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14/05/2009

Bretoned ha Fransizion/Bretons et Français...

"Un sondage, réalisé pour le compte du CNRS, révèle que les Bretons sont aussi attachés à leur identité régionale que nationale. Fort, le sentiment d'appartenance européenne reste encore en retrait."

Disoc'hoù ar sontadeg-se a zo da lenn war lec'hienn Ouest-France/Les résultats de ce sondage sont à lire sur le site de Ouest-France :

http://www.ouest-france.fr/actu/actu_BN_-Breton-et-Franca...

11:31 Publié dans Breizh/Bretagne | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : identités

09/05/2009

Kib Bro C'Hall : pajenn gentañ Ar Skipailh e brezhoneg !

skipailh372.jpg

 


Setu ul lodenn a bajenn gentañ Ar skipailh embannet ar mintin-mañ evit final Kib Frañs mell droad (n'hellan ket hi skanniñ penn da benn). Get piv a yello ar maout? Gwengamp pe Roazhon ? Ne ran ket kaz, evit lâr ar wirionez evel m'emañ, met brav e kavan sonj tud Ar Skipailh. Gourc'hemennoù dezhe bout savet ar bajenn gentañ-se, mod-se suporterion Gwengamp ha Roazhon 'deus un digarez da lenn brezhoneg, ha razh lennerion ar gazetenn-se ivez.

Voici reproduite une partie de la "une " de l'Equipe, rebaptisée "Ar skipailh" ce matin à l'occasion de la coupe de France de football (je ne peux la scanner entièrement). Qui de Rennes ou Guingamp va l'emporter ? Je dois à la vérité de dire que je m'en fous un peu, mais j'apprécie l'idée de la rédaction de l'Equipe qui a donné ainsi aux supporters rennais et guingampais, l'occasion de lire du breton, et tous les lecteurs de ce journal par la même occasion.

05/05/2009

Levr/livre : "Le breton pour les nuls"

nuls371.jpgSetu ul levr nevez flamm evit ar re faota dezhe deskiñ brezhoneg... Ul levr sakod, marc'hadmat (5,90 €), savet a-feson, ha skrivet get tud barrek, pennoù bras ar brezhoneg (Hervé Le Bihan, Gwendal Denis, Martial Ménard). Marteze, al levr a zo gwerzhet e Bro C'hall a-bezh (met n'on ket sur). Kroget m'eus d'er lenn met n'eo ket echu genin. Ma sonj a larin deoc'h diwezatoc'h met, dija, m'eus lennet traoudigoù fentus : "Parlez en breton et vous serez accueilli avec le sourire" (sur eo?)... Evel rezon, eveljuste, ar brezhoneg standard a zo displeget amañ.

En français : voici un tout nouveau livre pour les personnes qui veulent apprendre le breton... un livre de poche, bon marché (5,90€), bien présenté et écrit par des "pennoù bras" (des têtes grandes, des spécialistes, quoi) du breton (Hervé Le Bihan, Gwendal Denis, Martial Ménard). Il est peut-être même en vente dans la France entière, mais je n'en suis pas sûr. J'ai commencé à le lire, mais je ne l'ai pas terminé. Je dirai mon opinion plus tard mais j'ai, déjà, lu quelques petites choses rigolotes comme : "Parlez en breton et vous serez accueilli avec le sourire"... Est-ce si sûr ? Enfin, c'est le breton standard qui est expliqué ici.

"Le breton pour les nuls", embannet get/édité par First éditions.
www.efirst.com

CLM

01/05/2009

Bro gozh ma zadoù barzh "Stade de France ?"

Setu lodennoù ag un "depêche" embannet get an Agence France Presse hiriv a ziar sonenn vroadel Breizh, Bro gozh ma zadoù hag a vo, marteze, kanet d'an 9 a Vae er "stade de France". Bizkoazh kement all ! Extraits d'une dépêche de l'AFP parue aujourd'hui :

" L'hymne breton pourrait retentir le samedi 9 mai dans l'enceinte du Stade de France "au cours de l'heure précédant le match" de la finale de la Coupe de France opposant Rennes à Guingamp" (...). "Considérant qu'il est exceptionnel de voir s'opposer deux clubs d'une même région en finale", le président du Conseil régional de Bretagne Jean-Yves Le Drian (PS) avait demandé au président de la Fédération française de football (FFF) Jean-Pierre Escalettes de pouvoir faire jouer le "Bro gozh ma zadoù" (Vieux pays de mes ancêtres) dans le stade. Dans sa réponse, la FFF a fait savoir qu'elle recherchait "la possibilité d'intégrer l'exécution de l'hymne breton dans la chronologie des événements, au cours de l'heure précédant le match", a rapporté le Conseil régional.

