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18/03/2009

"Seulement 35.000 personnes parlent le breton tous les jours"

An AFP deus embannet, disul paseet, ur pennad skrivet get Deborah Claude a ziar benn ar brezhoneg hag ar sondaj savet get TMO. Lodennoù/
L'Agence France Presse a diffusé dimanche 15 mars une dépêche signée Déborah Claude sur la langue bretonne et le sondage TMO. Extraits :

Hervez an AFP "La baisse du nombre de locuteurs en breton se confirme, la disparition des anciens ayant appris la langue en famille n'étant pas suffisamment compensée par l'arrivée des jeunes formés à l'école bilingue. "Nous avons perdu 80.000 locuteurs pour cause de décès et gagné seulement 9.000 nouveaux locuteurs", explique Fanch Broudic, auteur de "Parler breton au XXIe siècle", ouvrage qui rassemble et analyse les résultats de cette étude. (...).

"Globalement, 1,4% des élèves suivent une filière bilingue en Bretagne contre plus de 30% au pays basque, selon l'Office" de la Langue bretonne. (...).

200.000 bretonnants "ce n'est pas un chiffre insignifiant et le breton se parle toujours" même si c'est occasionnel, insiste de son côté Fanch Broudic. Selon le sondage TMO, seulement 35.000 personnes parlent le breton tous les jours. (...). Mais si le breton est de moins en moins parlé, les Bretons lui restent attachés: en janvier dernier, des propos d'un responsable de La Poste sur les difficultés des nouvelles machines de tri du courrier à lire les apostrophes bretonnes (Aber Wrac'h par exemple) ont suscité un véritable tollé."

10/03/2009

Pand eo komz ch'ti Dany ha Line.../Quand Dany et Line parlent ch'ti...

Pajennoù zo a ziar benn Dany Boon barzh ar gelaouenn skinwell "TV magazine" (08/03). N'eo ket gwall interesus (roet e vez pour d'an dud alies tre barzh kelaouennoù evel-se), nemet ar pezh a zispleg Line Renaud, kanourez hag aktourez a c'hoari mamm Dany Boon barzh ar film "Degemer mat barzh bro ar Chtied". Line a zo a orin a vro Hanternoz, hag a gomz ch'ti da vat :

Le dernier TV magazine (08/03), comporte plusieurs pages sur Dany Boon. Ce n'est pas très intéressant, il s'agit d'un passage de pommade comme très souvent dans ce type de revue, sauf une phrase de Line Renaud, la chanteuse et actrice qui joue la mère de Dany Boon dans le film "Bienvenue chez les Ch'tis", qui est originaire du Nord et parle ch'ti :

"Nous avons les mêmes racines, la même culture. On se parle en patois. Un soir, nous nous sommes beaucoup amusés à parler ch'ti, car Claude Chirac, Michèle Laroque et Arthur, à table avec nous, n'y comprenaient rien. (Rires)"...

Ha mod-se e vo saovet ar ch'ti, sur awalc'h.
Et comme ça le ch'ti est sauvé, c'est sûr...

09:55 Publié dans Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ch'ti

03/03/2009

Nantes/Naoned : "Les avantages d'une éducation bilingue et plurilingue"

Kemenadenn a-berzh Diwan Naoned/Communiqué de Diwan Nantes :

"Les avantages d'une éducation bilingue et plurilingue": conférences-débats avec le professeur Gilbert Dalgalian. Le mardi 24 mars 2009, à 20h30, à Nantes. Le mercredi 25 mars 2009, à 20h30, à Savenay. Parler différentes langues est une richesse, en apprendre plusieurs c'est multiplier ses chances. Une éducation bilingue est possible pour nos enfants.

Comment peuvent-ils en bénéficier en Loire-Atlantique? Je parle une autre langue que le français, dois-je la parler avec mon enfant? A quel âge doit-on commencer à parler plusieurs langues? Quels sont les avantages du bilinguisme précoce? Un couple monolingue peut-il offrir à son enfant une éducation bilingue? Etre confronté à plusieurs langues n'entraîne-t-il pas une confusion? Que dit l'Education Nationale? Des réponses à ces questions seront données lors de la conférence du Professeur Gilbert Dalgalian "Les avantages d'une éducation bilingue et plurilingue", à Nantes le mardi 24 mars et à Savenay le mercredi 25 mars.

