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10/12/2008

France Culture : la chroniqueuse Catherine Clément défend la langue bretonne

Brezhoneg. N'eo ket bemdez e vez klevet traoù interesus war France culture a zivout ar "yezhoù rannvroel" ha, justawalc'h, ar mintin mañ, on bet dihunet da 7e30 get kronikenn Catherine Clément, skrivagnourez ha prederourez, deuet da lâr he sonj evel bep merc'her, met war tem ar brezhoneg ar wezh-mañ ! Mignonez Mikael Treguer eo, un den a Vreizh (savour filmoù, skrivagner...), a zo e just e embann e levr nevez anvet "Gwir". Catherine Clément a sonj dezhi n'hell ket bout Bro Frans, Bro "gwirioù mab den", e klask gwaskiñ, lazhiñ, ar yezhoù rannvroel a zo diabarzh Bro C'hall. Vat a ra, bout dihunet ur wezh get pozioù evel-se, hag an 10 a viz Kerzu, miz An Azvent, tri ugentved deizh ha bloaz diskleriadur gwirioù hollvedel mab den. Kronikenn Catherine Clément a c'hell (pe a c'hello) bout selaouet pe pellkarget war lec'hienn France culture :

Français. Ce n'est pas tous les jours que l'on entend des choses intéressantes concernant les langues "régionales" sur les ondes de France Culture. Et, ce matin, justement, j'ai été réveillé par la chronique de Catherine Clément, philosophe, écrivaine, qui s'exprime chaque mercredi à 7h25. Et cette fois, elle avait choisi pour thème la langue bretonne  !  Elle vient de lire le livre de son ami l'écrivain-réalisateur Michel Tréguer, intitulé "Gwir". En ce 10 décembre, 60e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme ("Gwirioù hollvedel mab den" en breton), Catherine Clément nous dit que la France est "injuste" par rapport à ses langues régionales. A écouter ou télécharger :

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissio...

08/12/2008

Le Clézio : en 2004 il signait pour la langue bretonne

Le Monde (extrait du 15 mai 2004) : "Une pétition pour "le sauvetage de la langue bretonne"

"Une centaine de personnalités venues d'horizons divers viennent d'adresser à Jean-Pierre Raffarin "une p étition pour le sauvetage de la
langue bretonne", à l'initiative d'un professeur d'histoire-géographie de Rennes, Caroline Ollivro. Les signataires, parmi lesquels les écrivains Irène Frain, Jean-Marie Le Clézio, Erik Orsenna, de nombreux universitaires dont le paléontologue Yves Coppens, l'historienne Mona Ozouf-Sohier, l'économiste Jean-Claude Casanova, le sociologue Michel Wievorka ainsi qu'Yves Thibault de Silguy, ancien commissaire européen et ancien membre du cabinet d'Edouard Balladur à l'hôtel Matignon, les artistes Manu Chao, Gilles Servat et Alan Stivell, d énoncent des "freins" à l'enseignement du breton, qui menaceraient la survie de cette langue.


Ils s'élèvent ainsi contre "le refus fréquent d'ouverture des classes bilingues, les freins à la diffusion du breton dans l'audiovisuel, la
fragilisation des écoles Diwan, la suppression des filières optionnelles d'enseignement en breton dans de nombreux établissements, etc.".
La langue bretonne, soulignent ces personnalités, est "un élément fondamental de la culture, une langue qui participe à la richesse de la
culture en France et en Europe, un élément clé pour l'avenir de la Bretagne et notamment pour sa reconnaissance internationale, un outil
pour le développement économique, une façon de voir le monde qu'il convient d'encourager". Les signataires s'engagent pour que
l'enseignement de la langue ne soit "pas laminé mais bel et bien promu et renforcé aux plans institutionnels, médiatique et éducatif" .
(...).

07/12/2008

Disprizioù : an distro !

"Ul levr pe ur pennad droch pe leun a vioù-koukoug a lak ’nezhañ da vezañ digomprenapl, un oberenn n’he doa ket tizhet he fal tamm ebet, hag a oa aet en tu kontrol memes, ur fazi ’oa bet lakaet an holl da c’hoarzhin gantañ, glas pe frank, tamm brezhoneg ebet e-barzh ul levr a denn e vad deus danvez kalon ar vro : kement tra a ra buhez bed ar brezhoneg ivez !
Evit an eil gwech e vo roet ur priz dezhe !

Notennit dija : d'an 18 a viz Kerzu, e Pondi, e vo roet an Disprizioù.

