19/02/2007
Internet : la troisième Webnoz réalisée à Nantes mardi
Voici le programme de la troisième émission Webnoz qui sera diffusée sur internet mardi soir prochain (20 février) :
"Tout un symbole : WebNoz 3 à Nantes. Pour la première fois, une émission en breton diffusée en direct depuis Nantes. Et un débat qui promet d’être chaud… Le 20 février prochain, à 20h30, WebNoz sera la première émission en langue bretonne réalisée endirect depuis Nantes et diffusée exclusivement sur Internet. Ce programme gratuit, d’une durée de deux heures, mêlera talk-show et divertissement et se tiendra dans l’un des lieux symboliques deNantes : le Lieu Unique.
La ville de Nantes compte près de 3000 personnes capables de parler breton (chiffres Insee et Officede la langue bretonne). 300 enfants y sont scolarisés dans des écoles bilingues breton/français et 200 personnes sont inscrites à des cours du soir de breton (l’un des meilleurs chiffres pour ce type decours). Pour la première fois, une émission entièrement en langue bretonne part à la rencontre de ces amoureux de la langue et de la culture bretonnes et leur propose de s’exprimer en direct pendant deux
heures.
Dans sa partie « débat », WebNoz pose clairement le problème, sans tabou : POURQUOI PARLER BRETON A NANTES ? POURQUOI PARLER BRETON DANS DES LIEUX DONT LALANGUE EST ABSENTE DEPUIS LONGTEMPS ?
Pourquoi parler breton dans un océan de français ? Pourquoi parler breton en Haute Bretagne où dans
certaines villes (Rennes, Saint Brieuc, ou même Brest et Quimper…) ? Qui sont ces bretonnants ?
Quelles sont leurs motivations ? N’y a-t-il pas un côté artificiel à la chose ? Pourquoi inscrire ses
enfants dans des écoles bilingues en breton ? Par volonté d’élitisme ?
Comme à chaque fois, WebNoz présente deux innovations majeures :
- les internautes pourront poser leurs questions en direct aux invités.
- l’émission sera ensuite disponible en ligne pour une durée d’un mois minimum et sera enrichie
de nouveaux contenus pour faciliter sa compréhension par tous ceux qui ne maîtrisent pas
totalement la langue bretonne.
Cette émission sera diffusée sur 3 sites au minimum :
- brezhoweb.com
- surlaplace.tv
- armortv.fr
Participeront également à cette émissions - Artiste à l’honneur : Gweltaz Adeux (chanteur du groupe nantais EV)- Artiste du mois : DJ Blue (musique contemporaine en breton)"
09:22 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Mediaioù/média/skinwel/Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Internet, breton, brezhoneg, langue bretonne
23/01/2007
Prizioù France 3 : et les nominés sont...
Depuis dix ans France 3 Bretagne décerne ses “prizioù”, ses “prix de la langue bretonne”. Un jury différent est réuni chaque année, constitué d’artistes, d’intellectuels, de membres d’associations qui doivent sélectionner les meilleurs livres, émissions de télé et radio (les catégories variant selon les années), ainsi qu’un “Bretonnant de l’année”. “Faire un zoom sur les initiatives en breton les plus pertinentes de l’année”, est l’objectif de ces prix, d’après Fanch Broudic, journaliste responsable des programmes en breton cité dans Ouest-France dimanche du 7 janvier dernier.
Des émissions de ce type existent pour la France entière comme les César, les Molière ou encore les 7 d’or pour la télé mais là, c’est un magazine indépendant des chaines, Télé sept jours, qui décerne les prix. En Bretagne, c’est une chaine de télé qui distribue des prix à des émissions de télé qu’elle a, souvent, elle-même produites.
L’intérêt de ce type de prix reste à démontrer. A quoi servent-elles ? Comment sont faites les préselections ? Sur quels critères ? Par qui et pourquoi faire ? Les cérémonies de remise des prix sont, en général, longues et ennuyeuses, que ce soit les César du cinéma, les Molière du théâtre, les Sept d’or de la télé, et j’en passe. Les Prizioù bretons n’échappent pas à la règle sauf le jour où le poète Bernez Tangi a dit ce qu’il pensait de la place minuscule laissée au breton sur France 3.
Une nouvelle catégorie : le meilleur site internet
Les nommés, ou “nominés”, des Prizioù 2006 ont donc été désignés par un jury samedi 6 janvier et seront dévoilés lors d’une émission réalisée à l’abbaye de Daoulas et diffusée le dimanche 28 janvier. Et cette année, une nouvelle catégorie est apparue celle du “meilleur site internet”. Les “initiatives les plus pertinentes de l’année” dans ce domaine ont été choisies par le jury. Il s’agit tout d’abord d’un blog, blogyann, un blog tenu par un senior qui y raconte ses voyages et ses rencontres. C’est un blog très bien écrit en breton, avec des photos et même, depuis peu, une vidéo. Yann a publié cinq notes depuis le mois d’août, ce qui n’est pas beaucoup pour un blog, mais c’est sûrement la qualité qui compte, et pas la quantité, pour le jury de Frans 3. Ainsi va la vie des blogs qui sont alimentés en fonction de la disponibilité de leur créateur.
Un autre blog a été choisi par ce jury, brezhoweb, le site de l’émission de télévision Webnoz dont la première a eu lieu le 10 décembre. Ce site, très intéressant, a été créé par Lionel Buannic en décembre 2006; ouf, à un mois près, il n’aurait pu concourir ! Lionel a également été choisi dans la catégorie du “bretonnant de l’année”... Félicitations ! Mais c’est un peu bizarre de la part du jury : comment ça le monde du breton est tellement petit, il se ferait si peu de chose en breton, notamment sur internet, que l’on ne peut éviter de nommer deux fois la même personne ?... Enfin un troisième site, très instructif et très agréable, a été nommé, il s’agit de “Geobreizh” sur la géographie bretonne.
Et Rezore ?
Quant à mon blog, Rezore, qui est alimenté par mes chroniques en breton et en français sur Radio Bro gwened et par diverses autres choses, il n’a pas été sélectionné... Il n’y a pas tant que cela de blogs en breton, mais celui-là ne ferait donc pas partie des “initiatives pertinentes en breton de l’année”. Pourtant, le jour où ce jury s’est réuni, et la veille, j’ai constaté une augmentation importante des visites sur Rezore. Etait-ce les membres de ce jury venus voir, ou d’autres gens ? Impossible à savoir, et c’est tant mieux, et peut-être s’agit-il d’un hasard...
