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19/01/2007

Biocarburants : des choix français contestés !

"Plan de développement des biocarburants une politique aveugle et dispendieuse" est le titre d'un communiqué de l'UFC Que Choisir (10/01), qui critique les choix français en matière de biocarburants, tout comme le fait une organisation politique bretonne, le Parti Breton  :

"Les biocarburants peuvent représenter un moyen intéressant de diminuer la consommation de pétrole des ménages estime l'UFC Que choisir ? Certains produits disponibles, comme le biodiesel à base d'oléagineux en Europe et l'éthanol brésilien à base de canne à sucre, ou des produits du futur, comme le carburant à base de biomasse, pourront nous aider à consommer moins d'énergie fossile pour un coût raisonnable. L'UFC Que Choisir soutient donc le développement des biocarburants. Mais il faut rappeler que l'objectif essentiel de diminution de la dépendance au pétrole nécessite avant tout de faire porter l'effort sur des leviers plus importants que les biocarburants, tels que les transports collectifs ou les moteurs économes, car permettant des économies de consommation".

Et l'UFC-Que choisir "constate que la politique menée par le gouvernement pour les biocarburants" n'est pas suffisamment étayée d'un point de vue scientifique (...) et qu'elle est dispendieuse car les deux avantages fiscaux attribués aux biocarburants pour les rendre compétitifs ont été calculés sur la base d'un baril de pétrole à 30 dollars et deviennent donc démesurés".

Forte marge pour les producteurs
Les choix gouvernementaux risque d'avantager les gros producteurs français : "La défiscalisation de la TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers) sur les biocarburants ne profitera pas aux usagers domestiques. Elle permettra en fait aux producteurs de constituer une très forte marge en augmentant leur prix de vente tout en restant compétitif par rapport au prix du carburant fossile. Une taxe supplémentaire sur le carburant fossile (TGAP) de 2 milliards d'euros par an à partir de 2010, viendra renforcer cette rente et grever le pouvoir d'achat des consommateurs".

"Ces avantages fiscaux, poursuit Que Choisir ?, ont donc été surtout élaborés pour rémunérer les producteurs nationaux et leur octroyer une situation de monopole. Dans cette logique, il n'est toujours pas envisagé d'importer de l'éthanol de canne à sucre qui offre pourtant un bon rendement environnemental et qui permettrait de nettement diminuer le prix payé par le consommateur. L'UFC Que Choisir demande au gouvernement (...) de globalement diviser par deux l'avantage fiscal des biocarburants puis de moduler la défiscalisation de la TIPP en faveur du biodiesel et à la défaveur de l'éthanol à base de céréales; et de rééquilibrer sa politique pétrolière en diminuant l'effort financier pour les producteurs de biocarburants et en investissant davantage sur les transports en commun ou les moteurs économes."

Et les céréales pour la consommation ? 
Un autre problème posé par les biocarburants est celui de la concurrence avec les céréales destinées à la consommation humaine. Les surfaces consacrées au biocarburant ne seront plus destinées à la consommation humaine et animale (pour la viande), ce qui risque de provoquer des pénuries alimentaires. Les biocarburants ne sont donc qu'une réponse partielle mais pouvant être récupérée à leur profit par les gros producteurs céréaliers, très puissants en France. Que Choisir ? souligne avec raison que toute une série de mesures doit être mise en place pour faire face au risque de raréfaction du pétrole, mais aussi à l'effet de serre : développer les transports en commun, les déplacements non-polluants, les moteurs économes, moins utiliser sa voiture, co-voiturer, etc.

Une autre organisation, le Parti Breton, s'inquiète de la politique française en matière de biocarburants, voici son communiqué du 10 janvier :

Parti Breton : "Le biocarburant défendu par la France a un parfum....de scandale"
"Le rapport rendu récemment au Ministre de l’Economie français par Alain Prost sur la politique de biocarburants en France ne fait - comme il se doit - que confirmer le choix de l’Etat français pour le bioéthanol pourtant peu performant.  Les biocarburants se divisent en deux grandes familles, les combustibles obtenus à partir d’oléagineux (huiles végétales pures et dérivés) et les combustibles obtenus à partir d’alcools (alcools purs et dérivés).  Le choix de l’Etat en faveur des combustibles obtenus à partir d’alcools à l’exclusion des huiles végétales pures s’est traduit par la non transcription en droit français des articles de la directive européenne encourageant l’usage des huiles végétales pures et dérivés.

Pourtant le rapport énergétique des combustibles à base d’alcool (obtenus en France à partir du blé et de la betterave sucrière) est très peu performant compte tenu notamment des grandes quantités d’énergie fossile requises pour sa production. En outre, ce biocarburant requiert des moteurs spécifiques contrairement aux huiles végétales pures.  Ce choix de la France s’explique par la volonté de satisfaire principalement deux groupes très influents au sein de l’Etat :   les céréaliers et betteraviers que la réforme de la Politique Agricole Commune conduit à moins subventionner.   Les groupes pétroliers qui conserveront avec la production de ces carburants leur situation de monopole. Le choix français, outre le peu de cas qu’il fait de l’environnement, prive la Bretagne d’importantes opportunités pour son agriculture, ses ports et son industrie au profit des régions productrices de blé et de betteraves sucrières comme la Beauce ou le Nord.

