Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/06/2007

An Dasson nevez !

medium_Dasson64186.jpgKemenadenn a berzh Kerlenn Sten Kidna An Alré/Communiqué du Cercle Sten Kidna d'Auray :

La revue An Dasson ("L'écho"), trimestriel bilingue, vient de publier son numéro 64 dans lequel elle propose trois voyages bilingues (en breton et en français). Une pérégrination dans les rues de Paris avec Daniel Carré; un aller-retour mouvementé à Belle-Ile avec Christian Le Meut et le tour de l'Islande et de ses splendeurs naturelles avec Drian Bernier. Un hommage à Odette Lorho, Brec'hoise née en  1913 et décédée en février 2007; une nouvelle en breton de Yann Verney; des échos des dernières publications en breton (ou sur la Bretagne), viennent compléter le tout.
An Dasson est édité par l'association Sten Kidna-Komzomp asampl, d'Auray (6 rue Joseph Rollo, 56400 Auray). 4 € l'exemplaire (6 € avec le port). Tél : 02 97 29 16 58.


An Dasson : niverenn 64 a zo deuet er maez
Niverenn 64 An Dasson zo deuet er maez : ar gelaouenn divyezhek-se a vez embannet ur wezh bep tri miz. Kinnig a ra d'al lennourion beajoù e Paris, get Daniel Carré; er Gerveur, get Christian Le Meut, ha betek an Island get Drian Bernier. Met estroc'h evit ar pennadoù-se a zo : unan all a zo e koun Odette Lorho, bet ganet e Brec'h e 1913 ha marv ar bloaz-man; un danvell skrivet get Yann Verney a zo ivez ha pennadigoù a-fed levrioù nevez embannet e brezhoneg pe a ziout Breizh.
An Dasson a vez embannet get Kerlenn Sten Kidna-Komzomp asampl, 8 ru J. Rollo, 56400 An Alre. 4 € an tamm; 6 € get frejoù post. Pellgomz : 02 97 29 16 58.

16/04/2007

20.000 ?

Ugent mil den o deus manifestet e Bézier d'an 17 a viz Meurzh evit an okitaneg hag ar yezhoù rannvroel e Frans : 20.000, ur bern ! Dec'h m'eus selet doc'h Frans 3 e breton. Padrig Herve, prezidant Diwan a oa aterset get Franch Broudig (enrollet oa bet an abadenn araok manifestadeg Diwan en Oriant d'ar 31 a viz Meurzh). Goude bout skignet ur reportaj a zivout ar vanifestadeg-se, Fanch Broudig n'eus laret da bPatrig Hervé un dra sort-se : ungent mil ? N'eus ket bet bizkoazh kement-se a dud e vanifestiñ e Breizh evit ar brezhoneg... N'ouion ket e-menn oa Fanch Broudig e miz Meurzh 2003 met ne oamp ket pell a vout 20.000 mil barzh straedoù Roazhon e vanifestiñ evit ar brezhoneg hag ar yezhoù rannvroel, d'am sonj. "15.000"hervez ar c'hazetennoù rannvroel. Ur bochad a dud oa ha kreizker Roazhon a oa stanket ganeomp... Ha 15.000 den e Breizh (pemp departamant) n'eo ket pell a 20.000 en Okitania (kalz muioc'h a zepartamantoù !). 

Hier, dimanche, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai regardé l'émission de France 3 à 11h30. Patrick Hervé, président des écoles Diwan était l'invité de Fanch Broudig (l'émission avait été enregistrée avant la manif de Diwan à Lorient le 31 mars). Un reportage a été diffusé sur la manifestation récente à Béziers (17 mars), où 20.000 personnes  demandaient la reconnaissance officielle de l'occitan et des langues régionales. Et Fanch d'enchainer une transition du style : 20.000, on n'a jamais vu autant de monde  manifester pour le breton en Bretagne (citation non littérale)... Ah bon ? En mars 2003 une manifestation a réuni 15.000 personnes à Rennes pour la langue bretonne et les langues régionales. 15.000 selon les journaux régionaux. Personnellement, je pense que nous étions entre 15.000 et 20.000... Pour cinq départements quand l'Occitanie en compte bien plus. La langue bretonne est aussi une cause qui peut réunir des foules en Bretagne mais Fanch s'en est-il rendu compte ?

