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20/06/2009

Langues régionales : Michel Mohrt, un académicien contre l'Académie

ya378.jpgL'hebdomadaire en langue bretonne Ya! publie en dernière page des entretiens souvent intéressants. C'est le cas cette semaine (n°210 du 12 juin), avec Michel Mohrt. Cet écrivain âgé de 95 ans, vivant à Paris, est d'origine bretonne. Ses deux grand-mères parlaient breton, explique-t-il, et si lui n'a pas appris la langue, il a "toujours du plaisir à l'entendre". Originaire de Morlaix, et âgé de 95 ans, il vit désormais entre Paris et Locquirec. Membre de l'Académie française, il dit à Ya! son désaccord  avec cette assemblée en ce qui concerne les langues régionales. En 2008, lorsque l'Assemblée nationale vota un amendement modifiant la Constitution française pour y inclure une reconnaissance des langues régionales, l'Académie s'y opposa. La modification fut votée néanmoins par le Parlement.

"J'ai dit que je n'étais pas du tout d'accord avec ce que l'Académie avait déclaré à propos des langues minoritaires, dit-il. L'Académie ne voulait donner aucune place aux langues régionales. Ce qui m'a choqué et j'ai dit mon opinion : la langue bretonne doit rester vivante et il faut la secourir. Je ne sais pas si j'ai été beaucoup écouté, mais c'est important pour moi. On ne peut pas défendre une langue - le français, comme le fait l'académie - et ne pas accorder une place aux autres langues. Pour moi, c'est un peu de la richesse mondiale qui est là, en danger".

Biographie de Michel Mohrt :

http://www.academie-francaise.fr/immortels/base/academici...

Ya! Keit vimp bev, 29520 Laz. Tél. 02.98.26.87.12.

 

19/06/2009

Paris : komzet 'vez brezhoneg du-hont !

Komzet 'vez brezhoneg e Paris, evel rezon : François Marc, senadour a Benn ar Bed 'zo aet da wellet bugale skol Diwan Paris, evit komz gete. Setu e sonj, e galleg, embannet war e vlog/On parle breton à Paris, bien entendu : François Marc, sénateur  du Finistère, a rendu visite aux enfants de l'école Diwan de Paris. Voici ce qu'il en dit sur son blog, en français :

http://francois-marc.blogspirit.com/archive/2009/06/19/on...

17/06/2009

An Drouizig : meziantoù e brezhoneg/des logiciels en breton

Setu ur gemenadenn a-berzh ar gevredigezh An Drouizig/Communiqué de l'association An Drouizig (en français à la suite) :

"Abaoe c'hwec'h vloaz emañ kevredigezh an Drouizig o labourat a-youl vat a-benn ma vo graet gant ar c'halvezouriezhoù nevez dre ar brezhoneg. Un arload da reizhañ ar reizhskrivadur evit Windows hag arloadoù digor e brezhoneg a vez pellgarget digoust diwar lec'hienn ar gevredigezh www.drouizig.org

Troet hon eus penn da benn :
- OpenOffice.org, un heuliad burevek digor barrek da gemer plas Word, Excel,
Powerpoint ;
- Mozilla Firefox, ur merdeer internet fizius ha fonnus ;
- Mozilla Thunderbird, ur meziant da sevel, kas ha degemer posteloù evel Outlook
;
- Gimp, un arload da zornata skeudennoù evel Photoshop ;
- Scribus, un arload da bajennaozañ evel QuarkXPress pe Indesign ;
- Inkscape, da sevel skeudennoù sturiadel evel Illustrator ;
- Gcompris, un heuliad arloadoù kelenn evit ar vugale ;
- Joomla, un arload da ardeiñ lec'hiennoù internet ;
- Brasero, da engravañ CDoù pe DVDoù evit burev GNOME ; ha meziantoù all c'hoazh...

Dizoloit digoust ar meziantoù arveret ganeoc'h bemdez troet e brezhoneg penn da benn. Ar gerioù pemdeziek n'int ket a-walc'h evit treiñ ar c'healioù kejet ganto, neuze e kinnigomp ur gerva dre an ere amañ dindan (digoust) :
http://www.archive-host.com/compteur.php?url=http://sd-1.archive-host.com/membres/up/73919222843900962/GervaanDrouizig-2009.pdf

Korvigelloù an Drouizig a zegemer pep tamm labour o tont ac'hanoc'h gant plijadur : kinnigit ho troidigezhioù eus meziantoù pe skridoù kelenn, grit bruderezh dirak ho mignoned a oar brezhoneg, grit gant ar meziantoù troet... ha kasit ur skridig kalonekaat deomp ;)
Kit e darempred ganeomp war ar forom.  :)

Ur skritell vrudañ e brezhoneg evit OpenOffice zo hegerz dre an ere amañ dindan : http://meskach.free.fr/arbo/Ubuntu-br/oooBezitDieub.pdf
Moullit hi ! Skignit hi !