Le Parti Breton demande donc l’application intégrale des directives européennes sur l’ensemble du territoire breton. Le Parti Breton appelle également les collectivités territoriales bretonnes à faire preuve d’esprit d’initiative à l’instar de la Communauté de Communes du Villeneuvois (Lot-et-Garonne) qui a gagné son procès contre l’Etat (13 décembre 2006) rendant ainsi possible l’utilisation des huiles végétales pures depuis le 1er janvier 2007 pour certains véhicules des collectivités locales."

Affaire à suivre... 

Christian Le Meut 

www.quechoisir.org 

18/01/2007

Diversité culturelle : la convention internationale en vigueur le 18 mars

Voici un article de l'Unesco annonçant la prochaine entrée en vigueur de la convention internationale sur la diversité des expressions culturelles, outil juridique qui apportera, peut-être, quelques arguments de plus aux locuteurs de langues régionales en France, Etat signataire. Mais le gouvernement français semble plus concevoir cette signature comme un moyen de contrer l'influence de l'anglais... C'est, en effet, le Ministère des Affaires étrangères qui pilote cette affaire en France. 

"La Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles – adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO en octobre 2005 – entrera en vigueur le 18 mars 2007, soit trois mois après le dépôt du trentième instrument de ratification, effectué le 18 décembre au Siège de l’UNESCO. En effet, alors qu’au 15 décembre 2006, l’UNESCO avait enregistré 22 instruments de ratification*, 13 pays**, ainsi que la Communauté européenne, ont déposé leur instrument au Siège de l’Organisation le 18 décembre, faisant passer à 35 le nombre de ratifications reçues.

Le Directeur général, Koïchiro Matsuura, s’est félicité de l’intérêt soutenu des Etats pour ce nouvel instrument normatif. En effet, « le processus de ratification a connu un rythme inédit. Aucune convention de l’UNESCO dans le domaine de la culture n’a été adoptée par autant d’Etats en si peu de temps », a-t-il déclaré. L’adhésion de la Communauté européenne, rendue possible par l’article 27 du texte permettant l’« adhésion de toute organisation d’intégration économique régionale », constitue une première, qui fera l’objet d’une cérémonie le 19 décembre, à Bruxelles.

Fruit d’un long processus de maturation et de deux années d’intenses négociations, jalonné par de nombreuses réunions d’experts indépendants, puis gouvernementaux, ce texte vise à réaffirmer les liens qui unissent culture, développement et dialogue et à créer une plate-forme innovante de coopération culturelle internationale. Elle réaffirme le droit souverain des Etats d’élaborer des politiques culturelles en vue de « protéger et promouvoir la diversité des expressions culturelles », d’une part, et de « créer les conditions permettant aux cultures de s’épanouir et interagir librement de manière à s’enrichir mutuellement », d’autre part (article premier).

Elle consacre le rôle de la culture comme acteur du développement (article 13), mobilise la société civile pour la réalisation de ses objectifs (article 11), et place la solidarité internationale au cœur de son dispositif (articles 12 à 19), en prévoyant, entre autres, la création d’un Fonds international pour la diversité culturelle (article 18). Elle souligne aussi « l’importance des droits de propriété intellectuelle pour soutenir les personnes qui participent à la créativité culturelle » et réaffirme que « la liberté de pensée, d’expression et d’information […] permettent l’épanouissement des expressions culturelles au sein des sociétés ».

Avec l’adoption de la Convention pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, l’UNESCO dispose désormais d’un dispositif normatif complet dans le domaine de la culture riche de sept Conventions afin de prendre soin de la diversité culturelle dans toutes ses manifestations, et plus particulièrement les deux piliers de la culture : patrimoine – immobilier, meuble et immatériel, y compris les expressions culturelles traditionnelles – et création contemporaine. Trois Conventions – celle de 1972 sur le patrimoine mondial, celle de 2003 sur le patrimoine immatériel, et celle de 2005 sur la diversité des expressions culturelles – servent de cadre particulièrement propice à cette fin.

Grâce à ce dispositif juridique étendu, l’UNESCO est désormais mieux équipée pour accomplir la mission qui lui est conférée par son Acte constitutif de respecter la « féconde diversité des cultures » et de « faciliter la libre circulation des idées par le mot et par l’image ».

* Albanie, Bélarus, Bolivie, Burkina Faso, Cameroun, Canada, Croatie, Djibouti, Equateur, Guatemala, Inde, Madagascar, Mali, Maurice, Mexique, Monaco, Namibie, Pérou, République de Moldova, Roumanie, Sénégal et Togo.