Er juri e vo tud deus aozadurioù brudet hag anvezet mat gant an holl ’c’hanomp. 4 rummad a vo d’an Disprizioù :

1. Mediaoù (an embann e-barzh)
2. Buhez foran
3. Deskadurezh
4. Pladennoù ha levrioù


Lârit ho soñj deomp !
War ar renk e vo lakaet ar re a vo choazet gant ar jureed e-mesk kinnigoù ar wiaderien. Digor eo ar forom deoc’h ! Grit ho kinnigoù betek an 10 a viz Kerzu.
Reolennoù zo ec’h eo a-bouez-bras delc’her soñj ’nezhe :
• Roet e vo un Dispriz d’un dra, d’ur fed resis.
• Ne vo ket taget den ebet en ur mod hiniennel na personel.
• Fent, fent ha fent eo gerioù-stur an Disprizioù !

Les Disprizioù : le retour !

Les plus belles professions de mauvaise foi, les plus belles actions complètement ratées, les propositions les plus absurdes, les erreurs peaux de banane : autant de sujets à rire ou à grincer des dents.

Pour la deuxième année, elles auront une récompense à la hauteur de leurs effets.

C’est ce que vous propose WebNoz dans son émission du mois de décembre, qui sera diffusée en direct de Pondi le 18.

Un jury attibuera les Disprizioù dans 4 catégories :

1. Medias (y compris l’édition)
2. Vie publique
3. Éducation
4. Livres et CD


Votre avis est requis !

Les nominés seront choisis par le jury parmi les propositions des internautes. Ce forum vous est ouvert ! Faites vos propositions jusqu’au 10 décembre.

Quelques règles très importantes à garder en mémoire :
• Il s’agit de "récompenser" un fait précis et datable.
• Il n’est pas question d’attaquer qui que ce soit de manière personnelle et individuelle.
• Humour, humour et humour sont les mots d’ordre des Disprizioù ! "

Ma faota deoc'h kinnig traoù da juri an disprizioù kit war lec'hienn Webnoz /Si vous voulez faire des propositions au jury des Disprizioù, allez sur le site de Webnoz :

http://www.brezhoweb.com/?mode=forum&no_sujet=31

30/11/2008

Troioù lâret da selaoù !

Ma faota deoc'h lenn troioù lâret a Vreizh, dastumet gwerzo met a c'hell servij bremañ c'hoazh, lâret ha distaget get un den bev, a-vremañ, get sonerezh  "a-vremañ" (Led Zeppelin a grog da vout kozh awalc'h met n'eo ket c'hoazh hengounel), kit da vlog ar Gelionenn :

http://kelionenn.blogs.letelegramme.com/archive/2008/11/3...

 

Levr : "Dictons bretons - breton proverbs"

argoat330.jpgNag ul levr brav ! Brav spontus, ya. Kempennet, frammet a-feson get skeudennoù kaer ha troioù-lâret a Vreizh embannet e brezhoneg (skrivet bras) ha troet e galleg hag e saozneg (skrivet bihanoc'h an div yezh-se). Mod-se e c'heller lenn ha deskiñ troioù lâret e sellet doc'h fotoioù brav tennet e Breizh, met ar pezh a zo displeget edan pep skeudenn a zo e galleg hepken. Al lenner a c'hell krogiñ d'an daou du ha div bajenn gentañ a zo : d'un tu an Argoat (liv mouk), d'an tu all an Armor (liv kistin).
Setu un nebeut skouerioù :
"Gortozit an noz evit lavarout eo bet kaer an deiz" (pajenn 51).
"Attendez la nuit pour dire que la journée a été belle"
"Wait for nightfall before saying it has benn a good day"

Pe c'hoazh :
"Hep stourm ne vezer ket trec'h" (p. 50).
"Sans lutte, point de vainqueur
"Without a battle, there can be no victor"

Dre vras an droidigezh e galleg a zo mat, met n'hellan ket lâret evit ar saozneg (daoust din bout bet desket saozneg e-pad dek vlead er skolaj, lise, skol veur...). A wezhoù memestra, eh euz traoudigoù souezhus e keñver an doare skrivañ :

"Gad Doue ema ar madoù, sachit war-n-ho a grabanadoù" (p.15).
"Dans les mains de Dieu sont les richesses, prenez-les à poignées".
Gad a vez skrivet "gant" pe "get" (e gwenedeg), met pas "gad" : a ger-se a dalv "lièvre" e brezhoneg...
Ha "war-n-ho" evit "warno", pebezh skritur !