Christian Le Meut 

07/04/2007

Blog et "journalisme-citoyen" : l'avis de journalistes

"Dans la rubrique FAQ du blog du Dauphiné Libéré, www.quelcandidat.com, figure un « mode d’emploi du journaliste-citoyen ». On peut notamment y lire : « Le concept de journalisme citoyen montre que les journalistes des médias influents ne sont pas les détenteurs exclusifs de la connaissance. En effet, le public dispose également de sa propre expertise, tel un journaliste ».

Si tout bon journaliste est forcément citoyen, la réciproque n’est pas automatique. Un journaliste n’est pas là pour livrer une expertise, mais pour réceptionner, vérifier, traiter, hiérarchiser l’information, pour le compte de ses lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs, ainsi que pour les internautes. Bref informer ces derniers. Car donner une information sur un blog, ou tout autre support multimédia, lorsqu’on est citoyen non-journaliste, ce n’est pas informer. C’est donner UNE information, qui constituera tout ou partie des informations, que le journaliste se doit de traiter, et non restituer in extenso. Pour nous, journalistes du Dauphiné Libéré, les blogs sont une source d’information en pleine expansion. Vivant au milieu de nos lecteurs, c’est avec eux que nous faisons l’information quotidienne. C’est parmi eux, acteurs politiques, associatifs, culturels ou économiques de notre région, que nous trouvons, effectivement, très souvent, les expertises qui éclairent nos articles.

Les blogueurs, qui se cachent derrière le terme pour le moins flou et ambigu de « journaliste-citoyen », ne font pas exception à cette règle. Mais affirmer qu’ils pourraient agir « tel un journaliste », c’est dévaloriser une profession en affirmant que n’importe qui pourrait la pratiquer, pour peu qu’il sache construire correctement ses phrases, ou manier un micro, un appareil photo et une caméra. Prendre une aspirine lorsqu’on a une migraine ne fait pas de nous un médecin. Donner quelques heures de cours au fils de la voisine ne nous transforme pas en enseignant. Le journalisme, c’est pareil. C’est un métier à part entière, avec ses écoles et ses diplômes reconnus par la profession, sa convention collective, son code de déontologie, ses chartes, et même une carte d’identité spécifique.

Imagine-t-on les risques que peut représenter l’information si elle n’est pas correctement vérifiée, recoupée, hiérarchisée, conforme au droit (diffamation, présomption d’innocence, droit à l’image, etc...) et éventuellement commentée ou replacée dans son contexte ? Mettre en œuvre tous ces garde-fous est un vrai travail de professionnel.

Les journalistes SNJ du Dauphiné Libéré et de Vaucluse Matin contestent non pas la participation des internautes au débat, mais l’emploi du terme de « journaliste citoyen ». On peut trouver mille solutions de faire réagir les gens, sans pour autant en faire des journalistes, sans pour autant dévaloriser la profession.

Section Dauphiné Libéré - Vaucluse Matin - Veurey- le 31 mars 2007"

28/03/2007

Pays Basque : il faut relever les empreintes des juges et des gendarmes

Communiqué du Syndicat national des journalistes (SNJ) :

"Le SNJ s’associe au club de la Presse du Pays Basque pour dénoncer la grossière intimidation, décidée par le Parquet de Paris, à l’encontre des dix journalistes et d’un stagiaire de la radio associative en langue basque Irulegiko Irratia. Parce que cette radio, parmi d’autres médias, a reçu par la poste un communiqué revendiquant un attentat et l’a remis aux autorités à leur demande, l’ensemble de l’équipe a subi un relevé d’empreintes digitales. Ce relevé a été effectué par la gendarmerie de Saint-Jean-Pied-de-Port, agissant à la demande de la brigade de recherches de la gendarmerie de Pau.