** Autriche, Bulgarie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Lituanie, Luxembourg, Malte, Slovaquie, Slovénie et Suède.

Les Justes honorés

Diriaoù 18:01 a zo bet skignet war F2 da 8e30 ur film anvet "La colline aux mille enfants" a fed bugale (ha tud), Juifed a orin, savetaet e-pad ar brezel bed diwezhan get protestanted (kentoc'h) ag ar Chambon sur Lignon (Haute-Loire). Ar film-se zo tost d'ar wirionez. Hiriv e vo igoret get Jacques Chirac, er Pantheon, ur skritell hag a inour ar "Justes" o doa lakaet o buhez dezhe en arvar da saveteiñ Juifed klasket get an nazied. 2.275 a zo bet anavezet e Frans a bezh, 16.000 en Europa, get ar "Fondation Yad Vashem" a Jerusalem. "Amañ ne ouiomp ket petra eo ur Juif, amañ e anavezomp nemet tud" (André Trocmé, pasteur er Chambon d'ar c'houlz-se).

Jeudi soir 18 janvier a été diffusé sur France2 le film "La colline aux mille enfants", inspiré de faits réels, sur le sauvetage de milliers d'enfants (et d'adultes) par les habitants de la région du Chambon sur Lignon (Haute-Loire), à majorité protestante. A la tête de cette résistance, le pasteur André Trocmé qui a dit, à l'époque, "Ici nous ignorons ce qu'est un Juif, nous ne connaissons que des hommes". Aujourd'hui jeudi les Justes de France sont honorés par l'inauguration d'une plaque au Panthéon. 2.275 Justes, c'est-à-dire des non-Juifs ayant sauvé des Juifs au péril de leurs vies pendant la Seconde guerre mondiale, sont recensés en France par la fondation Yad Vashem de Jérusalem. 12.000 pour l'Europe entière.

Pour en savoir plus : www.mirfrance.org 

Le magazine pour enfants "Je lis des histoires vraies" (n°156 - novembre 2006) est consacré à l'histoire d'un enfant sauvé par un Juste :

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17/01/2007

Hetoù ar Morbihan : ar brezhoneg ankoueit/Morbihan, le breton oublié pour les voeux

Setu, ankoueit eo bet o brezhoneg get tud Departamant ar Morbihan : netra war ar skritell hetoù 2007 ! "Partiet eo en dro e 2007", a laront, ya, met e galleg hepken barzh un departamant e lec'h ma vez komzet ivez brezhoneg ha gallaoueg (ha saozneg, ha turkeg, ha...). Domaj... Lakaet m'eus barzh ma sonj skrivañ dezhe memestra. Non mais ! 

Le Département du Morbihan a édité ses voeux 2007 en oubliant la langue bretonne et la langue gallèse (et l'anglais, et le turc, et...). Un peu dommage, non ? Nous sommes dans un département multilingue mais nos pennoù bras ("têtes grandes", les chefs, quoi), l'oublient de temps en temps... Un petit courrier de rappel leur fera du bien. Memestra !

Setu al lizher m'eus kaset da Jo Kerguéris, presidant ar C'Huzul Morbihan :

"    Monsieur le Président du Conseil général
    Je me permets de vous écrire car j’ai constaté avec surprise l’absence de voeux en breton sur les documents du Conseil général du Morbihan. Plusieurs villes du département ont édité des affiches ou des messages bilingues (français-breton) et il est dommage de voir que le Département ne fait pas de même. Je ne vous rappellerai pas l’importance de cette langue dans notre département, ni l’importance de la langue gallèse d’ailleurs.

    Il serait bon, me semble-t-il, qu’en 2008 les voeux du Département reflètent le caractère multilingue (breton, gallo, français) du Morbihan, seul département de l’Hexagone à porter un nom issu d’une langue régionale. C’est, en tout cas, en tant que Morbihannais bretonnant, le voeu que je vous adresse pour 2008.
    E c’hortoz,  ur blead mat 2007 a souetan deoc’h !

   
    Christian Le Meut"

Ma faota deoc'h skrivañ ivez, get doujans, evel rezon, setu chomlec'h ar C'Huzul meur : M. Joseph-François Kerguéris, président du Conseil général du Morbihan, 2 rue Saint-Tropez, BP 400, 56009 Gwened/Vannes cedex

Ci-dessous, l'affiche en question trouvée sur le site internet du Département et parue dans le magazine Morbihan :  

10/01/2007

Jimmy Hendrix hag ar Vro gozh/Jimmy Hendrix et l'hymne breton

N'eo ket ur farsadenn : war e seblant Jimmy Hendrix en doa c'hoariet hag enrollet un ton tost d'ar Vro gozh, "sonenn vroadel" Breizh, ha sonenn vroadel Bro Gembre ivez. Pennadoù zo war internet a ziout an dra se evit ar re intereset :

