Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/09/2008

Plijus ? "C'est fun !": les cours de breton pour adultes font leur pub

2602da41d7df807c974d15f395501557.jpgC'est parti, la nouvelle campagne de publicité pour les cours du soir et les formations da langue bretonne est lancée. L'affiche est jolie, elle présente des cyclistes surplombés du mot "Plijus" qui signifie "plaisant", "agréable". Ce mot est traduit par "C'est fun !" sur l'affiche... Clin d'oeil ironique à l'anglicisation du français ? Clin d'oeil (dépassé) au parler "djeunes" ? Ou est-ce traduction sérieuse ?...

Le slogan : "Le breton c'est comme le vélo, je l'apprends et je ne l'oublie plus !". Je crains de ne pas être aussi optimiste que les concepteurs de l'affiche : une langue apprise s'oublie si elle n'est pas pratiquée. Après quelques mois passés en Galice il y a quelques décennies, je maîtrisais un peu l'espagnol-castillan mais l'absence de pratique fait que mes compétences dans ces deux langues ont décliné. Avec de la pratique, cela reviendrait peut-être.

Il en est de même pour le breton. A nous donc de faire pratiquer la langue aux apprenants (c'est le responsable d'une association de cours du soir qui parle...). Aux apprenants de lire du breton, d'écouter les - encore trop rares - radios en langue bretonne ; et de regarder les - très rares - émissions à la télévision. D'ailleurs TV Breizh supprime cette rentrée sa dernière émission en breton ! Heureusement l'offre s'intensifie sur internet (brezhoweb notamment). Car, sur les autres médias audio-visuels, ce n'est pas le cas, à ma connaissance. Rien de neuf sur France 3 Bretagne, par exemple.

Concernant la campagne de publicité, l'affiche elle-même est très plaisante à regarder mais je m'interroge sur son efficacité, tant le dessin est éloigné de la matière promue (les cours et formations en langue bretonne). On verra à l'usage.

Un dossier complet a été réalisé par l'Office de la langue bretonne. En Bretagne, l'offre est assez importante. Il y a aussi des cours par correspondance. Et si vous êtes à Versailles, Dunkerque, Paris, Clermont-Ferrand, Strasbourg, Le Mans, Lille, Bordeaux, Tours, Grenoble, sachez que des cours du soir sont proposés près de chez vous.

Krogit a-barzh neuze, ha kalon vat deoc'h ! Crochez dedans alors, et bon courage.

Plijus eo, c'est "fun" !

Christian Le Meut 

http://www.ofis-bzh.org/bzh/actualite/index.php

 

Plijus !?

e95fcf2193f2a615633da0737ebfb61f.jpgSkritelloù nevez a zo bet savet da vrudiñ kentelioù ha stummadurioù brezhoneg evit an tud en oad, hag evit displeg pegen plijus, bourrus, eo deskiñ hor yezh. Ar pezh a zo gwir, plijus eo... Kentelius ha poanius ivez. "Le breton, c'est comme le vélo, je l'apprends et je ne l'oublie plus !" eme ar skritell... Ha "plijus" da vout troet : "C'est fun" e galleg flour !

Ur yezh a vez ankouieit ma n'eo ket komzet. Me m'eus desket saozneg ha spagnoleg (kastillaneg). Ha, goude bout paseet un nebeut mizioù e Bro Galisia, ar c'hastillaneg a zeue brav awalc'h genin. Met ne m'eus ket mui komzet abaoe pell. Memes tra get ar saozneg. Dont a rahe en dro ma m'behe tu da gomz, marteze... Met n'eo ket ken aes evit mont war ur marc'h houarn, d'am sonj...

Brav eo a skritell-se, ar skeudenn a zo... plijus da welet, met n'ouion ket mard e vo efedus, kar al liamm etre an dresadenn hag an danvez (kentelioù noz ha stummadurioù brezhoneg) a zo pell awalc'h.  Gwelet e vo !

Ma faota deoc'h gouiet e-men e vez kelennet brezhoneg e Bro C'hall a-bez, kit da welet war lerc'hienn internet Ofis ar brezhoneg, un teuliad a zo da belkargiñ. 

http://www.ofis-bzh.org/bzh/actualite/index.php

22/08/2008

Brud Nevez : ar Vretoned ha miz Mae 1968

13d9f981090cbe8d851888bca234a185.jpg Miz Mae 1968 e Breizh a zo tem an teuliad a grog niverenn diwezhañ ar gelaouenn Brud Nevez (n°268). Goulennet eo bet get Bretoned ar pezh o doa graet ha bewet d'ar c'houlz-se : tud zo n'o deus ket kalz a dra da lâret met souezhus eo, a wezhoù, ar pezh a zispleg tud evel Yann-Vadezour Lagadeg, poliser kostez Paris d'ar c'houlz-se. Ur pennad skrid interesus a zo bet skrivet get Tudi Kernalegenn a-fed "Mae 1968 hag e efedoù e Breizh".