Les membres de la rédaction d’Irulegiko Irratia ont été menacés de garde à vue s’ils refusaient ce relevé d’empreintes. Explication des autorités : seul ce relevé pouvait les mettre hors de cause ! Il s’agit naturellement d’une pression judiciaire totalement inadmissible. En imposant cette procédure, le parquet de Paris réinvente le droit : ce n’est plus à la justice de faire la preuve d’un crime ou d’un délit, c’est au citoyen, quelle que soit sa fonction, de faire la preuve de son innocence. Dans ce cas, et sachant que l’enveloppe et le texte de la revendication ont été touchés par les gendarmes ainsi que par les magistrats, le SNJ demande que leurs empreintes soient également relevées. Dans la société de soupçon général mise en place au Pays Basque par le Parquet de Paris, ce relevé, et lui seul, sera l’unique moyen de les mettre hors de cause. 

Paris, le 17 mars 2007"

 

27/03/2007

France 3 : les journalistes indignés par l'attitude de Sarkozy

Texte du communiqué de la Société des Journalistes de France 3 : 

"Nicolas Sarkozy se verrait-il déjà à l'Elysée ? Trépigne-t-il déjà en s'imaginant bientôt disposer des pleins pouvoirs ? Sans doute grisé par les sondages qui le placent en tête du premier tour, le candidat UMP s'est récemment laissé aller à une petite crise d'autorité dans les locaux de France 3. Une sorte de caprice régalien que l'on croyait appartenir à d'autres temps, ceux de la vénérable ORTF. M.Sarkozy a en effet menacé de « virer » notre direction. Comme ça sur un coup de tête. Parce qu'elle n'a pas daigné lui dérouler le tapis rouge et accourir immédiatement à sa rencontre lorsqu'il est, le 18 mars dernier, participer à l'émission France Europe Express, présentée par Christine Ockrent.

 A peine arrivé, Monsieur le Ministre-candidat se laisse d'abord aller à quelques grossièretés, estimant que cette émission «l'emmerde » et qu'il n'a pas envie de la faire ! Ensuite, le voici vexé de devoir attendre dans les couloirs de France3 pour être maquillé, d'autres invités occupant déjà les lieux (et oui, France 3 ne dispose que d'une salle de maquillage). Coupable de
 ce « crime de lèse-Sarkozy », voici notre direction sur la sellette. «Toute cette direction, il faut la virer », a lâché le candidat UMP, comme le rapporte le Canard Enchaîné du 21 mars 2007. « Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ca ne va pas tarder».

Les Français sont désormais prévenus ! L'une des priorités de Nicolas Sarkozy s'il est élu président de la République sera de couper des têtes à France 3. A la trappe ces directeurs qui tardent à exécuter les courbettes. Le Ministre-candidat avait déjà habitué notre rédaction à ses poses agacées, à ses humeurs dans nos locaux, face à une rédaction qui ne lui semble manifestement pas suffisamment docile. Comme cette récente provocation gratuite à l'adresse d'un journaliste du service politique « ça ne doit pas être facile de me suivre quand on est journaliste de gauche ! ». Désormais c'est à la direction qu'il veut s'en prendre ?

La Société des Journalistes de la Rédaction Nationale de France 3 ne peut qu'être scandalisée par une telle attitude de la part d'un candidat à la plus haute magistrature de France. Nous nous inquiétons que M.Sarkozy puisse afficher sans aucune gêne un tel mépris pour l'indépendance des chaînes de service public. Non, monsieur Sarkozy, les journalistes de la Rédaction Nationale de France 3 ne sont pas et ne seront jamais vos valets. Ils résisteront à toute menace pesant sur leur indépendance. Si nous devons des comptes, ce n'est pas à un ministre-candidat, mais aux millions de téléspectateurs, qui regardent chaque jour nos journaux d'information.

Par respect pour eux, pour leur intelligence, nous n'accepterons jamais aucune forme de mise sous tutelle politique. Ni de votrepart, ni de la part d'aucun autre candidat. A bon entendeur.  