Rezore ne ferait donc pas partie des "initiatives pertinentes" de l'année dans e domaine des sites internet ? Pas assez "pertinent" ou trop impertinent ? Le fait d’avoir critiqué à plusieurs reprises France 3 sur Rezore, concernant la trop petite place qu’y occupe la langue bretonne n’est, je suppose, pour rien dans le choix des Prizioù. En effet, ce ne serait pas un critère “pertinent” pour juger des initiatives en breton les plus pertinentes de l’année... A moins que l’on n’écarte les initiatives “impertinentes” ?
80.000 visites en deux ans
J’ai créé Rezore en mars 2005. Je l’ai envisagé au départ comme une façon d’éditer les chroniques que j’écris chaque semaine pour Radio bro Gwened, et puis comme une façon supplémentaire de “planter” du breton sur internet, comme un petit média de plus à disposition des bretonnants, qui n’en ont pas tant. Rezore reçoit actuellement 250 visites par jour, soit autour de 80.000 visites depuis sa création en mars 2005, ce qui n’est pas si mal, avec des commentaires en français et en breton. Le but est donc atteint et le travail, récompensé. Ne pas être sélectionné par tel ou tel jury est d'ailleurs, parfois, plutôt une bonne nouvelle !
France 3 diffuse des programmes 24 h sur 24. Soit 168 h par semaines, dont deux heures en langue bretonne, en comptant large et en rappelant que ces émissions ne sont plus diffusées en Loire-Atlantique, et que le journal quotidien de cinq minutes en breton (An Taol lagad*) n’est diffusé que sur la Bretagne Ouest. Je me demande donc si cette chaîne, qui diffuse moins de 2% de ses programmes en langue bretonne, est bien placée pour distribuer des récompenses dans ce domaine ? Et si les Prizioù sont une “initiative pertinente” pour promouvoir la langue bretonne ?
Christian Le Meut
* Initiative pertinente de France 3 : An taol lagad et l’ensemble des flash régionaux en langues régionales sont visibles sur le site de F3 national depuis plusieurs mois.
00:05 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Mediaioù/média/skinwel/Télévision | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : France 3, télévision, langue bretonne, brezhoneg
22/01/2007
Prizioù : "Hag ar re anvet a zo..."
Abaoe dek vloaz bremañ e vez roet prizioù get Frans 3, prizioù evit al levrioù, an abadennoù skinwell (télé) pe skingomz (radio), ar pladennoù, hag evit brezhoneger ar bloaz. Ur juri get tud dizhenvel bep bloaz (kelennourion, arzourion, tud a gevredigezhioù...) a vez savet ha tolpet get ar chadenn da zibab ar “re wellañ” barzh pep rummad. Sellet pizh war ar pezh nevez ha brav a vez savet bep bloaz e brezhoneg, hag inouriñ an dud o deus savet an traoù-se e reiñ dezhe un oberenn arzh hag ec’h ober un tamm bruderezh evite, setu ar pal. Sanset.
Get ar juri a vez dibabet an “tri gwellañ” barzh pep rummad. Embannet vez ar roll barzh ar c’hazetennoù, da c’hortoz an abadenn tele e lerc’h ma vez roet ar prizioù. An abadenn-se a vo skignet ar bloaz man d’ar sul eizh arnugent a viz Genver (disul kentañ neuze). E Bro Frans e vez savet abadennoù henvel evel ar Molière, ar César hag ar “Sept d’or” evit ar skinwell get ar gelaouenn Télé sept jours. E Breizh ar prizioù a vez roet get ur chadenn tele d’an abadennoù tele gwellañ produet geti. Mod-se emañ.
Ar “Sept d’or”, pe ar Molière, pe ar Cesar ha c’hoazh a vez, d’an aliesan, abadennoù skinwell dister ha hir, kalz re hir. Sortoù “pince fesses” eo, get tud asezeet e c’hortoz bout barnet ! Ha mod-se emañ ivez get ar Prizioù. Ur wezh e oa bet souezhus an abadenn-se memestra get ar barzh Bernez Tangi en doa lâret e sonj a vouezh uhel a ziout plas dister ar brezhoneg barzh Frans 3 Breizh...
Ur rummad nevez : "Gwellan lec'hienn internet"
Ar bloaz-man, un rummad nevez a zo bet savet get ar Prizioù evit al lechioù internet. “Gwellan lec’hienn internet” ! Blogoù a zo bet dibabet, evel blogyann. Ur blog dispar, get testennoù e brezhoneg flour, skeudennoù ha memes video bremañ. Abaoe pell m’eus lakaet ul liamm etre ma blog ha blog Yann. Met, abaoe miz Eost, pemp notenn nevez a zo bet embannet war ar blog-se hepken. Mod-se emañ get ur blog; maget vez hervez c’hoant an den en deus eñ savet, mard en deus amzer dijapl, mard en deus traoù da lâret... Pemp notenn e korf pemp miz, n’eo ket kalz met anat eo, ar galite eo, a gont ar muian evit Frans 3.
Ur blog all a zo bet dibabet get ar juri, Brezhoweb, bet savet e miz an Avent (Kerzu) 2006 da skignan an abadenn tele Webnoz war internet. Danvez interesus a zo e barzh hiriv a deiz met tost eo bet memestra, ur miz war lerc’h hag e vehe bet re ziwezhat. Get Lionel Buannic a zo bet savet al lec’hienn se hag ar paotr Lionel zo bet anvet ivez e mesk ar rummad “Brezhoneger ar bloaz”, gourc’hemmenoù paotr ! Met kavout a ran choaz ar juri un tammig souezhus : ken nebeut a draoù nevez a zo bet graet e brezhoneg e 2006 ma vehe ret dibab div wezh ar memes paotr barzh div rummad dishenvel ? Ha ken bihan eo, bed ar brezhoneg ? Ne gredan ket, rak ur bochad traoù a vez graet e brezhoneg war internet a c’hellehe bout inouret get juri Frans 3. Ul lec’hienn gentelius ha brav all nevez zo bet dibabet iwez, ha n’eo ket ur blog : Geobreizh, a fed douaroniezh Breizh.
