14/05/2005
Un den modem...
Mignoned din zo a ra goap doc’hin peogwir m’eus ket tele er ger... Ne vehen ket me un den modern ! Met nag ur blijadur, bout hep tele ! Echu an amzer kollet e sellet doc’h konerioù a-bep sort. Hag oc’hpenn-se, e laran d’ar re goapus, me, m’eus an ADSL er ger... Me-zo-me un den modern memestra ! Hag a grès d’an ADSL m’eus savet ur blog divyezheg brezhoneg galleg... Ha setu, ar re goapus da serriñ o beg peogwir ne ouiont ket petra eo ur blog ! Displeg a rin deoch’ an dra-se ur wezh all. Breman eh an da lâred deoc’h penaos eman erruet an ADSL er ger, ar-dro tri mizh zo...
Un deiz, un den doa pellgomzet din e anv Frans Telekom evit kinnig an ADSL get ur priz marc’hadmat. Me laboura ur bochad get ma urzhiater met pa oan ar internet, ma linenn pellgomz a chome biskoazh okupet get internet. “A-drugarez d’an ADSL ma linenn a chomo dijapl breman pa vin ar internet. Intereset oan ha reskontet m’boa ya”...
Setu ar pezh m’boa sonjet
Met evit tapout an ADSL er ger emañ ret stalian ur voest vihan nevez e-tall ma urzhiater, da lâred eo ur modem. Hag unan a zo bet kaset din evit netra, digoust, get follennoù a zispleg penaos lakaad ar modem.
Ha me, get aon un tammig, da staliañ ar modem-se, e branchiñ ha debranchiñ filennoù tredan, orjalennoù, hervez ar pezh a oa displeget ar folennoù... Simpl oa, sanset, simpl-tre... ADSL a dalv, martezn, e brezhoneg, An Dra SimpL... Met m’eus ket fizians kement-se, pa-vez lâret traoù sort-se get tud a faota dezhe gwerzhiñ din un dra bennak... Simpl ? Da welled...
Ha ken simpl oa ma ne gerzhe ket an traoù goude bout staliet ar modem ha branchet en dro ar filennoù elektrik. Ma linenn a chome berpet okupet pa yaen ar internet. Ha, neuze, pellgomzet m’eus d’un niverenn ker ruz evit bout sikouret get tud Wanadoo. Wanadoo zo ma “fournisseur d’accès”...
Ha, goude bout klasket d’am sikouriñ, un teknikour a lare din : marsen emañ fall ho modem... Gwell vehe moned d’ur stall Frans Telekom evit hen chanchiñ...
Ar pezh m’eus bet graet. Met, ur wezh erruet er stal Frans telekom un teknikour all a zisplege din oa bet kaset din “ur modem fall, ne gerzha anezhan get hoc’h urzhiater kar c’hwi peus ur Mac-intosh ha pas ur PC... Gwell vehe deoc’h chanch evit un modem all gwelloc’h evit un urzhiater el ho kani”.
“Ha bon, m’boa reskontet met n’eo ket bet goulennet ganin araok peseurt urzhiataer meus get an den ’doa pellgomzet din”... Ha setu, chanchet me modem evit unan all, gwelloc’h sanset, met ne oa ket evit netra. Dek euro. N’eo ket ker met ar modem all oa, sanset, evit netra... Setu penaos on bet tapet, met n’eo ket echu...
Staliet m’boa ma modem nevez, unan anvet “Speedtouch”... “Speed” a dalv fonabl, buan... Yan, met ne yae ket fonaploc’h an traoù getan !
Ret e oa bet din chanch traoù ‘barzh ma urzhiater evit staliañ ar modem gentan (niverennoù, kodoù kuzhet ha c’hoazh) hag an eil ne gomprene ket mui netra, nag an teknikourien Wanadoo ivez. Ha me kennebeut, kollet ha kounaret un tammig...
Ha setu ma urzhiater chomet klanv, du e skramm, feub e lost... Mut ha du ! Plantet ! Nag ur spont...
Pellgomzet m’boa da Wanadoo evit en ugentved wezh ha displeget m’boa dezhe ma diaesamentoù. Petra o doa reskontet ? “Mat an traoù war ma linenn” ! Me, ne raen ket fout doc’h ma linenn... N’hellen ket mui alumin ma urzhiataer, chom a rae du ha mut a gaos d’ur modem brein kaset din get Frans Telekom... Met teknikourien Wanadoo, da lâred eo Frans Telekom, n’hellent ket me sikourin... “Gallout a reomp monet d’ho ti da welled an traoù, eme unan, met deoc’hwi vo da baeañ”.
Kouezhet oa klanv ma urzhiater a gaos ma oa bet roet din ur modem fall, ha dre ma faot oa, el reson !
Kavet m’boa gwelloc’h mont da welled ar stal e lec’h m’boa prenet ma urzhiater. Lakaet an anezhan barzh ma c’harr-tann... Hag ur wezh erruet er stal informatik, ur burzhud ! Ur wezh alumet en dro ma urzhiater gete, razh an traoù a gerzhe mat-tre. Ha me, souezhet memestra ! An teknikour doa lâred, e vousc’hoarziñ : “Alies-tre e-vez mod-se. An urzhiaturioù a vour dezhe beajiñ en oto”.
“An urzhiaturioù a vour dezhe beajiñ en oto”” : Ya, ha me, piv on, ar pap ? C’hwi well pegen stard eo ar vuhez : c’hwi pae tud da sikouriñ ganeoc’h, ha ker awalc’h, hag oc’hpenn-se, ar re-se a ra goap doc’hoc’h... Setu, bed modern kri.