" Depuis une demi douzaine d'années l'association vannetaise Korvigelloù an Drouizig milite bénévolement pour l'utilisation du breton dans les nouvelles technologies. Un correcteur orthographique pour Windows ou des logiciels libres en breton sont téléchargeables gratuitement sur le site de l'association. www.drouizig.org

Nous avons traduit entièrement :
- OpenOffice, suite bureautique remplaçante libre de Word, Excel, Powerpoint ;
- Mozilla Firefox, navigateur web sûr et rapide ;
- Mozilla Thunderbird, courrieleur équivalent à Outlook ;
- Gimp, équivalent libre de Photoshop ;
- Scribus, équivalent libre de QuarkXPress ou InDesign ;
- Inkscape, éditeur d'images vectorielles comme Illustrator ;
- Gcompris, suite de logiciels éducatifs pour enfants ;
- Joomla, gestionnaire de contenu web ;
- Brasero, logiciel de gravure Cd/DVD pour le bureau Gnome ;
et bien d'autres encore...

Découvrez gratuitement les logiciels que vous utilisez tous les jours entièrement traduits en breton. Parce que le vocabulaire usuel n'est pas toujours suffisant pour appréhender les notions abordées, un lexique est disponible sur le lien suivant:
http://www.archive-host.com/compteur.php?url=http://sd-1.archive-host.com/membres/up/73919222843900962/GervaanDrouizig-2009.pdf

Korvigelloù an Drouizig est ouvert à toute contribution : vous pouvez proposer votre traduction de logiciels ou de tutoriels, faire de la publicité auprès des amis bretonnants, simplement utiliser les logiciels traduits... et nous encourager  ;)
N'hésitez pas à nous contacter sur le forum :).

Une affiche de promotion pour OpenOffice en breton est disponible sur le lien
suivant :
http://meskach.free.fr/arbo/Ubuntu-br/oooBezitDieub.pdf

15/06/2009

Ploudalmézeau : certains élus ne disent pas "Ya d'ar brezhoneg"...

Setu ul lodenn a rentañ kont emvod ur strollad kumunioù, tolpet e Gwitalmeze, e Bro Leon. Un tabut a zo bet a ziar karta "Ya d'ar brezhoneg". Embannet eo bet barzh Le Télégramme d'an 13 a viz mañ.../Voici un extrait d'un compte rendu de réunion d'une communauté de communes, en nord-Finistère (Léon), concernant la signature de la charte "Ya d'ar brezhoneg". La rencontre avait lieu à Ploudalmézeau et l'article a été publié dans Le Télégramme le 13 juin :

"Charte de la langue bretonne. La CCPI va adhérer à la charte pour la langue bretonne «Ya d'ar brezhoneg». Quelques élus, notamment ceux de la commune de Landunvez, ont souligné qu'ils leur semblait peu opportun, «en cette période de crise», d'aller mettre de l'argent dans ce genre de projets, d'autant qu'à l'heure actuelle, «on va vers l'Europe et non vers le retour sur soi». Le maire de Landunvez a souligné qu'à Kersaint, le conseil général impose des panneaux en deux langues, dont le coût est supporté à hauteur de 60% par la commune, ce qui ne leur paraît pas tout à fait normal. Toujours au sujet des panneaux, on a souligné que «les gens ont déjà du mal à déchiffrer les noms français des communes du territoire, alors, en breton...». Un autre élu a souligné qu'il lui semble inutile d'aller compliquer encore le message du répondeur de la CCPI avec un message en breton: «Si nous avons envie que les étrangers viennent chez nous, il faut qu'ils comprennent ce qui est dit». André Talarmin a dit que l'application de cette charte n'est «pas coûteuse»...

http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/pl...


NB : J'ai changé le titre de cette brève car il induisait une confusion : d'après ce qui est dit dans l'article, cette communauté de communes va adhérer à Ya!, mais cette adhésion suscite débat, ce qui est légitime en soi. C'est la nature des arguments qui peut surprendre mais ils montrent aussi que la signature doit être précédée d'un travail d'explication vers les élus et la population. Faute de quoi, il y a un risque de malentendu, ou que cette signature ne soit pas suivie de beaucoup d'effets. CLM

08/06/2009

La Poste : les noms de lieux en breton finalement acceptés ?