Ha Rezore ?
Ha “rezore” ? Ar blog divyezhek bet savet genin get ar pezh a laran war radio Bro Gwened, ha get traoù all ivez ? Nann, n’eo ket bet dibabet get juri Frans 3. Ar juri zo bet tolpet d’ar sadorn 6 a viz Genver ha, justawalc’h, ur bochad tud oa deuet da wellet rezore an deiz-se hag an deiz araok, kalz muioc’h evit da gustum. N’hellan ket gouiet piv oa (ha gwell a-se), met mechal ma ne oa ket ar re se, justawalc’h; pe un degouezh, un hasard a c’hell bout ivez... N’eus ket kement-se a vlogoù e brezhoneg, ha rezore n vehe ket e mesk ar re “wellan”, e mesk “les initiatives en breton les plus pertinentes de l’année”, evel ar pezh n’eus displeget Fanch Broudic war Ouest-France. Siwazh.
Met bon, marteze, re "impertinent" eo, Rezore... Kavout a ran kalz re vihan plas ar brezhoneg barzh Frans 3 Breizh. Ar pezh m’eus lâret dija meur a wezh barzh “rezore”; met esperans m’eus n’eo ket a gaoz d’an dra-se emañ bet lesket a gostez Rezore get ar prizioù. Ne vehe ket un doare “pertinente” da varniñ, na da zibab, alkent.
80.000 gwelladeniñ
Rezore a zo bet savet daou vloaz zo evit embann ar pezh a skrivañ hag a lâran e Radio Bro Gwened; met ivez evit plantañ brezhoneg war internet; evit kinnig d’ar re a lenn brezhoneg ur sort media bihan nevez, un dra ouzhpenn. Ha setu, tizhet ar pal memestra. Tro dro 250 gwelladeniñ a vez bemdez war Rezore. Ha tud zo a skriv o sonjoù e galleg hag e brezhoneg, ar pezh a zo, evidon-me, prizius bras.
Benn ar fin, nompass bout dibabet get Frans 3, a zo kentoc’h un tamm doare vat. Ne vourran ket kenstrivadegoù evel ar César, ar sept d’Or, nag ar Prizioù. Penaos e vez dibabet ar re “wellan”, get piv ? Penaos ha get piv e vez muzuliet an traoù ? Skignet vez abadennoù get F3 nozh ha deiz, da lâret eo 168 euriad bep sizhun. Ha div euriad e brezhoneg hepken; abadennoù ha ne vezont ket mui skignet e Bro Naoned; ur “flash” (An taol lagad) hag a vez bannet nemet e Breizh Izel*... Nebeutoc'h a 2 % a abadennoù e brezhoneg a vez skignet get F3 bep sizhun, neuze ! Ha mechal memestra mard eo plaset mat ar chadenn-se evit barniñ ar “pezh gwellañ” a vez graet e brezhoneg pep bloaz ? Ha mechal mard eo “Prizioù” Frans 3 an “initiative pertinente” evit kas araok ar brezhoneg...
Christian Le Meut
* Met a vez kinniget war internet, barzh lec'hienn F3, ar pezh a zo ur sonj vat.
17:15 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Mediaioù/média/skinwel/Télévision | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : France 3, skinwell, télévision, brezhoneg, langue bretonne
20/01/2007
Ur webnoz dispar e Karaez
An dek a viz An Avent (Kerzu) m’eus paseet un noziad bourrapl e Karaez, ya e Karaez. El lise Diwan. N’ont ket mui en oad da vont d’al lise, n’on ket kelenner ivez, met pedet oan bet get Lionel Buannic hag e skipailh da ginnig Rezore e-pad an abadenn skinwell gentañ war internet anvet Webnoz...
Bon, “abadenn skinwell gentañ war internet” razh an dud n’int ket a-du get an doare se da ginnig an traoù. Mesajoù zo bet kaset din a berzh ar gevredigezh An tour tan hag a lar e vez graet an dra se gete abaoe pell dija. Marteze met, get ma urzhiataer erru kozh un tammig, n’on ket deuet a benn da sellet doc’h an abadennoù-se, na d’ar Web noz kennebeut met, honnezh, m’eus hi gwelet war eeun, tost doc’h al leurenn. N’ouion ket piv zo bet ar re gentañ etre An tour tan hag ar Webnoz met, ar pezh a gont a zo sevel abadennoù sort-se war internet ha war ar skinwell.
Ur studio oa bet kempennet barzh al lise, e tal ur siminal e lec’h ma oa bet lakaet koad, met pas tan (n’ouion ket perak). Div ganourez oa daet da ganal e tal ar siminal, Gwennyn ha Nolwenn Korbell, get ur soner gitar bout hepken bep taol, ar pezh a oa bourrapl bras. Begon oa get Nolwenn ha Gwennyn ha get al liseidi ivez. Da gomans un tabut war dazont ar brezhoneg oa bet savet etre daou lisead, ur plac’h hag ur paotr, Yann-Ber Thomin, kuzulier rannvro hag ur den a zo e penn ar C’Hredit mutuel. M’eus ket gwelet tout an tabut-se rak en ur sal e oan e lec’h ma oa livet an dud pedet araok mont war al leurenn. Livet, poultred, ya, makillet, evit bout kaeroc’h barzh ar skramm. Barzh ar sal-se tud all a oa e c’hortoz bout poultred, met bec’h oa bet a wezhoù : tud oa bet galvet diouzhtu hep bout poultred rak mallus a oa dezhe mont war al leurenn.
Skolioù divyezhek e pep lec'h ?
Un dra m’eus klewet memestra a fed dazont ar brezhoneg, lâret get Yann-Ber Thomin, kuzulier rannvro karget d’ar brezhoneg. Hennezh a lâre e vehe moian hiriv an deiz da gavout ur skol divyezhek e pep lec’h, pe tost, e Breizh... D’am sonj-me, n’eo ket ken sur an dra se. Skolioù divyezhek kentañ derez a zo, un tammig muioc’h bep bloaz met ne greska ket buan buan. Ne vez ket digoret razh ar c’hlasoù a vehe dober bep bloaz get an Deskadurezh publik, pe privez...