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17447

Jimmy Hendrix aurait interprété la musique du Bro gozh, "hymne national breton" et hymne gallois également. Un article sur cette histoire est édité sur le site Agoravox aujourd'hui (9 janvier) pour les personnes intéressées mais un lien direct a été mis avec le premier commentaire ci-dessous :

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17447 

07/01/2007

L'irlandais, nouvelle langue de l'Union européenne

Passeport irlandais

La langue nationale de l'Irlande a accédé le 1er janvier 2007 au statut de langue officielle de l'Union européenne, en même temps que le bulgare et le roumain ce qui portera le total de ces langues à 23. L'irlandais, ou "iwerzhoneg" en breton, est la première langue celtique à accéder à cette reconnaissance européenne. D'autres langues vivantes celtiques en Europe (gallois, écossais, cornouaillais, manxois), font l'objet d'une reconnaissance officielle de la part du Royaume-Uni à travers la signature de la Charte européenne des langues minoritaires, et de politiques actives des régions autonomes que sont le Pays de Galles, l'Ecosse et l'île de Man. La langue bretonne, seule langue d'origine celtique parlée sur le continent, demeure en situation de non-reconnaissance officielle de la part de la République française qui n'a toujours pas ratifié la Charte européenne des langues minoritaires (charte obligatoire pour les nouveaux entrants), et qui ne reconnaît qu'une seule langue officielle dans sa Constitution, sans mention d'aucune autre. Un débat parlementaire récent a eu lieu sur ce thème et n'a pas brillé par sa hauteur (note du 18/12). 

Concernant l'irlandais, voici ce qu'en dit un site officiel de l'Union européenne* : 

"Ne dites plus «Ireland Forever», mais «Éire go brách»: l'anglais n'est plus la seule langue de travail de l'Irlande au sein de l'Union européenne. Ce changement résulte d'un accord conclu en juin 2005 pour octroyer à l'irlandais le statut de langue officielle de l'Union européenne à compter de 2007.

Cette nouvelle langue ne sera pas tout à fait sur le même pied que les autres langues officielles de l'Union. Les institutions européennes ne seront pas tenues de traduire l'ensemble de la législation en irlandais, pour des raisons d'ordre pratique avant tout. L'ajout de l'irlandais mobilisera 29 postes pour les tâches de traduction, révision et publication, ainsi que 450 journées d'interprétation free-lance par an. Le coût annuel pour l'Union est estimé à 3,5 millions d'euros.

Un recensement effectué en 2002 a révélé que 40 % des Irlandais connaissent cette langue. Parmi ceux-ci, plus d'un quart disent la parler quotidiennement. Toutefois, les élèves du secondaire choisissent de plus en plus souvent de ne pas présenter d'examens en irlandais, une matière obligatoire dès l'école primaire. La diversité linguistique constitue toujours un thème essentiel dans l'Union européenne. D'autres langues parlées dans des pays d'Europe, telles que le catalan, le basque et le galicien, ont d'ores et déjà obtenu un statut semi-officiel. Elles pourraient bientôt devenir langues officielles, mais le coût en serait probablement à charge du pays concerné.

L'irlandais n'arrivera pas seul: le bulgare et le roumain deviendront aussi langues officielles le même jour, portant ainsi à vingt-trois le nombre des langues officielles de l'Union européenne."

* http://ec.europa.eu/news/culture/061227_1_fr.htm 

Source : Diwan Breizh 

05/01/2007

Kalanna : riboulat dre ret !

Komzet m’eus deoc’h, n’eus ket pell, ag ar Gouelioù Nedeleg... Bremañ komzomp ag ar pred noz Kalanna*. Rak emañ ret lidañ fin ar bloaz, evel Nedeleg ivez. Ur wezh erruet an unan ha tregont a viz An Avent (miz Kerzu) emañ ret deomp riboulat : riboulat dre ret ! Monet get tud all, evañ, debriñ, ober bourrapl, ha souetiñ un blead mat d’ar re all ur wezh erruet kreiznoz. Mod se emañ, dre ret, ha garde à vous ! N’eus ket lezenn ebet a lâr an dra se, eurus awalc’h, met ul lezenn eo e pennoù an dud.

Bep bloaz e vez goulennet ar memes traoù : “Ha petra rit c’hwi da noz Kalanna, get piv, e-men ?”... Ha setu pep hini da reskont emen, get piv hag ar pezh vo debret, istri, fruezh mor, yar indez pe chapon get avaloù douar frintet, ha katew da echuiñ : ur “buche” da zebriñ get champagne, mar plij ganeoc’h...

Gwasket !
Tri c’hant pemp deiz ha tri arnugent zo e korf ur blead met an dud a zo intereset nemet get unan : an unan ha tregont a Viz an Avent. Ne reont ket foult ag ar pezh a vez evet ha debret geneoc’h d'ar peurrest ag ar bloaz... Me, ne vourran ket kement-se riboulat dre ret. Mard e kavan mignonned, e riboulan gete, ma ne gavan ket, ne riboulan ket. Mod-se emañ ha simpl eo, benn ar fin. Met, gwir eo lâret, en em sentañ un tammig gwasket a wezhoù get ar goulennoù-se, ha n’on ket ma unan penn.