Hag e vo, a-benn ar fin, asantet an anvioù lec'h e brezhoneg get an ti Post ? Hag e vo moien dezhi kas al lizhiri d'ar chomlec'hioù skrivet get an anvioù-se, ha get ar "c'h" ? Ya, hervez ul lizher (e galleg) kaset get an ti Post da Fañch Broudig, hag a zo embannet war e vlog. Un nebeut mizioù 'zo trouz oa bet er vro goude bout lâret get Yves Amiard, penn bras ar Post, e vehe gwelloc'h get ar c'humunioù dibab anvioù e galleg kentoc'h evit e brezhoneg.

Est-ce que, finalement, les noms de lieux en breton vont être acceptés par la Poste ? Pourra-t-elle livrer le courrier aux adresses écrites avec ces noms, et avec le "c'h" qui, je le rappelle, est une lettre de l'alphabet breton ? Oui, si l'on en croit une lettre (en français), adressée par la Poste à Fañch Broudig, et qu'il publie sur son blog. Il y a quelques mois Yves Amiard, responsable de La Poste, avait déclaré qu'il serait préférable que les communes mettent des noms de rues et de lieux en français plutôt qu'en breton...

Blog Fañch Broudig :
http://languebretonne.canalblog.com/

Liamm get ar pezh a oa bet embannet mizioù zo/Lien avec ce qui a déjà été publié il y a quelques mois : http://rezore.blogspirit.com/archive/2009/01/17/la-poste-fossoyeur-de-la-langue-bretonne.html

 

02/06/2009

Penaos deskiñ brezhoneg e Amsterdam ?

Un den a zo e chom e Amsterdam, Dominiko, a c'houlenn genin penaos deskiñ brezhoneg, an hentenn pe al levr gwellañ. N'eus ket kentel brezhoneg e Amsterdam ha Dominiko a labour get ar "metod assimil", adembannet un nebeut bleadeù (bloavezhioù) zo get Divi Kervella. D'am sonj, ar metod se a zo mat evit krogiñ da zeskiñ.

Poelladennoù a-feson a vez kavet ivez war lec'hienn internet DAO; Deskiñ d'an oadourion.

Evit deskiñ komz get ar re all, an dra gwellañ d'ober a zo dont da Vreizh evit heuliañ ("suivre"), ur staj hir, ur sizhuniad pe div, e-pad an hañv. Stajoù a vez kinniget get KEAV, Stumdi, ha kevredigezhioù all.

Mod all, evit deskiñ lenn, levrioù paper a zo, evel rezon, met diaes da gavout e Amsterdam, marteze. Ur bern testennoù a zo da lenn e brezhoneg war blogoù (Rezore, Ar Gelionenn... !), met, dreist-holl war Wikipedia e brezhoneg (25.000 pennad !).

Setu un nebeut mennozhioù. Ma peus-c'hwi, lennourion, sonjoù all da ginnig da zDominiko, skrivit anezhe dre "commentaires".

Ha, marteze, brezhonegerion a zo e chom e Amsterdam...

En français : Dominiko, internaute résidant à Amsterdam, où il n'y a manifestement pas de cours de breton, demande quelle est la meilleure méthode pour apprendre le breton. Internautes, à vos idées !

CLM

01/06/2009

Lorient/An Oriant : brezhoneg pe sinaeg ?

Goude ar pezh a oa bet lâret get rener lise Dupuy-de-Lôme, An Oriant, Yann Syz, eil vaer An Oriant (UDB), n'eus displeget e sonj ivez war blog e strollad politikel./Suite aux propos du proviseur du lycée Dupuy-de-Lôme, à Lorient, le maire-adjoint Yann Syz, Union démocratique bretonne, explique son point de vue sur le blog de sa formation politique :

http://udbbroanoriant.over-blog.com/article-31738859.html

29/05/2009

Levr/Livre : Le roman de la Bretagne

roman375.jpgMizioù zo m'eus prenet al levr mañ : intereset e oan da lenn ar pezh a skriv un den, Gilles Martin-Chauffier, a zo  penn-kazetennour kelaouenn "Paris Match" a zivout Breizh a zec'h, a vremañ hag en amzer da zont. M'eus ket bet amzer c'hoaz da lenn al levr met  Fanch Broudig, eñv, 'n'eus bet amzer, ha displegiñ a ra e sonj ar e vlog. Ha me, mechal ma m'eus ket kollet ugent euro e brenañ al levr-se, memestra...