La musique de l'hymne national breton est inspirée du chant national gallois "Hen Wlad fy Nhadau". Les paroles sont de François Jaffrenou rédigées en 1898. Des jeunes bretonnants ont invité la population rennaise à répéter l'hymne en plein air devant le parlement de Bretagne chaque soir avant la rencontre. Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés."

onu369.jpgMa lak an istor-se un nebeut tud da zeskiñ ur sonenn e brezhoneg, n'eo ket fall dija. Al lodenn vrasan ag ar Vretoned ne ouia netra ebet e brezhoneg, sonenn ebet, frazenn ebet, un nebeut gerioù a wezhoù... Ha tud all a zesko penaos eh eus ur "sonenn vroadel" e Breizh. Ma sonj  a zo bet displeget genin a ziar ar sonenn-se, pell zo (liamm). Evidon, n'eus dober nag a sonennoù broadel, nag a bannielloù. Ar banniel nemetan a c'hellehe plijout din a zo kani an ABU (ONU); unan etrevroadel hag evit razh an dud, er bed a-bezh.

Hag e kavan drol memestra gwellout kement-se a dud get bannielloù Breizh e-pad abadennoù mell-droad get skipailhoù a-Vreizh : hag o deus, ar re-se, klasket deskiñ brezhoneg pe gallaoueg ur wezh; ar re-se en em gav "Bretoned" nemet evit matchoù fobal ?

Si cette histoire fait apprendre un chant en langue bretonne à quelques personnes, ce ne serait pas si mal, la majorité des Bretons ne connaissant rien en breton, aucun chant, aucune phrase, quelques mots parfois... D'autres apprendront que la Bretagne a un hymne national... J'ai déjà expliqué mon opinion là-dessus : ni chants nationaux, ni drapeaux. S'il est un drapeau qui pourrait me convenir, c'est celui des Nations Unies, un drapeau pour tous les êtres humains, dans le monde entier.

Et je trouve étrange que tant de gens brandissent des drapeaux bretons lors des matchs de football engageant des équipes bretonnes : ces gens avec leurs drapeaux, ont-ils un jour cherché à apprendre le breton ou le gallo ? Ne se sentent-ils Bretons que lors des matchs de foot ?

Christian Le Meut

http://rezore.blogspirit.com/archive/2005/03/08/un_vieux_...

http://rezore.blogspirit.com/archive/2006/10/20/bro-gozh-marseillaise-avons-nous-besoin-d-hymnes-nationaux.html


29/04/2009

Hengoun barrad Mae/La tradition de la branche de mai

War blog Kerlenn Sten Kidna e c'hellit selaoù Daniel Carré a zispleg hengoun Barrad Mae, ha penaos e veze lidet ar deiz-se da c'houlz e bugaleaj. "Emberr e vo Kalan-Mae..." Kit da selaoù !

Sur le blog de Kerlenn Sten Kidna, Daniel Carré explique la tradition de la branche de mai.

Evit gellet selaou ha lenn ar pennad klikit àr al liamm/ Pour écouter et lire cet article, cliquez sur le lien :

http://kerlenn-sten-kidna.nireblog.com/

10/04/2009

Selon Dominique Schnapper (membre du Conseil constitutionnel), les Bretons devraient plutôt apprendre l'anglais

Dominique Schnapper passait dans l'émission A voix nue, sur France culture (20h) du 6 au 10 avril. Cette éminente sociologue est aussi membre du Conseil constitutionnel. Je l'ai entendue mercredi soir, elle parlait, notamment, des langues régionales... Elle a dit trouver bien que les Alsaciens continuent de parler alsacien, car c'est proche de l'allemand et, dans l'Europe actuelle et future, c'est important de parler allemand... Par contre, "il serait plus utile pour les Bretons d'apprendre l'anglais que le breton" a-t-elle dit, en précisant que les Bretons restent libres quand de leurs choix, encore heureux ! Donc, pour Mme schnapper, qu'importe qu'une culture et une langue disparaissent de la surface du globe, pourvu que l'on parle français, anglais et allemand, n'est-ce pas ? L'Unesco range le breton parmi les langues en danger de disparition. Que dirait Mme Schnapper si c'était la langue française qui était menacée de disparition ?