Ha neuze, goude bout paseet ur sizhuniad evit staliañ an ADSL, deuet on a benn, met pas ma unann-penn... Lâret m’eus ma diaezamentoù da Wanadoo ha paet on bet en-dro un tammeg gete evit ar pezh m’eus dispignet... Met bec’h zo bet memestra; ha skuizus (shuehus) eo bet.
Ha bremañ, me c’hella surfiñ, riskliñ par ma c’hellan war internet, war Internet.
Me-zo-me, un den modem...
Euh, ma digarezit, un den modern.
Met nag a doulloù-trap-zo er bed modern-se...
Christian Le Meut
19:25 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
13/05/2005
Pour lui, c'est oui !
Jean-Marie Fardeau, secrétaire générale du Comité catholique contre la faim et pour le développement, et un vieux pote, vient de m'envoyer ce message pour expliquer son prochain vote. Je partage assez ses analyses, que voici :
"Par ce court message, je voulais juste partager avec vous les raisons qui me poussent à voter oui le 29 mai prochain. Je m’exprime ici à titre personnel puisque le CCFD dans sa grande sagesse a préféré ne pas se prononcer pour le oui ou pour le non (le projet de Traité constitutionnel dépasse largement le champ de compétences du CCFD). Je précise tout de suite que le texte du TCE ne m’enthousiasme pas, pas plus que le fait d’avoir à voter oui ou non en faveur d’un texte qui mériterait une réponse autrement plus nuancée. J’y reviendrai.
Je voterai donc oui le 29 mai.
parce que ce texte me semble représenter une avancée par rapport au traité de Nice. Il représente un pas en avant dans la construction d’une Europe politique (plus de pouvoir au Parlement, plus de décisions à la majorité qualifiée, création d’un ministre des affaires étrangères de l’Union…) qui peut peser dans le monde et qui peut peser face aux « marchés ».
parce que l’intégration de la charte des droits fondamentaux dans un texte de traité européen est une avancée considérable (que le Medef déplore, ce qui est bon signe)
parce que la conférence européenne des syndicats s’est prononcée pour le oui ainsi que la grande majorité des euro-députés sociaux-démocrates et verts, ce qui me semblent faire pas mal de gens qui, à ma connaissance, n’ont pas encore capitulé devant le libéralisme triomphant.
Parce que mes amis allemands, espagnols, portugais, qui comptent tant sur l’Europe pour mieux tirer un trait sur les périodes sombres de leurs histoires respectives, ne comprendraient pas que la France marque un coup d’arrêt à la construction de cet espace qui permet de combattre les souverainismes étriqués et les nationalismes chauvins.
Je ne voterai pas non car :
Je ne pense pas que les conditions soient réunies en Europe actuellement pour qu’un nouveau traité européen soit négociée sur des bases plus sociales. Je ne vois pas où sont les forces – gouvernements, partis, organisations des sociétés civiles – qui seraient en mesure d’obtenir l’ouverture de nouvelles discussions sur des bases plus sociales.
Je ne crois pas que le libéralisme ait besoin de ce traité pour prospérer. Je ne crois pas que le non va « porter un coup d’arrêt à l’Europe libérale » comme j’ai pu le lire. Il va surtout nous laisser avec le traité de Nice pour quelques années de plus que prévu. En revanche, ce dont nous avons besoin, c’est d’une forte mobilisation permanente pour dénoncer ses dérives et amener gouvernements et entreprises à prendre en compte les exigences de justice sociale et de combat des inégalités.
Je crois que ce traité reflète les rapports de force politiques actuels en Europe et qu’il est déjà bon que les droits fondamentaux soient intégrés. Comme la plupart d’entre vous je pense, j’ai laissé la Convention travailler sans broncher, sans même m’intéresser vraiment à leurs travaux et je trouve un peu étrange de s’insurger si tardivement sur un texte qui était en chantier depuis plus de deux ans. J’aurai d’autres occasions de sanctionner Chirac, Raffarin et leurs amis.
Je ne voterai pas non, et pourtant, comme beaucoup d’entre vous, je suis choqué qu’on nous demande d’approuver un texte de 400 articles, dont une bonne moitié sur l’organisation des marchés qui n’ont rien à faire dans un texte qui prétend être une ébauche de Constitution européenne (je vous invite à lire dans les protocoles et annexes, l’article 30 de la partie A sur le Groenland !).
Je ne voterai pas non, et pourtant j’aurais mille fois préféré que l’on nous soumette ce texte pour avis à un moment donné de son élaboration. On aurait pu alors nous poser quelques questions de fond sur lesquelles nous aurions donné notre avis pour que la Convention puisse finaliser un texte prenant en compte les avis des citoyens. Le texte final aurait alors été soumis à nos représentants au Parlement, mieux apte à se prononcer sur un texte aussi complexe.
Certains parmi vous préfèreront sans doute voter non. Je respecte votre choix et c’est vrai que ce texte n’incarne pas l’Europe dont nous rêvons, mais il représente une avancée, un compromis entre vingt cinq pays ! Il y aurait cent bonnes raisons pour voter non, mais je préfère voir la démarche historique de la construction progressive d’une Europe politique.