Il y a quelques mois j'ai acheté ce livre, Le roman de la Bretagne : j'étais intéressé de lire ce que Gilles-Martin Chauffier, rédacteur en chef de Paris Match, pouvait écrire sur la Bretagne d'hier, d'aujourd'hui, de demain. Je n'ai pas encore eu le temps de lire ce livre mais Fañch l'a eu  et en publie une critique sur son site. Et moi, je me demande si je n'ai pas perdu  20 euro le jour où j'ai acheté le bouquin en question...

http://languebretonne.canalblog.com/

26/05/2009

Lesneven (29) : on s'y marie en breton

E Lesneven e c'heller mont da zimeziñ e brezhoneg dirak an aotroù maer, bizkoazh kement all ! Ha barzh al lezenn eo, mard eo an abadenn divyezhek. Setu ar pezh a c'heller deskiñ  barzh an Telegramme./A Lesneven on peut se marier en breton devant M. le maire, étonnant non ? Et c'est légal si la cérémonie est bilingue. C'est ce qu'on apprend dans Le Télégramme :

http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/le...

Divskouarn : du breton avant l'école

Diskouarn a zo ur gevredigezh a labour evit kinnig d'ar vugale bihan (ha d'o zud brezhoneg) araok ar skol, evel ar pezh a zo displeget barzh ar pennad-se ha war lec'hienn ar gevredigezh. L'association Divskouarn propose du breton avant l'école pour les enfants (et leurs parents) : en lien, un article du Télégramme et le site internet de Diskouarn.

http://www.letelegramme.com/local/morbihan/vannes-auray/g...

http://divskouarn.free.fr/?lang=br

22/05/2009

Lorient : le chinois à la place du breton ?

Le bac approchant, je vous invite ce matin à une petite réflexion collective sur la phrase suivante, prononcée par le proviseur du lycée Dupuy-de-Lôme, de Lorient, M. Alain Colas, qui a monté depuis plusieurs années une filière d'apprentissage du chinois au lycée, et incite les collèges à développer cet apprentissage : quatre s'y mettront à la rentrée. Manifestement enthousiaste, M. Alain Colas développe, entre autres arguments, celui-ci :

"On doit préparer les enfants dans le monde dans lequel il vont vivre et non dans celui  de leurs grands-parents !".

Belle citation, n'est-ce pas ? Question cependant : les grands-parents d'aujourd'hui étant en très grande majorité francophones, est-ce une invitation à abandonner le français à laquelle nous invite M. Colas ?  On pourrait lire cette phrase ainsi et, d'ailleurs, l'usage du français est menacé dans bien des domaines de la vie économique, scientifique et technique internationale (et dans d'autres domaines aussi sans doute). L'anglais est le grand concurrent du moment et, qui sait, le chinois plus tard.

Evidemment, ce n'est pas le français qui est visé, mais l'enseignement du breton. Enseignement que le lycée Dupuy-de-Lôme a abandonné alors qu'il avait, jadis, une option langue bretonne.

Questions :

- Les adolescents d'aujourd'hui vivent aussi dans le monde de leurs grands-parents, qu'il ne faut pas enterrer trop vite quand même. Leur donner, par l'éducation, des clés pour comprendre le monde de leurs grands-parents n'est-il pas essentiel pour qu'ils comprennent d'où ils viennent ? Qu'ils tirent des enseignements de la façon de vivre de ces grands-parents dont les savoirs et les moeurs ne sont pas à jeter.

- Pourquoi la langue bretonne est-elle devenue la langue des grands-parents et n'a-t-elle pas été transmise aux nouvelles générations ? Est-ce juste ? Est-ce positif de ne pas transmettre aux jeunes leur langue d'origine ? Est-ce normal que les habitants du Morbihan et d'An Oriant n'aient, pour la grande majorité d'entre eux, pas reçu le moindre enseignement sur la langue, l'histoire et la culture bretonnes ? M. Le proviseur trouve-t-il normal ce processus d'acculturation ? Que pense-t-il de la dimension culturelle, humaine, scientifique, que constitue la perte d'une langue ? Fait-il oeuvre de culture en tenant ce genre de propos ?

- La langue bretonne figure sur la liste des langues en danger de disparition au XXIe siècle établie par l'Unesco : M. le proviseur ne tire-t-il pas sur une ambulance ? Et le siècle prochain, sera-ce le tour du français ? Trouvera-t-on alors, à Lorient, un proviseur pour justifier son abandon au profit d'une autre langue plus porteuse "d'avenir" ?