Vision utilitariste
Une telle vision uniquement utilitariste des langues, qui ne prend pas en compte leurs valeurs humaines, culturelles, scientifiques, intellectuelles, est navrante de la part d'une intellectuel de ce renom, mais Mme Schnapper n'est pas linguiste. Par contre, elle est au Conseil constitutionnel : que dit-elle ainsi aux personnes concernées : votre langue, celle de vos parents, la culture qu'elle porte, sa littérature, son histoire, peuvent disparaître, ce n'est pas si grave, il est plus important de parler anglais.

Les personnes qui font partie des instances supérieures de la République, comme le Conseil constitutionnel, savent-elles qui nous sommes ? Cherchent-elles à le savoir ? Avons-nous de l'importance pour elles ? Prennent-elles en compte nos différences ?

Qu'est-ce qu'être citoyen ?
Au bout du compte qu'est-ce qu'être citoyen en France ? Je crois, pour ma part, qu'être citoyen c'est se rebeller (non-violemment), contre les autorités qui veulent uniformiser leur population sous des prêtextes divers et refusent de prendre en compte les différences.  Et tous parler la même langue est-il un gage de démocratie ? De respect des droits de l'Homme ? De garantie de l'Etat de droit ? De pratique de la citoyenneté ? La citoyenneté, ici, en France, ne s'exprime d'ailleurs pas qu'en français, elle s'exprime aussi en breton, en basque, en alsacien, en wolof, en arabe, en anglais... Et ailleurs dans le monde ils sont nombreux les Etats où plusieurs langues sont parlées, reconnues officiellement et encouragées.

Le fait de parler une seule et même langue ne garantit ni la démocratie, ni la paix : la Yougoslavie, le Rwanda, l'Irlande, les Etats-Unis (guerre de sécession), et la France elle-même nous l'ont prouvé (guerre civile sous l'occupation, guerre entre Français pendant la guerre d'indépendance d'Algérie, guerre civile sous la Révolution, la Saint-Barthélémy, j'en passe...). Le fait, par contre, de refuser aux populations "minoritaires" le droit de parler leurs langues, est contraire aux droits de l'Homme, antidémocratique, et facteur d'instabilité. En cherchant à réduire les droits linguistiques et politiques des Albanais du Kosovo en 1987-88-89, le grand démocrate yougoslave Milosevic a largement contribué à faire exploser la fédération yougoslave.

Parler français ou ne pas parler ?...
C'est une vision bien étriquée de la citoyenneté que de la conditionner à la pratique d'une seule et même langue. D'autant plus que, simultanément, l'Etat français refuse l'accès au territoire, et/ou à la citoyenneté, à de nombreuses personnes issues des anciennes colonies françaises qui, bien souvent, maîtrisent le français... Allez comprendre ! Alors, derrière ce mépris des langues régionales "de France", c'est un modèle politique qui s'exprime. La République française est-elle un modèle "universel" comme certains le prétendent ? L'universel parle toutes les langues pratiquées sur notre planète, pas uniquement le français...  Vouloir imposer une langue unique en France est pratiquer un communautarisme linguistique destructeur des cultures existant sur le territoire, d'une part, et qui nous ferme l'apport de populations étrangères.

Confiner les langues régionales à la sphère privée, c'est les condamner à mort comme le dit l'historienne Mona Ozouf. Au contraire, encourager la pratique des langues régionales et du multilinguisme (la pratique du kabyle pour les jeunes d'origine kabyle, de l'arabe pour les jeunes d'origine arabe...), c'est se donner des outils pour s'ouvrir à soi-même et au monde. La langue française a évidemment sa place dans ce schéma là, comme langue commune, mais pas comme langue unique.