Je ne fais pas partie de ceux qui disent que c’est la fin de la France ou de l’Europe si le « non » ou le « oui » l’emporte. Mon « oui » n’est pas arrogant, il se veut simplement réaliste et constructif"
Jean-Marie Fardeau
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03/05/2005
Référendum : l’opinion d’Angèle Jacq
Angèle Jacq, romancière et membre de "l’appel de Carhaix pour la démocratie et les droits de l’Homme" (BP 215, 29834 Carhaix-Plouguer cedex) estime, dans un courrier envoyé par ce collectif, que la constitution est une avancée :
“Cette Constitution est un grand pas en avant. Les points qui concernent les minorités et le rapprochement des centres de décision au plus près du citoyen y sont notés de façon très claire, en nette avancée pour nous, avancée qui devra être appliquée. Certes, cette Constitution est et demeure perfectible dans le temps car rien n’est jamais figé. Et bien sûr, le volet social avec l’harmonisation des lois correspondantes doit être l’objectif à atteindre. harmonie sans laquelle la société européenne manquera d’équité et de cohésion.
Cependant, pouvoir disposer d’une meilleur maîtrise de notre quotidien dans une Bretagne entière, nous donnerait la possibilité de mieux peser sur le développement humain, économique et environnemental de notre Région sans devoir la bonne volonté d’une Etat qui se crispe sur ses rênes.
Il est anormal que les dossiers, de même que les fonds européens accordés aux Régions bénéficiaires, doivent passer par Paris. L’Etat, sans vergogne, retient en partie l’argent versé par l’Europe afin d’abonder ses propres fonds de roulements annuels, à sec - 16.000 euros de dettes par Français au 31.12.2003, qu’il ait un travail et un toit ou pas.; aucun budget équilibré depuis 1974 ! Cela créé des besoins. Depuis six ans l’Europe a découvert le stratagème et exige au 31 décembre de chaque année le retour des sommes non distribuées aux Régions !
Peu à peu, ce traité constitutionnel va permettre l’émergence d’une opinion publique européenne. Les Européens pourront dire l’Europe qu’ils souhaitent. Les élus français devront en tenir compte.
La France ne pourra le contourner.”
Angèle Jacq (14/04/2005)
10:05 Publié dans Breizh/Bretagne, Etrebroadel/International, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Bretagne forever !
Referendom : sonjoù Angèle Jacq
Anjèle Jacq, skrivagnourez a zo e barzh “Galv Karaez evit an demokratelezh ha gwirioù mab den” a gav dezhi eman ar vonreizh nevez un araokadenn bras. Setu ar pezh skrivet geti : “Un araokadenn vras eo ar vonreizh-se. Sklaer eo meneget enni ar minorelezhioù hag an ezhomm da dostat al lec’hioù divizan diouzh ar sitoianed, ur c’hammed war-raok hervezomp - hag a vo gadarnaat -. Sur-tre emañ hag a chomo ar vonreizh-se da wellat a-hed an amzer rak netra n’eo biskoazh peurlipet da vat. Eveljust e vo ret kas a-raok an tu sokial en ur ingalañ al lezennoù en tu-se. Hep ar c’hen-lusk-se e raio diouer ar reizhded ha c’hen emglev er gevredigezh european.
Neoazh, aesoc’h e vo deomp ober berzh ha gwellat buhez an dud, kas war-raok an ekonomiezh hag ar gwarezh-natur pa hor bo muioc’h a c’halloud war hor pemdez en ur Breizh klok, pa n’hor bo ket da c’hortoz youl vat ur stad arajet war hor rañjennoù.
Direizh e vefe ret tremen dre Paris gant an teuliadoù, hag ivez gant ar yalc’hadoù european roet d’ar Rann-vro dibabet. Lakat a ra ar Stad, hep mezh, un tamm eus an arc’hant roet gant en Europa; d’ar Stad da gargañ e c’horn-butun-bloaz, aet da hesk - 16.000 euro a zle dre zen e bro C’Hall d’an 31.12.2003, p’en defe labour ha ti pe pas; budjet kempouez ebet dibaoe 1974! Se a zigas ezhommoù. Komprenet en deus Europa ar c’hoari hag a-c’houde c’hwec’h vloaz e vez goulennet ganti, d’an 31 a viz Kerzu, rentañ an arc’hant ha n’eo ket bet ingalet er rannvroioù !
Dont a raio tamm ha tamm war wel un emskiant publik european dre ar skrid-stud a vonreizh-se. Bez e c’hello an Europeaniz dibab an Europ a fello dezho kaout. Ret vo d’an dilennidi gall sujañ da gement-se. Ne c’hello bre C’Hall tremen e-biou”.
Angèle Jacq
Galv Karaez : BP 215, 29834, Karaez plouguer-cedex
appel-de-carhaix.org
09:45 Publié dans Breizh/Bretagne, Etrebroadel/International, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
02/05/2005
"Un oui breton à la constitution"
Patrick Malrieu et Tangui Louarn, deux membres du mouvement culturel breton, explique dans ce texte les raisons de leur soutien à la constitution.
"Nous, Bretons, sommes des Européens, héritiers d’une longue civilisation aux apports multiples. Nous voulons construire une citoyenneté européenne, protectrice d’un modèle social et culturel de progrès fondée sur les droits de l’homme. Nous voulons une union des peuples européens, une communauté de citoyens.
C’est pourquoi nous approuvons le projet de Constitution européenne qui représente un approfondissement des droits et qui permet la mise en place d’institutions mieux contrôlées par les citoyens eux-mêmes et leurs représentants élus.
La Constitution européenne ne définit pas une politique qui reste du ressort des représentants nommés par les gouvernements des Etats (Conseil européen composé des chefs d’Etat ou de gouvernement, Conseil des ministres composé des gouvernements des Etats, Commission) et de celui du Parlement européen élu au suffrage universel. Mais elle définit des grands principes qui servent de référence et de recours.
