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20/06/2007

Que choisir : pub et "écologie d'apparat"

La fédération de consommateurs Que choisir dénonce la tendance actuelle de la publicité à récupérer l'argument écologique; le Bureau de vérification de la publicité, lui, ne s'affole pas :

"(...) Le Bureau de vérification de la publicité (BVP), accusé d'inertie par l'association écologique Alliance pour la planète, vient de réagir en publiant, avec le concours de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), un rapport sur les liens entre la publicité et le développement durable, écrit Anne-Sophie Stamane, de Que choisir. Le document a été détaillé lors d'un colloque qui s'est tenu dernièrement. Il montre que, sur 15 000 réclames diffusées lors du second semestre 2006, 181 faisaient référence à l'écologie. Et pour le BVP, qui n'est pas réputé pour son intransigeance, il n'y a pas le feu au lac : il estime que 116 de ces publicités « respectent les règles en vigueur ». Cinquante-quatre font l'objet de réserves, « sans pour autant porter préjudice à la protection de l'environnement ni au consommateur».

Au final, seuls 11 messages, dont six mettent en scène des comportements contraires à la protection de l'environnement, constituent des manquements flagrants aux règles en vigueur. C'est le cas d'une publicité pour une voiture Lexus vantée comme non polluante, alors qu'elle émet 186 g/km de CO2, contre 149 g/km en moyenne pour les véhicules neufs. Autre exemple : Iveco (véhicules industriels et utilitaires) assure que « rouler en camion » est « un nouveau geste pour l'environnement ». Gaz de France n'est pas en reste : sur ses affiches, le gaz naturel est défini comme écologique et économique, alors que c'est une énergie fossile dont l'impact sur l'environnement est important.Jusque-là, le BVP, dont les recommandations ne sont pas contraignantes, n'intervenait que sur les abus les plus évidents. Il réfléchit à faire évoluer sa « doctrine » sur le développement durable, et envisagerait carrément de « renforcer le niveau d'exigence actuel » d'ici à l'automne. Nul doute que cette révolution majeure impressionnera fortement le milieu de la pub !

Tout a commencé en décembre 2006, quand l'Alliance pour la planète, regroupement d'associations de défense de l'environnement, a lancé une campagne dénonçant le détournement de l'argument écologique par les marques, baptisé « blanchiment écologique ». Les ONG avaient alors décortiqué 30 publicités fautives, et dénonçaient l'absence de réaction du BVP. Il y a deux jours, l'Alliance pour la planète, qui ne participait pas au colloque organisé par le BVP, a créé un « observatoire indépendant de la publicité » chargé d'assurer une veille sur l'activité publicitaire, d'émettre des alertes et de présenter chaque année un rapport public". Anne-Sophie Stamane - Que choisir.

15/06/2007

Antipub : un euro contre le déboulonneur

Le collectif des déboulonneurs organise des actions non-violentes contre l'invasion publicitaire. L'un de ses membres, François Vaillant, passait en procès le 11 mai et le verdict vient d'être prononcé. Voici le communiqué des Déboulonneurs :

"Ce 12 juin, le juge a reconnu François Vaillant coupable de dégradations légères commises à plusieurs reprises sur des panneaux publicitaires, mais il ne l’a condamné qu’à une amende symbolique de 1 € ! Pour avoir inscrit à Rouen le 22 juin et 23 décembre 2006, sur des panneaux publicitaires, à visage découvert et en plein jour, en présence chaque fois de plusieurs dizaines de militants antipub, des slogans comme « Nous, vous, des cibles ? » , « Pub = pollution », « Ici bientôt un arbre », « La pub fait dé-penser » (etc.) , François Vaillant, du Collectif des déboulonneurs de Rouen a comparu devant le Tribunal correctionnel de Rouen, le 11 mai 2007. Ce procès a donné lieu à près de trois heures de débats sur les dégâts causés par le système publicitaire : pollution visuelle, surconsommation débridée, surendettement, obésité, perte des valeurs… comme l’ont souligné les témoins Claude Got et François Boespflug…

La nécessité de l’action de désobéissance civile non-violente a été aussi longuement expliquée. Face à l’urgence environnementale et sanitaire, constatant que tous les recours ont été épuisés, et devant les limites de fonctionnement des canaux démocratiques, ce mode d’action est apparu légitime aux militants du Collectif des déboulonneurs pour alerter les pouvoirs publics et leur demander de prendre leur responsabilité. Devant une salle comble, ce 11 mai, le procureur de la République avait déjà provoqué la surprise en demandant pour le prévenu la dispense de peine.

