Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/09/2008

Ne faota ket dezhe labourat muioc'h evit tapout muioc'h

A wezhoù e lenner traoù distanus er bed trouzus mañ. Traoù dinec'hus hor lakaat d'en em sioulaat : razh an dud n'int ket deuet da vout foll get an argant, get ar galloud, get an armoù ha me oar me. Setu ar pezh 'm'eus sonjet goude bout lennet ur pennad skrid embannet barzh Le Monde 2 (23/08/2008) a zivout menec'h manati "Saint-Sixte" e Westvleteren, e Bro Belgia, koste Frandrez.

Gete e vez savet bier abaoe 1839. "Trappistes" int hag e vez ret dezhe labourat d'en em vagiñ hag evit reiñ d'ar re baour. Abaoe 1945 e vez produet ha gwerzhet gete d'an dud pep bloaz 4.750 litrad bier. Ha pas unan muioc'h. Ar bier a vez gwerzhet er maez, e-tal dorioù ar manati, hag a zo da vout evet get an dud oc'h unan. Difennet eo gwerzhiñ ar bier-se er stalioù konverzh. Ret eo pellgomz araok evit mirout ur c'hasedad pe daou, ha pas muioc'h. E-barzh ar manati, pemp manac'h a laboura pempzek devezh ha tri ugent ar bloaz evit sevel ar bier. N'eus nemet daoù vanac'h a ouia ar pezh a vez lakaet barzh ar bier...

Ar pezh a zo, er bloaz 2005, ul lec'hienn internet ispisialiset er Stadoù Unanet (ratebeer.com), n'doa añvet bier menec'h Westvleterien "gwellañ bier" ar bed a-bezh ! Ha setu kantadoù a otoioù dirak dorioù ar manati; an hentoù stanket, bec'h ha trouz er vro. Pratikoù 'zo a oa deuet get un helikoptaer ! Bizkoazh kement all ! Hag ar venec'h da vout souezhet bras ! Ne lennont internet bemdez ! Goude-se e oa bet lakaet bec'h war an tad manac'h evit ma vehe savet muioc'h a litradoù bier gete, met n'en deus ket asantet. "N'omp ket ni breserourion, emezan, menec'h omp. Evit bout menec'h e vez savet bier geneomp, ha pas ar c'hontrel". Menec'h abati Westvleteren a chomo paour. Marteze, ne evont ket bier en ur sellet doc'h ar skinwell ! N'o deus ket selaouet mat prezegennoù prezidant Bro-C'Hall Nikolas Sarkozy.Ne labourint ket muioc'h evit tapout muioc'h a argant. N'int ket doc'h ar c'hiz. Ha gwell' a-se evite. Hag evidomp.

Alleluia. 

Christian Le Meut 



Un nebeut titouroù oc'hpenn :
Ar bier a c'hell bout tanvaet e-tal ar manati (ul lec'h degemer a zo bet lakaet paraviz da nor ar manati).
Ul lec'hienn internet : www.sintsixtus.be
Un niverenn pellgomz : 00.32.70.21.00.45.
Un niverenn pellgomz evit mirout ur c'hasedad pe daou (24 boutailh barzh pep kased). Tri sort bier a zo (unan "melen" ha daou "du") a vez gwerzhet etre 22 € ar c'hased betek 33 €.

11/09/2008

Jaurès et les langues régionales

Sur le site "Priorité à gauche" (cité par "Oui au breton"), deux longues citations, toujours d'actualité, de Jaurès sur les langues régionales: 

http://prioriteagauche.typepad.fr/weblog/2008/09/jaur%C3%...

23/08/2008

Mescladis e cops de gula

Pennadoù interesus bras a zo da lenn war al lec'hienn "Mescladis e cops de gula" (galleg-okitaneg), hiriv an deiz : a zivout an okitaneg, lezenn stur Bro c'hall hag ar yezhoù rannvroel, istor ar galleg hag ar mojennoù savet tro dro an istor Se (Villers Cotterêt). Hir int, ar pennadoù skrid, a wezhoù, met talvout a ra ar poan d'o lenn.