armor329.jpgUn nebeut farioù evel-se m'eus kavet hag all un dra a vank : al lec'hioù e-lec'h ma zo bet serret, dastumet an troioù lâret embannet. Interesus vehe bet. Met un dra displijus all a zo barzh al levr-se : an ditloù a zo e galleg hag e saozneg, ha pas e brezhoneg ! Memes tra evit ar rakskrid : e galleg eo, troet e saozneg ha netra e brezhoneg ! Gwasoc'h c'hoazh, lennit : "Cet ouvrage entièrement consacré aux dictons bretons, se veut un florilège des proverbes, maximes et dictons dont le breton, qu'il soit pêcheur d'Armor ou paysan d'Argoat, était si friand". "Etait", da lâret eo, hervez an dud o deus savet al levr-se, ar brezhoneg a zo ur yezh varv, aet da goll da vat... Ur yezh komzet get 200.000 den c'hoazh...

Daoust dezhan bout frammet mat, d'un doare "modern", al levr-se a ziskouezh ur skeudenn kozh a Vreizh, skeudennoù evit an douristed eo : ar mor, an argoat, an dilhadoù hengounel, ar saout, ar peulvanoù... Ar brezhoneg a vez, hag a veze, komzet e kerioù bras ivez. Ha komzet e vez ivez get tud yaouank a-vremañ. Met ar brezhoneg bev n'eo ket danvez al levr-se. Ul levr brav. Evel ur bez brav.

Christian Le Meut

Dictons bretons, Hervé Ronné/François Bertin, Embannadurioù Ouest-France, 2008.

La note en français : prochainement sur votre écran !

 

 

29/11/2008

Langues régionales : courriel à Mme Carrère d'Encausse

Chaque année le secrétaire perpétuel de l'Académie française fait un discours sur l'état de la langue française. Mme Carrère d'Encausse a prononcé ce discours le 27 novembre et elle y évoque notamment la place des langues régionales en France et le débat sur leur  introduction dans la Constitution, lors duquel la vénérable institution crût opportun d'intervenir. Le discours est assez long mais vous pouvez aller le lire sur le site de l'Académie (lien en fin de note); en voici un extrait ainsi que le texte d'un courriel que j'ai envoyé au secrétaire de la Secrétaire perpétuel. Je publierai une réponse éventuelle, evel rezon !

Extrait du discours de Mme Carrère d'Encausse :
"Les dialectes et patois que le progrès technique et celui des institutions ont progressivement écartés de la vie sociale appartiennent sans aucun doute à notre patrimoine national. Et aucune institution ne le pense plus que l’Académie française, attachée à toutes les formes d’expression, et qui souhaite ardemment la préservation de ces parlers, part infiniment précieuse de notre vie commune. L’identité française peut se penser et se dire en plusieurs langues, cela est incontestable, car la France est le pays de la diversité des hommes et de la culture. Mais cette diversité reconnue n’implique pas de juger ou d’administrer en plusieurs langues, car cela relève d’une autre logique, celle de l’État, celle de la sphère publique qui est celle de l’unité. Défense de la diversité des cultures, garantie de l’unité de l’État et de ses institutions, ces deux exigences qui ont jalonné l’histoire de France suggèrent la voie à suivre aujourd’hui dans une paix des esprits retrouvée. Ratifier la Charte européenne ouvrirait la voie à d’innombrables conflits et serait vain. Mais il est bon de consolider par la loi les acquis récents – la place faite aux langues régionales dans le système éducatif ; la garantie de multiples usages qui relèvent du respect de traditions bien ancrées dans les régions. La toponymie en offre un bel exemple ; dans la plupart des régions de France, les noms des lieux sont indiqués en français et en basque, en breton, en corse…
Les querelles de langues sont en réalité dépassées. Car le problème auquel nous sommes confrontés désormais n’est plus de savoir ce qui l’emportera en France, du français ou des langues régionales, mais comment le français, enrichi dans la profondeur des consciences du patrimoine des langues régionales, va pouvoir se frayer un chemin dans un monde totalement ouvert et multilingue."