Les politiques sollicités
Le 12 juin, le juge reconnaît François Vaillant coupable de dégradations légères et le condamne à une peine d’amende symbolique de 1 euro. Ce 12 juin, cette info passe déjà au J.T. de 19h de France3 Haute Normandie, pendant que l’AFP continuait à faire son travail. La désobéissance civile non-violente est ainsi prise en compte en tant qu’outil d’expression démocratique. Le Collectif des déboulonneurs souhaite que ce message soit clairement entendu par les responsables politiques, notamment par le Maire de Rouen qui n’a pas encore renoncé au projet de vélos JCDecaux en échange de 300 mètres carrés de pub supplémentaires. 

Il y a urgence à changer la loi de 1979 sur l’affichage publicitaire. Les désobéisseurs du Collectif des déboulonneurs sont au service du droit, voulant promouvoir un affichage commercial très limité et non agressif, avec des affiches de 50 x 70 cm maximum. Jusqu’à maintenant les hommes et femmes politiques sont restés trop longtemps silencieux sur le système publicitaire. La population exprime pourtant très majoritairement un ras-le-bol face à l’envahissement de la publicité dans notre société. Suite aux nombreuses actions et à interpellations des barbouilleurs un peu partout en France, des représentants du Collectif ont été reçus, lors de la campagne des présidentielles, par le PS et l’UMP. Ils ont obtenu des réponses écrites des Verts, du PCF, de la LCR, du PRG, et de CAP21. TOUS ont alors exprimé le souhait d’ouvrir un grand débat national relatif à l’invasion publicitaire. Ces déclarations doivent maintenant être suivies par des actes, tant les responsables politiques nationaux et locaux ont l’obligation morale de mettre en place la structure nécessaire à ce débat, notamment lors du Grenelle de l’environnement. Il convient que le système publicitaire continue à passer un mauvais quart d’heure.

Les actions non-violentes du Collectif des déboulonneurs se poursuivent.

François Vaillant devrait arriver à payer cet 1 euro d’amende ! Il en va différemment des 4.000 euros de frais de justice. Le Collectif de Rouen a déjà récolté 2.200 €. Si vous avez la possibilité d’aiderà compléter cette somme de 4.000 € (chèque à partir de 10 €), on vous fait tout plein de bises suplplémentaires. Chèque à libeller à l’ordre de « Collectif des déboulonneurs », à envoyer, à : Collectif des déboulonneurs, centre 308, 82 rue Jeanne d'Arc, 76000 Rouen."

14/05/2007

"La pub a passé un sale quart d'heure..."

François Vaillant, militant non-violent anti-pub (collectif des déboulonneurs) est passé en procès vendredi dernier à Rouen (lire note de vendredi). Voici son compte-rendu :

"La pub a passé un sale quart d'heure au tribunal de grande instance de Rouen, ce vendredi 11 mai.En bref, avant que tout soit en ligne dans quelques jours sur le site www.deboulonneurs.org :
1) De 12h30 à 13h10, trente activistes ont animé la rue devant le Palais de Justice, avec statues silencieuses et pancartes, tracts distribués, quilles de cirque et trompette.

2) 70 personnes ont pu faire le déplacement à 13h10 pour entrer dans le Palais de Justice. Mais comme le prétoire ne fut pas celui escompté avec ses 100 places, plusieurs ont du attendre pour y entrer à leur tour dans le prétoire de ce jour.

3) Les comparants volontaires, Johann Lachèvre et François Huvé ont été invités par le président du tribunal, suite à la demande très juridique de Maître Roux, à venir s'asseoir sur le banc des prévenus. Ils ont pu s'exprimer, ce qui constitue une victoire juridique car c'est la première fois, bien que n'étant pas jugés par décision du président du tribunal, que des comparants volontaires ont pu être pris en considération et parler. Désormais, le procès des déboulonneurs de pub de Rouen constitue une jurisprudence très précieuse au regard du droit. Maître Roux saura exploiter cette jurisprudence pour les procès à venir de Faucheurs volontaires.

4) Le procès a duré au total presque trois heures, le président du tribunal ayant pris soin d'expédier rapidement les affaires courantes.

5) Lors de sa déposition (les faits et leurs motifs), François Vaillant s'en est donné à coeur joie contre l'invasion publicitaire, sans oublier de citer le projet du Maire de Rouen avec JCDEcaux qui voudrait faire passer de 1200 m2 à 1500 m2 les surfaces des dispositifs publicitaires de Rouen, en échange de vélos JCDecaux qui ne serviront à rien pour désengorger le centre ville.

6) Les trois témoins, de l'avis de tous, ont été en or. Le président du tribunal et le procureur en sont restés  bouche bée. Oui, la pub est un danger sanitaire et éthique.

7) Le président du tribunal a bien organisé les débats, il en fut remercié.

8) Le procureur a créé au final la surprise, demandant une dispense de peine. C'est une première dans un procès de déboulonneurs. L'incroyable a donc jailli à Rouen.

9) Maître Roux a plaidé magistralement la relaxe vu qu'il y a selon lui état de nécessité pour s'opposer à la loi de 1979 sur l'affichage publicitaire, loi obsolète et détournée par les afficheurs.