Barzh an niverenn-se e c'heller lenn ivez ur pennad skrid war laboused ar C'Hanada (Jeffrey Shaw), ur pennad kaoz interesus get Roland Becker (troet ag ar galleg), levrioù ha pladennoù sonerezh a zo diskouezhet ivez. Danvez da lenn e breton a vez roet pep daou viz get Brud Nevez.

- Le numéro 268 de la revue Brud Nevez est consacré à mai 1968 en Bretagne.

Brud Nevez, 10 ru Kemper, 29200 Brest.7 euro an tamm.

brud.nevez@wanadoo.fr

www.emgleobreiz.com

19/06/2008

"Mais pourquoi auriez-vous une autre langue ?"

A l'occasion des débats sur les langues régionales, je réédite ce texte publié en avril 2007 sur Rezore :

"Il y a une dizaine d’années j’essayais d’expliquer à une amie habitant le Loiret, la situation de la langue bretonne. J’habitais ce département. Je ne me souviens plus du détail de la conversation mais, à un moment, elle me regarda et me dit : “Mais pourquoi auriez-vous une autre langue ?”... Un autre ami, habitant Saint-Etienne (dans la Loire), m’a dit à plusieurs reprises avoir du mal à comprendre l’importance que j’attache (moi et d’autres) à la langue bretonne... Alors je vais tenter de lui expliquer, à cet ami qui vient chaque été goûter aux charmes de la Bretagne.

Pourquoi aurions-nous une autre langue, nous, Bretons ? L’ennui, dans cette question, c’est le temps employé parce qu’en fait, nous avons une autre langue, ce n’est pas une hypothèse, une éventualité mais une réalité. Que nous la parlions ou pas, la langue bretonne existe. Elle existe, comme la langue française existe, même si le breton est moins parlé. Elle existe parce que 250.000 personnes la parlent et parce qu’il y a soixante ans, elles devaient être autour d’un million. Elle existe parce qu’elle est parlée sur ce bout du continent eurasiatique depuis 1.500 ans et plus. Elle fut parlée. Elle est parlée. Elle sera parlée...

Et nous, qui habitons cette pointe du continent eurasiatique que l'on appelle  la Bretagne, que nous parlions cette langue ou pas, nous avons un lien avec elle. Parce qu’elle fait partie de notre environnement culturel à travers la musique et la littérature, les noms de lieux; de notre environnement personnel à travers les noms de familles et une façon de parler français encore influencée par le breton : même les personnes qui croient ne pas parler breton utilisent parfois des  tournures de phrase ou des termes bretons passés en français.

Ne plus comprendre les anciens
J’ai rencontré, dans les années 80 une grand-mère qui ne parlait “que” breton, comme on disait. Ce “que” restrictif, je l’ai rarement entendu pour désigner des gens qui ne parlent “que” français”. Mais ses petits-enfants, eux, ne parlaient “que” français. Difficile alors d’établir un lien... Un de mes amis me racontait que sa mère, dans ses derniers jours, voulait lui parler en breton, langue que lui parlait, mais pas les petits enfants... Beaucoup de Bretons ont vécu ce type de situation.  J’ai chez moi des cassettes de mon arrière-grand-père Pierre Thomas (1884-1971), de Ploemel, près d’Auray, enregistrées il y a environ 40 ans. Il connaissait beaucoup de chansons, Pierre Thomas, mais surtout en breton, sa langue maternelle. Aujourd’hui ces chants sont incompréhensibles pour la quasi-totalité de ses petits enfants et arrières petits-enfants qui, pourtant, sont restés vivre là où mon arrière grand père vivait... Est-ce normal ?

Mes quatre grands-parents nés au début du XXe siècle dans le pays d’Auray étaient bilingues. Ils parlaient, lisaient et écrivaient le français, ils parlaient le breton, et certains savaient aussi l’écrire et le lire pour l'avoir appris au catéchisme (et pas à l'école). Pourquoi leur avoir mis dans la tête de ne pas transmettre ces savoirs à leurs enfants ? Au nom de quoi leur a-t-on inoculé le mépris de leur langue maternelle ? Et de quel droit ? De quel droit a-t-on exclu de l’école, de l’administration, de la vie sociale (et finalement économique), leur langue et leur culture?

