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03/03/2009

Swaziland : le Vih touche 40 % des femmes enceintes

E broioù 'zo, stad ar pobloù, o yerc'hed da skouer, a zo kalz gwazoc'h evit amañ, daoust d'an "enkadenn"... N'ankouiomp ket an dra-se. La situation de certains peuples, leur santé notamment, est bien pire qu'ici, malgré "la crise"... Ne l'oublions pas.

"Selon les autorités sanitaires du Swaziland, 42,2 % des femmes enceintes du pays étaient touchées par le Vih en 2008. Ce taux tourne autour de 40 % depuis plusieurs années selon l’enquête prénatale menée tous les deux ans au Swaziland. Mais il marque une nette dégradation puisqu’il n’était que de 3,9 % en 1992."

http://www.viva.presse.fr/+Swaziland-le-Vih-touche-40-des...

30/09/2008

Eau minérale : à consommer avec modération ?

Peut-être avez-vous remarquez les pages entières de publicité que les industries de l'eau minérale se paient actuellement dans la presse magazine comme dans la presse quotidienne régionale et nationale. Elles mettent le paquet avec le slogan suivant : "Avec l'eau minérale, tout est transparent". Pas si sûr, nous rappelle ce communiqué de Que Choisir, paru il y a quelques mois; sans parler du problème de la pollution occasionnée par les bouteilles en matière plastique ainsi que par le transport de ces millions de bouteilles sur les routes...

L'association Que choisir ? relaie l'avis de l'Académie de médecine sur les eaux minérales qu'il faut consommer, elles aussi, "avec modération". Voici un communiqué (que l'on peut aussi retrouver sur son site quechoisir.org).

"Les eaux minérales ont les défauts de leurs qualités : les sels et oligoéléments qui font leur richesse peuvent être contre-indiqués dans certaines pathologies ou pour la préparation des biberons. L'Académie de médecine demande un étiquetage plus explicite. L'Académie de médecine vient de publier un rapport qui préconise des indications plus lisibles sur les bouteilles d'eau. La recommandation vaut surtout pour les eaux minérales et leurs dérivés. En raison de leurs qualités naturelles, elles sont dispensées du respect des normes physico-chimiques qui s'imposent aux eaux de source et à l'eau du robinet. Si la plupart sont inoffensives, quelques-unes ont des teneurs en sodium et en sulfates très élevées, pas forcément bonnes pour la santé. Elles peuvent aggraver l'insuffisance rénale, l'hypertension artérielle ou les maladies cardiovasculaires. Les personnes atteintes de ces pathologies doivent donc les proscrire de leur alimentation courante. Pour la préparation des biberons, il faut impérativement éviter l'eau trop riche en fluor".

Minérales mais pas claires
"Dans tous les cas, poursuit Que choisir ?, l'Académie de médecine conseille pour l'usage familial quotidien une eau faiblement minéralisée, dont le résidu sec, précisé sur la bouteille, est inférieur à 500 mg/l. Encore faut-il que les consommateurs qui préfèrent l'eau minérale soient armés pour choisir celle qui leur convient. L'Académie de médecine souhaite logiquement que la composition en sodium, fluor et sulfates apparaisse en gros caractères sur l'étiquette des bouteilles. Et que les fabricants indiquent explicitement quand leur eau contient des taux excessifs en sels minéraux et en oligoéléments, y compris bénéfiques, comme le calcium.

Les boissons aromatisées à base d'eau minérale n'échappent pas aux exigences de l'autorité médicale, qui déplore une tactique en trompe-l'oeil des industriels : la quantité de sucre utilisée est systématiquement exprimée en grammes pour 100 ml, et non en grammes par litre. Le consommateur peu attentif est induit en erreur, porté à croire à une teneur dix fois inférieure à la réalité. Quant aux eaux enrichies non aromatisées à base d'eau minérale, elles devraient afficher elles aussi la quantité de sels minéraux et d'oligoéléments qu'elles contiennent. Et non l'information nutritionnelle, qui n'a aucun sens pour l'eau.

Anne-Sophie Stamane"

30/09/2007

Médicaments : comment labos et médecins creusent le trou de la sécu...

Voici un communiqué de la confédération Que Choisir ? du 25/09/2007 intitulé : "Prescription des médicaments les labos et les médecins minent les comptes de la Sécu !" (dossier dans le numéro d'octobre de la revue) :

"Au terme d'une longue analyse, l'UFC-Que Choisir a réussi à retracer, très finement, l'évolution des dépenses de médicaments par classe thérapeutique depuis 2002. Les premiers résultats montrent l'existence d'un immense gâchis qui résulte de prescriptions médicales manifestement irrationnelles.

- Dans la classe des "IPP" (problèmes gastro-oesophagiens), dès 2001, les laboratoires ont contourné l'arrivée des génériques en 2002 en incitant les médecins de ville à prescrire un nouveau médicament (l'Inexium) dont les ventes se sont fortement accélérées. Or, ce médicament non génériquable, non innovant et pas plus efficace, est en revanche plus coûteux pour la collectivité. Gâchis : 303 millions d' euro entre 2002 et 2006.

- Dans la classe des "AINS" (problèmes d'arthrose), les médecins ont préféré prescrire en masse l'ART 50 alors même que son efficacité est jugée inférieure à d'autres médicaments pourtant plus efficaces et moins coûteux pour la collectivité. Gâchis : 222 millions d' euro entre 2002 et 2006.

- Dans les classes « Sartans » et « IEC » (problèmes d'hypertension), la prescription est doublement irrationnelle : les dépenses progressent de 54 % entre 2002 et 2006 alors que rien n'indique une augmentation de la population cible, ou une meilleure prise en charge des malades. Enfin, les médecins ont préféré prescrire les « Sartans » au détriment des « IEC » alors même qu'ils sont, selon deux études de référence, moins efficaces et plus coûteux pour la collectivité. Gâchis : 125 millions d' euro entre 2002 et 2006.

Entre 2002 et 2006, sur seulement trois classes thérapeutiques, soit 14 % des prescriptions annuelles, ce gâchis aura coûté au minimum 650 millions d' euro à la Sécurité Sociale !

L'emprise quasi exclusive des laboratoires pharmaceutiques sur les médecins de ville est un secret de polichinelle. Les médecins ont perdu le contrôle de la prescription. Cette démission est aujourd'hui payée cash par tous les usagers du système de santé. L'information produite par les autorités de santé en direction des médecins ne leur parvient pas. Logiquement, les laboratoires pharmaceutiques ont, notamment par leurs visiteurs médicaux, façonné l'information des médecins. Cet état de fait doit être corrigé.

C'est pourquoi, l'UFC-Que Choisir propose la création d'un corps de 1.700 visiteurs médicaux (en remplacement des délégués de l'assurance maladie) sous la responsabilité de la Haute Autorité de Santé et financés pour moitié par les laboratoires.

Tant qu'aucune mesure ne sera prise pour stopper ces gâchis, l'UFC-Que Choisir estime qu'il serait inéquitable et injuste d'envisager des mesures supportées par les usagers de notre système de soins."

18/11/2006

Santé : le blog du petit docteur

Un blog intéressant, celui du "petit docteur', qui propose en ce moment une vidéo sur le tabagisme passif et rappelle le scandale que constitue le refus par certains médecins de soigner des personnes couvertes par la CMU (couverture mutuelle universelle) :

http://leblogdupetitdocteur.blogspirit.com/

16:15 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, web