10) Le verdict sera rendu le 12 juin, à 13h10. Le prévenu y sera, vous pouvez encore l'accompagner.

11) La presse locale, dont Paris Normandie, a fort bien parlé de ce procès, avant et après. Les radios locales ont été également prenantes. France3 Haute Normandie a parlé de ce procès dans le journal de 19h le vendredi 11 mai. Le Canard Enchaîné va y revenir dans sa livraison du mercredi 16 mai, car la journaliste Dominique Simonnot a fait le déplacement depuis Paris.

12) Près de cinquante lettres de soutien au prévenu ont été communiquées par l'avocat au président du tribunal.

13) Après le procès, nous étions 30 à nous retrouver pour nous restaurer et débattre du présent et du futur du Collectif des déboulonneurs où seuls les barbouilleurs agissent en désobéissance civile non-violente.

13) Actuellement, le Collectif des déboulonneurs a reçu 1.200 euros pour aider à payer les divers frais de justice qui s'élèveront, tout compris, à environ 4.000 €. Merci à tous ceux et celles qui ont manifesté un soutien moral et/ou financer. tout signe a été et demeure important. On peut toujours envoyer un chèque de soutien ( à partir de 10 €), à : Collectif des déboulonneurs, Centre 160, 82 rue Jeanne d'Arc, 76000 Rouen. chèque à l'ordre de : Collectif des déboulonneurs.

14) Une soirée sur la désobéissance civile est programmée le lundi 21 mai, à 20h30, à la salle St Clément, 180 rue St Julien, Rouen rive gauche, à l'initiative du MAN, avec la participation des déboulonneurs de Rouen, et des organisations pressenties : Les Verts, Faucheurs Volontaires, Greenpeace et RESF. À noter sur son agenda. Avec Sarkozy élu président de la République, il importe d'explorer les richesses de la désobéissance civile en non-violence pour résister et combattre sa politique qui s'annonce déjà inquiétante. Rendez-vous le 21 mai pour en débattre à Rouen."

Collectif des déboulonneurs, Centre 160, 82 rue Jeanne d'Arc, 76000 Rouen.

11/05/2007

Déboulonneurs : procès d'un militant non-violent

Communiqué du collectif des Déboulonneurs :

" François VAILLANT, rédacteur en chef de la revue Alternatives Non-Violentes, va être jugé. Procès le 11 mai, à 13h10,
Tribunal de Grande Instance, 4° Chambre, Place Foch, Rouen (centre ville, à 600 m de la gare Sncf) pour des barbouillages de panneaux publicitaires commis le 22 juin 2006 et le 23 décembre 2006 réalisés dans le cadre du Collectif des déboulonneurs de Rouen. e prévenu est passible d'une peine de 5 ans de prison et d'une amende de 75.000 €
Johann Lachèvre et François Huvé seront cités par l’avocat comme comparants volontaires puisqu’ils ont également barbouillé des supports publicitaires le 23 décembre 2006, et qu’ils ont signé peu après une déposition comme François Vaillant au commissariat de police. Or ils ne sont pas encore poursuivis pour cet acte politique non-violent de désobéissance civile.

Au procès du 11 mai, sont témoins :
François BOESPFLUG,professeur des universités, à Strasbourg.
Claude GOT,professeur de médecine, connu pour son combat en faveur de la santé publique.
Nicolas HERVÉ,du Collectif des déboulonneurs de Paris.

François ROUX est l'avocat (l'avocat des Faucheurs volontaires).

Bonne humeur et comportement non-violent de rigueur.Vous avez dit François Vaillant "coupable" ? L'action des déboulonneurs de pub se concrétise dans de nombreuses villes de France ( Paris, Lyon, Montpellier, Lille, La Rochelle...) pour susciter un débat sur les méfaits de l'invasion publicitaire et pour réclamer une refonte de la loi de 1979 sur l'affichage publicitaire. Le Collectif des déboulonneurs milite pour que la taille maximale des affiches soit ramenée à 50x70 cm, placées sur des panneaux de 2m2 maximum, avec une densité raisonnable, fonction du nombre d'habitants, pour que cesse l'agression publicitaire et son cortège de détresse : surconsommation, mauvaise alimentation, sexisme, pollution, obésité, surendettement ...Lors des procès de barbouilleurs en 06 et 07, à Montpellier, Paris, et Alès, les prévenus ont été respectivement condamnés à des peines de 200 € avec sursis, 1 € et 200 € avec sursis.Les déboulonneurs ne commentent pas l'actualité, ils la font.

Le choix de la non-violence en désobéissance civile est la force des déboulonneurs. Chaque procès consiste à faire valoir la désobéissance civile comme moyen légitime pour fairechanger une loi estimée inique. Les déboulonneurs de pub agissent à visage découvert, en toute responsabilité devant la police qu'ils accueillent toujours avec respect.

http://www.deboulonneurs.org/
nonviolencerouen@wanadoo.fr

Collectif des déboulonneurs, Centre 160, 82 rue Jeanne d'Arc, 76000 Rouen.