Nous soulignons en particulier que la Constitution européenne se fonde sur le respect droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités (article I-2),le pluralisme, la non discrimination, la tolérance, la solidarité.
La Constitution respecte la diversité culturelle et linguistique et veille à la sauvegarde et au développement du patrimoine culturel européen (article I-3) y compris dans ses dimensions régionales (III-280), contrairement à la Constitution française qui oppose toujours ses articles 1 et 2 de manière discriminatoire et excluante à tout progrès dans le sens de la reconnaissance de la diversité. Si la Constitution européenne ne remet pas en cause les dérives de la Constitution française, par contre, plus l’Europe démocratique et respectueuse de ses citoyens deviendra une réalité, plus il sera difficile à l’Etat français de maintenir des attitudes centralistes et jacobines rétrogrades.
Sur le plan social et économique, la Constitution se fixe pour objectif un développement durable tendant au plein emploi. Elle combat l’exclusion sociale, et les discriminations, promeut la justice, la protection sociale, l’égalité entre les femmes et les hommes, la solidarité entre les générations et la protection des droits de l’enfant. Elle promeut la cohésion économique, sociale et territoriale.
La Constitution européenne représente une véritable avancée de la démocratie tant représentative que participative. Les lois et lois-cadres européennes seront adoptées conjointement par le Parlement européen et le Conseil des ministres, et le refus du Parlement empêcherait l’adoption d’une directive comme celle de M. Bolkenstein. La mise en œuvre des principes de la démocratie participative va donner plus de pouvoir aux citoyens. Conformément à l’article I-47 de la Constitution, les institutions européennes doivent entretenir un dialogue ouvert, transparent et régulier avec les associations représentatives et la société civile. Alors qu’en France, les propositions de loi des parlementaires ne sont pratiquement jamais examinées, un million de citoyens européens pourront déclencher une proposition de loi de la Commission, si elle est conforme aux principes de la Constitution.
Jamais dans l’histoire, le peuple n’ a été autant associé au débat et au choix d’une constitution qu’il ne l’est aujourd’hui. Jamais une constitution n’a été élaborée de façon aussi démocratique en associant les différents points de vue et acteurs de la société civile, des représentants des gouvernements et des parlements nationaux et européen, du Comité des régions, du Comité économique et social. Qui, en France, a lu et connaît la Constitution française de 1958 élaborée par M. Michel Debré, sans débat démocratique et qui nous régit aujourd’hui ?
Face aux grandes puissances existante (USA) ou à venir (Chine, Inde, Amérique du Sud…) disposer d’une Europe cohérente et renforcée dans sa capacité de décision est une condition impérative pour notre avenir sur les plans économique, culturel, social, diplomatique, de défense et d’entraide internationale.
C’est la première fois que des peuples peuvent choisir, de façon démocratique et sans guerre, de se donner un destin commun dans le respect de leurs identités.
En conséquence, nous pensons que la Bretagne, ses habitants, son économie, sa culture, ont plus à gagner avec une Europe plus forte, plus solidaire, qu’avec le repli nationaliste français. C’est pourquoi nous voterons OUI et pourquoi nous appelons à voter OUI au projet de Constitution européenne qui marque un nouveau progrès dans l’histoire européenne et celle de l’humanité.
Patrick Malrieu, Tangi Louarn
Contact : tangi.louarn@wanadoo.fr
10:35 Publié dans Breizh/Bretagne, Etrebroadel/International, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Bretagne forever !
29/04/2005
Un jour férié en moins...
Ainsi donc le gouvernement a décidé de supprimer un jour férié pour, soi-disant, financer l’aide aux personnes agées. Le lundi de Pentecôte est ce pauvre jour férié devenu jour travaillé...
Et bien je vous le dis, je suis d’accord avec le gouvernement. Trop de jours fériés tuent le jour férié ! Et puis trop de ces jours ne signifient plus rien aujourd’hui pour la majorité de la population. Qui sait la signification de la Pentecôte ? Qui s’intéresse à l’Assomption, le 15 août, jour férié également. Et l’Ascension ? Qu’est-ce que c’est que ça ? Le jour où le premier homme à marcher sur le sommet de l’Everest ? ou sur la lune ? Même pas.
Le gouvernement a raison, il y a trop de jours fériés qui ne signifient plus rien. Dehors, jours fériés insensés...
Mais, d’un autre côté, il faudrait peut-être en rajouter quelques-uns. La séparation de l’église catholique et de l’Etat date d’un siècle, alors pourquoi ne pas établir comme jours fériés des fêtes d’autres religions présentes en France ? Une fête juive ? Une fête musulmane ? Des millions de Français sont musulmans aujourd’hui. Pourquoi ne pas instaurer l’Aet el Kebir, jour férié ? Cela serait aussi une façon de signifier aux membres de ces deux religions leur appartenance pleine et entière au peuple français, dans le respect de leur différence religieuse. Et aussi en mémoire aux personnes d’obédiences musulmanes et juives tombées pour libérer la France pendant la première et la seconde guerre mondiale...
Et on pourrait en imaginer d’autres, de jours fériés...
Savez-vous que le 21 septembre est la “Journée internationale de la paix” , selon une décision de l’ONU ?
Pourquoi ne pas s’arrêter de travailler ce jour-là pour se poser un peu et réfléchir aux conflits dans notre vie quotidienne, notre travail, voire aux conflits sociaux, environnementaux, internationaux. Comment tenter de les faire évoluer en mieux ?