Ha, war lerc’h, er skolajoù ha liseoù, n’eus ket c’hoazh kalz a dra. De fors, bugale a oa er skolioù divyezhek a zilez ar brezhoneg ur wezh er skolaj... Hag evit ar vugale n’int ket barzh skolioù divyezhek, petra zo ? N’eus ket kement se a skolajoù nag a liseoù a ginnig brezhoneg evel tervet yezh pe evel “option”. Nebeutoc’h nebeut a vloaz da vloaz, d’am sonj... Er Morbihan, da skouer, ped a skolajoù ha liseoù a ginnig brezhoneg mod-se ? D’am sonj-me, ni c’hellehe kontiñ ar bizied un dorn... Hervez ar pezh a welan-me, ar brezhoneg a chom c’hoazh, hiriv an deiz, er maez ag ar skolioù, dre vras.
Plijadur el lise
Met, el lise Diwan, evel rezon, n’eo ket mod-se. Razh ar re yaouank a gomz brezhoneg, bemdez ha get plijadur, war e seblant. Daou zo daet war al leurenn da ganal ur rap e brezhoneg, ur sort kan ha diskan a vremañ. War lerc’h, Lionel Buannic en doa kouviet skrivagnourion hag arzourion all evit komz ag ar pezh a vez graet gete. Ur sort “talk show” oa, bourrapl ha get beugon, startijenn, met, a wezhoù, tabut a vanke un tammig, a gav din. Lakaet oan bet e fin an abadenn evit kinnig ma blog, rezore, get ur lisead a zalc’h blog liseidi Diwan. Komz pemp munutenn goude bout gortozet div euriad. Berr oa bet un tamm ar gaozeadenn war ar vlogoù.
Mechal memestra perak ne vez ket graet abadennoù evel-se get ar chadenn publik Frans 3 ? Dezhi vehe d’ober traoù sort se a ziskouezh bed ar vrezhonegourion a vremañ... Lionel Buannic hag e skipailh skinwell zo bet sikouret get Rannvro Breizh, get departamantoù ivez, get stalioù privez ha get kumunioù. An eil abadenn, savet e Bro Dreger, e Kawan, dilun 15/01, a c’hell bout gwelet war al lec’hienn internet Brezhoweb.
Ha me, graet m’eus ma sonj : kas a rin ma urzhiataer d’ar stal e lerc’h m’eus eñ prenet evit bout kempennet un tamm ha, war lerc’h, e c’hellin sellet doc’h an Tour Tan, ar Webnoz, ha c’hoazh, ha c’hoazh. Servij a raio, d’am sonj, rak traoù talvoudus nevez hag a bep sort a vo graet war internet e brezhoneg, e galleg hag e meur a yezh. Ha me gav gwelloc’h nompass gortoz re abadennoù nevez e brezhoneg get Frans III.
Gortoz pell ne dalv ket berpet gortoz gwell.
Christian Le Meut
00:05 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Mediaioù/média/skinwel/Télévision, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Brezhoneg, langue bretonne, internet, télévision
19/01/2007
Le Fou du roi sur France Inter : "Et pourquoi pas le breton et le corse ?"
Encore un grand moment de débat linguistique ce vendredi midi sur France Inter, dans le Fou du roi, en présence de Mme Cresson, qui sort un bouquin. Le débat tourne autour des langues pas bien enseignées en France et qui, en Europe, coûteraient "un milliard" (d'euros, je suppose) pour les traductions. Et rendez-vous compte, mesdames messieurs, le "gaëlique" d'Irlande et le "slovène" viennent d'être intégrées, ça fait deux langues en plus.
Ah oui, et alors ? Le gaëlique est langue officielle de la République d'Irlande, avec l'anglais, et aurait dû depuis longtemps être reconnu par l'Europe (mais les Irlandais ne semblent pas avoir insisté dans ce sens lors de leur adhésion en Europe, en 1972). Quant à la Slovénie, adhérente depuis 2004, pourquoi sa langue ne serait-elle pas reconnue et accueillie dans les institutions européennes, au même titre que les autres langues que sont l'allemand, le français, l'anglais, le danois, l'italien, le portugais, l'espagnol ? C'est un simple principe d'égalité afin que tous les textes officiels de l'Union européenne soient accessibles à tous les citoyens européens, dans leurs langues nationales.
Mais cela ne semble pas avoir effleuré certains chroniqueurs et invités du Fou du roi. L'un d'eux, cependant, a rétorqué que cela ferait du boulot pour les traducteurs mais Stéphane Bern, le présentateur, a répondu que ces postes là ne sont pas occupés par des Français, trop nuls en langues... Mais l'Europe ne se réduit pas à la France ! Et quelle est la proportion de traducteurs français parmi les traducteurs employés par l'UE ? Nous ne l'avons pas su.
"Ils parlent français"
Et puis les langues bulgare et roumaine sont intégrées elles aussi depuis le 1er janvier 2007 alors même que, selon Mme Cresson "Ils parlent français en Roumanie et en Bulgarie"... Ah bon, et dans quelle proportion, Mme Cresson ? On ne le saura pas. A croire que la planète entière parle français ! La Bulgarie et la Roumanie, en tant qu'Etats, font partie de l'organisation internationale de la francophonie, comme l'Egypte, cela ne signifie pas que tous les habitants de ces pays parlent français !
Un ami de retour de Roumanie signalait récemment, dans une soirée en langue bretonne où il parlait de son voyage, qu'il avait rencontré un Roumain parlant français, mais d'un certain âge. J'ai moi aussi rencontré, il y a quelques années, des Serbes et Kosovars parlant français (Ibrahim Rugova, leader des Albanais du Kosovo, parlait bien le français pour avoir vécu en France). Mais les jeunes générations parlent plutôt anglais, comme seconde langue... Leur langue quotidienne est, évidemment, leur langue maternelle.
Le "langage" des Chypriotes
Mme Cresson a rajouté que les Chypriotes, entrés dans l'Union en 2004, ont également tenu à ce que leur "langage" (terme par elle employé) soit également reconnu, alors qu'ils "parlent tous" anglais là bas. Ah bon ? Et dans quelle proportion, Mme Cresson ? Nous ne l'avons pas su. Les Maltais n'en ont pas pris pour leur grade alors même que leur langue, parlée par 300.000 personnes (à peine plus que le breton !) est désormais langue officielle de l'Union européenne (depuis 2004).