Gilbert Dalgalian

Linguiste, enseignant, ancien directeur pédagogique de l'Alliance Française à Paris et auteur de « Enfances plurilingues, Témoignage pour une éducation bilingue et plurilingue » (Editions l'Harmattan) et de « Reconstruire l’Education » (Editions du Temps), Gilbert Dalgalian nous montre que tout enfant devenu bilingue dans une ambiance d'affectivité positive acquiert par-là même la capacité d'apprendre d'autres langues avec aisance et rapidité.

Successivement instituteur à Paris, enseignant de français langue étrangère à Calcutta et Berlin, professeur d'allemand et chercheur didactique des langues à Zurich, docteur en linguistique (université Nancy II), formateur d'enseignants au Sénégal, en Côte d'Ivoire (UNESCO) et à Munich, puis de plus en plus actif dans les domaines de l'ingénierie éducative et des apprentissages précoces de langues, Gilbert Dalgalian fut, entre deux postes à l'étranger, Directeur pédagogique de l'Alliance Française de Paris de 1983 à 1988. Son parcours l'a conduit non seulement à remettre en question les conditions actuelles de l'enseignement des langues, mais aussi à prôner l'ouverture tous azimuts de l'école : sur le milieu, sur les technologies nouvelles, sur l'action et le développement, sur tout ce qui est utile, fait plaisir et donne du sens à l'éducation."

"Les avantages d'une éducation bilingue et plurilingue", Conférences-débats avec le professeur Gilbert Dalgalian, le mardi 24 mars, à 20h30, à Nantes. Salle Jules Vallès, Espace Jacques Demy, 24 quai de la fosse. (Tramway ligne 1, arrêt Médiathèque). Participation aux frais : 2 Euros.
Proposé par l’Agence Culturelle Bretonne de Loire-Atlantique. Contact : 02 51 84 16 07 ouacbml@free.fr
www.acb44.com

le mercredi 25 mars, à 20h30, à Savenay au Complexe Polyvalent, Direction du Parc de la Soubretière. Participation aux frais : 2 Euros.
Proposé par le Comité de soutien à Diwan de Savenay. Contact : 06 03 76 07 95 oudiwan.savenay@gmail.com
www.diwan44.org

27/02/2009

Bolivie : la Constitution reconnaît 36 langues indigènes

Doereieù a vro vBolivia a zo bet kaset e saozneg get an "newsletter" Mercartor; du-hont, 36 yezh genidig a zo bet anavezet get al lezenn stur/La "newsletter" Mercartor publie des nouvelles de Bolivie où la nouvelle Constitution reconnaît désormais 36 langues indigènes. Le texte est en anglais :

"Bolivians approve new Constitution recognizing indigenous languages :

A new Constitution recognizing up to 36 indigenous languages was approved in a referendum held in Bolivia last January. All native languages of Bolivia acquire official status, alongside Spanish. A whole chapter of the Constitution is aimed at listing the rights of the indigenous nations, such as the right of “using and exclusively optimize renewable resources in their territories, without detriment to rights rightfully acquired by third parties”.

Never before a Bolivian Constitution had gone this far regarding the recognition of autochthonous peoples. It recognizes for the indigenous nations the right to their “self-government, culture, institutions and consolidation of their administrative territories”.

What makes the new Bolivian legal framework complex is that it grants two types of autonomous territories: self-government for indigenous territories, but also for administrative departments. Therefore, the setting up of indigenous autonomies will have to overlap departmental autonomies, since the Bolivian territory was already divided in administrative departments. However, the Constitution clearly defines which powers are to be transferred to each of the autonomies."

26/02/2009

Canard Enchaîné : "patois" ?

An "Houad chadennet" a embann, ar sizhun mañ (25/002), pajenn 8, ur pennadig drol awalc'h e-keñver ar yezhoù bet renablet get an Unesco : "L'Unesco en a répertorié 26 en France, dont certaines tiennent surtout du patois : le gallo, le normand, le limousin, etc." "Patois" : setu un doare dismegansus awalc'h da lâr an traoù, houad karet... Gêrioù skianteloc'h a zo evel "rannyezh" pe... "Yezh". Met n'ankouiomp ket un dra memestra : an houad-se en deus e glud e Pariz, ha chadennet eo du-hont abaoe pell, re bell moarvat...