La Société des Journalistes de France 3. Le 23 mars 2007"

20/03/2007

Mots croisés : une définition vexante

Une définition de mots croisés parue dans Ouest-France de samedi et dimanche 10-11 mars susciste l'émoi sur internet : "S'exprimer en breton"... Réponse : "Hennir", en référence aux chevaux que sont le "postier" et le trait" bretons... Mais cette définition, si elle n'est pas forcément "henneuse", est pour le moins maladroite et vexante... Continuons dans ce petit jeu : "S'exprimer en allemand", pourrait donner "aboyer" (berger allemand), les germanophones seraient contents. Et en français, quelqu'un a une idée ?

17/03/2007

France 3 : les programmes régionaux menacés ?

"Communiqué du collectif de salariés de France 3 (http://blablasurla3.free.fr) :

"A vous, qui avez signé la pétition pour la défense d’un audiovisuel public régional, encore une fois : merci ! Votre soutien n'a pas été vain. Il a permis, enfin, de mettre sur la table la question de la nécessité d'une télévision publique en région.Nous revenons aujourd’hui vers vous, car à France 3 les attaques contre la présence régionale sont de plus en plus inquiétantes.
Un an après la suppression hebdomadaire de 2 h 30 de programmes régionaux, France Télévisions s’attaque à présent, et de manière radicale, aux moyens de production régionaux. Autrement dit, Paris envisage pour les régions la réduction de leurs activités aux journaux d’information : les régions devront donc faire une croix sur presque tout le reste.

Avec une telle politique, c’est inéluctable, la production documentaire va se réduire comme peau de chagrin, les émissions tournées en région également. C’est donc tout un tissu culturel régional qui est aujourd’hui menacé ! Toute une vision de la démocratie locale qui est remise en cause, avec un citoyen mis de plus en plus à distance de ses représentants culturels, politiques ou économiques. A juste titre, les producteurs et réalisateurs en région s’inquiètent, tout comme les acteurs politiques, culturels et associatifs qui perdent autant de créneaux de libre expression.

A l’heure où la décentralisation est présentée comme une valeur moderne, la direction de France Télévisions a donc décider de tout re-centraliser vers Paris, laissant ainsi le champ libre aux investisseurs privés, qui eux ne souhaitent qu'une chose : reprendre à leur compte ce secteur de médias régionaux qui est économiquement prometteur.Car le problème n'est évidemment pas un problème économique. Il apparaît aujourd'hui clairement comme un réel problème de volonté politique. Aujourd’hui, tout le monde a bien compris que le débat était beaucoup plus large que celui de la télévision régionale… Tout le monde sauf… Patrick de Carolis, Président de France Télévisions, qui maintient contre vents et marées, sa politique jacobine de désertification régionale.Nous sommes aujourd’hui en pleine campagne présidentielle. C’est le moment où jamais de redire à nos élus et à nos candidats à quel point la télévision régionale est un élément essentiel à la décentralisation et à la démocratie locale.

Nous n'espérons évidemment rien de France Télévisions quant à la médiatisation des problèmes que connaissent aujourd'hui les régions de France 3. Les syndicats de France 3, de leur côté, envisagent des actions dans les jours à venir.Nous, par notre site et notre web-radio (liens ci-dessous), nous tenterons de vous informer au mieux sur les événements à venir.

Site de blablasurla3 : http://blablasurla3.free.fr

Webradio "laradiodeblabla"

Forum de discussion : http://blablasurla3.free.fr/forum

Collectif de salariés de France 3, association "l'Antenne est à vous"

16/03/2007

Ur sapre bern teil !

Evel ma ouit-c’hwi dija, sot on get abadennoù Frans 3 e breton. Met sot penn da benn. N’hellehen beviñ hep an abadennoù tele-se a vez skignet bep sizhun get ar chadenn bublik. Nag ur spont. Evel un drogaj eo. Setu me edan gwask, edan gallout an abadennoù skinvell e brezhoneg. Gwelloc’h vehe genin mont da welet ur psikologour, d’ho sonj ?