-  Le "monde dans lequel vont vivre" les ados d'aujourd'hui, qu'en sait M. le proviseur ? Il est devin ? J'observe qu'aujourd'hui, ici et maintenant, il y a en Bretagne des centaines d'emplois en langue bretonne (un millier selon l'Office de la langue bretonne), et que la connaissance de cette langue est un atout pour une personne qui veut vivre et travailler ici.

Pour finir, ci-dessous, le petit mot de présentation de son lycée par M. Colas, où l'on apprend que "la tradition humaniste" fait que l'on peut apprendre le grec et le latin dans cet établissement. Mais pas le breton. Par  contre, est-ce au nom de cette tradition humaniste que l'on y apprend le chinois et pas le tibétain ? En matière de tradition "humaniste", n'est-on pas plutôt face à de l'opportunisme économique ? Je n'ai rien contre l'enseignement du chinois, ni de quelque langue que ce soit, mais pourquoi le situer en concurrence avec l'enseignement de la langue bretonne qui, en Bretagne, doit aussi être une priorité ?

Christian Le Meut

"Notre métier est la transmission du savoir.

Savoir, savoir-faire, savoir-être.

Nous nous engageons à tout mettre en œuvre pour offrir aux élèves et aux étudiants qui s’inscrivent au lycée Dupuy de Lôme les meilleures conditions pour travailler, apprendre, grandir.

Le lycée Dupuy de Lôme c’est, au cœur du centre ville, une équipe d’enseignants de grande qualité, des équipements (laboratoires, nouvelles technologies informatiques, gymnase) performants, des locaux en cours de complète rénovation, mais aussi des options en prise sur le monde de demain (enseignement du russe, du chinois, classes préparatoires aux grandes écoles). Enfin, dans la tradition humaniste, car nous croyons aux têtes bien faites, nous offrons le pôle langues anciennes de Lorient avec la possibilité de suivre un enseignement du latin et du grec.

Notre seul objectif est de permettre, aux jeunes qui entrent dans notre lycée, d’en sortir diplômés et enrichis de connaissances leur assurant une bonne insertion dans l’enseignement supérieur et plus tard dans la vie.

Le Proviseur/A. COLLAS"

http://www.dupuydelome-lorient.fr/index.php?option=com_frontpage&Itemid=1

 

21/05/2009

Semaine du golfe : le breton est-il tombé à l'eau ?

Kemenadenn a-berzh ar gevredigezh Bemdez (Bro Gwened)/Communiqué de l'association Bemdez (pays de Vannes) :

"Sizhuniad ar Mor-Bihan, Breizh-Kembre met brezhoneg ebet.
"En e varr emañ gouel ar Mor-Bihan p’emañ Kembre ar vro pedet er bloazmañ. Kenorin gant Breizh emañ he yezh kar d’ar brezhoneg, boutin he c’han broadel ha stag amzer-da-zont he armerzh war an aodoù atlantel. Padal n’hallo ket Kembreiz kavout an euriad da welet hor yezh war ar panellerezh : panell vrezhonek ebet eno evit degemer an dud da sizhuniad ar Mor-Bihan, daoust da garta Ofis ar Brezhoneg sinet gant kêr Wened. Frealzet e vint gant ar panellerezh-hentiñ kefridiel ? Mont a ra war-raok met n’eo ket tizhet an divyezhegezh c’hoazh pe graet diwar-skañv d’an ampoent (panelloù hanter droet a-wezhioù)."

Semaine du Golfe, Bretagne – Pays de Galles mais pas de breton

"La semaine du Golfe bât son plein, le Pays de Galles est à l’honneur, nation cousine de la Bretagne dont la langue est parente du breton, l’hymne est commun et les intérêts économiques intimement liées à l’avenir de l’arc atlantique. Pourtant, les Gallois n’auront pas la chance de voir la langue bretonne sur la signalisation : aucun panneau bilingue breton-français présent sur les sites d’accueil du public à la semaine du Golfe, en dépit de la signature par Vannes de la charte de l’Office de la langue bretonne. Pourront-ils se consoler par la signalisation routière
officielle ? Cette dernière avance mais le bilinguisme est encore très loin d’être atteint, voire mis en place à la légère (panneaux à moitié traduits)."

Evit / Pour Bemdez, Maryannig Garel. Kevredigezh / Association Bemdez, Ti ar c’hevredigezhioù / Maison des associations, 6 straed ar Govuerezh / 6 rue de la Tannerie
56 000 Gwened / Vannes – Tél. 06 11 51 43 15.

http://membres.lycos.fr/bemdez/