18/04/2007

Alimentation : les avantages du bio

Selon le site internet de Que choisir (16/04), "Les premières études menées sur la qualité nutritionnelle des produits bio tendent à confirmer leur supériorité. Mais attention à la course au rendement !

Longtemps, la recherche sur la qualité nutritionnelle des produits bio a brillé par son absence. Petit à petit, des études sont publiées tendant à montrer une certaine supériorité par rapport aux aliments conventionnels. Récemment, quatre publications sont allées dans le même sens. Après une étude américaine montrant une plus grande concentration en antioxydants(1) des kiwis bio, trois autres viennent de sortir dans le cadre d'un programme européen. La première concerne la compote de pommes. Avant pasteurisation, les niveaux de vitamine C et d'antioxydants sont très largement supérieurs dans les fruits biologiques. Si l'effet destructeur de la pasteurisation amoindrit ces différences, l'intérêt du bio est évident sur les fruits crus (en particulier de la variété Boskoop).

La deuxième étude a porté sur les tomates : les bio ont davantage de sucres, vitamine C, flavonoïdes et bêtacarotène, mais moins de lycopène (flavonoïdes et lycopène sont deux antioxydants). Les auteurs soulignent que tous les phénomènes ne sont pas encore bien cernés et appellent à la poursuite des études. Enfin, la troisième concerne les pêches et montre une teneur en sucres et en polyphénols (antioxydants, toujours) nettement supérieure sur les fruits bio. Les chercheurs, des Français, lancent cependant une mise en garde aux agriculteurs bio : dans un souci de productivité, leurs techniques de production tendent à se rapprocher de celles de l'agriculture conventionnelle. Or, l'étude montre que c'est aussi l'absence de course aux rendements et l'utilisation parcimonieuse des intrants (engrais...) qui fait la différence. À bon entendeur...


(1) Les antioxydants aident à préserver du vieillissement des cellules."

03/04/2007

Nature : l'ibis sacré ne sera pas tué en Morbihan...

 Le collectif constitué à Vannes contre la décision d'éradiquer l'ibis sacré d'Egypte du Morbihan, a été reçu en préfecture pour apprendre une bonne nouvelle : la préfecture "revient sur l'arrêté d'éradication". En Loire-Atlantique, cependant, la situation est inchangée. Voici le communiqué du collectif :

"Bonjour, le Collectif pour la Protection de l'Ibis de Bretagne a été reçu mercredi 28 mars par Monsieur ALAVOINE, Sous-Préfet du Morbihan et Directeur de Cabinet. De cette fructeuse entrevue ressort des avancées notables quant aux demandes de notre collectif :
- La Préfecture du Morbihan revient sur l'arrêté d'éradication ;

- L'application d'un tel arrêté s'avère extrêmement difficile et n'est pas sans conséquence sur l'environnement et les autres espèces;

- M. le Sous-Préfet a pris en compte le manque d'étude approfondie pour prendre une décision d'éradication et le nécessaire respect de la Convention de Berne ;

- L'ensemble de nos positions sera transmis au Ministère de l'Environnement.

Grâce à vous, vos soutiens, vos signatures, nous avons été entendus. Cependant, l'éradication a commencé en Loire-Atlantique et plusieurs autres départements (initialement 12) sont susceptibles de prendre des arrêtés similaires. En effet, le ministère de l'Environnement et du Développement durable a finalement donné son feu vert, sans toutefois être capable d'expliquer cette décision à la presse qui en avait fait la demande. Le ministère serait-il vicitime de groupes de pression ?

Ainsi, si chacun d'entre nous fait appel à ses relations pour faire signer la pétition, nous multiplierons d'autant nos forces afin de mettre un terme à une éradication scientifiquement infondée et contraire au statut d'oiseau protégé de l'ibis sacré. Enfin, nous réclamons une véritable étude scientifique, digne de ce nom.

Lien : http://www.mesopinions.com/Sauvons-l-ibis-sacre---petitio...

Merci à tous, pour le Collectif, Varban Christov ; Bertrand Deléon."

Nature : ne tuons pas l'ibis sacré d'Egypte

medium_ibisbis179.2.jpgDepuis quelques années nous voyons sur nos côtes un nouvel oiseau, l’ibis sacré d’Egypte. Il n’a plus d’égyptien que le nom puisqu’il a quasiment disparu des rives du Nil. On en trouve, cependant, en Irak, en Afrique subsahariennene tu et en Europe. L’animal n’est pas en voie de disparition mais il est protégé par des règlements européens.

