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03/01/2010

2010 : hetoù etrebroadel/voeux internationaux

Penaos lâr "bloavezh mat", pe "blezad mat" (brezhoneg Bro Gwened), e meur a yezh ? Comment souhaiter les voeux de bonne année en de nombreuses langues ?

http://projetbabel.org/forum/viewtopic.php?t=2792

18/12/2009

Kerlenn Sten Kidna : "Une loi pour les langues régionales"

Kemenadenn a-berzh Kerlenn Sten Kidna/Communiqué de l'association Kerlenn Sten Kidna.

"Aux parlementaires du Morbihan

Mesdames, messieurs

Depuis juillet 2008 la Constitution française reconnaît les langues régionales comme "faisant partie du patrimoine de la Nation" (article 75-1). Notre association, Kerlenn Sten Kidna regroupe 130 membres en pays d'Auray et propose une dizaine de cours de breton pour adultes en pays d'Auray. Elle organise des rendez-vous tout au long de l'année à destination des toutes les générations (enfants, adolescents, adultes, personnes âgées), pour parler en breton. Elle avait à l'époque publiquement félicité le parlement pour cette modification.

Ce changement d'état d'esprit se lit aussi dans les propos tenus par Mme Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie française, dans un discours prononcé le 3 décembre : "Que les langues régionales revendiquent une place à ses côtés (aux côtés de la langue française), n’est en rien tragique. Elles sont une part de notre histoire et cohabitent pacifiquement avec le français. Nous ne sommes plus au temps de l’abbé Grégoire qui voulait les supprimer. Aujourd’hui, le breton, le basque, le corse sont enseignés dans les écoles et les universités. Et à l’entrée de chaque ville ou village, les plaques indicatrices portent le nom du lieu dans la langue régionale".

En 2008, lors des débats parlementaires, le gouvernement de M. Fillon avait promis une loi pour soutenir l'usage des langues régionales. Voici ce que disait la ministre de la Culture, Mme Albanel, à l'époque, au nom du gouvernement :  "Une loi donnera une forme institutionnelle au patrimoine linguistique de la nation en récapitulant les dispositions existantes et en ouvrant la voie à une avancée de la démocratie culturelle dans notre pays. Elle concernera l’enseignement, les médias, les services publics, ainsi que la signalisation et la toponymie. Originaire de l’Ariège et de Toulouse, j’aime, comme plusieurs orateurs, profiter des doubles noms indiquant les rues et les lieux. Ce texte, qui sécurisera l’usage des langues régionales, conformément au souhait du Président de la République, devrait voir le jour en 2009, et le Gouvernement compte sur la représentation nationale pour contribuer à l’améliorer". 

Nous avons bien lu les propos de M. Besson devant l'Assemblée nationale mercredi 9 décembre, mais nous ne pouvons croire que le gouvernement revienne ainsi sur sa parole et adopte une telle fermeture.

A bien des égards, la reconnaissance des langues régionales dans la Constitution, si elle a une portée politique et symbolique importante, ne change rien aux moyens donnés aux langues régionales sur le terrain. Au contraire, il y a même des régressions, comme témoigne la remarque faite par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, le 28 septembre 2009, à la chaîne France 3, seule à émettre des programmes en langues régionales : le CSA a constaté "une baisse des émissions en langue régionale. Le nombre d’heures diffusées en 2008 a encore diminué de 10 % par rapport à 2007, la baisse concernant presque toutes les régions. En deux années, le nombre d’heures de diffusion d’émissions en langue régionale sur France 3 a diminué de façon importante".

C'est pourquoi nous nous permettons, mesdames et messieurs les parlementaires du Morbihan, de vous écrire afin de vous demander d'intervenir auprès du gouvernement pour qu'il tienne la promesse faite devant la représentation nationale. Une loi pour les langues régionales devra donner des moyens supplémentaires à l'enseignement bilingue en langues régionales, de la crèche à l'université, notamment en renforçant la formation des enseignants. Elle devra soutenir la diffusion d'émissions en langues régionales dans les radios et chaînes de télévision (locales, régionales...), et la création culturelle en langues régionales. Elle devra également soutenir l'action des associations qui agissent sur le terrain.

Nous espérons que vous pourrez intervenir en ce sens et que la loi promise sera discutée et votée en 2010; ceci afin que les décrets d'application puissent commencer à porter quelque effet dès 2011 et 2012.