Le canard enchaîné serait-il resté trop longtemps enfermé dans son poulailler parisien ? Voici ce qu'il écrit en page 8 de son édition du 25 février, à propos du recensement des langues effectué par l'Unesco : "L'Unesco en a répertorié 26 en France, dont certaines tiennent surtout du patois : le gallo, le normand, le limousin, etc." Voilà une façon un peu légère et méprisante d'aborder les choses, cher Canard. "Patois", le mot est quand même très connoté* et il y en a d'autres, plus scientifiques, comme "dialecte" ou, tout simplement, "langue"...

Trugarez da bPatrig, daoulagad linx avez graet anezhan/Merci à Patrick oeil de lynx.

* Dictionnaire Robert historique de la langue française à propos de "patois" : "le mot désigne de manière imprécise tout usage de la langue jugé comme inférieur à une norme sociale"; "ces valeurs péjoratives ont reculé mais (...) en linguistique, on lui préfère dialecte plus neutre".

24/02/2009

Unesco : le breton "sérieusement en danger"

Je remets cette note en tête car un internaute, Alween, a ajouté des liens intéressants dans les commentaires, matière à lire !

L'Unesco vient de réactualiser son atlas des langues en danger, signale le site internet du Télégramme ce matin. La langue bretonne y est classée comme "sérieusement en danger". 2.500 des 6.000 langues parlées dans le monde seraient menacées de disparition selon les linguistes qui ont travaillé sur cet atlas qui est en ligne :

http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?pg=home

Lire également l'article paru dans Le Monde :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/02/18/l-unesco...

17/02/2009

Union Européenne : aujourd'hui "la France ne serait pas acceptée"

Kit da lenn ar pezh a zispleg ur c'hannad Europa a Vro Hungaria Csaba Tabajdi (Parti socialiste européen - PSE), a ziar benn Bro Frans hag ar minorelezhioù, war lec'hienn Parliamant Europa. Hiriv an deiz Bro Frans n'hellehe ket bout degemeret barzh an Unvanniezh Europa dre ma n'he deus ket sinet na kadarnaet testennoù zo evel Karta Europa ar yezhoù rannvroel.

Un député européen hongrois, Csaba Tabajdi (Parti socialiste européen - PSE), explique, sur le site du parlement européen, à propos de la protection des minorités, que la France ne pourrait pas être intégrée dans l'Union européenne aujourd'hui car elle n'a pas signé ni ratifié certains textes comme la Charte européenne des langues minoritaires :


http://www.europarl.europa.eu/news/public/story_page/019-...

Mammenn/Source : Diwan Breizh

08/02/2009

Livre et lecture en Bretagne : brezhoneger ebet gopret getan ?

PeupleB351.jpgTraoù souezhus a lenner a wezhoù, evel ar pezh a zo bet embannet barzh kelaouenn "Le peuple breton" a-viz mañ (C'hwevrer, n°541), edan pluenn Riwanon Kervella, renourez Skol Ober, ur gevredigezh a ginnig kentelioù brezhoneg dre lizher, ha Kuzul ar brezhoneg, ur gevredigezh a dolp kevredigezhioù sevenadurel a Vreizh (embannerion evit un lod anezhe : Al Lanv, Al Liamm, Hor Yezh...). Titl ar pennad skrid interesus sinet geti a zo : "Production littéraire en langue bretonne : un sérieux effort reste à fournir". "Aujourd'hui, l'effort est légitimement porté  d'abord sur l'enseignement du breton, mais il est important de penser à la création future. Un élève qui apprend le breton doit pouvoir accéder à des productions diverses dans cette langue. Récemment a été créé en Bretagne - sur les cinq départements - un établissement public de coopération culturelle (EPCC) nommé "Livre et culture en Bretagne". Cet organisme prendra-t-il réellement en compte le livre et la lecture en breton ? A ce jour, pas un seul des huit salariés ne maîtrise le breton, ce qui reste un réel handicap pour la promotion et le développement de la langue dans ces secteurs. Par ailleurs, est-il concevable de toujours compter uniquement sur des bénévoles".

Setu ur stal savet get Rannvro Breizh, ur rannvro a zispign argant hag energiezh evit kas araok ar brezhoneg... Met ne c'hella ket goulenn, dre ret, da Livre et lecture en Bretagne, da c'hopriñ brezhonegerion ampart awalc'h da lenn ha da skrivañ ? Souezhus eo, memestra, ha dipitus bras ! Anat eo, n'hello ket al lenn hag an embann e brezhoneg mont araok mod-se. Ha da betra a servij reiñ argant da stummadurioù micherel e brezhoneg, evel ar pezh a ra ar Rannvro, ma ne gavont ket an dud labour e brezhoneg ar lerc'h ?!