De temps en temps je vois donc un ou deux ibis chercher de la nourriture dans la vase, dans les rochers, dans le sable, du côté de Locmariaquer ou de Saint-Philibert... Cet oiseau blanc et noir est assez grand pour être vu de loin et facilement reconnaissable grâce à son long bec recourbé... Il n’y en a pas encore beaucoup dans le Morbihan, quelques colonies, mais pour certaines administrations, il y en aurait déjà trop.

L’Ibis est venu en Bretagne par le zoo de Branféré, dont quelques spécimens auraient décidé d’aller voir du pays. Cet oiseau préfère les pays chauds, et c’est plutôt flatteur pour la Bretagne d’en voir s’établir sur son sol. Il trouve de la nourriture l’été, et l’hiver, quand la nourriture se fait plus rare, il fait les poubelles et les décharges à l’air libre qui existent encore.

Un indigène malpoli
Mais voilà que les reproches s’accumulent sur cet oiseau. Il prendrait la nourriture d’autres espèces. Il prendrait leur place voire, il aurait agressé certains autres oiseaux. Ce n’est pas complètement établi, la nuisibilité de l’ibis n’est pas avérée pour l’instant. Celle du goéland argenté, par exemple, est avérée. Celui-là mange les œufs de ses congénères ou ceux des autres espèces, voire leurs petits, et sa prolifération est surveillée. C’est une espèce “indigène”, comme on dit, du pays quoi, mais sacrément malpolie. Voire agressive envers les êtres humains que les goélands attaquent parfois quand ils se promènent ou randonnent près des nids situés en haut des falaises.

Rien de tel avec l’ibis mais celui-ci peut désormais être tiré et abattu par les garde chasses de l’Office national de la chasse, pendant un mois, du 15 mars au 15 avril, en Loire-Atlantique et Morbihan. Espérons que les gardes chasses tirent bien sinon nos côtes vont devenir dangereuses... Et puis que vont penser les autres espèces d’oiseaux de ce tir à l’ibis ? Effrayées, elles risquent aussi de se tirer !

Ras-le-bol du ragondin 
Il faut, évidemment, surveiller les espèces animales. L’introduction du ragondin dans la nature en France a, par exemple, eu des conséquences fâcheuses. Ce cousin du castor, qui n’a rien à voir avec le rat, malgré son nom, prolifère, colonise les bords des rivières, y creuse des trous dans lequel les animaux domestiques, comme les vaches tombent. Avec ses grandes dents et sa taille relativement imposante, le ragondin n’a pas de prédateur en France. Il faut donc en limiter la population, ce qui est fait par des campagnes de capture et d’élimination. Ce n’est pas drôle, mais bon, si on ne veut pas voir nos rivières transformées en gruyère, c’est nécessaire.

Rien de tel cependant pour l’ibis sacré d’Egypte dont les populations restent limitées, même si elles ont tendance à augmenter, semble-t-il. L’ibis, d’après ce que j’ai pu trouver su lui, serait coutumier du fait : il trouve un endroit à son goût, le colonise pendant quelques années, puis va voir plus loin. Il pourrait donc un jour disparaître naturellement des côtes bretonnes et nous, risquerions alors d’être un peu bête face à l’accueil que nous aurons réservé à cet oiseau pacifiqueIl serait donc urgent d’attendre, d’étudier, de voir. Mais non, deux préfectures ont préféré aller vite. Pourquoi ? Mystère... A mort donc le sympathique ibis sacré d’Egypte : à force, nous risquons de nous attirer les foudres des dieux égyptiens : Isis, Osiris, Horus, venez donc au secours de vos ibis sacrés ici, les humains ont décidé de les tuer !

Christian Le Meut

Collectif pour la protection de l’ibis en Bretagne, 4 straed ar Madobererezh/4 rue de la Bienfaisance, 56000 Gwened/Vannes. Mail : ibisdebretagne@orange.fr

Natur : ne lazhit ket an ibis !

medium_ibisbis179.jpgAbaoe un nebeut bleadeù e vez gwellet e aodoù Breizh un evn, ul labous nevez deuet : an ibis sakret a Vro Egypte. An Egipt a zo e vro a orin met n’eus ket mui kalz a ibised du-hont hiriv an deiz met e broioù all ag Afrika, en Irak, hag an Europa. Ur wezh an amzer e welan ibised koste Lokmariaker pe Sant Filibert : unan pe daou e klask loened bihan da zebriñ, e furchal barzh an traezh, ar reier, al lec’hid. Bourrapl eo d’o gwelet hag aes eo d’o anavout get o begoù kromm hag o liv gwenn ha du. N’eus ket kalz a ibised er vro c’hoazh, d’am sonj, met re a vehe, hervez tud zo...

An Ibis a zo deuet d’ar vro-mañ dre Zoo Branféré, e-tal Muzilheg, hervez ar pezh m’eus klewet. Ur wezh er zoo, ul lod anezhe oa aet kuit da foetañ ar vro. An ibis a gav gwelloc’h ar broioù tomm met en em gav mat dre mañ ivez ha, d’ar gouiañv, boued a vez kavet getan barzh an toullioù lastez.