Dans l'attente, veuillez recevoir, mesdames et messieurs les parlementaires, l'expression de nos salutations distinguées.

A galon ganeoc'h

Evit kuzul merañ Kerlenn Sten Kidna/
Pour le conseil d'administration du Cercle Sten Kidna,
Christian Le Meut"

10/12/2009

Langues bretonne, corse, basque... Le ministre de "l'identité nationale" répond !

Dec'h an intron Faure, kannadez a zo e penn ar strollad kannaded a labour evit ar yezhoù rannvroel, deus goulennet get ar gouarnamant mard a oa en e sonj kinnig ul lezenn a ziar ar yezhoù rannvroel, evel ma oa bet prometaet ar bloaz paseet... An aotroù ministr ar sevenadur, a zo e karg an dra-se, ne oa ket deuet da reskont, an aotroù Besson, e karg an "identitelezh vroadel", deus reskontet...

Hier, la député qui dirige le groupe d'étude pour les langues régionales à l'Assemblée, a demandé a gouvernement s'il compte présenter un projet de loi pour les langues régionales, comme il l'avait promis l'année dernière... Le ministre de la Culture, en charge du dosser, n'est pas venu répondre, c'est M. Besson, en charge de "l'identité nationale" qui a répondu...

Setu liammoù get al lec'hienn Daktu :

http://daktu.info/spip.php?article4113

http://daktu.info/spip.php?article4116

07/12/2009

Langues régionales : Hélène Carrère d'Encausse enterre la hache de guerre ?

Ar bloaz paseet an Akademiezh Bro C'hall hag he sekretourez peurbadus Hélène Carrère d'Encausse o doa savet a-enep raktres ar parliamant da anavezout ar yezhoù rannvroel b'ar bonreizh, lezenn stur Bro C'Hall, ar pezh a oa bet graet memestra... Ha neuze, chanchet eo taol spered an Akademiezh bremañ ? Setu ar pezh doa laret ar sekretourez peurbadus d'an 3 a viz-mañ.

L'année dernière l'Académie française et sa secrétaire perpétuelle Hélène Carrère d'Encausse s'étaient élevés contre le projet parlementaire de reconnaissance des langues régionales dans la Constitution, qui furent reconnues quand même... L'Académie a-t-elle changé de point de vue depuis ? On dirait, à lire ce qu'a déclaré la secrétaire perpétuelle jeudi dernier, 3 décembre :

"Que les langues régionales revendiquent une place à ses côtés (aux côtés de la langue française) n’est en rien tragique. Elles sont une part de notre histoire et cohabitent pacifiquement avec le français. Nous ne sommes plus au temps de l’abbé Grégoire qui voulait les supprimer. Aujourd’hui, le breton, le basque, le corse sont enseignés dans les écoles et les universités. Et à l’entrée de chaque ville ou village, les plaques indicatrices portent le nom du lieu dans la langue régionale."

http://www.academie-francaise.fr/actualites/index.html

30/11/2009

Lot : une pétition pour une Calandreta

Setu da heul ur gemenadenn evit ma vo savet ur skol e okitaneg dre soubidigezh, evel ma z'eus Diwan e Breizh evit ar brezhoneg./Ci-dessous un communiqué pour la création d'une école primaire bilingue (occitan en immersion sur le modèle de Diwan en Bretagne).

"Pétition : PROJET D'ECOLE BILINGUE PAYS DE SAINT-CÉRÉ ET CÈRE ET DORDOGNE. Signez et faites signer la pétition en ligne pour aider l'association LOS AMICS DE LA CALANDRETA CARCINÒLA dans leur projet d'école Calandreta dans le nord du Lot. Même si vous n' habitez pas en Quercy, nous vous remercions de bien vouloir signer la pétition pour que la Calandreta Carcinòla puisse enfin voir le jour ! Et n'oubliez pas de répandre cette pétition le plus possible autour de vous !

L'association LOS AMICS DE LA CALANDRETA CARCINÒLA a pour but de promouvoir la langue d'Oc dans l'enseignement de la maternelle à la fin du primaire afin d'en assurer sa transmission. La langue d'Oc pourtant encore bien vivante dans notre région est quasi inexistante dans le domaine de l'enseignement :
- seules des interventions ponctuelles sont dispensées dans certaines écoles.
- l'option occitan est difficile à maintenir dans les quelques collèges qui le proposent et seulement 3 élèves sont inscrits au lycée cette année scolaire.