Disul paseet, justawalc’h, e oan e c’hortoz an overenn e breton, nann digarezit, an abadenn e breton met ar post tele oa tapet, okupet dija ! Bizkoazh kement all. Lulu, pemzek vloaz, ma nizez, oa e sellet doc’h klipoù rap barzh M c’hwec’h pe ur chadenn all ag an TNT (chadennoù an TNT, nag ur blijadur !)... Aaaarghhh : diouer a dele e breton am boa; mallus oa din selet doc’h Red an Amzer. Hag an amzer a rede justawalc’h !  C’hwi ouia mat : an tele a zo evel ar WC,  n’heller ket partajiñ... Bon, se zo hervez, a wezhoù, ar WC a c’hell bout partajet memestra... Tost daou vloaz zo, en TGV, em boa gwellet pevar den yaouank, daou baotr ha div verc’h, mont asambles barzh ur WC hepken ! Ha bihan eo, ar WC, en TGV... D’ober petra ?... Da vutuniñ, dija, rak difennet grons e vez butuniñ barzh an TGV abaoe daou vloaz dija... Hag evit ar peurrest, n’ouion ket...

Sikourit genin ! 
Bon, ar WC a c’hell bout partajet, a wezhoù, marteze, met pas an tele. Goulvena, Fanch, sikourit ganin mar plij !!! Chomet oan sioul memestra ha goulennet m’boa get Lulu ma vehe bet posupl dezhi zapiñ un herradig amzer da welet an abadenn e breton. Lulu, neuze, oa e sellet doc’h klipoù get rapourion dentoù aouret gete, a gane e saozneg e fringal, e vourjal, get otoioù brav ha merc’hed koant e tansal, bizeier ur bochad ha gouloù a bep sort.

Pa oan krouadur e lennen istorioù ar vreudeur Rapetou, barzh ar Journal de Mickey. Ar Rapetou a oa tud fall a faote dezhe laeriñ, tapout, lakaat o c'hrabanoù war argant tonton Picsou. N’ouion ket ma z’eus c’hoazh istorioù gete barzh kazetenn Mickey, met raperion ‘zo a denn d’ar vreudeur Rapetou a wezhoù. Lulu, neuze, oa erru skuizh marteze get ar rapourion hag he doa asantet zapiñ war F3. Nag ur plac’h jentil !

Kouezhet war ur... 
Ha setu ni erru barzh ur bed all : war lerc’h ar rapourion dentoù aouret ha bizeier partout, ni zo kouezhet war... ur bern teil ! Hag ur pezh a unan !  Ya, unan brav, me lâr deoc’h ! Un nebeut moged, a save ha dour a zevere war al leur. Nag ur skeudenn vrav ! Eurusamant, m’eus sonjet, n’eo ket bet savet, ijinet c’hoazh ar skinwell get an odorama... Hag ur vouezh “off”a gomze breton. Ul labourer douar a zisplege traoù interesus, marteze, met m’eus er gwelet kalz rak Lulu n’eus zapet doc’htu e lâret, “beuh c’est nul”...

Gwir eo lâret, n’int ket “fun” bras bemdez an abadennoù e brezhoneg war Frans 3. Na fun, na farsus.  Mouchig Dal a zo farsus evit ar vugale, moarvat... Met get div euriad a abadennoù e brezhoneg bep sizhun, dre vras, n’eus ket kalz a choaz evit ar grennarded hag an oadourion. Benn ar fin, n’eo ket ken aes c’hoarzhiñ e brezhoneg get ar pezh a vez kinniget deomp. C’hoarzhiñ etre mignonned, ya; e lenn levrioù farsus pe pennadoù skrid fentus barzh ar c’hazetennoù, evel ma z’eus a wezhoù, ya. Met bon, arvestoù farsus, n’eus ket kalz anezhe...