Il y a actuellement plusieurs articles très intéressants à lire sur le site "Mescladis e cops de gula" (occitan-français) : sur l'occitan, la Constitution française et les langues régionales, l'histoire du français et les mythes construit autour (Villrrs-Cotterêt). Des articles parfois loin mais qui valent le coup d'être lus :

http://taban.canalblog.com/ 

29/07/2008

Constitution : la fin du mépris ?

Kemenadenn a-berzh Kerlenn Sten Kidna An Alré/Communiqué du Cercle Sten Kidna d'Auray (Morbihan) :

"L'association Kerlenn Sten Kidna d'Auray approuve l'adoption par le Parlement réuni à Versaille le 21 juillet dernier, de  l'article 75-1 reconnaissant que "les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France". Trop longtemps nos langues régionales n'ont été, en effet, considérées que comme des "patois" inutiles et arriérés que le "progrès" lui-même condamnait à disparaître. Le débat qui a eu lieu à cette occasion a permis de rompre avec ce mépris et de rétablir quelques vérités, notamment qu'il s'agit de langues vivantes faisant partie du patrimoine de l'humanité. Il a également permis de remontrer, à travers différents sondages, l'attachement de l'opinion publique aux langues régionales, notamment à la langue bretonne en Bretagne.

Cependant, le fait que l'article 75-1 figure dans la partie "collectivités territoriales" de la Constitution ne va-t-il pas conduire l'Etat à rester dans l'inaction ? Il faut que la loi sur les langues régionales, promise en 2009 par le gouvernement, apporte de nouveaux moyens (notamment pour l'ouverture de classes bilingues, pour le développement des médias en breton). La ratification de la Charte européenne des langues minoritaires doit aussi rester un objectif. Elle est appliquée dans une grande partie des Etats européens sans que cela ne semble poser de problèmes insurmontables.

Nous entendons également le mot "patrimoine" comme "patrimoine vivant". La  langue bretonne est une langue vivante, parlée par des milliers de personnes en pays d'Auray et c'est, pour les plus âgés d'entre eux, leur langue maternelle. Elle est apprise par des adultes (150 environ ont suivi des cours du soir dans le pays d'Auray en 2007-2008); par des enfants et adolescents (environ 600 enfants et adolescents de la maternelle au lycée en 2007-2008). Il ne s'agit pas de la mettre au musée des antiquités, mais de la faire vivre ici, maintenant et demain. C'est ce à quoi s'emploie, notamment, notre association par les cours et les animations en breton qu'elle propose.

Mais, pour impulser une vraie politique linguistique en pays d'Auray, comme partout en Bretagne, les collectivités locales (communes, communautés de communes, pays), départements et région doivent se mobiliser et soutenir activement les associations présentes sur le terrain. Les élus locaux doivent avoir conscience que l'avenir de la langue bretonne dépend aussi d'eux. C'est le sens de notre participation au projet en cours d'élaboration d'une maison de pays (Ti Bro An Alré), confédération de soutien à la langue et à la culture bretonnes, dans le cadre de Douar Alré.

Nous tenons également à rappeler que l'avenir de la langue bretonne est entre les mains de chacun d'entre nous. C'est d'abord aux Bretons (qu'ils soient originaires de la région ou nouveaux venus), de la faire vivre.

Le conseil d'administration du Cercle Sten Kidna/Auray
Kuzul merañ Kerlenn Sten Kidna/An Alré"

STENKIDNA2@wanadoo.fr
  

25/07/2008

Conseil culturel de Bretagne : un "premier pas"

Kemenadenn a-berzh Kuzul sevenadurel Breizh/Communiqué du Conseil culturel de Bretagne : 

"La réforme constitutionnelle adoptée par le Congrès ce lundi 21 juillet, comporte une disposition, à l'article 75-1 qui  mentionne pour la première fois les langues régionales dans la Constitution. Depuis juin 1992, date à laquelle la langue française a été déclarée langue de la République, en refusant de faire référence aux autres langues du territoire français, une reconnaissance des langues régionales était demandée de façon constante.  Maintenant, selon la Constitution, les langues dites régionales "appartiennent au patrimoine de la France". La France a donc en charge leur protection et leur avenir.