Il n'est pas normal que les jeunes soient si peu nombreux à recevoir un enseignement dans cette langue alors qu'une circulaire rectorale existe. En conséquence, nous demandons :
- un local pour accueillir les enfants dont les parents sont intéressés par notre projet d'école bilingue Calandreta.
- des moyens pour mettre en place une politique ambitieuse pour le développement de l'enseignement de l'Occitan conformément au schéma régional mis en place.
- des pressions de la part des élus pour obtenir la loi promise par l'Etat.

Anem Òc pels Amics de la Calandreta Carcinòla ! Anem Òc per la lenga d'Òc !"

http://www.lapetition.be/petition.php?petid=5656

25/11/2009

Langues régionales : des députés montent au créneau

Hervez Marc Le Fur, (UMP/22), ur strollad kannaded UMP o deus kroget da skrivañ ul danvez lezenn evit ar yezhoù rannvroel, rak ar ministr "n'eo ket intereset get an dra-se"... Ar ministr-se, Frederik Mitterrand, ne seblant ket bout intereset, gwir eo... D'après le député Marc Le Fur,  un groupe de députés UMP s'est réuni pour travailler sur un texte de loi pour les langues régionales car le ministre concerné n'est pas "intéressé" par le sujet. Le ministre en question, Frédéric Mitterrand, ne semble pas très "intéressé", effectivement...

Liamm get blog Marc Le Fur/Lien avec le blog de Marc Le Fur http://www.marclefur.com/article-des-deputes-ump-lancent-...

Hag evit mont pelloc'h, lennit ivez an evezhiadennoù skrivet da heul ha, dreist holl, atersadenn ar c'hannad Urvoas (PS), war lec'hienn Daktu. Et pour aller plus loin, lisez également les commentaires, notamment l'interview du député Urvoas sur le site Daktu.

20/11/2009

Tolosa/Toulouse : ur Vretonez a gomz okitaneg er metro !

Ur vaouez a Vreizh a orin a gomz okitaneg ba' metro Tolosa ! Mesajoù e okitaneg a zo bet enrollet evit ar re a ya get ar metro, ur sonj brav.
Une Bretonne parle occitan dans le métro toulousain ! Des messages en occitan ont été enregistrés pour les personnes qui prennent le métro. Bonne idée.

http://www.ladepeche.fr/article/2009/11/17/716352-Metro-u...

18/11/2009

Libération : "En France, le bilinguisme est courant"

Hervez Alexandra Filhon, ba' Libération (31/10), komzet vez div yezh get ur bochad tud e Bro C'Hall, hag abaoe pell : "Alexandra Filhon, maître de conférences en sociologie à l’université Paris-X-Nanterre, analyse la question de la transmission des langues dans la famille" :

http://www.liberation.fr/vous/0101600167-en-france-le-bil...

Les langues régionales à la Sorbonne/Ar yezhoù rannvroel er Sorbonne

Er Sorbonne e vo komzet ag ar yezhoù rannvroel e-pad un emgav bras d'an 3 ha 4 a viz An Azvent (Kerzu)/Grand colloque sur les langues régionales à La Sorbonne les 3-4 décembre prochains :

http://languebretonne.canalblog.com/

09/11/2009

Langues régionales : quelques citations

Setu da heul un nebeut frasennoù a ziar benn ar yezhoù rannvroel, dastumet genin. Ci-dessous, quelques citations sur les langues régionales que j'ai compilées...

François Mitterrand, discours de campagne à Lorient le 14 mars 1981 : « C'est blesser un peuple au plus profond de lui-même que de l'atteindre dans sa langue et sa culture; nous proclamons le droit à la différence »

Henriette Walter, linguiste, dans Le Télégramme (Vannes le 14/04/2009) : "L'anglais, les enfants l'apprendront de toute façon. Commencer par le breton, ici, par une autre langue régionale, ailleurs, c'est beaucoup plus favorable parce que ça a un côté sentimental, parce que les enfants connaissent déjà certains mots. C'est la langue des grands-parents, la langue qui a toujours été parlée dans la région. L'anglais c'est autre chose, c'est utile pour gagner sa vie. La langue régionale, c'est pour se réaliser soi-même."