Et puis pourquoi ne pas instaurer des jours fériés régionaux ? Ainsi, en Bretagne, on pourrait ne pas travailler le jour de la naissance d’Anne de Bretagne, par exemple, le 25 janvier. Ce jour là pourrait être consacré, mettons, à l’étude de l’histoire de la Bretagne, une matière bien trop oubliée dans nos écoles qu’elles soient privées ou publiques... Le hasard veut aussi que cette date soit aussi fériée au Etats-Unis, puisque c’est celle de la naissance de Martin Luther King... On pourrait lui donner une dimension sur les respect du droit des minorités, et sur l’antiracisme...
Mais bon, si le gouvernement supprime un jour férié et en rajoute trois ou quatre, la mesure risque d’être contre-productive, me direz-vous. Mais dans un pays où le chômage augmente, et la pauvreté aussi, ne serait-il pas plus judicieux de partager le travail plutôt que de faire travailler plus ceux et plus longtemps celles et ceux qui ont déjà un emploi ?
Christian Le Meut
22:40 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne, Buhez sokial/Vie sociale, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
An deiz dilabour nebeutoc'h
Ar gouarnamant a zo e klask lakaat an dud da labourat un deiz dilabour evit, sanset, “sikouriñ” ar re gozh... Ha lun ar Pentekost vo ar paour kaer deiz-se !
Ha me, me lavar deoc’h, me zo a-du get ar gouarnamant. Re a deizioù dilabour zo a ne dalvent ket netra evit an dud. Piv a ouia ar pezh a dalv, hiriv an deiz, ar Pentekost ? Piv a ouia petra eo an “Assomption”, ar pemzpek a viz Eost ? Ankoueit eo an dra-se, ivez, met an deiz dilabour eo, memestra !
Hag an Ascension ? Petra eo ? An deiz kentan m’ema bet an den war lein an Everest, pe war al loar ? Ankoueit eo ivez ster an deizh-se...
A-du on, an deizioù dilabour se ne dalvont netra : echu...
Met, d’am sonj, mad vehe lakaat deizhioù dilabour all. Chanchet en deus an amzer : dispartiet eo bet an iliz katolik doc’h ar stad. Ouzhpenn-e, milionoù a dud e France a zo musulmaned. Ur bern dud a Afrika hanternoz a zo marv evit ar Frans e pad ar daoù vrezel bed : lakomp un deiz dilabour evit ar re-se, an Aet el Kebir, da skouer, hag an deiz dilabour all evit ar judaisme... Ur feson vehe da lâvar d’ar re-se, Mulsulmaned, Juifed...) emaint ul lodenn ag ar bobl,
e respetiñ o relijionoù.
Ha perak nompass sevel iez deiziou dilabour all ? An unan arnugent a viz Gwenholon zo an “deiz etrebroadel evit ar peoc’h” hervez an ONU. Piv a ouia an dra-se ? Mad vehe nompass labourat an deiz-se evit lakaat an dud d’en em sonjal a ziout ar peoc’h; peoc’h er ger, er bed, en darempredoù etre an dud... Ha penaos gwellaad an traoù...
Posupl vehe ivez sevel deizioù dilabour all e pep rannvro... Da lâret eo, e Breizh, an deiz dilabour evit lidañ deiz ha bloaz Anna Breizh, ganet ur pemp arnugent a viz Genver. Hag an deiz se vehe evit deskiñ istor Breizh, ar pezh ne vez ket graet er skol... Ar pemp arnugent a viz genver zo dilabour dijà e Stadoù Unanet, pas a gaos d’Anna Breizh, met a gaos da vMartin Luther King, ganet an deizh-se. Tu vehe da lakaet an deiz-se dilabour evit ober traoù a enep ar “racisme” hag evit ober war dro ar minorelezhioù, evel ar re zu e Stadou Unanet, pe ar Vretoned e Bro Frans...
Marteze ne vo ket posupl lakaat an deizhoù se ouzhpenn : pall ar gouarnament zo lakaat an dud da labourat muioc’h. Labourat muioc’h, pa z’eus kement se a dud dilabour ? Gwelloc’h vehe, d’am sonj, lodenniñ al labour e-lec’h lakaat an dud o deus dijà ul labour da labourat muioc’h, ha pelloc’h.
Christian Le Meut
11:20 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne, Buhez sokial/Vie sociale, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
25/04/2005
La sainte sueur de Franck Michael
Il faut parfois beaucoup de courage pour affronter l’existence. Beaucoup de courage et même un peu d’inconscience comme je vais vous le montrer maintenant. Un de mes amis, que j’appellerai Denis mais sans en dire plus car il souhaite garder l’anonymat comme tous les vrais héros, Denis donc, a réalisé récemment un vrai acte de courage.
Voici l’histoire. Peut-être connaissez-vous un chanteur appelé Franck Michael ? Je ne sais par quel mystère cet homme est devenu une star absolue pour une partie de la population française, en général des dames âgées de plus de 60 ans. Depuis vingt ans il a vendu environ quinze millions de disques en ne passant quasiment pas à la télé alors même que ses chansons n’ont rien à envier au brouet que nous servent la plupart des médias. Mais devant un tel affront, les télés continuent de le snober, à l’exception de Pascal Sevran...
Pourtant mille personnes sont venues au concert de Frank Michael, il y a quelques mois au parc des expositions de Lanester. Et parmi ses mille personnes, la maman de Denis. Comme elle ne peut plus se déplacer toute seule, son fils avait accepté de l’accompagner. Il ne savait pas où il allait débarquer mais sa maman étant une fan absolue, Denis avait décidé de lui faire plaisir.