Je suis allé l'année dernière à Batz sur mer (Loire-Atlantique) pour découvrir une expo sur le breton que des habitants de cette commune de Loire-Atlantique pratiquaient encore au début du XXe siècle. Aujourd’hui, il n’en reste plus que des traces. Plus personne ne parle le breton tel qu’il s’est parlé à Batz-sur-Mer pendant au moins quinze siècles. Dans quelques décennies il en sera peut-être ainsi pour le breton tel qu’il se parle encore à Crac’h ou Ploemel, près d’Auray, mes communes d’origine. La langue bretonne a quasiment disparu de zone comme Quiberon, Sarzeau, Belle-Île... Devons-nous nous résigner à cette situation ?

Assignés à l'ignorance
Oui, nous avons donc deux langues. L’une est devenue notre langue maternelle, la langue française. L’autre reste et demeure la langue d’origine d’un grand nombre d’entre nous, en Bretagne et ailleurs. Notre langue “grand-maternelle”. Mais pour celle-ci, nous avons été assignés à l’ignorance. La politique officielle telle qu’elle est façonnée par l’Etat républicain a écarté de l'école la langue bretonne et d’autres langues régionales. Ouvertement tout d’abord. Des ministres et des présidents de la République française  ont eu des déclarations claires là-dessus. Depuis 30 ans, ce discours là ne tient plus. Nous sommes passés à une phase  d’étouffement tranquille, par l’indifférence, la négation, voire encore des formes de stigmatisation et de mépris... On nous accorde des miettes par-ci par-là, et nous devrions être contents.

Content, non, je ne le suis pas. Mais nous sommes tous responsables de nos identités collectives et personnelles. Personnellement, je me sens bien mieux depuis que j’arrive à comprendre, même imparfaitement, les chants que chantait mon arrière grand-père. Depuis que j’arrive à comprendre, même imparfaitement, le breton que les anciens parlent encore en Bretagne. Les autres Bretons feront comme ils pourront, comme ils voudront; ils apprendront ou pas. Mais l’avenir de la langue bretonne dépend aussi d’eux. Certains se mettent à l’anglais ou au chinois, libre à eux : mais l’avenir de ces langues-là ne dépend pas des Bretons. L’avenir du breton, oui.

J'ai appris, j'apprends, j'apprendrai
“J’ai deux amours”, chantait  Joséphine Baker. Moi, j’ai deux langues qui me nourrissent aujourd’hui. Pourquoi devrais-je renoncer à l’une pour l’autre ? Ici, la République aurait pu faire vivre un bilinguisme respectueux de la langue bretonne et de la langue française. Elle a préféré une politique d'éradication linguistique qui a été efficace. Mais aucun Etat, aucune République, aucune démocratie n’a le droit de nous couper de notre langue maternelle, que ce soit le breton ici, ou le français ailleurs (*). C’est une question toute simple de droits de l’Homme et de refus de l’arbitraire étatique.

C'est une des raisons pour laquelle j’ai appris, j’apprends, et j’apprendrai le breton. Voilà pourquoi j’agis, avec d’autres, pour que cette langue continue d’exister. Si c’est contre la volonté profonde de l’Etat, tant pis. En Bretagne, il a outrepassé ses droits. Et un Etat qui ne respecte pas ses minorités linguistiques est-il réellement démocratique et respectueux des droits de l’Homme ? Dans ces domaines-là, la République française a des progrès à faire. Bretonnant, je le constate chaque jour. Le combat pour les langues régionales est aussi un combat pour l’approfondissement de la démocratie française.

Christian Le Meut

* Le français, langue régionale en Louisiane, par exemple, n'y est plus parlé que par 200.000 personnes et est menacé d'extinction suite à une politique d'interdiction menée au XXe siècle par les autorités des cet Etat. Parle-t-on encore français dans la ville de Nouvelle-Orléans ?

An destenn-se e brezhoneg/Ce texte en breton :

http://rezore.blogspirit.com/archive/2007/03/31/perak-e-v... 