E galleg/En français. On lit parfois des choses surprenantes, comme dans le numéro du magazine Le Peuple breton de ce mois-ci, février (n°541), sous la plume de Riwanon Kervella, directrice de l'association de cours de breton par correspondance Skol Ober et de Kuzul ar brezhoneg, fédération d'association culturelle bretonne (qui compte des éditeurs en son sein, comme Al Lanv, Al Liamm, Hor Yezh...). Le titre de l'article intéressant qu'elle signe est : "Production littéraire en langue bretonne : un sérieux effort reste à fournir". "Aujourd'hui, l'effort est légitimement porté  d'abord sur l'enseignement du breton, mais il est important de penser à la création future. Un élève qui apprend le breton doit pouvoir accéder à des productions diverses dans cette langue. Récemment a été créé en Bretagne - sur les cinq départements - un établissement public de coopération culturelle (EPCC) nommé "Livre et culture en Bretagne". Cet organisme prendra-t-il réellement en compte le livre et la lecture en breton ? A ce jour, pas un seul des huit salariés ne maîtrise le breton, ce qui reste un réel handicap pour la promotion et le développement de la langue dans ces secteurs. Par ailleurs, est-il concevable de toujours compter uniquement sur des bénévoles".

Voila un organisme créé par la Région Bretagne, région qui dépense beaucoup d'argent et d'énergie pour la langue bretonne. Et elle ne peut pas exiger de Livre et culture en Bretagne qu'il embauche des bretonnants capables de lire et d'écrire ? C'est surprenant, et très décevant. Il est évident que la lecture et l'édition en breton en pourront progresser ainsi. Et à quoi cela sert-il de financer des formations professionnelles en langue bretonne, ce que fait la région depuis des années, si c'est pour que les gens, ensuite, ne trouvent pas de boulot en breton ?!

Christian Le Meut

Lec'hienn internet Livre et lecture en Bretagne (unyezhek !) :

http://www.crl-bretagne.fr/index.php

07/02/2009

Ul lezenn evit ar yezhoù rannvroel a zo war ar stern

Marc Le Fur, kannad UMP ag Aodoù an Arvor, eil prezidant ar Vodadeg vroadel, a zo bet aterset get ar gelaouenn "Bretons" (miz C'Hwevrer)... "Bretons", gwellout a rit ? Ar gelaouenn hep brezhoneg a-barzh : pennad skrid ebet e brezhoneg, frasenn ebet e brezhoneg, un nebeut gerioù marteze, dre zegouezh. Komzet e vez alies ag ar brezhoneg a-barzh, met e galleg. Domaj eo ha n'eo ket get kelaouennoù evel-se e yello gwelloc'h hor yezh...
Ar bloaz paseet, ar yezhoù rannvroel a oa bet anavezet barzh lezenn stur Bro Frañs (ar bonreizh). Kannaded evel Marc Le Fur hag ivez senadourien ha kannaded all a Vreizh, a-zehoù, a-gleiz hag ar c'hreizteiz (ma chom unan), o doa savet o mouezhioù evit ma vehe degemeret ar yezhoù rannvroel er bonreizh. Ar pezh a zo bet graet ha, d'ar c'houlz-se, ul lezenn a oa bet prometaet get ar gouarnamant (get Rachida Dati), evit mont pelloc'h. Marteze, e vo roet gwirioù nevez d'ar yezhoù-se er mediaioù, skolioù, er vuhez foran, ha c'hoazh. Hag argant (ma chom argant...) ?...
Hervez Marc Le Fur, ba' "Breton", al lezenn-se a vo diazezeet war ar pezh a oa bet lâret e-pad an tabut a oa bet er Vodadeg vroadel, d'ar 7 a viz Mae 2008. Ur strollad tud a zo dija e labourat war ar raktres lezenn e Ministrerezh ar Sevenadur, eme ar c'hannad. Saovet omp, neuze ! Pegoulz e vo votet al lezenn nevez ? N'ouier ket : sevel ul lezenn nevez a dap amzer, a lâr M. Le Fur. Ar pezh a zo sur, hervezan : "Le texte sera déposé et débattu en 2009". Mat-tre !
Hag, eme c'hoazh Marc Le Fur, "Ce sera aussi à la société civile de nourrir ce texte". Neuze, ma peus-c'hwi sonjoù, mennozhioù "rezonapl" (dixit M. Le Fur), skrivit d'ho senadourion, pe d'ho kannaded.
D'al labour, sitoianed !