Ha setu ma lizher din-me, kaset dre mail/Et voici mon courriel :

"Bonjour
Je viens de lire le discours de Mme Carrère d'Encausse sur l'état de la langue française. A lire ce qu'elle écrit, je suis un peu surpris. Est-elle bien informée sur la charte européenne des langues minoritaires et les articles que le gouvernement Jospin a signé à l'époque ? Aucun ne prévoit que les langues régionales servent à la justice ou à l'administration ! Il y est question de soutien aux médias, à l'enseignement, en langues régionales.
Sur les 80 (environ) articles proposés par la charte certains prévoient que des langues régionales peuvent servir à l'administration, à la justice notamment pour les populations qui parlent uniquement leur propre langue, et pas celle de l'Etat qui les administre, quoi de plus normal? Mais le gouvernement de la République française n'a pas signé ces articles là.
La ratification de la charte européenne des langues minoritaires et un faux épouvantail que les vrais opposants au maintien d'un plurilinguisme en France agitent, avec un certain succès d'ailleurs puisque même l'Académie s'y laisse prendre.
Je ne suis pas en désaccord avec tout ce que dit Mme Carrère d'Encausse mais présenter le recul des langues régionales comme le seul fruit d'évolutions techniques et institutionnelles me parait largement inexact. Il y a eu une véritable répression linguistique sur des générations de Bretons (par exemple), qui n'ont pas abandonné leur langue maternelle par simple "évolution" mais sous la contrainte. Aujourd'hui, la convention internationale des droits de l'enfant reconnaît à chaque enfant le droit d'être éduqué dans sa langue maternelle. La France, elle, a refusé cela  à des générations de Français pour leur imposer une seule langue. La langue française aurait pu être introduite sans que l'on élimine les autres. Le choix aurait pu être fait d'une éducation bilingue (dont on loue aujourd'hui les bénéfices). Au lieu de cela, on a coupé des générations de leurs langues maternelles, de leurs langues régionales, on a gommé la richesse de ces langues, leur histoire, leur littérature. On les appelle "patois", "dialectes" "idiomes"... Heureusement, en 2008, le Parlement les rétablit dans leur véritable statut : des langues. Mais que de traumatismes, que d'erreurs, que de gâchis. Que de mépris !
Et que dirait l'Académie française si un Etat agissait ainsi à l'égard de populations francophones ?
J'espère de Mme le secrétaire perpétuel, une réponse à ce courriel.

Get ma gwellan sonjoù
Avec mes respecteuses salutations"

Christian Le Meut

http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_SPA/c...

07/11/2008

Ken tuch : e tan an ifern ?

Bep sizhun e vez skignet, hiriv an deiz, war Brezhoweb, un abadenn Ken tuch nevez, e brezhoneg nemetken d'un tu, hag istitlet e galleg d'un tu all. Ur sketch eo, filmet doare "Camera café", met barzh kegin un ti e lec'h ma zo studierion (sanset) e chom. Goap a reont doc'h pep tra : doc'h ar re a gest evit Diwan, doc'h an ekologourion, ha doc'h ar gwenedeg ivez, hor rannyezh santel. Bizkoazh kement all ! N'eus ket mui doujans na respest e keñver netra get  ar re yaouank, me lâr deoc'h ! Ha lakaet e vint e tan an ifern, ar C'Hentucherion ? N'eo ket sur... Rak farsus eo. An aktourion a zo a galite; an divizoù a zo treset mat awalc'h, ha gober a ra vat c'hoarzhin. Kit da welet :

Chaque semaine le site Brezhoweb diffuse un nouvel épisode de Ken tuch, en breton uniquement ou sous-titré en français (au choix). C'est un sketch filmé à la manière de Caméra café mais dans la cuisine d'une maison où résident des étudiants (ou prétendus tels). Ils se moquent de tout: des gens qui quêtent pour Diwan, des écolos, et même du breton vannetais, nôtre dialecte sacré ! C'est dingue ça ! De nos jours, les jeunes ne respectent plus rien j'vous dis. Les Kentuchiens sont-ils pour autant voués aux feux de l'enfer (plutôt qu'aux feux de l'amour ?) ? Pas sûr... Car ils sont drôles. Les acteurs sont de qualité, les dialogues aussi, et ça fait du bien de rigoler. Allez y voir :

http://www.brezhoweb.com/

Guillevic, Guilloux, la Bretagne et la langue bretonne

Petites citations utiles qu'il convient de  republier à l'occasion !

Eugène Guillevic, poète (1907-1997), interviewé dans la revue Bretagne, n°3, 1976, et repris dans le livre de Jean-Jacques Monnier "Résistance et identité bretonne" (2008, p.352) : "Mais ce que je veux, c'est que la Bretagne puisse parler. Et il faudra en chercher les moyens. Je suis de toute façon pour une certaine autonomie. Qu'il y ait un parlement et qu'on enseigne le breton. Moi, je n'ai pas appris l'histoire de la Bretagne, je n'en savais rien ! Rien ! Alors je trouve ça dégueulasse : j'appelle ça du colonialisme intérieur. Je ne vois pas la différence entre ça et la colonisation de l'Algérie".