01/05/2008

Redomp evit ar brezhoneg/Courons pour la langue bretonne

Hiriv, ha betek disadorn, kantadoù a zen, ha merteze miliadoù, a red hag a redo evit ar brezhoneg, ha me ivez. Ar Redadeg a zo loc'het a Naoned hag a dremen ar Morbihan hiriv, Penn ar bed warc'hoarzh. Mont a ran da redek ur c'hilometrad etre An Alré ha Lokoal-Mendon. Ma faota deoc'h gouiet muioc'h :

Aujourd'hui et jusqu'à samedi des centaines, des centaines de personnes, voire des milliers, courent et vont courir pour la langue bretonne. La Redadeg est partie de Nantes et traverse le Morbihan aujourd'hui, le Finistère demaine. Je vais courir un kilomètre entre Auray et Locoal-Mendon.  Pour en savoir plus :

http://arredadeg.free.fr/ 

La vidéo du départ est sur le net :

http://www.dailymotion.com/Setubzh/video/8848174 

29/04/2008

An Alré/Auray : Sten Kidna soutient Ar Redadeg

Kemenadenn a-berzh Kerlenn Sten Kidna - Communiqué du cercle Sten Kidna (pays d'Auray) :

"La course pour la langue bretonne, Ar Redadeg, passe en pays d'Auray jeudi après-midi, 1er mai. Cette initiative née hors de toute association, a pour but de promouvoir la langue bretonne à travers une course à pied avec passage de relais tous les km, de Nantes à Carhaix, en passant par Lorient, Quimper, Brest, Morlaix... Soit 600 km !

Pour sa première édition, les organisateurs de la Redadeg ont choisi de soutenir les écoles Diwan dont c'est le 30e anniversaire. Une prochaine édition, dans deux ans, soutiendra une autre association travaillant pour le breton. Kerlenn Sten Kidna a acheté, comme d'autres associations, ainsi que des communes, des entreprises, des commerces, ou de simples particuliers du pays d'Auray, un kilomètre, qui sera parcouru jeudi à partir de l'école de Kerstran, en Brec'h, pour prendre la direction de Locoal-Mendon.

Notre association appelle la population à venir encourager les coureurs sur le parcours ou sur les lieux de regroupement comme à Auray. Une animation organisée par l'école Diwan d'Auray  aura lieu à partir de 16h derrière la mairie, avec des bagadoù, des sonneurs, des stands de spécialités bretonnes...

Voici l'ordre de passage prévu des coureurs dans les communes du Pays d'Auray traversées : Santez-Anna an Alré 15h57; Plunered 17h27; An Alré (Auray-mairie) 17 h 46; Mendon 19 h 02; Landaol; Landevant : 19 h 42.
Le parcours précis et plus de renseignements sur Ar Redadeg : http://arredadeg.free.fr
Contact pour le pays d'Auray : David ar Gall : 06.83.27.83.14."

12/04/2008

Brezhoneg e Bro vMontroulez/Le breton à Morlaix

Kemenadenn a-berzh kevredigezh KLT/Communiqué de l'association KLT :

"D'ho kelaouiñ ha da reiñ da c'houzout tro-dro deoc'h / Pour information et diffusion :
 
D'ar Yaou 17 a viz Ebrel / Jeudi 17 avril : Kaozeadenn e brezhoneg gant Herve Lossec, Bistrot de la gare - Koadelan - 08e15 noz - Digoust.
 
Causerie en breton avec Herve Lossec, Bistrot de la gare - Coatelan - 20h15 - Gratuit
 
Aozañ / Organisation : KLT
 
D'ar Sadorn 26 a viz Ebrel / Samedi 26 avril : Devezh-studi e Plijidi "Levezon ar galleg war sanadur ar brezhoneg"
Journée d'étude à Plésidy "Influence du français sur la prononciation du breton". Aozañ / Organisation : Ar Falz / Skol Vreizh
 
D'ar Sadorn 24 a viz Mae / Samedi 24 mai : Sant-Nouga : staj kanañ, pourmenadenn, pred krampouezh ha fest-noz
Saint-Vougay : stage de chants, promenade, repas crêpes et fest-noz. Aozañ / Organisation : Comité des fêtes de Saint-Vougay
 
Kristian Le Mener, KLT, 41 Kae Leon, 29600 Montroulez, 02 98 63 98 79, 06 82 77 10 10.

Muioc'h a ditouroù war hon lec'hienn/pour en savoir plus, le site internet : www.klt.fr

02/04/2008

Levr : Frederig

0e9f39088df2f266845fcdda2d160219.jpg Ur sonj vat : setu ar pezh a faota din skrivañ da gentañ. Troiñ hag embann al levr-se e brezhoneg a zo ur sonj vat ha ma c'hellehe "Frederig" bout troet en ur bochad yezhoù all, un dra fiskal vehe. Graet eo bet e galleg abaoe pell edan an titl : "Mon ami Frédéric" (embannet get Le livre de poche).