Le Conseil Culturel de Bretagne remercie  l'ensemble des députés et sénateurs (en particulier les Bretons) qui se sont investis depuis de longues années et avec beaucoup de détermination et de ténacité pour aboutir à ce premier résultat.

Mais rien n'est encore acquis. Après cette reconnaissance préalable, le Conseil culturel est conscient qu'il faut plus que jamais maintenir la mobilisation pour obtenir les moyens qui doivent permettre la vie sociale de nos langues, c'est à dire un patrimoine vivant et non des langues de musées, en les développant dans l'enseignement, dans les medias, dans la vie publique, en soutenant la transmission familiale. Nos langues sont un atout pour le développement intellectuel et affectif des jeunes générations, pour le polylinguisme, pour les sciences, pour la compréhension du monde.

Après ce premier pas, la France, qui préside l'Union européenne, doit maintenant se mettre réellement au niveau des démocraties européennes qui appliquent démocratiquement la diversité linguistique. La République française doit en particulier donner aux collectivités, Régions, départements et collectivités locales les moyens nécessaires à la gestion de cette diversité dont elles ont la responsabilité avec l'Etat."

http://www.kuzul.info/ 

24/07/2008

Langues régionales : un point de vue européen

"Le Bureau européen des langues moins répandues se félicite de la reconnaissance des langues régionales dans la Constitution et attend des mesures concrètes.

 

EBLUL, Bureau européen des langues moins répandues, se félicite de l'adoption par la France le 21 juillet d'une modification constitutionnelle qui prend enfin en compte les langues régionales dans la Constitution française en affirmant que "les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France" dans le titre 12 relatif aux collectivités territoriales. Mais EBLUL ne peut que souligner que les langues régionales de la France appartiennent aussi au patrimoine européen et au patrimoine de l'Humanité. Il espère que cette reconnaissance va conforter la politique européenne en faveur de la diversité linguistique du Continent. En ce sens, EBLUL attend également  que la France, qui assure actuellement la présidence de l'Union européenne, ratifie la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires qui donnerait à ses langues un cadre européen, concret et pragmatique pour leur développement.EBLUL considère qu'il est grand temps que la France mette fin à une politique archaïque de destruction linguistique qui a entraîné une perte de crédibilité sur la scène européenne et internationale, et que des mesures concrètes soient rapidement prises pour traduire cette reconnaissance dans les réalités.

 La présidente d'EBLUL
Neasa Ni Chinnéide

An Biúró Eorpach do Theangacha Neamhforleathana
Bureau Européen pour les langues moins répandues

European Bureau for Lesser Used Languages

46 Kildare St /46 Sráid Chill Dara, Baile Atha Cliath 2 /Dublin 2, Éire/Ireland

www.eblul.org

www.eurolang.net

eblul-fr@orange.fr

22/07/2008

« Art. 75-1. – Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France. »

« Art. 75-1. – Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France. »

Setu : votet eo bet dec'h get ar parliamant. E-pad an tabut, ar c'hentañ ministr, François Fillon, n'eus goulennet an dra-se get ar senadourion ha kanaded : 

Voila, ça a été voté par le  Parlement hier. Pendant le débat, le premier ministre, François Fillon, a posé cette question aux parlementaires :

François Fillon : "Estimez-vous juste d’offrir à nos langues régionales une plus large reconnaissance ?"

Roet eo bet ur plas d'ar yezhoù rannvroel ba' lezenn stur, Bonreizh, Bro Frans. Un dra nevez eo, ha talvoudus. E-pad pell amzer hor yezhoù a veze gwellet evel ennebourion ar Republik ha taget geti. 