"Unie dans la diversité"

Pour information à Mme Schnapper : les Bretons aussi peuvent cultiver des liens avec leurs cousins européens gallois et cornouaillais, car les trois langues sont soeurs... En voila une bonne idée pour l'avenir de l'Europe. Une Europe dont la devise n'est pas "Unie dans l'uniformité" mais "Unie dans la diversité". "Unie dans la diversité", en voila une belle devise, il serait temps qu'elle devienne aussi celle de la France.

Christian Le Meut

04/04/2009

Fas koad...

champagne280.jpgN'ouien ket perak met me gave drol ma blog abaoe un nebeut deizioù. Evel ma rahe fas koad din.

- "Te ra fas koad din pe petra ? Petra zo genit ? M'eus ket embannet trawalc'h a dra an deizioù mañ, n'out ket maget mat genin ?" M'eus goulennet getan...
- "Peus ket ankouieit un dra bennak, aotroù webmaster ?", en deus reskontet...
- "Ne gredan ket : bara m'eus prenet, legumajoù, fruezh... Ha petra em behe ankouieit d'az sonj ?"
- "Ma deiz a bloaz ! Penn skañv ! Amiod ! Penn peul ! Glep ! Re a zo re memestra !"
- "Aaaaarrrrggghhhh", emezan...

Hag ar wirionez oa get Rezore memestra : savet eo bet e fin miz Meurzh 2005 ! Deiz a bloaz laouen mat neuze, get un nebeut dale !

930 notenn (berr evit lod, hirr evit lod all),  a zo hiriv an deiz war Rezore. 241.570 gweladenn, bizit a zo bet abaoe miz Meurzh 2005. Da lâret eo etre 5.000 à 6.000 bep miz, ar pezh n'eo ket fall. Ur "media" bihan eo. Etre 15.000 hag 20.000 pajenn a vez digoret bep miz (ha lennet ?). Al lodenn vrasan a zo divyezhek, brezhoneg-galleg, met un nebeut a chom unyezhek.

Christian ar Webmaster

 

30/03/2009

Sten Kidna : ar priz lennegel roet da Mich Beyer

etrezek358.jpg"Priz lennegel Sten Kidna-Le Bono roet da vMich Beyer/Le prix littéraire Sten Kidna-Le Bono attribué à Mich Beyer.

- Brezhoneg : Priz Sten Kidna-Ar Bono a zo roet evit ar wezh kentan ar bloaz mañ d'ur romant e brezhoneg. "Etrezek an enez" (An Alarc'h embannadurioù) skrivet get Mich Beyer, a zo bet dibabet get ar juri. Ar priz a zo bet roet disadorn  paseet e-pad an abadenn Webnoz er Bono. Pevar skrivagner a oa deuet : Mich Beyer, Yann Bijer (Avel Gornog), Hervé ar Gall (Koulz ar c'hastrilhez) ha Gégé Gwenn (An deiz hirgotozet). Yann Gerven (Tonkad kriz Tom Bruise) ha Jean-Christophe Bozec (Seks ha fars) n'o doa ket gellet dont.

Kuzul kêr ar Bono en doa goulennet get Kerlenn Sten Kidna sevel ur juri evit dibab ur romant. Ar pezh a zo bet graet, get dek lennour : div vaouez ha eizh gwaz, ag An Alré, Brec'h, Krac'h, Pleuwigner, An Drinded, Ploveren hag ar Bono. 700 € euro a zo bet roet d'ar skrivagnourez get kumun Ar Bono, memestra. Abadennoù evel se a sikour get an dud da skrivañ e brezhoneg. Un delwenn goad, kizellet get Olivier Berson (animatour barzh Kerlenn Sten Kidna ha kizelour), a zo bet roet get ar gevredigezh da vMich Beyer.