Un invité (que je n'ai pas identifié) a cru bon de rajouter que, si le roumain et le bulgare, le slovène et le gaélique, sont reconnues, pourquoi pas "le breton et le corse" ? Et bien oui, pourquoi pas ? Le catalan, le basque et le galicien sont désormais des langues dans lesquelles on peut s'adresser à l'Union européenne, à charge pour l'Etat espagnol de traduire dans une langue officielle de l'UE. L'Union européenne est bien plus ouverte à la diversité linguistique que les chroniqueurs du Fou du roi, très en phase avec la politique officielle française dans ce domaine : il y a une seule langue officielle en France, rappelons-le. Les langues régionales sont tolérées à petites doses...
Place des langues, place des femmes, même combat ?
Et Mme Cresson de stigmatiser la faible place des femmes dans la représentation politique en France : 13 % de députés, nous sommes avant dernier devant la Grèce... La Grèce, justement, avec la France, n'a pas, si ma mémoire est bonne, ratifié la charte européenne des langues minoritaires. Ce sont les deux seuls Etats dans ce cas au sein de l'UE, ils sont donc régulièrement rappelés à l'ordre sur ce thème (le traitement des minorités nationales), mais les médias ne relaient pas beaucoup ces critiques là...
La mauvaise connaissance des langues étrangères par les Français est revenue sur le tapis. On se plaint d'un côté de mal pratiquer les langues étrangères et, de l'autre, de la diversité linguistique qui serait un problème ! Ce ne serait pas un peu contradictoire ? L'argument financier ne tient pas la route, il n'est qu'un prétexte. La diversité culturelle, linguistique, comme la diversité biologique, naturelle, a un coût. Il est vrai que l'uniformité peut "coûter" moins cher financièrement, mais son coût en terme de souffrances humaines, de pertes culturelles et linguistiques est, lui, incalculable.
Nostalgie de la domination ?
Mme Cresson a rappelé que François Mitterrand ne parlait que le français. Mais il le parlait bien (ça, c'est moi qui souligne). Si les Français sont si "nuls" en langues, encore qu'il faudrait examiner ce cliché à la loupe, c'est peut-être aussi à cause de ce culte de la langue française érigée en ferment d'unité nationale en France; culte associé à un mépris des langues régionales parlées dans l'Hexagone, et un mépris des langues étrangères (la française étant la plus belle, celle des Lumières, etc, etc.). Il y a aussi cette nostalgie de la domination qui fait que l'on regrette que l'autre soit différent, qu'il ne soit pas comme nous, qu'il parle une autre langue alors que la normalité, c'est de parler français, bien évidemment. Ne devrait-on pas plutôt se réjouir de sa différence ?
Ce qui transparaissait dans les propos tenus ce midi sur France Inter, c'est surtout une inquiétude face à la perte d'influence du français et le peu d'intérêt pour la diversité culturelle et linguistique dans sa réalité. Or la langue française sera sauvée parce qu'elle fait partie de la diversité et de la richesse culturelle et linguistique de notre planète. Dans ce sens, le combat pour les langues bretonne, corse, basque, occitane, alsacienne (etc), est le même que le combat pour la langue française. Mais peu de Français, juchés sur leur piédestal francophone (et souvent parisianiste), ont l'air de s'en rendre compte.
Christian Le Meut
13:20 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Galleg/français, Mediaioù/média/skinwel/Télévision, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : langue bretonne, langue française, radio
18/01/2007
Les Justes honorés
Diriaoù 18:01 a zo bet skignet war F2 da 8e30 ur film anvet "La colline aux mille enfants" a fed bugale (ha tud), Juifed a orin, savetaet e-pad ar brezel bed diwezhan get protestanted (kentoc'h) ag ar Chambon sur Lignon (Haute-Loire). Ar film-se zo tost d'ar wirionez. Hiriv e vo igoret get Jacques Chirac, er Pantheon, ur skritell hag a inour ar "Justes" o doa lakaet o buhez dezhe en arvar da saveteiñ Juifed klasket get an nazied. 2.275 a zo bet anavezet e Frans a bezh, 16.000 en Europa, get ar "Fondation Yad Vashem" a Jerusalem. "Amañ ne ouiomp ket petra eo ur Juif, amañ e anavezomp nemet tud" (André Trocmé, pasteur er Chambon d'ar c'houlz-se).
Jeudi soir 18 janvier a été diffusé sur France2 le film "La colline aux mille enfants", inspiré de faits réels, sur le sauvetage de milliers d'enfants (et d'adultes) par les habitants de la région du Chambon sur Lignon (Haute-Loire), à majorité protestante. A la tête de cette résistance, le pasteur André Trocmé qui a dit, à l'époque, "Ici nous ignorons ce qu'est un Juif, nous ne connaissons que des hommes". Aujourd'hui jeudi les Justes de France sont honorés par l'inauguration d'une plaque au Panthéon. 2.275 Justes, c'est-à-dire des non-Juifs ayant sauvé des Juifs au péril de leurs vies pendant la Seconde guerre mondiale, sont recensés en France par la fondation Yad Vashem de Jérusalem. 12.000 pour l'Europe entière.
Pour en savoir plus : www.mirfrance.org
Le magazine pour enfants "Je lis des histoires vraies" (n°156 - novembre 2006) est consacré à l'histoire d'un enfant sauvé par un Juste :
12:45 Publié dans Didaerded/Non-violence, Istor/Histoire, Mediaioù/média/skinwel/Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Justes, juifs, seconde guerre mondiale
20/12/2006
Webnoz : war Brezhoweb
An abadenn tele war internet, Webnoz, a vez skignet en dro war al lec'hienn Brezhoweb.com. Ma peus diaesamentoù teknikel evit selet doc'h an abadenn-se kit e darempred get Brezhoweb.com.
L'émission en langue bretonne sur internet Webnoz est visible sur le site Brezhoweb.com. Si vous avez des soucis techniques pour regarder cette émission contactez ce site.