Une place a été donnée aux langues régionales dans la Constitution française. C'est nouveau, et important. Pendant longtemps elles furent perçues comme des ennemies de la République, et combattues par elle.

Ur fari a oa. C'était une erreur.

Klask lazhiñ yezhoù ha sevenadurioù a oa un torfet e-keñver gwirioù mab-den.

Chercher à supprimer des langues et des cultures était un crime par rapport aux droits de l'Homme. 

Hag echu eo get an dismegans hag an digaster ?

En est-ce fini du mépris et de l'indifférence ?

Deomp-ni bremañ da ziskouezh penaos emañ ar "patrimoine"-se bev ha yac'h pesk. 

A nous maintenant de montrer que ce "patrimoine" est bien vivant et dynamique.

Christian Le Meut 

 

 

16/07/2008

Vassilis Alexakis dans Marianne : "on développe une vision policière de la langue"

4fc93736928959e509acc4581b81bb1b.jpgL'hebdomadaire Marianne, dans son numéro du 5 au 11 juillet dernier, n° 585, publie un entretien très intéressant avec l'écrivain grec Vassilis Alexakis. Né en 1943, il s'est réfugié en France lors de la dictature des colonels. Il écrit ses romans en grec et en français et a reçu en 2007 le prix de l'Académie française, ce qui ne signifie pas qu'il est d'accord avec elle sur les langues régionales. L'entretien porte sur l'identité et la fameuse fumeuse "exception" française...

"Loin de toute fixité, l'identité d'une nation est mouvante, explique Alexakis. Sinon, elle se caricature elle-même. C'est précisément ce qui me préoccupe. La France officielle tend à se caricaturer. (...)."

"Quelle forme prend cette caricature ?" demande Alexis Lacroix, de Marianne : "Une langue, à mes yeux, n'appartient à aucun Etat nation. Car une langue se nourrit essentiellement du dialogue qu'elle noue avec d'autres. C'est vrai du grec, qui charrie nombre d mots issus des langues parlées avant son apparition, dans l'espace nationale héllénique. Ainsi les mot "Athènes" ou encore "Olympe" ne sont pas grecs... Mais ce qui est vrai du grec l'est aussi du français, langue deux fois latine, et qui a intégré une foule de mots étrangers".

Marianne : "Un des marqueurs de l'exception française, c'est justement la place accordée à la langue (...) ?

V.A. : "Bien sûr, mais il ne faut pas pour autant se représenter la langue française comme une grosse armoire normande. La langue française n'a pas de propriétaire. Un Chinois qui connaît bien cette langue - il y en a un à l'Académie française - a autant de droit sur le français que n'importe quel Français dont les ancêtres ont vécu sur le sol de l'Hexagone depuis dix-sept siècles ! Pratiquant dans mon oeuvre un va-et-vient permanent entre le français et le grec, j'éprouve de la joie à écrire dans une langue qui n'est pas ma langue maternelle ; en même temps, je m'alarme que les politiques dénaturent aussi la langue, en faisant jouer au français un rôle détestable de pierre de touche de l'identité française. Ils dénaturent la langue quand ils l'utilisent comme un instrument pour baîllonner les langues régionales. Au nom de l'unité, en s'appliquant à supprimer le corse, le basque, le breton ou l'occitant, on a en fait nui au français, et à son rayonnement.

Marianne : "C'est un des traits de l'exception française : l'extrême centralisation linguistique...(1) 

V.A. : "Sans doute, mais à rebours de ce qu'on a cru longtemps, les langues régionales possèdent d'immenses ressources pour nourrir le français. Quand la France s'applique à faire jouer un rôle de carte d'identité ou de douanier au français, on développe une vision policière de la langue. La meilleure façon de défendre aujourd'hui les couleurs de la langue française - et la plus fidèle à l'esprit de son "exception" - c'est de promouvoir les droits de l'homme. Aussi, en déroulant un tapis rouge à quelqu'un comme Kadhafi, notre pays s'est tourné en dérision. (...).