Frederig a zo istor daoù baotr, ganet e 1925 en Alamagn, evel ar skrivagner, Hans Peteer Richter (marv e 1993). Unan, ganet barzh ur familh kristen, a gonta an istor; an eil a zo ganet barzh familh ar voisined, yuzevien, Frederig Schneider. Feurmet e vez get an div familh ranndier get an aotroù Resch, ar perc'hennour a zo e chom en traon. Un den get sonjoù fall. An daou baotr a za da vout mignoned bras, hag o zud ivez. Tad Frederig a zo faktour, an eil a zo dilabour. 

Skarzhet ag e skol
Ar vuhez a zo plijus evit an daou krouadur a ya d'ar skol asambles met Hans Peteer Richter a ziskoue penaos an traoù a ya war fallaat. Penaos eh eus raksonjoù e keñver ar Yuzevien barzh pennoù ur yoc'h tud. Betek 1933, n'eo ket ken grevus, met adalek ar bloaz-se...

Frederig a zo tamallet da vout torret getan gwer ur stal, ar pezh a oa bet graet get e vignon... Tad Frederig a zo skarzhet ag e labour... E 1934, emañ ret da Frederig mont kuit ag e skol : skolioù evit ar Yuzevien o unan a zo bet savet get an nazied. Ha c'hoazh, ha c'hoazh. 

N'eo ket aes ivez ar vuhez ivez evit an eil familh, ar re gristen, a zo paour razh. Sikouret vezont get an tad kozh, un den a vag sonjoù fall e keñver ar Yuzevien. Ar familh kristen ne wella ket fall ar chanchamentoù kaset get an nazied. An tad a lak e anv barzh ar strollad nazi, get an esperans e vo roet labour dezhan; ar mab a ya d'ar "yaouankizioù hitlerian"... Ha benn ar fin, ar vuhez a ya gwelloc'h : roet eo ul labour d'an tad met rebechet eo dezhan e zarempredoù get e voisined. Richter a ziskouezh mod-se penaos an nazied o doa gwellaet buhez pemdeziek an Alamaned, an "Aryaned" e reiñ dezhe labour, lojeriz...

Evit ar re all (ar Yuzevien, hag an dud a oa a enep an nazied), falloc'h fallan oa ar vuhez. Al levr a zispleg penaos un nebeut tud a stourm a-enep sonjoù an nazied evel ur barner, ur mestr-skol...  Met n'eo ket trawalc'h. Krizeo ar romant-se, kriz evel ar wirionez.

Ul levr evit razh an dud
"Frederig" a zo embannet (e galleg hag e brezhoneg) barzh rummadoù evit ar grennarded. Youll ar skrivagner oa, marteze ? Met domaj eo rak ul levr eo evit razh an dud, ar grennarded hag ar re vras. Frederig a zelehe bout lennet get ar muian posupl a dud. An doare da skrivañ a zo aes da lenn hag an istor a zo kreñv, kriz, ha kentelius. Komprenet vez gwelloc'h ar mare-se (1925-1942) en Alamagn goude bout lennet al levr-se. 

Christian Le Meut

Frederig, Hans Peteer Richter; troet e brezhoneg get Hans Peter Richter. 2007. Embannadurioù Keit vimp bev. 

12/03/2008

Auray/An Alré : hag ar brezhoneg ? Et la langue bretonne ?

Petra eo sonj an tri den  zo war ar rank evit bout maer An Alré a ziar-benn ar breton, ar brezhoneg (ar maer M. Le Scouarnec; an UMP A. Guillou-Moinard; J-M. Alexandre, tost d'ar modem) ? Ar reskontoù war lerc'hienn internet Le Télégramme :

Les idées des trois têtes de listes d'Auray aux élections municipale sur la langue bretonne (M. Le Souarnec, gauche-maire sortant; A; Guillo-Moinard, UMP); J-M. Alexandre (centriste) sont sur le site du Télégramme :

http://elections.letelegramme.com/municipales-2008/commun...

A-benn ar fin, Michel Le Scouarnec hag an tu kleiz a zo paseet d'an taol kentañ. 

