucun doute à notre patrimoine national. Et aucune institution ne le pense plus que l’Académie française, attachée à toutes les formes d’expression, et qui souhaite ardemment la préservation de ces parlers, part infiniment précieuse de notre vie commune. L’identité française peut se penser et se dire en plusieurs langues, cela est incontestable, car la France est le pays de la diversité des hommes et de la culture. Mais cette diversité reconnue n’implique pas de juger ou d’administrer en plusieurs langues, car cela relève d’une autre logique, celle de l’État, celle de la sphère publique qui est celle de l’unité. Défense de la diversité des cultures, garantie de l’unité de l’État et de ses institutions, ces deux exigences qui ont jalonné l’histoire de France suggèrent la voie à suivre aujourd’hui dans une paix des esprits retrouvée. Ratifier la Charte européenne ouvrirait la voie à d’innombrables conflits et serait vain. Mais il est bon de consolider par la loi les acquis récents – la place faite aux langues régionales dans le système éducatif ; la garantie de multiples usages qui relèvent du respect de traditions bien ancrées dans les régions. La toponymie en offre un bel exemple ; dans la plupart des régions de France, les noms des lieux sont indiqués en français et en basque, en breton, en corse…
Les querelles de langues sont en réalité dépassées. Car le problème auquel nous sommes confrontés désormais n’est plus de savoir ce qui l’emportera en France, du français ou des langues régionales, mais comment le français, enrichi dans la profondeur des consciences du patrimoine des langues régionales, va pouvoir se frayer un chemin dans un monde totalement ouvert et multilingue."

Ha setu ma lizher din-me, kaset dre mail/Et voici mon courriel :

"Bonjour
Je viens de lire le discours de Mme Carrère d'Encausse sur l'état de la langue française. A lire ce qu'elle écrit, je suis un peu surpris. Est-elle bien informée sur la charte européenne des langues minoritaires et les articles que le gouvernement Jospin a signé à l'époque ? Aucun ne prévoit que les langues régionales servent à la justice ou à l'administration ! Il y est question de soutien aux médias, à l'enseignement, en langues régionales.
Sur les 80 (environ) articles proposés par la charte certains prévoient que des langues régionales peuvent servir à l'administration, à la justice notamment pour les populations qui parlent uniquement leur propre langue, et pas celle de l'Etat qui les administre, quoi de plus normal? Mais le gouvernement de la République française n'a pas signé ces articles là.
La ratification de la charte européenne des langues minoritaires et un faux épouvantail que les vrais opposants au maintien d'un plurilinguisme en France agitent, avec un certain succès d'ailleurs puisque même l'Académie s'y laisse prendre.
Je ne suis pas en désaccord avec tout ce que dit Mme Carrère d'Encausse mais présenter le recul des langues régionales comme le seul fruit d'évolutions techniques et institutionnelles me parait largement inexact. Il y a eu une véritable répression linguistique sur des générations de Bretons (par exemple), qui n'ont pas abandonné leur langue maternelle par simple "évolution" mais sous la contrainte. Aujourd'hui, la convention internationale des droits de l'enfant reconnaît à chaque enfant le droit d'être éduqué dans sa langue maternelle. La France, elle, a refusé cela  à des générations de Français pour leur imposer une seule langue. La langue française aurait pu être introduite sans que l'on élimine les autres. Le choix aurait pu être fait d'une éducation bilingue (dont on loue aujourd'hui les bénéfices). Au lieu de cela, on a coupé des générations de leurs langues maternelles, de leurs langues régionales, on a gommé la richesse de ces langues, leur histoire, leur littérature. On les appelle "patois", "dialectes" "idiomes"... Heureusement, en 2008, le Parlement les rétablit dans leur véritable statut : des langues. Mais que de traumatismes, que d'erreurs, que de gâchis. Que de mépris !
Et que dirait l'Académie française si un Etat agissait ainsi à l'égard de populations francophones ?
J'espère de Mme le secrétaire perpétuel, une réponse à ce courriel.

Get ma gwellan sonjoù
Avec mes respecteuses salutations"

Christian Le Meut

http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_SPA/c...

05/11/2008

Internet : Mescladis e cops de gula

Ar film Gomorra n'eus graet berzh e Frans hag en Italie : komzet vez italianeg e-barzh, met ivez rannyezhoù komzet en Italia, ha get ur bochad tud. Penaos e vez gwellet ar rannyezhoù-se hiriv an deiz en Italia ? Setu tem ur pennad a c'heller lenn war blog "Mescladis e cops du gula", skrivet, e galleg, get Jean-Pierre Cavaillé. El lec'hienn-se e kaver pennadoù interesus, war ar yezhoù, o statudoù, hag an tabutoù a zo tro dro ar yezhoù e Frans, Italia, Bro Spagn... Ur pennad all skrivet a-nevez a zo, da skouer, war ar "patois limousin", hag unan all war ar yezhoù rannvroel e Bro Frans. Al liamm :