Ur mignon din a ya da riboulat alies awalc’h e-pad ar blead met ne vourra ket riboulat dre ret evel d’an unan ha tregont a viz Kerzu. Deuet eo da vout pomper, ya paotr an tan, ha setu eñ chomet er ger da nozh Kalanna, e gard, hep ober na chervat na riboul. Un banne soubenn ha da gousket, prest da sikouriñ ar vambocherion mezv ! Gourc’hemenoù paotr. Dinehanset, dinec'het omp get tud eveldout... Enfin, tost...

Emgann sarbakaned...
Meur a zoare da riboulat a zo. Ar bloaz mañ m’eus debret get mingnonned din. Bourrapl eo bet an traoù met bon, chomet eo bev, alumet, ar skinwell e pad pred noz Kalanna a gaos ma oa bugale ganeomp... Ha ni da welled an aotrou Chirak e lâret e hetoù gwellañ d’ar Fransizion, hep kompreiñ ar pezh a lare eñ peogwir ne selaouemp ket. Lunedoù marons en doa hor prezidant muiañ karet. Klowned all zo deuet war e lerc’h get Patrick Sebastien...

Ha ni da zebriñ ha da eved e varbotal met, war dro uneg eur hanter, ur c’hrouadur n’eus kaset getan ur sac’h get sarbakaned ha boulloù paper e barzh da deurel war ar re all. Nag ur blijadur ! Ha setu me, repuet e fons ur c’hanape, e klask nompass bout touchet kar poanius oa memestra. Erruet oa kreiznoz mod-se met an tennourion sabarkane ne raent ket foultr, ur gwir plijadur eo, evit tud zo, tenniñ war ar re all... Kaer em boa huchal e oa erru kreiznoz, ne glevent ket !

Eurusamant, div vignonnez a oa e tall din er c’hanape, doc’h en em guzhat ivez met speredekoc’h evidin, ar maouezed : lakaet o doa tamm ha tamm razh ar boullou paper a gostez, kuzhet edan ar c’hanape, ha, benn ar fin, ne oa ket mui boullou paper ebet da denniñ. Setu maouezed fin, me lâr deoc’h.

Echu ar brezel-se hag erru ar peoc’h just un tammig goude kreiznoz, nag ur chans...

Blead mat d’an holl !

Christian Le Meut

 An istor-se oa bet embannet dija e miz Geñver 2006.

Nouvel an : la fête obligatoire...

Pour certaines personnes, la période des fêtes de fin d’année est une épreuve, une période difficile et non une période de joie. Il est vrai que la joie et la bonne humeur ne peuvent se décréter et que le caractère quasi obligatoire de la fête peut peser. Mais voilà, c’est ainsi, le soir du réveillon, le 31 décembre nous sommes censés ribouler, faire la fête manger des huîtres, du chapon, boire du champagne, et finir par une bûche ! Il y a 365 jours dans l’année, 365 soirées, 365 soupers mais seul celui-là semble intéresser nos relations qui, des semaines auparavant, posent la sacro sainte question.  “Tu fais quoi pour le réveillon ?”. Ben, un roupillon. Mais un roupillon en guise de réveillon, ça vous fait passer pour un con.

Pompier bon oeil
Un de mes amis a trouvé la parade. Il est du genre à faire la fête tout au long de l’année mais les fêtes obligatoires lui pompent l’air, alors il est devenu... pompier volontaire et le 31 au soir, il était de garde, chez lui, à jeun (enfin j’espère), à veiller sur les réveillonneurs avinés en fête ! 

Bravo l’ami, voilà un bel esprit de contradiction, constructif et tout !  Je suis un peu comme lui, je n’aime pas beaucoup les fêtes obligatoires, alors s’il y a des amis pour faire la fête, tant mieux, sinon, roupillon. Cette année j’étais avec des amis et j’ai fait un réveillon télé. La télé est, en effet, restée allumée toute la soirée parce que les enfants regardaient. Ils auraient pu ne pas la regarder mais bon, comme ça nous avons pu voir le président Chirac, notre président de la République préféré (c'est le seul), dire ses vœux sans les entendre, ce qui n’était pas très grave, et admirer ses belles lunettes marrons*. D’autres clowns sont arrivés ensuite avec Patrick Sébastien.

Les boules... de papier
Nous avons bien bu et mangé. Tout se passait bien jusqu’à l’arrivée des cotillons. Un des enfants avait des sarbacanes en réserve. Vous savez ces tubes en carton grâce auxquels on peut tirer des boules de papier sur les autres. C’est drôle. Il y a des gens qui aiment ça, tirer sur les autres... Alors j’ai trouvé refuge dans un canapé histoire de me protéger un peu des projectiles. Minuit est arrivé en pleine bataille et les tireurs de sarbacanes n’ont pas cessez-le-feu. J’avais beau crié qu’il était minuit, qu’il fallait se souhaiter la bonne année, rien à faire...