(1) Note du blogueur en chef : Qu'est-ce donc qu'une "centralisation linguistique" ? Le journaliste de Marianne semble ignorer que la France s'est construite sur une réalité plurilingue, depuis des siècles. Il est vrai que ce n'est pas dans son propre journal qu'il pourra beaucoup s'informer sur cette réalité...

 

11/07/2008

Bro Spagn : ar yezh boutiñ en arvar/Espagne : la langue commune en danger ?

Ba' Courrier International ag ar sizhun mañ (10-16 a viz Gouere), eh eus ur pennad skrid a-fed ar c'hastillaneg hag a vehe en arvar evel yezh boutiñ, yezh razh an dud, e Bro Spagn. Ne vehe ket mui moian hiriv an deiz studiañ e kastillaneg hepken e Bro gKatalonia... Ur prederour, Fernando Savater, n'eus skrivet, get tud all, ur "Galv evit ar yezh boutiñ" : "Il est faux de croire que plus il y a de langues, plus il y a de richesses. Du  point de vue politique, la vraie richesse, c'est d'avoir une langue commune" eme F. Savater. Ar galv a oa bet sinet get 113.000 dimeurzh paseet (8 a viz Gouere).

Courrier Intenational de cette semaine (10 juillet), publie l'interview d'un philosophe, Fernando Savater, rédacteur du "Manifeste pour la langue commune", le castillan, qui, selon lui, est en danger en Espagne. Ainsi, en Catalogne, les élèves ne pourraient plus suivre une scolarité en castillan seulement..."Il est faux de croire que plus il y a de langues, plus il y a de richesses. Du  point de vue politique, la vraie richesse, c'est d'avoir une langue commune" dit-il. 113.000 personnes avait signé cet appel au 8 juillet dernier.

 

10/07/2008

Langues régionales : suite du feuilleton

Ma faota deoc'h heuliañ an dabutoù a zo bet an noz-mañ er Vodadeg vroadel a ziar-benn ar yezhoù rannvroel el lezenn stur (Bonreizh), kit war lec'hienn Oui au breton. A-benn ar fin, lakaet int bet er pennard 75, ar lerc'h bout lakaet er pennad kentañ. N'eo ket gouniet, neozh, rak an tu kleiz (PS/PC) o deus votet a-enep ar raktres lezenn a-bezh...

http://ouiaubreton.com/spip.php?article5068

Si vous voulez suivre les débats qui ont eu lieu cette nuit à l'Assemblée nationale sur les langues régionales et leur place dans la Constitution, allez sur le site Oui au breton. Finalement, elles sont mentionnées dans l'article 75 après avoir été insérées dans l'article 1. Ce n'est pas gagné pour autant, car le PS et le PC ont voté contre l'ensemble du projet de loi de modification de la Constitution...

08/07/2008

Langues régionales : un point de vue allemand

E-mesk lizhiri lennerion lec'hienn internet Le Télégramme m'eus kavet an destenn-se, skrivet get ur gazetennerez a Vro-Alamagn. Talvoudus.

Parmi les courriers de lecteurs publiés sur le site internet  du Télégramme, j'ai trouvé ce témoignage d'une journaliste allemande. Intéressant.

http://courrierdeslecteurs.blogs.letelegramme.com/archive...

07/07/2008

Eradication des langues régionales en France : un point de vue québécois

War al lec'hienn "Oui au breton" e c'heller lenn ur pennad-skrid embannet get Le Devoir, ur gazetenn a vro gKebek, a ziar-benn politikerezh stad Bro C'hall evit lazhiñ ar yezhoù rannvroel. Interesus bras !

Le site Oui au breton met en lien un article paru dans le quotidien québécois Le Devoir, sur la politique menée par l'Etat français pour éradiquer les langues régionales :

http://ouiaubreton.com/spip.php?article5052