Le film Gomorra a obtenu un certain succès en France et en Italie : on y parle italien mais aussi un certains nombres de dialectes parlés en Italie, et par beaucoup de gens. Comment ces dialectes sont-ils vus aujourd'hui en Italie ? C'est le thème d'un article que l'on peut lire sur le blog "Mescladis e cops de gula" (titre en occitan, ne me demandez pas de traduire), écrit, en français, par Jean-Pierre Cavaillé. On trouve également sur ce site des articles, toujours intéressants, sur les langues, leurs statuts, et les débats autour des langues en France, Italie, Espagne... Parmi les articles récents, un sur le statut des langues régionales en France et un autre sur le "patois limousin". Le Lien :

http://taban.canalblog.com/

22/10/2008

Déclaration des droits de l'enfant : rappel

"Article 30 de la déclaration des Nations Unies sur les droits de l'enfant (1989)"

"Dans les Etats où il existe des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques ou des personnes d'origine autochtone, un enfant autochtone ou appartenant à une de ces minorités ne peut être privé du droit d'avoir sa propre vie culturelle, de professer et de pratiquer sa propre religion ou d'employer sa propre langue en commun avec les autres membres de son groupe."

16/10/2008

Nations Unies : vers une déclaration des droits linguistiques ?

"Linguistic rights closer to being recognized by UN"/Les droits linguistiques pourraient être reconnus par les Nations Unis, c'est le sens de cet article édité par les centres Mercator-Ciemen qui poussent dans cette voie. Ces trois centres sont spécialisés dans le multilinguisme et basés au Pays de Galles, en Catalogne et au Pays-Bas :

"On Friday 26 th of September, coinciding with the European Day of Languages, the President of CIEMEN, Aureli Argemí, outlined the course of action his organization has taken so far towards the adoption of a Universal Declaration of Linguistic Rights by the UN. According to Argemí, two major milestones have now been achieved: an official document has been registered with the UN and a statement has been read before the General Assembly. Both successes have put the right of every individual to speak his or her own language firmly on the international agenda.

Throughout 2008, declared the International Year of Languages by the UN, CIEMEN has been lobbying the UN Human Rights Council (HRC) in an effort to place linguistic rights on the agenda of the states that are currently members of the Council. Argemí said that, although there was "little resistance" during the initial phase of contacting HRC delegates, "few states consider the matter of linguistic rights to be a priority". Asked if some states had been reluctant to support the initiative, Argemí said that "there is generally a positive reaction to the proposal", but few states "dare to take the lead, because there is a perceived lack of consensus" on the issue.

Argemí also wanted to make it clear that the lobbying process "is not about linguistic policies", but about getting linguistic rights recognized as human rights, which he considers to be "the first step towards ensuring respect for linguistic diversity". A series of interviews with ambassadors has been running in parallel to the lobbying process, and the support of a wide range of states including Mexico, Bolivia, Chile, Armenia and Nigeria has been secured."

For more information:

http://www.nationalia.info/en/news/271

11/09/2008

Jaurès et les langues régionales

Sur le site "Priorité à gauche" (cité par "Oui au breton"), deux longues citations, toujours d'actualité, de Jaurès sur les langues régionales: 

http://prioriteagauche.typepad.fr/weblog/2008/09/jaur%C3%...

04/09/2008

Le québécois : langue à part entière ou dialecte du français ?

Mardi dernier je suis allé voir un film québécois, "Les 3 p'tits cochons" de Patrick Huard. L'histoire de trois frères réunis autour de leur mère malade, de leurs vies sentimentales. Très drôle, un peu cru. Le film était donc un en français, logique, puisque l'on parle français au Québec (et d'autres langues), mais une bonne partie était sous-titrée.... en français de France ! Et ce n'était pas inutile pour comprendre quelques passages des dialogues. "Je ne vais pas me faire pogner" dit l'un des personnages pour "je ne vais pas me faire attraper" (il a le projet de tromper sa femme...). "Hostie", "tabernacle" sont manifestement grossiers en québécois.

Il y a quelques années un autre film québécois (assez drôle lui aussi), CRAZY, était partiellement sous-titré en français...

Aux gens qui, comme moi, parlons et militons pour les langues régionales, leur reconnaissance officielle en France par exemple, il est souvent opposé que nos langues régionales ne seraient pas unifiées, qu'elles comportent des dialectes, des sous-dialectes, ce qui est vrai. Mais c'est vrai pour toutes les langues, officielles ou pas. Alors le québécois est-il devenu une autre langue ? Est-ce encore du français, ou un dialecte du français ? 

Christian Le Meut 

Kebekeg : galleg, pe ur yezh all ?

15a8692e93b050bf7d9938a5db43fcc9.jpgDimeurzh paseet m'eus gwelet er sinema ur film a Vro Gebek : "Les 3 p'tits cochons", savet get Patrick Huard. Istor tri breur hag o darempredoù get ar maouezed... Fentus bras ar film hag a oa istitlet e galleg ! Drol eo, iskiz eo, ur film e galleg istitlet e galleg. Rak, hervez ar pezh a m'eus lennet e pep lec'h, komzet vez galleg e Bro gKebek, pas ? Yezh ofisiel ar vro-se eo. E gwirionez, ne oa ket istitlet penn da benn, met a wezhoù hepken, ha talvoudus a oa kar ar C'Hebekiz a zo diaes da gompreñ memestra.