Mes deux copines assises dans le même fauteuil que moi, et se protégeant comme moi, ont fait mieux que se protéger. Elles ont mis en place une résistance non-violente en cachant les boules de papier sous le canapé et au bout d’un moment, les tireurs de sarbacanes n’ont plus eu de munitions. La paix est arrivée ainsi, un petit peu après minuit, faute de munitions...

Au moins cette guerre là s'est arrêtée.

Bonne année, et allez en paix !

Christian Le Meut

(*Chronique éditée en janvier 2006, je ne sais pas de quelle couleur étaient les lunettes le 31 décembre 2006) 

04/01/2007

C'hoariva : staj gouleier/stage sur les lumières au théâtre

Staj "Gouleier" d'an 13 ha 14 a viz Genver 2007 : ur staj a vo gant François Eric Valentin, diwar benn ar gouloù er c'hoariva, ar pezh a zegas d'ur pezh-c'hoari. Aozet e vo e Karaez, sal pleustriñ Kreizenn Glenmor, d'ar Sadorn 13 ha d'ar Sul 14 a viz Genver 2007. Digor eo d'an holl, koulz d'an deknisianed ha d'an aktourien. Lakaait hoc'h anv abred, n'eus nemet 12 plas (kasit dre bostel).Digoust eo evit izili C'hoariva. Titouroù all a vo dizale diwar benn bod ha boued (e ti Kerampuilh), ha resisadurioù diwar-benn ar staj war al lec'hienn internet.

Stage (en breton très certainement, même si ce n'est pas spécifié) sur les lumières au théâtre, ouvert aux techniciens et aux acteurs. Carhaix, 13-14/01/2007. 


C'hoariva, kengevredigezh ar c'hoariva brezhonek / Fédération du théâtre en breton, 02 99 37 04 16
morwena.audic@free.fr
http://www.teatr-brezhonek.org/


03/01/2007

C'hoariva e brezhoneg : Mistero Buffo

Mistero Buffo a zo ur pezh c'hoari nevez e brezhoneg, skrivet get Dario Fo ha kinniget get Strollad Penn ar bed. C'hoariet vo d'ar :

Sul 14 a viz Genver 2007da 3e goude kreisteiz, e Kerrien;

Sul 18 a viz C’hwevrer 2007 da 3e goude kreisteiz, e Kastell-Paol, sal Santez Tereza;

Yaou 29 a viz Meurzh 2007da 8e30 noz, e Kemper, sal Ti an Holl Kerfeunteun;


Gwener 30 a viz Meurzh 2007da 8e30 noz, ePondi, sal nevez;

Devezhioù all da zont...

 

Teatr Penn ar Bed, c/o Jakez Andre211, straed Verdun, 29200 Brest. Pg. : 02 98 41 67 54.

jakezandre@hotmail.com

ronanhirrien@hotmail.com

www.teatr-brezhonek.org

Embannet eo bet testenn Mistero Buffo – kempennet gant Teatr Penn ar Bed – e ti Emgleo Breiz, 10 straed Kemper 29200 BREST (02 98 02 68 17).

Une nouvelle pièce de théâtre sur les scènes bretonnes : Mistero Buffo. 

02/01/2007

Ne pendez-pas le Père Noël !

Les fêtes de fin d’année sont finies, Ouf ! Oui, j’ai bien dit “Ouf”. Non pas tellement pour moi-même mais pour tous ces gens, collègues, amis, relations, que les fêtes de fin d’année dépriment ! Pourtant cette période est censée être un moment de joie, de rassemblement... Oui, mais ce n’est pas si simple.
L’ennui, avec ces fêtes obligatoires, c’est qu’elles mettent en avant les absences, les familles divisées, la difficulté de se réconcilier, et parfois aussi l’absence de moyens. Ces situations, dures à vivre tout au long de l’année, le sont encore plus à Noël et pendant les fêtes de fin d’année.

Déluge de cadeaux d’un côté...
Noël demeure une fête chrétienne pour beaucoup d’entre nous. Mais c’est devenu surtout la fête des enfants. Dans certaines familles on assiste un déluge de cadeaux. Mais les enfants apprécient-ils vraiment ? Combien de cadeaux resteront encombrer les armoires familiales ? Combien de boîtes resteront fermées, ou ouvertes une seule fois ? Les enfants apprécient-ils ? Ils sont énervés avant Noël et fatigués après. Et l’affection pour un enfant ou un proche se mesure-t-elle au cadeau ? La seule présence des proches, des amis, est en soi un cadeau. Etre avec eux, parler, jouer, manger, partager avec eux, voilà le vrai cadeau... Mais celui-là est bien souvent noyé sous un déluge d’objets. Je me demande souvent si cette abondance de biens est vraiment un cadeau à faire aux enfants. A force d’avoir tout, tout de suite, les enfants apprennent-ils le vrai prix des choses ? Apprécient-ils les efforts faits par les adultes pour leur payer tous ces présents ? Pas sûr...