Mais le plaisir des uns n’est pas toujours le plaisir des autres.
Dès les premières chansons le public s’est levé et a chanté avec Frank Michael. Une foule s’est agglutinée devant la scène et certaines personnes ont lancé, qui un mouchoir (propre j’espère), qui un foulard. La star s’est alors essuyée avec (le front, je vous rassure) et les a rendus à leurs propriétaires tout en continuant de chanter. Vue la complexité des paroles qui disent a peu près toute “Je t’aime, je t’aime, je t’aime”, les deux doivent pouvoir se faire en même temps sans difficulté.
Denis assistait à ce spectacle, ébahi, jusqu’au moment où sa maman a sorti son foulard (elle avait tout prévu). Et voici l’ami Denis, prof (je ne dirai pas où ni de quoi), et père de famille, jouant des coudes pour aller recueillir la sainte sueur de Frank Michael. C’est beau, l’abnégation. Arrivé au devant de la scène, il lance le foulard que Franck vient mouiller de sa sueur frontale. Il le rend alors à son propriétaire et constate que c’est un homme : or la foule, autour, est plutôt féminine.
“C’est pour vous” ? demande alors la star.
“Non, non, non, répond Denis, c’est pour ma mère”... Et là, grandiose, Frank reprend le foulard, le passe sous sa chemise, s’essuyant le torse avec. Et le rend à Denis, toujours aussi ébahi...
Cette sorte d’hystérie collective et de vénération pour une star a de quoi inquiéter. Elle est d’autant plus surprenante, en l’occurence, que, si le spectacle est mené de façon professionnelle, Franck Michael n’a pas le charisme ni le sex appeal d’un Elvis Presley ni même d’un Claude François. Mais, comme eux, ses chansons, du moins celles que j’ai écoutées, racontent des histoires à l’eau de rose sur des musiques du même registre. Les textes, écrit par des auteurs comme Didier Barbelivien, sont là pour en dire le moins possible du moment que ça rime. Et la rime n'est pas toujours riche... Ainsi, pour justifier d’une rime, Frank Michael évoque “les yeux de sardane” d’un enfant. Oui, mais la sardane est une danse de Catalogne. A quelle couleur correspond-elle ? Mystère. Cela ouvre cependant des perspectives de rimes : “avec des yeux de kost er c’hoet”, “avec tes yeux d’hanter dro”, “avec tes yeux de kaz a barh”, ou encore “avec tes yeux de valse”, "avec tes yeux de hip-hop".... Voilà une tonne de rimes nouvelles en réserve. Merci Didier.
Chapeau bas, en tout cas, devant l’abnégation et le courage de Denis.
Que ne ferait-on pas par amour filial ?
Christian Le Meut
21:15 Publié dans Arzoù/Arts, Buhez pemdeziek/Vie quotidienne, Mediaioù/média/skinwel/Télévision | Lien permanent | Commentaires (0)
Chwezh santel Franck Michael
Tud zo, a zo kourajus memestra. Ur mignon din, Denis (ne lariñ e anv familh kar faota dezhan chom kuzhet evel razh an harozed), ‘neus graet ur dra kourajus bras. N’ouion ket mard e c’hellehen-me ober ar pezh eh on o vont da gontañ deoc’h.
Ur c’hanour brudet zo deuet e Lannârster : Franck Mickael. Franck Michael : n’anavezit ket ? Ur paotr, war dro hanter c’hant vloaz, n’eus gwerzhet pemzeg million pladenn abaoe urgent vloaz, memestra. Pemzeg million pladenn ! Ya, Frank Michael an hini eo... Sonenoù a garantez a vez kanet getan. Traoù dister skrivet get tud evel Didier Barbelivien. Ne vez ket gwellet kalz Franck Michael war ar skinwell, war an tele, nemet ur wezh an amzer get Paskal Sevran. Perak ? Marteze, a gaos ema Franck Michael daet da vout brudet bras hep tremen dre ar skinwell, ha traoù sort-se ne blij ket da dud en tele, noarvat... Sonenoù Frank Mikael a zo, neoazh, ken sot evel ar pezh e vez klevet bemdez barzh an tele, get ar “Starak”, ha c’hoazh... Met mod se ema : n’eo ket Franck Michael doc’h ar c’hiz, sanset, hervez ar mediaoù...
Mil den e Lannârster !
Doc’h ar c’hiz eo ar paotr-se memestra met evit ar re gozh. Ha setu, mil den oa daet e Lannâster d’er selaoù e miz Kalanv Gouiañv 2004 ! Maouezed kozh kentoc’h, war dro tri ugent vloaz anezhe, pe dek ha tri ugent... Evel mamm Denis, “fan” bras ar c’hanour. Honnezh a zo empechet hiriv an deiz, met faote dezhi monet da wellet he star memestra. Ha Denis n’doa asantet monet geti ur sadorn da nozh... Ar paour kaezh paotr ne ouie ket e peseurt toull e lakae e fri... Mil den, e park eskpositionoù Lannâster. Mammoù kozh en o sav, e kannal hag e huchal; bamet dirak o Franck Michael karet ! Ha Denis bamet ha spontet !
Tud oa aet dirak al leurenn, stanked evel sardined en ur vouest. Hag ar re-se da huchal ha da deurel, da vanniñ, mouchouerioù da Frank Michael... D’ober petra ? Da vout kemeret get ar c’hanour evit frotiñ e dal gete, ha roet en dro ar lec’h d’e “faned” get e chwez santel ! Ya, get e c’hwez !