Louis Guilloux (1899-1980), écrivain, cité également par J-J.Monnier : "Je dois à ma conscience de dire que je suis pour l'enseignement du breton"; et de citer Diderot : "Il y a une chose plus grave que d'avoir des esclaves : c'est avoir des esclaves et les appeler citoyens".

 

 

04/11/2008

Langue bretonne : le blog de Fanch Broudic

Setu ur blog nevez a ziar benn ar brezhoneg, Breizh, ha sevenadur Breizh, savet get ar c'hazetenner Fanch Broudic abaoe miz Eost. E galleg eo. F. Broudic en doa savet dija, abaoe pell, ul lec'hienn internet (ul liamm em boa lakaet war Rezore). War ar blog-se e kaver pennadoù skrid a ziar-benn ar mediaioù, al levrioù lennet getan, an abadennoù skingomz, skinwell, sinema, e brezhoneg, ha c'hoazh. Fanch Broudic en doa renet abadennoù skinwell e brezhoneg war F3 e-pad pell ha betek 2007. War e leve emañ bremañ.

Le journaliste Fanch Broudic a créé, en août dernier, un blog en français dédié principalement à la langue et la culture bretonnes. Il avait déjà, depuis des années, créé un site internet mis en lien sur Rezore. Sur ce blog figurent des articles sur les médias, les livres, les émissions de télé, de radio, le cinéma; etc. Fanch Broudic  a dirigé les émissions en breton de France 3 jusqu'en 2007. Il est désormais à la retraite.

Voici le lien/Setu al liamm :

http://languebretonne.canalblog.com/

03/11/2008

Ar gelionenn e foeta bro

Ma faota deoc'h mont da bourmen en ur chom er gêr; ma peus c'hwi c'hoant da lenn brezhoneg-gwenedeg flour; ma fell deoc'h deskiñ traoù war an natur, al laboused (evned), an amprevaned, an tokoù touseg, ar gwez, ar bokedoù (bleunioù), hag all : kit da welet lec'hienn internet Ar Gelionenn. Honnezh ne ra ket kalz a drouz, sioul ha trankil eo hag, hiriv an deiz, emañ e vakansoù. Amzer zo geti da bourmen, neuze, da foeta ar vro ha da skriv bemdez pennadoù hir pe berr war he blog. Trugarez vras ar Gelionenn !

Les amoureux bretonnants de la nature (et du breton vannetais), doivent absolument aller sur le site de la mouche, Ar Gelionenn, qui, étant en vacances actuellement, a du temps pour se promener et écrire. Merci la mouche ! Bzzzzzzzzzz.

http://kelionenn.blogs.letelegramme.com/archive/2008/11/0...

24/10/2008

Office de la langue bretonne : "L'enseignement bilingue se heurte à des difficultés"

La situation de l’enseignement bilingue en Bretagne en 2008 vue par l'Office de la langue bretonne :

"Pour la 31ème rentrée scolaire consécutive, l’enseignement bilingue continue sa croissance. Il concerne aujourd’hui plus de 12 000 élèves (12 287). De même, il s’étend toujours plus sur le territoire. Après la communauté de communes de Vitré l’année dernière, une nouvelle communauté de communes propose en effet l’enseignement bilingue en cette rentrée scolaire (communauté de communes du Val d’Ille).

Plusieurs nouveaux caps ont été franchis.
Diwan a passé le cap des 3000 élèves et a ouvert un nouveau collège en Loire-Atlantique, ce qui évitera dorénavant aux élèves de ce département d’avoir à se déplacer sur le Morbihan. Deux nouvelles écoles primaires ont également été ouvertes par l’association (La Mézière (35) et Saint-Renan (29)). Si elle continue de progresser ainsi, la filière immersive pourrait rapidement retrouver sa dynamique d’avant 2002.

La filière publique quant à elle a franchi le cap des 5000 élèves pour la première fois et propose également deux nouveaux sites (Pleyber-Christ (29) et Ploeren (56)). Sur l’ensemble de la Bretagne, l’enseignement public est celui dont les chiffres progressent le plus, surtout dans le Finistère, bien qu’il bénéficie de moins d’ouvertures qu’à l’ordinaire.