...Pénurie de cadeaux de l’autre...
Pour d’autres enfants il n’y a pas de déluge de cadeaux : plutôt une pénurie. Un million d’enfants vivent dans des familles pauvres aujourd’hui en France. Un million d’enfants pauvres, et les chiffres ne vont pas en diminuant. Pour les pauvres aussi, Noël est une période difficile car notre société de consommation y exhibe sans vergogne et en toute bonne conscience, son abondance de biens, dans les médias et dans les magasins. Trop pour les uns, pas assez pour les autres, voilà qui n’est pas tellement dans l’esprit de Noël, qui est un esprit de partage avant tout, si je me rappelle bien.

Une évolution nouvelle apparaît depuis quelques années à Noël : la décoration des façades de maisons ou d’appartements Certaines communes ont même lancé des concours de décorations, comme il y en a pour les maisons fleuries. L’inconvénient de l’affaire, c’est qu’en temps d’économie d’énergie, inciter les habitants à dépenser plus d’électricité n’est pas forcément une idée lumineuse.

Pourtant, je trouve agréable ces décorations, ces maisons décorées dans les bourgs et les campagnes, ces guirlandes, ces nains et korrigans de jardins et ces Pères Noël exhibés pour quelques semaines. Ces façades décorées deviennent un prétexte de ballades diurnes ou nocturnes. Certains habitants font preuve d’une vraie ingéniosité et d’un vrai bon goût, d’autres non, mais l’important, c’est de participer.

Un Père Noël sportif !
Quand j’étais enfant je croyais que le Père Noël livrait les cadeaux portés dans un traîneau volant tiré par des rennes et venant du Pôle nord ! Quel naïf j’étais. Aujourd’hui, sur plein de façades on voit des Pères noël grimpants... et parfois avec difficulté, jusqu’aux cheminées. Où sont passées les rennes volantes, au chômage peut-être ? Et le traîneau volant, au rancart ? Voilà donc une évolution notable : le Père Noël est devenu un alpiniste, un sportif accompli qui escalade les façades avec son sac chargé de cadeaux, et ce, dans le monde entier : il a bien du mérite. Fini le pépère Noël bedonnant sur son traîneau, voici Supère Noël. Et pourquoi pas bientôt sur vos écrans, “Spider Noël”, un papa Noël de type Spider man allant de cheminée en cheminée grâce à ces super pouvoirs arachnéens ? Il y aurait là de quoi renouveler le mythe et réaliser plein de films et de produits dérivés : ça ferait marcher le commerce ! Je m’égare...

Mais j’ai été très surpris, au mois de décembre, par la décoration d’une façade dans ma ville. Le Père Noël n’y a pas été installé face au mur, visage tourné vers le mur comme s’il grimpait, mais il a été accroché à un balcon, visage tourné vers la rue comme s’il était pendu haut et court au balcon ! Une vision un peu traumatisante pour le grand enfant que j’espère être resté. Et mes passages suivants ont bien confirmé ma première impression : on pouvait bien croire qu’ils avaient pendu haut et court le Père Noël.

Qui sait, les habitants de cette maison voulaient peut-être lui signifier leur vif mécontentement quant aux cadeaux reçus en 2004 et avertir le Père Noël suivant : “T’assures pour les cadeaux papy c’t’année, sinon on te pend encore au balcon !”... Plus probablement, les habitants de cette maison ont dû aller un peu vite et n’ont pas réalisé l’effet que pouvait susciter leur installation. J’espère, car le Père Noël n’est pas une ordure que l’on peut pendre sans jugement. Souvenons-nous que nous sommes tous des Pères et des Mères Noël en puissance, et ce tout au long de l’année. Alors, s’il vous plaît, décorez vos façades si vous voulez, mais ne pendez-pas le Père Noël !

Christian Le Meut

* Note déjà parue en janvier 2006 

Krougit ket an tad Nedeleg !

Echu eo gouélioù fin ar bloaz : gwell a se ! Ya, gwell a se ! Ar bloaz man evel bep bloaz m’eus klevet ur bochad tud e lâret e vez stard, kaled, poanius ar prantad amzer Nedeleg ha Kalanna. Stard, kaled, poanius, ur prantad amzer gouel ? Met perag ta ? Penaos ta ? Ur prantad joa ha levenez eo Nedeleg, sanset. Ya, sur awalc’h, met se a zepant evit piv. Gouel an tiegezh, gouel ar familh eo met bez zo tud ne wellont ket o famillh, justawalc’h, pe tud zo ag o familh. Ur mab pe ur verc’h a chom pell; bugale bihan ne zeuont ket da welled o zud kozh; kerent zo ne wellont ket o bugale. Diaes eo dija a hed ar bloaz, met diasoc’h, kaletoc’h, d’ar prantad se.