Barzh sinema, netra, film ebet, na fentus, na spontus, na trist, na netra...Ha get an c’hoariva ? Daou pe tri bloaz zo m’boa gwelet ur pezh c’hoari fentus bras anvet “Le breton se marre” savet get ar strollad Pik achu e galleg hag e brezhoneg. Sketchoù oa kentoc’h met get un doare fentus bras da ziskouezh bed ar vrezhonegerion a-vremañ... War lerc’h m’eus c’hoariet barzh ar pezh c’hoari Malachap Story, ur western e brezhoneg hag a oa, d’am sonj, fentus awalc’h ivez (hag e oan ar sherif, diwallit !). Met bon, n’eus ket pezhioù c’hoari bemdez ha razh n’int ket farsus, anat eo.

Brezhonegerion : c'hoarzhit ! 
Ar sonjoù se zo deuet din goude bout paseet ur noziad farsus ha bourrapl bras barzh Brec’h, d’an nav a viz Meurzh paseet. Ur filaj anvet Starak oa bet savet get tud Kerlenn Sten Kidna an Alre. Pewar ugent den, da nebeutan, oa tolpet barzh ar Bar Breton ha setu ul lodenn anezhe e c’hoari sketchoù fentus, e soniñ sonennoù a bep sort, skrivet gete a wezhoù, e lâr konerioù, ha c’hoazh... Ha n’em boa ket c’hoarzhet kement-se abaoe pell.

Ma faota d’ar re a gomz brezhoneg c’hoarzhiñ, dezhe d’en em zibrouilh, a-benn ar fin. Dezhe da sevel o fezhioù c’hoari, o sketchoù, o sonnenoù, o filajoù, o istorioù hag... o mousfent : den ebet, media ebet, a ray al labour se en o lec’h. Ha gwell a-se ! Mod-se, ar gwener 9 a viz Meurzh da nozh, pewar ugent den o deus paseet un noziad asambles e lec’h chom er ger dirak o fostoù tele, e c’hoarzhiñ, e lak ar re all da c’hoarzhiñ, e kanal, soniñ, ha dekonin : e teskiñ ha komz breton oc’hpenn mar plij ganeoc’h. 

N’eo ket brav ar vuhez ?  

Christian Le Meut

15/03/2007

O le beau tas de fumier !

Comme vous le savez, je suis accroc aux émissions en langue bretonne sur France 3. Complètement accroc, dépendant et tout et tout, c’est presque pire que ma dépendance au chocolat, c’est vous dire. Pourrais-je vivre sans ma dose chichement dispensée par la chaîne publique chaque jour et chaque semaine ? Je ne sais. Faudrait-il que je consulte ?...

Dimanche matin j’étais en famille, vers onze heure et demie, l’heure donc de la messe en breton... Euh, pardon, l’heure de la messe en français sur France 2, et de l’émission en breton sur France 3. Mais voilà, la télé était occupée... Et la télé, c’est comme les WC, ça ne se partage pas ! Euhhh... Sauf circonstances particulières : il y a  deux ou trois ans j’avais pris le TGV pour aller à Paris et je vis une jeune personne entrer dans les WC, minuscules, du TGV. Puis une deuxième, puis une troisième et une quatrième : deux garçons et deux filles, ensemble ! Que pouvaient-ils bien faire à quatre dans les toilettes ? Fumer, bien sûr, puisque c’était au début de l’interdiction de fumer dans les TGV...

Bon, si les WC peuvent se partager exceptionnellement, pas la télé.

Lulu, ma nièce, donc, 15 ans, regardait des clips sur M6 ou sur une chaîne de la TNT... Tout une poème, les chaînes de la TNT. Se succédaient donc des groupes de rap, dents en or, lumières éclatantes, grosses voitures, gros bijoux, filles superbes, et tout ce beau monde chantant en anglais... Le pied, quoi.Moi, je bouillais, au bord de la crise de nerf : un obstacle s’opposait à ma dose hebdomadaire de Red an amzer. A moi Goulvena, au secours, Fanch, on m’assassine ! Bon, je dramatise juste un peu...