10:05 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Mediaioù/média/skinwel/Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Télé, langue bretonne, internet
17/12/2006
Médiamensonge : la Flandre est toujours en Belgique
Le journaliste belge spécialiste des média Michel Collon explique pourquoi il approuve le canular de la Radio télévision belge sur la séparation de la Flandre...
"La RTBF a présenté «en direct» la scission de la Belgique après la déclaration unilatérale de sécession du Parlement flamand.Manifs au palais, le Roi en fuite, Wallonie rattachée à la France, bouleversements dans la vie quotidienne avec les nouvelles «frontières»... Tout en direct. Sauf que c'était une fiction. Du bluff. Comme la célèbre émission radio. Avalanche de coups de fil alarmés et grosse émotion en Belgique. Chefs politiques scandalisés. La RTBF avait-elle le droit de piéger le public par une «politique-fiction» ? Personnellement, je trouve ça plutôt positif, même si je comprends l'émotion. Pourquoi ?
1. En tant qu'analyste des médiamensonges, je me réjouis de cette démonstration très réussie : oui, il est possible de faire avaler à un public très large quelque chose qui n'existe pas. Il suffit de quelques journalistes, quelques interviews de prétendus «experts», deux ou trois images manipulées comme «preuves». Et j'aimerais qu'un véritable observatoire des médias fasse l'inventaire des bobards qui nous ont été servis sur les conflits des vingt dernières années : Timisoara, Panama, Nicaragua, Irak, Yougoslavie, Afghanistan, Liban, Venezuela et bien d'autres. Chiche, la RTBF ?
2. Cette émotion peut être salutaire. Jusqu'à présent, le débat sur l'avenir de la Belgique a été confiné à des politiciens très intéressés : six gouvernements (enfin, je crois) dans un pays de dix millions d'habitants ! Il est temps que les simples gens interviennent : veulent-ils ces querelles artificielles ou veulent-ils au contraire qu'on s'attaque à leurs problèmes réels : emploi, niveau de vie, avenir des jeunes ?
3. Bien sûr, les séparatistes flamands prétendent que la scission permettrait justement de mieux s'occuper de ces problèmes. Supercherie ! Leur vrai but ? Détruire la Sécurité sociale pour précariser les jeunes et offrir au patronat une main d'oeuvre corvéable à merci. Etre plus «compétitifs» dans la jungle de la mondialisation. En Italie, et ailleurs, on importe des esclaves polonais. Chez nous, on les fabriquera « made in Vlaanderen ».
4. Le séparatisme aura pour conséquence, en Flandre mais aussi en Wallonie, des politiques encore plus antisociales. L'argent économisé servira pour de nouveaux cadeaux aux multinationales. Comme VW qui a reçu des milliards pour gonfler ses bénéfices et nous laisser la casse.
5. VW, parlons-en. Avec ce bazar institutionnel, les travailleurs en lutte ont eu affaire à... trois ou quatre gouvernements différents selon la région d'où ils proviennent. Pratique !
6. Mes amis français me demandent souvent : «Et alors, les Belges, c'est vrai que vous allez finir comme la Yougoslavie ?» Je leur réponds que la grande majorité des gens est totalement contre cette excitation artificielle et ces divisions. L'émission de la RTBF ne l'a pas assez montré; elle aurait dû donner la parole à de simples Flamands.
7. Résumons. La Flandre a profité des transferts financiers entre régions pendant cent ans où elle était moins développée. A présent que la crise économique et les délocalisations frappent davantage le Sud, elle veut mettre fin à ces transferts. Mais soyons plus précis : ce sont les partis traditionnels flamands qui intoxiquent l'opinion par des discours racistes sur «les fainéants du Sud». D'abord, ils font tout simplement jeu des fascistes du Vlaams Belang en copiant son discours sous une forme «respectable». Mais surtout, ensuite, ils déclencheront la chasse aux «fainéants du Nord», qui ne voudront pas devenir des esclaves salariés. Et on sera tous perdants." Michel Collon
http://www.michelcollon.info
22:55 Publié dans Etrebroadel/International, Mediaioù/média/skinwel/Télévision, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Belgique, Flandres, séparatisme, medias
Brezhoweb : de la télé en breton sur le net
Une émission en langue bretonne sera diffusée lundi sur internet, comme l'indique le communiqué suivant. Il y sera, notamment, question de blogs en breton et de Rezore (vers 22h).
"Le 18 décembre prochain, WebNoz sera la première émission en langue bretonne diffusée en direct sur Internet. Les bretonnants seront invités, pour la première fois, à poser leurs questions aux invités et à communiquer leurs remarques en temps réel. Ce programme sera rediffusé pendant un mois et enrichi de contenus pédagogiques afin de permettre à tous les bretonnants d'améliorer leur connaissance de leur langue.
WebNoz est la première émission de débat et de divertissement en breton diffusée uniquement sur Internet. Cette émission sera réalisée le 3ème lundi du mois, en public, depuis un lieu à chaque fois différent. Elle proposera, sous forme de talk-show, des débats de société, les grandes questions de la langue bretonne et donnera la parole à des invités ou inconnus. Elle permettra également à des artistes, chanteurs ou musiciens de se produire en public, et présentera chaque mois l'actualité culturelle et artistique de la langue bretonne.
Cette émission, outre sa diffusion, comporte deux spécificités majeures :
- les internautes seront invités à participer en temps réel, à donner leur sentiment et à poser des questions aux invités. Un modérateur sera à leur écoute tout au long de la soirée.
- l'émission restera disponible pendant au moins un mois après sa diffusion. Elle sera alors enrichie de fiches pédagogiques comprenant un résumé en français des séquences les plus pertinentes, donnant les traductions de néologismes, mettant en valeur telle ou telle expression en breton digne d'intérêt. Ces fiches pédagogiques doivent pouvoir aider tous les bretonnants, à commencer par les plus jeunes, à enrichir leur connaissance de la langue bretonne.
Ce programme, au concept novateur, est co-produit par les sociétés Lionel Buannic - Message et Médias et VO Productions. Il est soutenu par la Région Bretagne , de nombreuses collectivités locales bretonnes et des partenaires privés.
Parallèlement à cette émission, un site destiné à l'actualité de la langue bretonne sera bientôt disponible.
La première WebNoz aura lieu en direct du lycée Diwan de Carhaix le 18 décembre à 20h30.