Met tud-zo, a zo nec’het get rak al labous-se. Lazhet vehe getan evned ag ar vro, met n’eo sur kement-se. Tapet vehe getan plas laboused all, met n’eo ket sur kement-se... Debret vehe getan boued a vez debret get evned all, ha me oar me... Met razh ar skiantourion n’int ket a-du etreze.

Ar ragondin : torr penn
A wezhoù, loened nevez deuet d’ar vro a zo danjerus pe torpenn bras, evel ar ragondin... Hennezh a zo ul loen ag Amerika kreizteiz, kaset dre man da vout desavet evit e groc’henn. Ur wezh er vro, ar ragondin n’eus tapet ur plas vras, ec’h ober toullioù a-hed ar sterioù ar pezh a zo danjerus evit loened all evel ar saout. Ar ragondin n’eo ket ur razh, daoust d’e anv, met kenderv an avank  (ar “c’hastor”). N’eus ket loened ebet dre mañ d’er jiboesat. Ar ragondin n’eus dentoù bras hag a ouia  en em zifenn... Hag al loen-se a ra kalz kochoned e korf ur blead. Setu perak e vez tapet ha lazhet ar ragondin hiriv an deizh, daoust dezhan nompass bout danjerus evit an den.

Met n’heller ket rebechiñ kement-se d’an ibis. Neoazh, prefetier al Liger-Atlantel hag ar Morbihan odeus roet da goarnourion Ofis broadel ar jiboes hag al loened gouez (Office national de la chasse et de la faune sauvage) an aotre da lazhiñ an ibis adal ar 15 a Viz Meurzh betek ar 15 a viz Ebrel. Perak mont ken buan ? Mallus eo ? An ibis a zo ul loen miret memestra get lezennoù Europa. Moian vehe gortoz c’hoazh ha klask gouiet pelloc’h araok er lazhiñ. Mod-se emañ get an natur : loened zo a ya da wellet pelloc’h, spesoù all a varv ivez. Nebeutoc’h nebeut a winili a vez gwellet hiriv an deiz er vro. Ha n’eo ket a gaos d’an ibis : d’an aer saotret genomp, d’an trouz, d’al louzou a vez lakaet c’hoazh war ar parkoù... Ne lâran ket.

Ar gouelini : evned ag ar vro... 
Ha loened ag ar vro a c’hell ivez bout danjerus ha fall evit loened all : ar gouelini, da skouer, a vez debret gete vioù laboused all hag ar re se a dag a wezhoù an dud... Miret vez ar goelini memestra, dre al lezennoù.Hervez ar pezh m’eus kavet barzh levrioù ha war internet ivez, an ibised a zo laboused a chanch lec’h a wezhoù (“nomades”). Kavet  ‘vez gete lec’hioù nevez mod-se, hervez ar boued, an amzer, ar sioulder, ha c’hoazh. Ha mont a reont pelloc’h ar lerc’h, goude un nebeut bleadeù. Piv ouar ? Un deiz bennak e vo aet kuit razh an ibised sakret, d’un doare naturel, hag hor bo-ni keuz bout fall degemeret al labous habask-se. Nann, n’eo ket mallus lazhiñ an ibis. Met graet eo memestra abaoe ar 15 a viz Meurzh. Osiris, Osis, Horus, deuit en dro da sikouriñ get ho ibised sakret : an dud, amañ, ne ouion ket ar pezh a reont !
Christian Le Meut

Collectif pour la protection de l’ibis en Bretagne, 4 straed ar Madobererezh/4 rue de la Bienfaisance, 56000 Gwened/Vannes. Mail : ibisdebretagne@orange.fr

12/02/2007

Erika : in memoriam

medium_Erika164.jpg Ar skeudenn-se oa bet tennet genin e fin miz An Avent (Kerzu) 1999, war an aod e Kiberen.

Hiriz a zo kroget barnedigezh afer an Erika e Pariz.

Hag e vo graet ar justis ?

Cette photo a été prise par mes soins fin fin décembre 1999, sur la Côte sauvage de Quiberon.

Le procès de l'affaire de l'Erika a commencé aujourd'hui à Paris.

Justice sera-t-elle faite ?

05/02/2007

Inde : un film sur les pêcheurs et la nature

Rendez-vous du Développement durable : Sous le Soleil est un film sur la pêche en Inde, qui aborde le problème des conflits entre les mesures de protection de l’environnement et les besoins des pêcheurs d’assurer leur survie. Il sera diffusé par le Collectif Pêche et développement jeudi 15 février 2007 à 20h30 au Foyer des jeunes travailleurs Courbet à Lorient. Avant propos pour un festival du film sur la pêche en 2008, cette projection sera suivie d’un débat. Entrée Libre.