Claude Hagège, linguiste, dans l'Express (avril 2007) : "Si nous voulons défendre la francophonie dans le monde et être crédibles, cela suppose d'abord que la France montre qu'elle respecte chez elle sa propre diversité linguistique. Ratifier la charte, en expliquant aux parlementaires qu'elle est très souple et donc peu dangereuse, irait dans le bon sens. Certes, depuis quelques années, l'Etat a accompli des efforts, mais largement insuffisants. Les langues régionales sont dans un tel état de précarité que, pour leur permettre d'échapper à l'extinction totale qui les menace, il faudrait un investissement énorme et accepter de prendre des risques, comme l'ont fait les Espagnols en donnant une grande autonomie aux Basques et aux Catalans"

Eugène Guillevic, poète (1907-1997), interviewé dans la revue Bretagne, n°3, 1976, et repris dans le livre de Jean-Jacques Monnier "Résistance et identité bretonne" (Yoran embanner, 2008, p.352) : "Mais ce que je veux, c'est que la Bretagne puisse parler. Et il faudra en chercher les moyens. Je suis de toute façon pour une certaine autonomie. Qu'il y ait un parlement et qu'on enseigne le breton. Moi, je n'ai pas appris l'histoire de la Bretagne, je n'en savais rien ! Rien ! Alors je trouve ça dégueulasse : j'appelle ça du colonialisme intérieur. Je ne vois pas la différence entre ça et la colonisation de l'Algérie".

Louis Guilloux (1899-1980), écrivain, cité également par J-J.Monnier : "Je dois à ma conscience de dire que je suis pour l'enseignement du breton"; et de citer Diderot : "Il y a une chose plus grave que d'avoir des esclaves : c'est avoir des esclaves et les appeler citoyens".

Jean Jaurès : "Méthode comparée", "Revue de l’Enseignement Primaire" - 15 octobre 1911 : "Il y a quelques semaines, j’ai eu l’occasion d’admirer en pays basque, comment un antique langage, qu’on ne sait à quelle famille rattacher, avait disparu. Dans les rues de Saint-Jean-de-Luz on n’entendait guère parler que le basque (...).  Mais quand j’ai voulu me rendre compte de son mécanisme, je n’ai trouvé aucune indication. Pas une grammaire basque, pas un lexique basque dans Saint-Jean-de-Luz où il y a pourtant de bonnes librairies. Quand j’interrogeais les enfants basques, jouant sur la plage, ils avaient le plus grand plaisir à me nommer dans leur langue le ciel, la mer, le sable, les parties du corps humain, les objets familiers ! Mais ils n’avaient pas la moindre idée de sa structure (...). Pourquoi cela, et d’où vient ce délaissement ? Puisque ces enfants parlent deux langues, pourquoi ne pas leur apprendre à les comparer et à se rendre compte de l’une et de l’autre ? Il n’y a pas de meilleur exercice pour l’esprit que ces comparaisons ; cette recherche des analogies et des différences en une matière que l’on connaît bien est une des meilleures préparation de l’intelligence. Et l’esprit devient plus sensible à la beauté d’une langue basque, par comparaison avec une autre langue il saisit mieux le caractère propre de chacun, l’originalité de sa syntaxe, la logique intérieure qui en commande toutes les parties et qui lui assure une sorte d’unité organique. Ce qui est vrai du basque est vrai du breton. Ce serait une éducation de force et de souplesse pour les jeunes esprits ; ce serait aussi un chemin ouvert, un élargissement de l’horizon historique."

08/11/2009

Yezhoù rannvroel/Langues régionales : ali ar c'hannad Urvoas/Le point de vue du député Urvoas

Aterset eo bet Jean-Jacques Urvoas, kannad Penn ar Bed (sosialour), get Le Télégramme (vidéo) a zivout ar raktres lezenn evit ar yezhoù rannvroel. Le député socialiste du Finistère a été interviewé par le Télégramme (vidéo), au sujet de la future (?) loi sur les langues régionales.

http://www.letelegramme.com/static/video/player.php?sig=i...

03/11/2009

Langues régionales : rencontres en Finistère

Emgavioù zo ar  sizhun mañ e Penn ar Bed a zivout ar yezhoù rannvroel. Tud zo deuet a vor C'Hall a-bezh./Des rencontres sur les langues régionales ont lieu actuellement en Finistère, avec des intervenants venus de toute la France :

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/cotesarm...