Denis oa e sellet doc’h an dra se, spontet... Met petra doa kaset e vamm ? Ur mouchouer ivez, da reiñ da Frank Michael evit tapout e c’hwezh santel ! Ha setu, ar paotr Denis, hanter c’hant vloaz anezhan, kelenour (ne lariñ ket emen na peseurt danvez e vez kelennet getan !), dimezhet, tad hag ozac’h, e kerzhet davet Franck Michael, ha eñ da vountiñ ar re all un tammig evit tostaad d’ar “star” ha teurel ar mouchouer ur wezh erruet dirak al leurenn...
Un star jeneruz !
Franck Michael n’doa frotet e dal get mouchouer mamm Denis. Met souezhet oa bet un tammeg e wellet ur paotr dirazan... Maouezed oa, staget doc’h al leurenn, kentoc’h. Roet ‘n'oa ar mouchouer en dro e c’houlenn da zDenis : “Evideoc’h eo ?”. Ha Denis da reskont : “Pas pas pas, evit ma mamm eo”. Hag ar “star” da gemer en dro ar mouchouer evit frotiñ e gorv ur wezh all, edan e roched... Jeneruz oa, n’eo ket ? N’ouion ket mard eo bet golc’het ar mouchouer-se get mamm Denis abaoe miz Gouel Mikael 2004... Pe lakaet en ur voest, evel ma vez graet get ar relegoù ?
Sonenoù Franck Michael m’boa selaouet ha lennet goude bout kontet diñ an istoer-se get Denis. Komzoù ha sonerezh dister. Subenn hep blaz. Subenn truek. Setu ur skouer : ur sonnen a lâvar : “Avec tes yeux de sardane”... Ar frasenn se a glota get ur frasenn all, met ne dalv ket netra, ster ebet. Un dans eo, ar sardane, dans a Gatalogna ! N’eo ket ul liv. Fentus vehe, ur sonen a larehe : “Get da zaoulagad kost er c’hoët”. “Get da zaoulagad kas a barzh”; get da zaoulagad laride...”. Met pal sonenoù Franck Michael n’eo ket lâr traoù interesus !
Pe ur fari eo, marteze. “Sardine” a faote dezhan lâret e lec’h sardane, moarvat. “Get da zaoulagad liv sardine” : met n’on ket evit lâr deoc’h liv daoulagad ar sardined...
Christian Le Meut
15:05 Publié dans Arzoù/Arts, Brezhoneg/Langue bretonne, Buhez pemdeziek/Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Bretagne forever !
20/04/2005
Les œufs
Il était une fois un papa qui cherchait des œufs. Il lui en manquait deux pour préparer le repas de ses enfants. Il alla voir sa voisine, une fermière. “J’ai besoin de t’emprunter deux œufs”, lui dit-il. Et la fermière de lui donner deux œufs. “Je te les rendrai demain”, cria-t-il en partant pour aller préparer le repas.
Le lendemain, le papa était allé faire des courses en ville. Et le voilà de retour à la ferme pour rendre les deux œufs à sa voisine... Mais la porte était fermée. Comment faire ? Le poulailler étant tout proche, il déposa, un peu farceur, délicatement les deux œufs dans un nid, et s’en alla...
Quelques instants plus tard arriva la fermière et que vit-elle ? Deux œufs pondus par ses poules avec des numéros écrits dessus, comme ceux qui sont gravés sur les œufs par des machines dans les poulaillers usines... Mais ici, pas de machines ! Pas d’usine ! D’où viennent ces œufs, se demanda la fermière? Elle jeta un regard suspicieux sur ses poules. Celles-ci étaient un peu inquiètes... “La maîtresse reste un peu trop longtemps, se disaient-elles, l’une d’entre nous va passer à la casserole...”.
Mais la fermière continuait de penser : “Ce n’est pas possible. Des numéros écrits directement sur les œufs par les poules... On aurait changer le cul de mes poules ? Un changement génétique ? Un effet lointain de la canicule ? Ou des OGM... Mais mes poules ne mangent pas d’OGM... Ou alors il s’agit d’une nouvelle maladie : après la vache folle, les poules folles ! C’est affreux... “Ou c’est un miracle songea-t-elle, ou c’est une farce ! “...
Elle entendit alors son voisin qui arrivait en sifflotant. “Salut Marie-Jeanne, la maison était fermée, alors j’ai mis les oeufs dans le poulailler, tu les as trouvés ?”
Non, les poules ne gravent pas encore de chiffres sur leurs oeufs, mais il paraît que des chercheurs ont réussi à leur faire pousser des dents. Alors, qui sait, un jour...
Christian Le Meut
09:20 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne, Endro/environnement | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2005
An vioù
Ur wezh e oa un tad a oa e klask vioù. Mankout a rae dezhan daou vi evit alejan boued d’e vugale. Eñ oa aet da wellet e amezegez ag a oa, dre chans, ur beisantez. “Faota din emprestiñ dit daou vi”. Ha honnezh da reiñ dezhan daou vi. “Roet vo dit daou vi benn arc’hoazh ganin”, n’eus laret eñ d’ar beisantez. Setu aet kuit an tad er ger da alejan boued.
An deizh ar lec’h, ar gwas ‘doa prenet vioù e ker; ha deuet oa da reiñ en dro daou vi d’e amezegez. Met serret oa an nor... Penaos ober ? Tost tre oa porzh ar yer. Hag ar paotr, farsour un tamm, da lakaat an daou vi e barzh un neizh ! Ha da vont kuit...