03/02/2009

Langues régionales : un texte "déposé et débattu en 2009" selon Marc Le Fur

Marc Le Fur, député UMP des Côtes d'Armor, vice-président de l'Assemblée nationale, est interviewé dans le numéro de février de "Bretons". "Bretons", le magazine sans un article en breton dedans, ni même un phrase... Mais passons. Le député y annonce qu'une loi sur les langues régionales est en préparation et qu'"une délégation travaille sous l'autorité du ministère de la Culture" (nous sommes sauvés !). L'introduction des langues régionales dans la Constitution en 2008 "a fait tomber le tabou majeur", estime M. Le Fur, "mais ça ne suffit pas. Il faut qu'on avance et qu'on progresse". La loi promise l'année dernière par le gouvernement est donc en préparation mais le député ne promet pas son adoption en 2009 "parce qu'une loi ça met du temps". Elle devrait concerner, selon le député, "l'aspect scolaire, l'aspect domaine public notamment la signalétique, l'aspect télévision (en ne se limitant pas à la télévision publique)...". "Ce sera aussi à la société civile de nourrir ce texte" ajoute le député qui attend "des propositions crédibles, raisonnables, positives" de la part des citoyens.

Alors, citoyennes et citoyens, au boulot !

01/02/2009

Depardon : un film sur les langues menacées dans le monde... et en France

Ur pennad talvoudus a zo da lenn war al lec'hienn "Mescladis e cops de gula" a zivout ur film nevez savet get Raymond Depardon : "qui va nommer les choses ?". Hennezh en deus aterset tud a gomz yezhoù en arvar er bed a-bezh, en Amerika kreisteiz hag ivez en Okitania ha Breizh. Met ar film-se a vez skignet e Pariz hepken, er "Fondation Cartier"... Ar re aterset a gomz o yezhoù a-vihan hag a zo istitlet e galleg.

Un article intéressant à lire vient de paraître sur le site "Mescladis e cops de gula", à propos d'un nouveau film de Raymond Depadon, "Qui va nommer les choses ?" Il a interviewé des personnes qui parlent des langues en danger, dans le monde entier, en Amérique du sud notamment, et aussi en Occitanie et en Bretagne. Mais ce film n'est diffusé qu'à Paris, à la "Fondation Cartier"... Les personnes interrogées parlent dans leurs langues maternelles, sous-titrées en français.

http://taban.canalblog.com/archives/2009/01/23/12197800.h...

14/01/2009

TF1 : les langues régionales au journal de 13 h

En breton/e brezhoneg. Hiriv on bet souezhet get kazetenn TF1, da 1eur d'enderv, kinniget get Jean-Pierre Pernault : ur reportaj a zo bet diskouezhet a ziar-benn ar c'hreoleg komzet e Bro Frans hag en Antillez, e-mesk ur rummad reportajoù war ar yezhoù rannvroel bet "anavezet barzh Bonreizh Bro C'Hall" eme JPP. Ur reportaj a zo bet skignet dija war ar brezhoneg, hag a zo paseet dilun. Tud TF1 zo aet da Vro Vigouden da atersiñ tud yaouank ha tud kozh a gomz brezhoneg bemdez. "Les Bretons se réapproprient leur propre langue" eme ar c'hazetenner. Ha J-P. Pernault de saludiñ "les animateurs de Diwan qui font un énorme boulot". Ha chanch a rahe an amzer ?...
Skignet eo c'hoazh war lerc'hienn internet TF1 get reportajoù war yezhoù all :

E galleg/en français. Aujourd'hui, surprise au journal de 13h de Jean-Pierre Pernault sur TF1 : un reportage a été diffusé sur le créole, parlé en France et dans les Antilles, dans le cadre d'une série sur les langues régionales "reconnues par la Constitution", précise l'animateur. Un reportage est passé lundi sur le breton. Une équipe de TF1 s'est rendu en pays Bigouden et a interrogé des gens, jeunes et vieux, qui parlent breton quotidiennement. "Les Bretons se réapproprient leur propre langue" dit le journaliste, et J-P. Pernault de rajouter à la fin un "salut aux animateurs des écoles Diwan qui font un travail énorme"... les temps changeraient-ils ?
Le reportage en question est encore visible sur le site de TF1, avec d'autres reportages sur d'autres langues :

http://13h.tf1.fr/