- www.Brezhoweb.com
- www.Surlaplace.tv
- Armortv.fr
22:50 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Mediaioù/média/skinwel/Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Télé, internet, langue bretonne, Breizh
13/12/2006
Libé : ur pennad a fed ar yezhoù rannvroel/un article sur les langues régionales
Ur pennad skrid a zo bet embannet barzh Libération hiriv (13/12) a ziout ar yezhoù rannvroel, sinet get ur yezhour, Pierre Encrevé. Hennezh a c'houlenn get ar gannadoù sinañ ar pezh a zo bet kinniget get Marc Le Fur (kannad Aodoù an Arvor-UMP) evit ma vehe anavezet ar yezhoù rannvroel get bonreizh Frans.
Un article intéressant est paru aujourd'hui dans Libération (13:12). Le linguiste Pierre Encrevé y soutient l'adoption par l'Assemblée nationale de l'amendement du député (Côtes d'Armor - UMP) Marc Le Fur visant à la reconnaissance des langues régionales dans la Constitution française. Pierre Encrevé estime que "ce formidable patrimoine linguitique est une des plus précieuses richesses culturelles de la France" et que cette reconnaissance officielle (et la ratification de la charte européenne des langues minoritaires encore en attente), encourageant le multilinguisme à l'intérieur des frontières, l'encouragerait aussi sur le plan international afin de faire face à "l'unilinguisme" anglophone. Cet article est accessible sur le site internet de Libé.
http://www.liberation.fr/rebonds/222855.FR.php
17:49 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Mediaioù/média/skinwel/Télévision, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Langue bretonne, langue française
29/11/2006
TNT : Tele Nul ha Treut ?
Abaoe un nebeut amzer m’eus dizoloet chadennoù an TNT, ar pezh ne dalv ket Tele nul ha treut met “Télévision numérique terrestre”. Ur wezh bout prenet ganeoc’h ur vouest bihan ha bout lakaet anezhi war o post skinwell, c’hwi c’hell sellet doc’h triwec'h chadenn, hep paeañ netra ouzhpenn... Bon, chadenn ebet e brezhoneg, evel rezon... Met Arte hag ar Pempvet a c’hell bout sellet e pad an devezh a bezh a gres d’an TNT, da skouer, ar pezh zo interesus awalc’h. Get chadennoù evel Itélé, BFM, e vez skignet doereiù, keleier a hed an devezh, evel France Info evit ar radio...
E mesk ar chadennoù all m’eus remerchet, Télé Monte Carlo. Ma faota deoc’h mont war yuvankaat, mont en dro d’ar bleadeù 70, sellit doc’h TMC. Skignet vez geti rummadoù evel L’Homme de fer, get Robert Dacier (merglet un tamm), pe Miss Marple, pe c’hoazh Nestor Burma, hennezh a zo yaouankoc’h memestra...
Ar re baour hag ar re bitaod...
Met chadennoù evit ar re yaouank zo ivez war an TNT, evel Europe2TV pe NRJdaouzek. War ar chadenn-se, ur sul da greizteiz, m’eus gwellet un abadenn skinwell gwir-vout (tele-wirionez) savet er Stadoù Unanet. En ur c’hastel oa bet bodet, tolpet, un ugentad a dud yaouank, tud ar dro pemp bloaz arnugent, merc’hed pe paotred, gwenn pe du. Tud paour ki get tud pinvidik bras. Heritourion get milionoù ha milionoù a zollarioù d’un tu lakaet get tud paour bras a zle dija kalz argant d’ar bankoù : ugent mill, tregont mill, hanterkant mill dollar. Tud a laboura da baeañ o studioù, mammoù o unan get bugale, ha c’hoazh... Savet oa bet strolladoù daou a daoù. Un den pitaod get un den paour. Ur sort kenstrivadeg kwa. Ret oa dezhe labourat asambles, ha bout ar gwellañ posupl evit mont betek fin ar genstrivadeg ha tapout 100.000 dollar ! Met bep sizhun e vez lakaet er maez ur skipailh, get ar re all, e votiñ.
An deiz se e oa bet goulennet get ar strolladoù netaat un hippodrome goude redadegoù. Ur bochad tud oa daet da wellet ar ronsed e redek hag al lec’hioù oa chomet lous ar o lerc’h. Daou benn bras an hippodrome a oa bet lakaet da sellet doc’h kalite labour ar re yaouank, ha da vuzulian an amzer, evel ma vez graet da gustum er vuhez gwir get ar re gobret (ha paeet fall), d’ober labourioù sort-se. Setu al lod brasan da labourat hardiz hag un nebeut a re all, pitaod anezhe, da ruzal o botoù...
Gwalc'hiñ ar c'horn bihan !
Met ne oa ket echu : goulennet oa bet gete ivez gwalc’hiñ ar privezioù, ar c’hornioù bihan, kersoulaj kwa ! Lous oa ha blaziñ a rae : ur spont. Evit ar re baour ne oa ket aes, met kroget o deus a barzh memestra, evel ma vez graet er ger. Ha re binvidik o deus kroget a barzh ivez met ar re se n’o doa ket james netaet, gwalc’het privezioù. Tud a vez paeet gete d’ober sort labour-se. Paotred pitaod a oa feuket hag heuget, met pas ar merc’hed. Notet oa bet al labour hag ar re wellañ oa sur da chom er c’hastel e pad ar sizhun war lerc’h. Hag, e fin an abadenn e oa ret votiñ evit lakaat un den er maez, hag e genseurt ivez iwez. Nag ur jeu bourrapl, nag an ambians fall er c’hastell, me lar deoc’h. Bep hini e komplotiñ d’e du da lak er maez un den all...
Get 100.000 dollar peus ket mui netra !
Unan e mesk ar re binvidik oa displijus bras, dismegansus, fier, rog ha tout. Un animatour n’doa goulennet getan petre a rahe get an argant, kent mil dollar, roet d’ar skipailh gwellan e fin an c’hoari : “Prenet vo genin ur vontr nevez !” eme ar paot dirak tud paour bras. Lakaet oa bet er maez ar paotr, hag an hini paour a oa getan. Hennezh a ouele, kalz, peogwir en doa afer, hennezh, ag an argant se... Kriz oa ar c’hoari se. Met lakaat tud pitaod bras da labourat evel ma vez graet bemdez get ar re baour, n’eo ket ur sonj fall kement-se...