- Français : Le prix Sten Kidna-Le Bono, décerné pour la première fois cette année à un roman en langue bretonne, a été attribué à "Etrezek an enez", de Mich Beyer (An Alarc'h embannadurioù). Le prix a été annoncé samedi soir, en direct sur internet, lors de l'émission Webnoz, en présence de quatre des six écrivains dont les livres avaient été choisis pour concourir : Mich Beyer, Yann Bijer (Avel Gornog), Hervé ar Gall (Koulz ar c'hastrilhez) et Gégé Gwenn (An deiz hirgotozet). Yann Gerven (Tonkad kriz Tom Bruise) et Seks ha fars (Jean-Christophe Bozec), étaient également en lice mais n'avaient pas pu se déplacer.

Le jury, constitué par l'association Kerlenn Sten Kidna sur la proposition de la commune du Bono, était composé de dix membres, huit hommes, deux femmes, lecteurs et lectrices bretonnants d'Auray, Brec'h, Crac'h, Pluvigner, La Trinité-sur-Mer, Ploeren, et le Bono. La commune du Bono a remis un chèque de 700 euros à l'écrivain. Ce genre d'initiative encourage la création littéraire en langue bretonne. Une sculpture en bois réalisée par Olivier Berson (permanent de l'association Kerlenn Sten Kidna et sculpteur), a été remise par l'association à Mich Beyer.

Rémi Derrien a zo aet d'an Anaon/Décès de Rémi Derrien

Remi Derrien, skrivagner, kazetenner, aktour, jubennour, a zo aet d'an Anaon dec'h, d'an oad a 63 vloaz, e Brest :

Rémi Derrien, écrivain, journaliste, acteur, traducteur, est décédé hier à l'âge de 63 ans, à Brest :

http://languebretonne.canalblog.com/

http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=14668

23/03/2009

Breton-gallo/Brezhoneg-gallaoueg : ur bern stajoù/le plein de stages

Kemenadenn a-berzh an Ubapar, ur gevredigezh a sav stajoù vakans evit ar vugale hag ar grennarded e brezhoneg, gallaoueg, ha memes e galleg !  Communiqué de l'Ubapar, association qui organise des séjours de vacances pour les enfants et les ados, en breton, gallo, et même en français  !

stajoùoadourion361.jpg"37 prantad zo aozet e 2009 : unan da vare ar vakansoù Pask e Treglonou, 35 evit an hañv er 5 departamant breton (2 e gallaoueg en o zouez), hag unan er Chapel-Nevez e-kerzh vakansoù an Hollsent. Bevañ gant mignoned, c’hoari, keginañ, en em zispakañ, kanañ a-bouez-penn, eskemmañ, kousket e-barzh un deltenn… sede ar pezh a fell deomp reiñ da vevañ d’ar vugale ha d’ar re yaouank. Ha kement tra zo e brezhoneg pe e gallaoueg ! Evit a sell ouzh ar prantadoù brezhonek e rank ar vugale gouzout trawalc’h a vrezhoneg evit gallout en em zibab aes. N’eo ket ret komz gallaoueg evit kemer perzh er c’hampoù gallaouek. 600 bugel kazimant o doa kemeret perzh er c’hampoù e 2008. Spi hon eus e vint niverusoc’h c’hoazh er bloaz-mañ !
War lec'hienn web UBAPAR emañ roll ar c’hampoù 2009 hag ar follenn enskrivañ : www.ubapar.org/rubrique54.html
A-raok ar vakansoù Pask e vo skignet al levrig war ar c’hampoù 2009 er c’hlasoù divyezhek. Ma ne deu ket e koulz ba sac'h-skol ho pugale, lârit deomp.
Kampoù gallek vez aozet ivez e rouedad UBAPAR : www.ubapar.org/rubrique78.html

"37 séjours sont organisés cette année : un à Treglonou pendant les vacances de Pâques, 35 cet été dans les 5 départements bretons, et un à la Toussaint à La Chapelle-Neuve. Vivre avec ses copains, cuisiner, courir, sauter, danser et chanter, échanger, dormir sous tente… voilà ce que nous proposons de faire vivre aux enfants et aux jeunes. Et le tout en breton ou en gallo ! Pour les séjours en breton, l’enfant doit avoir une connaissance suffisante de cette langue pour pouvoir comprendre et s’exprimer aisément. La maîtrise de la langue gallèse n’est pas un pré-requis pour l’inscription aux séjours en gallo. Près de 600 enfants ont participé aux séjours en breton et en gallo en 2008. Nous espérons qu’ils seront encore plus nombreux cette année !
Vous trouverez le programme des séjours 2009 et la feuille d'inscription : www.ubapar.org/rubrique54.html
Le livret des séjours 2009 sera diffusé dans les classes bilingues avant les vacances de Pâques. Si ce fascicule n’arrive pas à temps dans les cartables de vos enfants, faites nous signe.
Des séjours de vacances en français sont également organisés dans le réseau UBAPAR".