Deuet oa ar beisantez un tammig diwezatoc’h da zastum ar vioù. Ha petra ‘deus gwellet ? Bizkoazh kement all ! Daou vi e barzh un neizh get chifroù iskis, souezhus, skrivet warno ! Evel ma vehe bet dovet ar vioù se ‘barzh ur stall bras e lec’h ma vez skrivet sifroù war ar vioù get ur vekanik bennag. Met mekanik ebet ‘barzh ar porzh se ! “A venn e ta ar vioù se ?” en em c’houlenne ar beizantez...
Taolet he doa ur sell davet he yer hag a oa nec’het oa un tammeg... “Ar vestrez a chom un tammeg re bell hiriv”, a sonje anezhe. “Unan e hor mesk a vo bet tapet evit gober boued”...
Met ar beizantez oa e sonjal : “N’eo ket posupl, n’eo ket bet skrivet an traoù se get ar yer o unan... Chanchet eo bet o revreu ? Chanchamantoù genetik ? Pe a gaos d’an tommder, bras ? D’an OGMoù... Met ne zebront ket OGMoù ebet, ma yer... Pe, marteze, deuet eo ur c’hlenved nevez : goude ar saout foll, ar yer foll ged niverennoù skrivet war o vioù ! Ur spont ! Pe ur burzhud ? Ur gwall hunvre... Pe ur goap, a sonje c’hoazh ar beizantez.
Ha, neuze, klewet he deus an den e tonet, e c’hwitellat : “Salut dit Marie-Jeanne, a lâre he amezeg. Serret oa an ti ha, neuze, lakaet m’eus ar vioù e porzh ar yer. O c’havet peus ?”
Nann, ne vez ket skrivet c’hoazh sifroù war an vioù get ar yer en o unan... Met skiantourioñ zo, zo daet a benn da lakaat dentoù d’ar yer dija. Neuze, un deiz, ar yer a c’hello skrivan ha kontan, piv a ouia ?
Christian Le Meut
09:00 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne, Endro/environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Bretagne
14/04/2005
Evit an OFIP, pe an OPIF ?...
Sontet on bet n’eo ket pell zo, dre ar pellgomz, get an Ifop, ur stal brudet a ra sondadegoù. E korf pemp munut, pas muioc’h, un den n’eus goulennet ganin ur bern traoù a ziout ma sonjoù politikel, ma vicher, ma oad, ha c’hoazh.
Ur goulenn oa souezhus awalc’h a ziar benn ur benveg nevez : “Mard e anavezet un den en deus argant awalc’h da brenañ un urzhiater, pe ur pellgomzer hezoug (portable), ha n’eo ket bet prenet unan getan, petra sonjit ? Ter reskont a oa :
- C’hwi gav an den se pizh, tost d’e argant ?
- C’hwi gav an den se un tammig kozh e sonjoù, “debasset” ?
- Pe c’hwi gav en deus reson, an den-se...
Kavet m’eus diaez reskond ur sort. Pep hini e vutun, pep hini zo lib, dijapl, da brenañ un urzhiater pe ur pellgomzer “hezoug” hervez e c’hoant... Ha chench a rahe ar pezh a sonjan hervez an den... Ya, met ret a oa diñ dibab ur reskont e mesk an tri reskond kanniet diñ. Reskontet m’eus, neuze, met re fonnabl evit bout sur. Evit ar goulenn a ziar-benn ar pellgomzer hezoug, lâret m’eus en doa reson an den nompass prenan unan peogwir n’on ket sot get an dra-se. Dreist holl pa ‘wellan tud bleniañ e pellgomziñ... Met, benn ar fin, ma reskontoù ne dalvent ket kalz a dra. Mard en deus afer un den ag ur pellgomzer ha n’eo ket bet prennet unan getan, e sonjehen eman tost ag e argant anezhan, pizh ur sort... Met, ma n’en deus ket afer ag an urzhiater, perak prenañ unan ? Evit bout doc’h ar c’hiz ? Sot vehe... Nul oa ar sondaj se... N’ouion ket da betra a servijo, evel ur yoc’h sondadegoù graet hiriv an deizh.
Ha ya, un draig all a zo bet goulennet genin : mard eo anavezan ur lec’hienn internet evit prenan bleunioù, bokedoù ! Netra, n’anavezan ket lec’hienn internet ebet evit prenañ bokedoù ! Un azenn on un tammig, me ivez, get an traoù modern met, ma m’eus afer a bokedeù, mont a rin war droad d’ur stal bennag evit o frenan ma unan... Me c’hell, mod-se, sellout doc’h ar bokedeù, komz get an den a dalc’h ar stall, ha c’hoazh... Perak an diaoul prenañ bokedeu war internet ?
Met ur goulenn all m’eus, da echuiñ, evit ur sondaj : mard e anavezit-c’hwi un den a c’hell prenañ bokedeù, bleunioù, war internet, ha ne ra ket, petra soñjit ?
- Pizh eo, tost ag e argant ?
- Re gozh ha debasset eo ?
- Pe reson ‘neus ?
Deoc’h c’whi da reskont an taol-man, ha ne vo ket evit an IFOP met evit an OPIF ! Ar pezh ne chanjo ket kalz a dra !
Christian Le Meut
La version française est sur le site de Gérard Ponthieu :
http://gponthieu.blog.lemonde.fr/gponthieu/
09:50 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0)