Globalement, l’enseignement bilingue dans les écoles privées se trouve dans une situation préoccupante. En 2008, outre le fait que pour la première fois aucun nouveau site n’ait été créé, l’un de ceux qui existaient a été fermé. Si les effectifs y augmentent encore légèrement , la progression s’est énormément ralentie, par rapport aux années précédentes.

D’une manière générale, l’on note cependant que le bilinguisme s’enracine de plus en plus profondément dans les communes qui dispose d’une offre bilingue.

Toutefois, la croissance repose essentiellement sur celle des sites existants et l’offre ne se développe pas assez vite (seul 5 % des écoles bretonnes disposent d’une filière bilingue).
En effet seules quatre nouvelles maternelles ont ouvert cette année.
Il y avait bien longtemps qu’il n’y en avait pas eu aussi peu, ce qui influe sur l’évolution, naturellement. La tendance au ralentissement de la croissance s’accentue donc encore du fait du petit nombre de nouveaux sites. Le taux de croissance de cette année est le moins élevé qui ait été observé dans l’histoire de l’enseignement bilingue en Bretagne (4 ,7 %).

Que ce soit dans les écoles publiques ou dans les écoles privées, l’enseignement bilingue se heurte à des difficultés. En cette rentrée scolaire, Lorient en est le cas le plus symptomatique : il y a trop peu de postes à l’école Merville pour accueillir tous ceux qui le souhaitent et les classes bilingues de l’école Saint-Christophe ont été fermées. Des problèmes de manque de remplaçants sont également signalés à Carhaix et à Lannilis pour le public.

En proportion, l’ouverture de sites bilingues dans le public en Alsace ou dans le Pays Basque Nord équivaut à plus de 12 fois ce qu’on observe en Bretagne.
Le problème en Bretagne ne vient pas de la demande : en certains endroits, les ouvertures sont refusées en dépit de la demande, en d’autres lieux, on manque de postes pour accueillir tous ceux qui le souhaiteraient ou pour permettre aux enfants de poursuivre dans l’enseignement bilingue. Il s’agit d’une demande exprimée qui n’est pas satisfaite.
Sur le terrain, on peut aussi parler d’une demande potentielle évidente à laquelle il n’est pas répondu.
Par ailleurs, on note que l’offre reste trop restreinte dans les grandes agglomérations où il n’est pas suffisant de disposer d’un seul site bilingue pour chaque filière : il est aujourd’hui nécessaire de réfléchir à l’organisation de l’offre de bilinguisme à l’intérieur des différents quartiers.

A l’heure où l’enseignement bilingue est de mieux en mieux perçu par les Bretons, les chiffres continuent de progresser mais à un rythme de plus en plus lent ; cette situation est paradoxale et n’est pas adaptée au défi qui reste d’assurer l’avenir de la langue bretonne, langue toujours classée en danger d’extinction par l’Unesco.
On observe que l’enseignement bilingue progresse là où il est déjà fort. Cela montre que la filière bilingue bénéficie d’une dynamique vertueuse : plus l’offre est large, plus elle intéresse de monde. Cela prouve aussi qu’il serait possible de faire mieux sur les autres territoires.

Le Conseil académique des Langues Régionales permet aux acteurs de faire le point et de discuter. Son rôle n’est pas de planifier le développement de l’offre d’enseignement bilingue. Pourtant, les exemples de la volonté du monde politique breton de s’engager résolument dans ce sens se multiplient et sont au diapason des attentes de la société civile.

L'Etat doit s’engager plus clairement dans la politique linguistique. Ce n’est pas une question de moyens. La gestion actuelle de l’enseignement bilingue ne permettra pas d’atteindre l’objectif de 20 000 élèves fixé par la Région. L’Office Public de la Langue Bretonne devrait à l’avenir regrouper l’ensemble des acteurs. Dans le cadre d'une politique linguistique globale, ce devrait être l’occasion de structurer l'offre d'enseignement bilingue en Bretagne comme le fait déjà l'Office Public de la Langue Basque depuis quatre ans."

22/10/2008

Déclaration des droits de l'enfant : rappel

"Article 30 de la déclaration des Nations Unies sur les droits de l'enfant (1989)"

"Dans les Etats où il existe des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques ou des personnes d'origine autochtone, un enfant autochtone ou appartenant à une de ces minorités ne peut être privé du droit d'avoir sa propre vie culturelle, de professer et de pratiquer sa propre religion ou d'employer sa propre langue en commun avec les autres membres de son groupe."