Contacts : Collectif Pêche et Développement; Tél. 02 97 84 05 87

Courriel : pêche.dev@wanadoo.fr

02/02/2007

Sports d’hiver - saison 2005

medium_ski162.2.jpgLa lecture de la bande dessinée ci-contre, assez drôle, m'a rappelé mes séjours en montagne l'hiver, "à la neige". Voici la version de février 2005, dernier séjour...

"Je suis allé en montagne cet hiver, comme l’année passée, du côté de Morzine, dans les Alpes, en Haute-Savoie. Un très bel endroit où des membres de ma famille vont travailler l’hiver. J’y suis donc retourné les voir.
J’ai déjà raconté mes aventures à ski en 2004 (archives mars 2005). Mais cette année, pas d’aventures à ski : je n’ai pas skié ! Et finalement, quel plaisir d’aller en montagne l’hiver et de ne pas faire de ski alpin. Adieu tire-fesses, télésièges, surfeurs furieux, pistes rouges, skieurs speedés... Adieu le stress... Et il y a plein d'autres choses à faire : se reposer, respirer le grand air froid, très froid, profiter de la vie et... se promener.

Car la neige n’empêche pas de se promener, beaucoup de chemins étant damés. Bien chaussés ou avec des raquettes fixées aux chaussures, on peut faire de grandes balades très agréables, entouré par la neige. Et de la neige, il y en avait beaucoup. J’ai découvert ainsi des endroits que je n’avais jamais vus, alors même que je vais dans ce coin depuis une douzaine d’années. Des sentiers calmes où ne passaient que quelques promeneurs et quelques skieurs de fond. Et les gens de se sourire et de se dire bonjour. Vous imaginez ça sur une piste de ski alpin?

Aucun bruit...
Aucun bruit, sauf celui de la rivière qui coulait à côté du chemin, pas de dangers, pas de surfeurs arrivant à cent à l’heure et, en plus, rien à payer ! Rien, sauf un vin chaud à la cannelle après avoir marché une demi-journée... Je suis quand même allé en haut des montagnes mais pas en me gelant sur un télésiège ou un téléski : dans le minibus d’un guide. Des promenades sont organisées par des accompagnateurs pour les touristes et nous voici, sept personnes, à suivre notre accompagnateur avec nos raquettes. Et mieux valait être accompagnés pour ne pas se perdre dans la forêt enneigée. Nous avons pu admirer de loin, des mouflons et mouflonnes sauvages qui mangeaient ou faisaient la sieste au soleil sur la montagne en face. La belle vie !

8 % de la population va à la montagne...
Voilà la montagne comme je l’aime. Ni télésiège ni téléski pour gâcher le paysage ou faire du bruit... Une promenade juste pour voir des mouflons et mouflonnes et des chamois, mais ces derniers n’ont pas daigné se montrer... Et les centaines de milliers de skieurs et de surfeurs qui restent sur leurs pistes toute la journée, que voient-ils des montagnes ? Ils passent leur temps à aller et venir, faire la queue, descendre et remonter... Finalement, la montagne n’est, pour la plupart d’entre-eux eux, qu’un vaste terrain de jeux aménagé pour leur plaisir, pris sur les espaces autrefois occupés par des animaux en liberté ou par l’agriculture de montagne...

D’après un chiffre que j’ai trouvé dans le journal “La décroissance*, 8 % de la population française va à la montagne l’hiver. 8 %. Et le séjour moyen coûterait environ 1.400 euros pour une famille par semaine. Pas étonnant donc, que moins d’un Français sur dix puisse en profiter. Pourtant de l’argent public est dépensé, notamment par certains départements, pour augmenter le nombre de pistes à tel endroit, financer les machines à neige artificielle ailleurs...

La montagne ressemble, en certains points, à la Bretagne. Beaucoup d’argent y est investi pour attirer les touristes. Le tourisme apporte de l’argent, ici comme ailleurs, mais il ne peut être la seule richesse, la seule activité, car il est loin d’assurer un développement durable d’une région... A investissement égal, est-ce que l’on créé plus d’emplois dans le tourisme que dans l’agriculture biologique, par exemple ?

Heureusement la Bretagne reste meilleure marché que les sports d’hiver... Là-bas il faut louer des skis, des chaussures, payer un “forfait” pour aller sur les pistes (moi, j’ai déclaré forfait !)... Ici, nous ne sommes pas encore obligés de louer un slip ou un emplacement de plage pour aller nous baigner... Ouf !"
Christian Le Meut

01/02/2007

Sportoù gouiañv 2005

medium_ski162.jpgAbaoe daou vloaz ne z'an ket mui d'ar mennezioù, echu get ar ski, ha keuz ebet genin ! Ur vandenn dreset nevez embannet a ziskouezh troioù kaer ar re a ya da skiañ, ha c'hoarzet m'eus geti ! Setu ar pezh m'boa skrivet a fed ar sizhun diwezhañ m'boa paseet en Alpoù, e miz C'Hwevrer 2005 (un destenn all a zo a ziout ar bloaz 2004, bet embannet d'an 10/03/2005, a c'hell bout kavet dre an dielloù).