"J'vais pas faire pogner" a dalv, da skouer, "ne vin ket tapet" (laret get unan ag ar vreudeur, dimezeet met dedennet bras get ur vaouez all). "Tabernak" ha "Hostie" a zo gerioù groñs.

Un nebeut bleadeù a zo, ur film all a Vro gKebek a oa bet hanter istitlet ivez : CRAZY. Mechal memestra mard eo ar c'hebekeg deuet da vout ur yezh all distaget ag ar galleg ?

Skeudenn tennet ag ar gazetenn Studio 

23/08/2008

Mescladis e cops de gula

Pennadoù interesus bras a zo da lenn war al lec'hienn "Mescladis e cops de gula" (galleg-okitaneg), hiriv an deiz : a zivout an okitaneg, lezenn stur Bro c'hall hag ar yezhoù rannvroel, istor ar galleg hag ar mojennoù savet tro dro an istor Se (Villers Cotterêt). Hir int, ar pennadoù skrid, a wezhoù, met talvout a ra ar poan d'o lenn.

Il y a actuellement plusieurs articles très intéressants à lire sur le site "Mescladis e cops de gula" (occitan-français) : sur l'occitan, la Constitution française et les langues régionales, l'histoire du français et les mythes construit autour (Villrrs-Cotterêt). Des articles parfois loin mais qui valent le coup d'être lus :

http://taban.canalblog.com/ 

31/07/2008

Union Européenne : "reconnaissance officielle" pour la langue galloise

Ar brezhoneg hag ar c'hembraeg a zo yezhoù kar, c'hoarezed : unan a zo bet anavet evel "patrimoine" get Bro C'hall une nebeut dezhioù 'zo; egile a zo yezh ofisiel un rannvro emrenn, Bro Gembre. Ha bremañ komz kembraeg a vo asantet get an Europa unanvet...

Setu ar pezh a lenner barzh Ouest-France (30/07), barzh beg ministr kentañ Bro Gembre, Rhodri Morgan ("travailliste") :

Le breton et le gallois sont langues soeurs : l'une vient d'être reconnue comme "patrimoine" par la France il y a quelques jours; l'autre est la langue officielle d'une région autonome, le pays de Galles... Et désormais, il sera possible de parler gallois devant les instances européennes ! 

Voici ce que l'on peut lire dans Ouest-France d'hier (30/07), dans la bouche du premier ministre gallois, Rhodri Morgan (travailliste) :

"Le nombre de locuteurs gallois s'est stabilisé après un siècle de déclin. Mais inévitablement la pression sur le gallois en tant que langue minoritaire reste très puissante. La semaine dernière, le conseil des ministres européen a décidé qu'à l'avenir, les ministres seront en mesure de parler en gallois et leurs propos seront traduits simultanément lorsqu'ils représentent le Royaume-Uni au conseil des ministres. Avec la reconnaissance européenne, nous avons fait un pas de géant. Les citoyens auront la possibilité d'écrire en gallois aux représentants du Conseil. C'est un événement historique pour la langue galloise" (propos recueillis par Christian Gouérou).

25/07/2008

Conseil culturel de Bretagne : un "premier pas"

Kemenadenn a-berzh Kuzul sevenadurel Breizh/Communiqué du Conseil culturel de Bretagne : 

"La réforme constitutionnelle adoptée par le Congrès ce lundi 21 juillet, comporte une disposition, à l'article 75-1 qui  mentionne pour la première fois les langues régionales dans la Constitution. Depuis juin 1992, date à laquelle la langue française a été déclarée langue de la République, en refusant de faire référence aux autres langues du territoire français, une reconnaissance des langues régionales était demandée de façon constante.  Maintenant, selon la Constitution, les langues dites régionales "appartiennent au patrimoine de la France". La France a donc en charge leur protection et leur avenir.

Le Conseil Culturel de Bretagne remercie  l'ensemble des députés et sénateurs (en particulier les Bretons) qui se sont investis depuis de longues années et avec beaucoup de détermination et de ténacité pour aboutir à ce premier résultat.

Mais rien n'est encore acquis. Après cette reconnaissance préalable, le Conseil culturel est conscient qu'il faut plus que jamais maintenir la mobilisation pour obtenir les moyens qui doivent permettre la vie sociale de nos langues, c'est à dire un patrimoine vivant et non des langues de musées, en les développant dans l'enseignement, dans les medias, dans la vie publique, en soutenant la transmission familiale. Nos langues sont un atout pour le développement intellectuel et affectif des jeunes générations, pour le polylinguisme, pour les sciences, pour la compréhension du monde.

Après ce premier pas, la France, qui préside l'Union européenne, doit maintenant se mettre réellement au niveau des démocraties européennes qui appliquent démocratiquement la diversité linguistique. La République française doit en particulier donner aux collectivités, Régions, départements et collectivités locales les moyens nécessaires à la gestion de cette diversité dont elles ont la responsabilité avec l'Etat."

http://www.kuzul.info/