LCP ha Gulli...
Ma faota doc’h gober ur chouk, un ahoue, goude merenn dirak ho skinwell, meur a chadennoù zo. Met, an hini gwellan zo chadenn ar parliamant, da lâret eo LCP-public. Da noz, ur chadenn all a zo : Gulli. Skignet vez geti programmoù evit ar vugale, tresadennoù bev ha feuilletonnoù e pad an deiz... Ha netra da noz : da gousket tudoù. Chom a ra ur sort “mire” evel ma veze graet get an ORTF gwezhall, met farsusoc’h. Ur sort G, evel Gulli, a vez skignet ha klewet e tiroc’hall a hed an noz. Da gousket ar re vunut, da gousket ar re vras, hag n’ankoueit ket da lazhiñ ho postoù skinwell, da noz met ivez e-pad an devezh.
Christian Le Meut
18:59 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Mediaioù/média/skinwel/Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Télé, breton, TNT
La TNT, ce n'est pas de la dynamite !
J’ai fait la découverte récemment de la TNT. Non, il ne s’agit pas d’explosifs mais de télévision; et d’une télé qui n’a rien d’explosif, justement. TNT ne signifie pas Télévision naze et tarte mais Télévision numérique terrestre. Vous achetez un petit boîtier quelques dizaines d’euros, vous l’installez ou le faites installer et voilà, vous pouvez regarder 18 chaînes gratuites; 18 chaînes, le bonheur intégral ! Bon, aucune en langue régionale, ne rêvons pas, mais vous pouvez regarder les programmes complets d’Arte et de la Cinquième avec une image de très bonne qualité, ce n’est déjà pas mal...
La TNT propose aussi des chaînes d’informations en continue. Plus besoin d’attendre la grand messe de 20 h. Tout n’est donc pas complètement naze dans le monde de la TNT. Si vous voulez rajeunir de vingt à trente ans regardez Télé Monte Carlo qui rediffuse en permanence de vieux feuilletons britanniques comme Miss Marple ou étasuniens comme L’Homme de fer avec Robert Dacier sur son fauteuil roulant un peu rouillé...
Les riches et les pauvres
Mais le top du top parmi les chaînes de la TNT c’est NRJ 12, une chaîne pour les djeunes qui diffuse plusieurs émissions de téléréalité étasuniennes non encore importées ni adaptées en France. L’une d’elle, dont j’ignore le titre, consiste à mettre en compétition des jeunes pauvres et des jeunes riches, très riches. Dans un palace sont rassemblés une dizaine de jeunes pauvres, hommes, femmes, noirs, blancs, mais tous endettés jusqu’au cou de quelques dizaines de milliers de dollars. Avec eux le même nombre de jeunes riches, hommes ou femmes mais plutôt blancs, héritiers de fortunes gigantesques.
Des équipes de deux sont formées, un pauvre avec un riche, et ces équipes doivent traverser des épreuves. Le jour où j’ai regardé il s’agissait de faire travailler tout ce beau monde à nettoyer un hippodrome après les courses. Nettoyage des gradins et des chiottes, notés et cornaqués par deux responsables de l’établissement. Le temps était compté et le résultat noté. Certains jeunes millionnaires hommes n’avaient jamais fait de ménage de leur vie, et cela se voyait. D’autres riches, les filles surtout, y sont allés franco, sans trop de dégoût.
Une saine ambiance...
Une équipe a été désignée vainqueur par les deux responsables de l’établissement. Ainsi, elle était assurée de rester dans le jeu tandis que les autres équipes étaient soumises au vote. Chacun pouvait voter pour désigner la personne, et donc l’équipe, qui devait quitter le jeu. Belle ambiance dans le palace, chacun complotant pour ne pas être exclu.
A à la question, posée par un animateur, de savoir ce qu’il ferait avec les 100.000 dollars promis pour le vainqueur, l’un des jeunes millionnaires a répondu qu’il achèterait une montre. C’est lui qui a obtenu le plus de voix ce jour-là et a été exclu du jeu, comme son partenaire pauvre qui, lui, pleurait à chaudes larmes. Les 100.000 dollars auraient fait son affaire !
Voilà un jeu de téléréalité qui repose, comme tous ces jeux, sur la compétition à tous prix, l’humiliation, la duperie... Mais voir ces jeunes millionnaires nettoyer la merde des autres dans les conditions de travail habituelles pour des salariés pauvres avait quelque chose de pédagogique, pas que pour eux d’ailleurs. Tout ne serait donc pas à jeter dans la téléréalité.
Conseil pour un bon roupillon
Si vous voulez piquer un bon roupillon bercé par votre télé, la chaîne parlementaire n’est pas mal. L’Assemblée nationale et le Sénat se sont alliés pour créer cette chaîne financée par nos impôts : je suis tombé sur un colloque consacré aux banlieues et présidé par Christian Poncelet, président du Sénat, qui ne s’est pas privé de prendre la parole. Ce monsieur respectable et d’un certain âge est élu de Remiremont, dans les Vosges, une petite ville de 10.000 habitants, banlieues comprises. Autant dire qu’il est compétent sur le sujet. Transmettre en après-midi des colloques du Sénat à la télévision, c’est une bonne idée pour encourager les Français à faire la sieste en réduisant leur consommation de somnifères.
Gulli Gulli Gulli...
Et, le soir, une autre chaîne prend le relais de la chaîne parlementaire : c’est Gulli. Gulli est une chaîne pour enfants, avec des dessins animés et des feuilletons apparemment inoffensifs. Mais le soir, tard. Gulli ferme ses programmes : un gros G s’affiche, une sorte de mire comme au temps de l’ORTF. Un gros G donc qui ronfle doucement pendant des heures. Il ne se passe plus rien que celà sur cette chaîne, et c’est reposant. Au dodo les enfants, au dodo les grands, faites de beaux rêves. Et n’oubliez pas d’éteindre vos postes de télévisions, la nuit, comme le jour.
Christian Le Meut
18:53 Publié dans Buhez sokial/Vie sociale, Mediaioù/média/skinwel/Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Télévision