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17/01/2007

Hetoù ar Morbihan : ar brezhoneg ankoueit/Morbihan, le breton oublié pour les voeux

Setu, ankoueit eo bet o brezhoneg get tud Departamant ar Morbihan : netra war ar skritell hetoù 2007 ! "Partiet eo en dro e 2007", a laront, ya, met e galleg hepken barzh un departamant e lec'h ma vez komzet ivez brezhoneg ha gallaoueg (ha saozneg, ha turkeg, ha...). Domaj... Lakaet m'eus barzh ma sonj skrivañ dezhe memestra. Non mais ! 

Le Département du Morbihan a édité ses voeux 2007 en oubliant la langue bretonne et la langue gallèse (et l'anglais, et le turc, et...). Un peu dommage, non ? Nous sommes dans un département multilingue mais nos pennoù bras ("têtes grandes", les chefs, quoi), l'oublient de temps en temps... Un petit courrier de rappel leur fera du bien. Memestra !

Setu al lizher m'eus kaset da Jo Kerguéris, presidant ar C'Huzul Morbihan :

"    Monsieur le Président du Conseil général
    Je me permets de vous écrire car j’ai constaté avec surprise l’absence de voeux en breton sur les documents du Conseil général du Morbihan. Plusieurs villes du département ont édité des affiches ou des messages bilingues (français-breton) et il est dommage de voir que le Département ne fait pas de même. Je ne vous rappellerai pas l’importance de cette langue dans notre département, ni l’importance de la langue gallèse d’ailleurs.

    Il serait bon, me semble-t-il, qu’en 2008 les voeux du Département reflètent le caractère multilingue (breton, gallo, français) du Morbihan, seul département de l’Hexagone à porter un nom issu d’une langue régionale. C’est, en tout cas, en tant que Morbihannais bretonnant, le voeu que je vous adresse pour 2008.
    E c’hortoz,  ur blead mat 2007 a souetan deoc’h !

   
    Christian Le Meut"

Ma faota deoc'h skrivañ ivez, get doujans, evel rezon, setu chomlec'h ar C'Huzul meur : M. Joseph-François Kerguéris, président du Conseil général du Morbihan, 2 rue Saint-Tropez, BP 400, 56009 Gwened/Vannes cedex

Ci-dessous, l'affiche en question trouvée sur le site internet du Département et parue dans le magazine Morbihan :  

Commentaires

C'est vraiment incroyable !!! et vous allez continuer de voter !!!

Ils sont fous, ces gaulois !!!

Écrit par : Nevern | 16/01/2007

Un peu dommage, c'est vrai, mais pas franchement étonnant. Après les vagues soulevées par les panneaux bilingues breton-français, le conseil général a voulu donc faire figure "honorable". Cela montre une fois de plus que les militants culturels bretons ont tout intérêt de débattre du sujet complexe des identités linguistiques entre eux avant de se faire des procès d'intention par presse interposée. Ces escarmouches sont du pain béni pour les anti-bretons.
Gourc'hemennoù braz evit da lec'hienn. Ur blijadur eo atav lenn ar pennadoù savet e brezhoneg ha galleg.
Blead mat teoc'h ivez ha kalon vat 'vit ho labour pouezhus evit diorren hon spered.

Écrit par : JF Lugué | 17/01/2007

Bonjour :
Je ne sais pas s'il y a de lien entre les deux choses mais éditer des voeux bilingues (comme à Lorient), ou trilingue (avec le gallo) est un acte symbolique qui ne coûte pas grand chose à la collectivité. Concernant la politique de bilinguisme routier décidée par le Conseil général du Morbihan depuis 2004, elle est améliorable, c'est clair; notamment par ce qu'elle ne laisse aucune place au gallo, d'une part, et que les communes ne sont pas consultées au préalable sur le nom breton choisi pour elles. D'où certaines surprises et certains débats, légitimes.
kenavo
Christian

Écrit par : Christian | 18/01/2007

Comme quoi, il ne faut jamais relacher la pression !
(Sagesse populaire, il n'y a qu'à fréquenter les anciens dans nos bistrots pour le croire...)

Bertrand.

Écrit par : Bertrand Deléon | 18/01/2007

Les anciens dans les bistrots ne lâchent pas la pression, c'est clair, sauf quand ils passent au rouge, au blanc ou au pastis ! (observation populaire)

Écrit par : christian | 18/01/2007

C'est bien ce que je voulais dire...
Plus sérieusement, je m'étonne, après la fin apparente des actions d' SAB, que le sujet reste tabou. Du temps des poursuites contre un de ses militants dans le Morbihan, on sentait une crainte des organisations pour évoquer le sujet et plus difficile encore pour le soutenir, mais maintentant ? Pourquoi en effet les associations et organisations politiques bretonnes ne maintiennent pas la pression pour gagner encore plus de breton dans la vie publique ? C'est le moment où jamais. A moins qu'on n'attende le retour de SAB ou les prochains propos de Marine Le Pen pour ressentir un soubresaut ?

Écrit par : Bertrand Deléon | 30/01/2007

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