Beuh...
Je demandais donc à Lulu de zapper quelques secondes pour voir l’émission en breton du dimanche. Elle y consentit : quelle gentille fille ! Et là, adieux bijoux éclatants, grosses voitures et rappeurs chantant et bonjour... le tas de fumier. Oui, nous sommes tombés sur un gros tas de fumier. Un bon gros tas de fumier bien suintant, dégoulinant et tout, et une voix off parlait en breton... La, je me suis dit : heureusement, la télévision en odorama n’a pas encore été inventée. Lulu a fait “beuh c’est nul”. J’ai fait “beuh” aussi. On a juste eu le temps d‘apercevoir l’agriculteur qui expliquait certainement des choses très intéressantes en breton. Et puis on est revenu aux clips et aux rappeurs aux dents en or...

Elles ne sont pas toujours très fun les émissions en breton sur France 3. Ni très drôles sauf, parfois, involontairement, comme les fameux Prizioù dont j’ai parlé le mois dernier. Les Bretonnants ont peu l’occasion de rigoler en breton à la télévision. A la radio ?

Cinéma : netra !
Les films de cinéma ? Ecran vide, il n’y en a pas en breton. Les occasions de rigoler en breton manquent, sauf bien sûr dans nos conversations privées ou nos lectures, mais c’est autre chose. Reste le théâtre : je me souviens avoir beaucoup ri en voyant une pièce bilingue intitulée “Le breton se marre” et présentée par la troupe “Pik achu”, il y a trois ans, au moins, à Lorient. Le monde des Bretonnants y était caricaturé de manière très drôle. Depuis il y a bien eu le western Malachap story, dans lequel je jouais et qui avait l’air de bien faire rire les gens. Mais bon, les pièces de théâtre en breton ne sont pas si fréquentes et toutes ne sont pas drôles. Internet viendra-t-il à notre secours ?*

Je me faisais ces réflexions vendredi dernier lors du filaj Starak organisé par l’association Sten Kidna komzomp asampl d’Auray, à Brec’h, au bar breton. 80 à 90 personnes étaient réunies pour chanter, présenter des sketchs, raconter des histoires en breton. Pendant toute une soirée. Et on s’est tapé une franche partie de rigolade, ponctuées d’étonnements aussi, car des talents cachés se révèlent dans ce genre de soirée conviviale. Il y avait des enfants, des adolescents, beaucoup d’adultes de 20, 30, 40, 50 ans, quelques plus anciens.

N'eo ket brav ar vuhez ?
S’ils veulent rire ensemble, les bretonnants doivent donc se retrouver dans des filajoù, des soirées conviviales comme il s’en passe un peu partout en Basse-Bretagne. Ils doivent aussi monter leurs propres  spectacles, créer leurs chansons, leurs sketchs, inventer leur humour. Aucun média ne s’en charge à leur place et finalement, c’est peut-être mieux ainsi. Car au lieu de passer leur soirée devant leur poste de télé, vendredi soir, 80 à 90 personnes qui ne se connaissaient pas forcément ont passé une soirée ensemble à rire, à se faire rire, à écouter des chansons et en à chanter, tout en apprenant et pratiquant la langue bretonne. Elle est pas belle la vie ? N’eo ket brav ar vuhez ?
Christian Le Meut

* Le Télégramme d'aujourd'hui, jeudi 15/03 (p. 48, rubrique Spered ar vro), présente gwagenn.tv, télé sur le net proposée par des jeunes bretonnants de Rennes et Nantes.

http://blog.gwagenn.tv/ 

07/03/2007

Kazetenn : ya da Ya !

medium_Ya_173.3.jpgSetu : erruet eo ar Ya! nevez, get ur vaketenn bravoc'h, muioc'h a skeudennoù (ha brasoc'h ivez), peder c'holonnenn e lec'h pemp, pennadoù berroc'h met ur bajenn muioc'h evit an doareieù... Ar rubrikenn "levr" a zo re verr memestra. Ur stagadenn nevez zo : An dudi, get c'hoarioù (ne glaskan ket d'o c'hompren, re ziaes, met henvel eo genin e galleg), bandennoù treset (a grog mat get Darius hag Irial), ha danevelloù (istorioù bank skrivet get Hervé Lossec, fentus hag interesus). Un dra drist memestra : echu eo get Meuriad, ar gazetenn miziek savet get Keit vimp bev evit ar grennarded, siwazh ne oa ket koumananterion awalc'h. Bandennoù treset Meuriad a vo kavet en dro barzh Ya!, ha gwell a-se !