Ubapar : 02.53 35 56 44.

22/03/2009

Mona Ozouf : ul levr nevez a ziar-benn he buhez, Bro-Frañs, Breizh

Mona Ozouf-Sohier a zo brudet e Bro Frans evit al levrioù istor skrivet geti : an hini diwezhañ a ziar-benn an dispac'h pand en doa klasket Loeiz  an C'hwec'hzekvet mont kuit ag ar vro, "Varennes" a zo titl al levr se en deus graet berzh. Merc'h Yann Sohier eo ivez, ur mestr-skol en doa stourmet, er bleadeù 1920-1930 evit ma oa desket brezhoneg er skolioù publik. Ar gevredigezh "Ar Falz" a oa bet savet getan, get tud all. Yann Sohier a oa marv yaouank-bras, d'an oad a 34 vloaz, e 1935. Mona Ozof a zispleg he buhez dezhi, hag he sonjoù ivez e keñver Bro Frañs, Breizh, an iliz, ha c'hoazh, en ul levr a vo embannet ar sizhun o tont. Pennadoù skrid a zo bet embannet dija barzh kelaouennoù zo evel "Le Nouvel Observateur" (get lodennoù talvoudus tennet ag al levr); ha "Le point". Liammoù da heul :

Mona Ozouf est une historienne réputée en France. Son livre le plus récent, Varennes, sur la fuite de Louis XVI en 1792, a obtenu un grand succès. Elle est aussi la fille de Yann Sohier (1901-1935), un instituteur militant pour l'apprentissage de la langue bretonne dans les écoles publiques, dans les années 1920-30. Il créa l'association Ar Falz. Dans un nouveau livre à paraître cette semaine, Mona Ozouf raconte son enfance et partage sa réflexion sur la France, la Bretagne, l'Eglise. Des extraits et critiques sont parus dans le Nouvel Observateur et Le Point :

http://bibliobs.nouvelobs.com/20090320/11392/mona-ozouf-u...

http://www.lepoint.fr/actualites-litterature/le-monde-de-...

A propos de Yann Sohier :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Yann_Sohier

18/03/2009

"Seulement 35.000 personnes parlent le breton tous les jours"

An AFP deus embannet, disul paseet, ur pennad skrivet get Deborah Claude a ziar benn ar brezhoneg hag ar sondaj savet get TMO. Lodennoù/
L'Agence France Presse a diffusé dimanche 15 mars une dépêche signée Déborah Claude sur la langue bretonne et le sondage TMO. Extraits :

Hervez an AFP "La baisse du nombre de locuteurs en breton se confirme, la disparition des anciens ayant appris la langue en famille n'étant pas suffisamment compensée par l'arrivée des jeunes formés à l'école bilingue. "Nous avons perdu 80.000 locuteurs pour cause de décès et gagné seulement 9.000 nouveaux locuteurs", explique Fanch Broudic, auteur de "Parler breton au XXIe siècle", ouvrage qui rassemble et analyse les résultats de cette étude. (...).

"Globalement, 1,4% des élèves suivent une filière bilingue en Bretagne contre plus de 30% au pays basque, selon l'Office" de la Langue bretonne. (...).

200.000 bretonnants "ce n'est pas un chiffre insignifiant et le breton se parle toujours" même si c'est occasionnel, insiste de son côté Fanch Broudic. Selon le sondage TMO, seulement 35.000 personnes parlent le breton tous les jours. (...). Mais si le breton est de moins en moins parlé, les Bretons lui restent attachés: en janvier dernier, des propos d'un responsable de La Poste sur les difficultés des nouvelles machines de tri du courrier à lire les apostrophes bretonnes (Aber Wrac'h par exemple) ont suscité un véritable tollé."