Bugale beuzet dindan ar bresentoù
Nedeleg zo c’hoazh ur gouel kristen evit ur bern tud met deuet eo da vout gouel ar vugale dreist-holl. Roet vez dezhe ur bern traoù, ur yoc’h c’hoarioù, met betek re da vugale zo, ha re nebeut da vugale all... Mechal a ouiet mard eo ken bourrapl ar prantad se evit ar vugale o unan; kent inervet ma z’int. Inervet araok Nedeleg hag skuizh war lerc’h ! Ha beuzet edan kement se a bresentoù, a brofoù. N’on ket sur e vez prizet get ar vugale razh ar pezh a vez roet dezhe. Traou zo, zo lesket a goste; c’hoarioù zo ne servijont ket kalz. Un tammig nebeutoc’h a brofoù ‘vehe gwelloc’h, d’am sonj, evit bugale zo.

Ur sort toull trap eo ivez, reiñ re a bresentoù d’ar vugale; mod-se e vezint akourset da reseviñ profoù ha profoù hep kompreiñ priz an traoù. Hag hep kompreiñ, marteze, ar pezh talvoudusan da vare Nedeleg ha fin ar bloaz : bout get o zud, o familh, o mignonned, monet e darempred gete, komz gete, o selaou, c’hoarziñ asambles, partajiñ ha c’hoazh...
Evit bugale all, er familhoù paour, n’eo ket ar memes tra. C’hoarioù Nedeleg a vez gwellet kentoc’h dre ar skinwell, hag er stalioù konverzh... Hervez sifroù ofisiel ur million a vugale a vev barzh familhoù paour memestra ! Ha ne ya ket an traoù war wellaat. Setu perak n’eo ket bourrapl mare Nedeleg evit tud zo...

Gwelet vez tadoù Nedeleg partout !
Un dra nevez zo abaoe ur blezad pe zaoù : bravaet vez muioc’h mui a dier get garlantezioù, get korriganned plastik ha traoù a bep sort. Garlantezioù elektrik, evel rezon, hag a zo brav da welled da nozh. Bourrapl eo, gwellout tier bravaet evel se e ker pe war er maezioù. Tier zo, a zo kazimant kuzhet edan ar garlantezioù. Tredan, elektrisité, vez kollet mod-se, gwir eo lâret, met kavout a ran bourrapl memestra gwellout kement-se a dier kaer. Un digarez da vonet da bourmen eo.

Tud zo a lak tadoù Nedeleg da grapiñ war o zi, evel ma pignehent betak ar siminal da gas ar presentoù. Brav. Me, me sonje ec’h arrue an Tad Nedeleg dre an neñv, dre an oabl, barzh ur c’harr tennet get kirwi, get “rennes” el larer e galleg. Ha bremañ an tad Nedeleg zo deuet da vout ur sportour barrek a c’hell pignat betak ar siminaloù ! Nag ul labour : krapiñ betak razh ar siminaloù er bed a bezh get ur sac’h leun a brofoù ! Aesoc’h veze al labour gwezhall evit an Tad Nedeleg met hiriv an deiz muioc’h a sport a vez graet getan, ar pezh n’eo ket fall evit bout yalc’h ha frew ! Echu get an Tad kozh Nedeleg, erruet eo Supère Nedeleg !

Nag ur bed...
Met, en Hen Bont, gwellet m’eus un dra a dreuz memestra war un ti... Penn, bizaj un Tad Nedeleg ne oa ket bet lakaet a dal d’ar vangouer evel ma vehe bet pignet an ti getan, met a-dal d’ar straed, a-dal d’an dud a base er ru ! Evel ma vehe bet krouget ar paour kaezh Tad Nedeleg ! Krouget da vat er balkon. Spontet on bet pa m’eus gwellet an dra se !
Marteze, ar vugale ag an ti se ne oant ket laouen anezhe get ar c’hoarioù kaset ar bloaz araok get an tad Nedeleg. Kounaret oant bet marse ha setu perak o deus krouget ar paour kaezh tad kozh ! Ur skouer oa evit an tadoù Nedeleg all : diwallit tadoù Nedeleg kozh, mard e kasit c’hoarioù brein deomp-ni ar bloaz mañ c’hoazh e vehec’h krouget c’hwi ivez ! Nag ur bed taer...

Pe, moarvat, tud ag an ti-se n’o deus ket graet express kaer...

Met mar plij ganeoc’h tudoù, lakit garlantezioù ha tadoù Nedeleg war ho ti ma faota deoc’h met diwallit memestra : ne grougit ket Tad Nedeleg ! N’ankouit ket, ni zo tout tadoù ha mammoù Nedeleg iwez ! A hed ar bloaz, ha pas hepken e fin miz an Avent ! Ha ne faota din bout krouget... pas bremañ atav !

Christian Le Meut*

* An destenn man oa bet embannet e miz Geñver 2006 dija.