 
Des nouvelles de l'hebdomadaire en langue bretonne Ya! ("Oui !") qui vient de changer, et d'améliorer sa maquette.  Il intègre un supplément loisirs (jeux, BD, nouvelles...) qui vient remplacer le magazine pour adolescents Meuriad. Celui-ci, mensuel, en couleurs, disparaît par manque d'abonnés.
Ya, keit vimp bev, 29520 Laz. Tél. 02 98 26 87 12.

06/03/2007

Démocratie et information : communiqué du Syndicat national des journalistes

Le Syndicat national des journalistes (dont je fais partie) vient d'éditer ce communiqué sous le titre "Démocratie et information de qualité : le SNJ  prend date" : 

"Réussir à lever les obstacles qui nuisent à une information de qualité, voilà l’objectif du Syndicat National des Journalistes (SNJ) en cette année particulière 2007.

•     Le droit de chaque citoyen à une information honnête , complète et pluraliste doit être inscrit dans la Constitution française.  

•     La reconnaissance juridique de l’équipe rédactionnelle s’impose dans chaque entreprise de presse, cette reconnaissance permettant, notamment, d’exercer un droit moral collectif.

•     La protection des sources doit être entièrement garantie en harmonisant le droit français avec les dispositions législatives et jurisprudentielles européennes.

•     Les chartes de déontologie (SNJ 1918/38 et Internationale 1971) doivent être annexées à la Convention Collective Nationale de Travail des Journalistes.

•     La refondation des missions et un financement adéquat sont des exigences pour l’Audiovisuel de Service Public

 •    Le combat contre la précarité sous toutes ses formes (faux correspondants de presse/vrais journalistes, faux CDD, utilisations abusives de stagiaires etc.) garantit la liberté d’expression des journalistes.

Voilà les principaux points sur lesquels le SNJ interpelle les candidats des formations démocratiques à l’élection présidentielle et aux élections législatives.Dès aujourd’hui, il prend date et fera connaître publiquement les réponses et les engagements de chacune et chacun.Des réformes s’imposent : propositions de lois et questions sont sur le site du SNJ (snj.fr). La profession d’informer ne peut exister sans journalistes exigeants, curieux et courageux. La démocratie ne peut exister durablement sans une presse indépendante et pluraliste."

27/02/2007

Ar brezhoneg e Bro Wenrann/Le breton en pays de Guérande (44)

medium_Browenrann150.jpgBourc'h-Baz (Liger Atlantel) : Ar brezhoneg e Bro Wenrann a zo un diskouezadeg interesus bras kinniget betek an 11 a viz Meurzh 2007. Komzet veze brezhoneg e kumun Bourc'h Baz betek an eil brezel bed. Digoret bemdez e pad ar vakansoù. 10 h - 12 h; 14 h - 18 h. Lec'h : Musée des marais salants. 4 € evit mont e barzh. Titouroù : 02 40 23 82 79. Diskouezadegoù all a zo da welet barzh ar mirdi-se. Hag ar vro-se zo kaer tre da wellet ("mistr" evel ma veze laret du-hont).

A Batz sur Mer (Loire-Atlantique)  le Musée des marais salants propose plusieurs expositions dont une, provisoire, sur "Le breton au pays de Guérande" (jusqu'au 11 mars). On a parlé breton dans ce coin de Loire Atlantique jusqu'au XXe siècle et à Batz sur Mer jusqu'à la Seconde guerre mondiale. Ouvert tous les jours de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Renseignements : 02 40 23 82 79. Et ce coin de Bretagne est superbe.