"Bet on bet er mennezioù ar bloaz man (2005), koste Morzine, en Alpoù (Savoa Ihuel). Ul lec’h kaer ha ker. Tud kar din a ya da labourat du-hont bep gouiañv ha mont a ran d’o gwellet. Kontet m’boa ar bloaz paseet (2004) ma avanturioù war ar skioù... Met ar bloaz-man, avantur ebet, ski ebet : m’eus ket skiet ! Ha, nag ur blijadur eo, monet d’ar mennezioù hep skiañ ! Kenavo “tennan fesennoù” (tire fesse), “télésièjoù”, surferion danjerus, skiourion bec'h warne ! Kenavo hentoù ruz hag echu ar stress... Hag ur bern traoù all zo d’ober, benn ar fin. Dija, dizkuizhañ, en em aveliñ get an aer fresk ha yen, ha yen-ki, profitañ ag ar vuhez... Ha pourmen. Ya, kar moian-zo bourmen er mennezioù, memes e-pad ar gouiañv, get botoù da gerzhet pe get raketennoù staget doc’h ar botoù... Bourrapl eo bale mod-se e wellet an natur gwen, get ur bern erc’h war ar gwez.

Minojennoù trankil...
Gwellet m’eus evel-se lec’hioù m’boa ket gwellet araok, ha eh an du-hont abaoe daouzek vle memestra. Minojennoù, hentoù trankil, da skouer, get un nebeut tud e pourmen; tud all oa ec’h ober ski “de fond”. Hag an dud da vousc’hoarziñ ha d’en em saludiñ : ar pezh ne vehe ket bout gwellet war ar pistoù ski alpin. Re a dud zo, ha re fonnabl a ya an traoù... Didrouz an traoù, riskl ebet, netra da baeañ, nemet un banne gwinn tomm get kannelle a-barzh gout bout kerzhet e-pad un hanter devezh... Ar baradoz war an douar, me lâr deoc’h. Pa laran trouz ebet, n’eo ket gwir benn-ar-fin, trouz oa, trouz ar wazh a dremene e-tall din...
Me zo aet ivez uheloc’h war ar mennezhioù memestra, e heulian an hentour. Savet e vez pourmenadennoù evit an touristed e-pad un devezh pe un hanter zevezh. Ha setu-ni, seizh den e heuliañ un hentour, get raketennoù e-dan hor botoù, hag e kerzhet war an erc’h. Hag erc’h oa, ur bochad ! Gwellet hon-eus, a-bell, mouflonned ha mouflonnezed e tebriñ hag e kousket, barzh un menezh o oa e-fas deomp. Loened gouez, trankil e-dan an heol.

Ar mennezhioù : ur park c'hoari ?
Me vourra-me gwelout an natur mod-se. Met n’eus ket mui kalz lec’hioù trankil evit al loened er mennezioù... Ha traoù evel-se ne vezont ket gwellet get ar skiourien hag ar surferien, a chomp war an hentoù ski, e tonet hag e vonet, e krapenniñ hag e tiskenn... Ar mennezioù zo ur park c’hoari bras evite, kempennet evite.
8% ag an tud a ya d’ar mennezioù d’ar gouiañv, e Frans. Eizh dre gant hepken, hervez sifroù m’eus kavet barzh ur gazetenn anvet “La décroissance” *! Gwir eo lâret, kost a ra ker ruz monet d’ar sportoù-gouiañv : war-dro mill ha pevar c’hant euro evit un tiad. Tost deg mill lur evit ur sizhun, memestra ! Razh an dud, razh an tiadoù n’hellont ket fondiñ kement-se ag argant evit ur sizhun vakansoù, se zo sur. Neoazh, millionoù euro e vez fondet get argant publik evit sevel hentoù ski nevez.

N'eo ket ret feurmiñ ur slip evit monet da neuial !
An Alpoù a denn da Vreizh, un tammig, benn ar fin. Ur bern traoù e vez graet evit an touristelezh du-hont hag aman. An touristelezh a gas argant d’ar vro, sur eo, met n’hella ket bout ar pinvidigezh nemeti er vro ! N’eo ket un doare padus da ziorren ur vro-hed ar bloaz. Eurusamant, Breizh a chom marc’hadmatoc’h evit an Alpoù. Du-hont, eman ret feurmin skioù, botoù, ha paeañ ar gwir da vont war an hentoù ski. Aman, n’eo ket ret feurmiñ ur slip, pe ul lec’h ar an aod, evit monet da neuial. Ouf !"

Christian Le Meut

* La décroissance, niverenn 25, 11 place Croix-Pâquet, 69001 Lyon.

La version en français : demain sur votre écran ! Kenavo.