10/03/2008

Beuzet/Inondé

Beuzet : setu, ger an deiz ! Beuzet eo bet ma ranndi ha ma oto ar mintin mañ. Me zo e chom war bord ar ster Blanvoezh, en Hen Bont, hag ar mor a za betek ma zi. Un dra bourrapl bras da gustum : gwellout a ran al lanvioù bemdez met, justawalc'h, ar mintin mañ al lanv a oa uhel bras (106), get un avel su kreñv, barradoù glav hag avel. War dro 6e da vintin, ma oto oa hanter beuzet; kaset eo bet d'ar c'harrdi ha gwellet vo gete, ha get an assurans, ar pezh a vo d'ober war lerc'h (chanchet pe kempennet).

Hag an dour-sal a zo daet barzh ma ranndi ivez. Tri pe pevar santimetr dour barzh ma c'hambr ha gleb al leur barzh ma trepas, ar sal dour ha kersoulaj (ar privezioù a vez lâret ivez e brezhoneg flour). Ar salons hag ar gegin a zo chomet sec'h, pe tost, betek breman, met ul lañv uhel all a zeu bremañ hag an amzer a zo c'hoazh fall... Nag un devezh !

Inondé : c'est le mot du jour ! Mon appartement est ma voiture ont été inondés ce matin. J'habite au bord du Blavet, à Hennebont, et la mer remonte jusque chez moi. C'est plaisant, d'habitude, car je vois les marées mais, justement, ce matin, la marée était très haute (coefficient 106), avec un vent fort vent de sud, des averses et des coups de vent. Vers 6h, ma voiture était à moitié noyée; elle a été transportée chez un garagiste qui verra, avec l'assurance, ce qu'il faudra faire par la suite (la réparer ou la changer).

Et l'eau salée est entrée dans mon appartement. Trois à quatre centimètres dans ma chambre, et le sol (de la moquette), a été mouillé dans le couloir, la salle de bain, les WC. Le salon et la cuisine, sont restés secs, ou à peu près, jusqu'à maintenement. Mais une autre grande marée arrive, en ce moment, et le temps est toujours aussi mauvais. Quelle journée !

02/03/2008

Deskiñ brezhoneg bemdez/apprendre le breton chaque jour

Ur frasenn e brezhoneg dre vail bemdez : setu ar pezh a vez kinniget get Ofis ar brezhoneg evit an dud a gomans da zeskiñ hor yezh. Ul labour a-feson eo, ha digoust oc'hpenn... N'eus ket kalz a dra e gwenedeg, met "den ebet is perfect". Ur skouer ag ar pezh a zo bet kaset gete hiriv a zo embannet da heul /Une phrase en breton par mail chaque jour, c'est ce que propose l'Office de la langue bretonne pour les débutants dans notre langue. C'est gratuit. Un travail de qualité, même s'il n'y a pas souvent de breton vannetais, "den ebet is perfect", personne n'est parfait. Un exemple de ce qu'a envoyé l'Office aujourd'hui. 

"Bonjour, Demat,

Gwenn eo an oto hag ar vag. Gwenn int.
sa traduction littérale
Blanc est l'auto et le bateau. Blanc ils sont.
sa traduction correcte
L'auto et le bateau sont blancs. Ils sont blancs.
(...)
Leçon
D'après la structure « attribut + eo + s.» montrer que la pronominalisation se traduit par int : int est le pluriel de eo lorsque le verbe s'emploie sans sujet.

Dictionnaire (d'après freelang : )
>> gwenn
gwenn blanc
gwenn inutile, fait en pure perte
gwenn heureux, beau, doux, cher, agréable
--- (c'hoarzhin g.) bout des lèvres (rire du b.)
--- (gwin g.) blanc (vin b.)
>> bag
--- (où) (bigi) barque, bateau
--- (où)-dougen allège
--- (où)-dre-dan bateau à vapeur, embarcation à vapeur
--- (où)-kanoliañ canonnière (navire)
--- (où)-karg allège
>> int
int ils, elles, eux
---añv (ien) veuf
---añvez (ed) veuve
intent entente
intent entendre, comprendre"

Al liamm evit reseviñ ur frasenn bemdez/Le lien pour recevoir une phrase chaque jour :

Bemdez.free.fr : une phrase en breton chaque jour

19/02/2008

Emvod ar Gelted/Festival interceltique : "hetoù" or not "hetoù" ?

cea02312a530e4b7e32b7896a7559d44.jpgN'eo ket aes bemdez buhez Yann brezhoneger e welet stad truek e yezh. N'eus ket pell zo m'eus lennet anv ur bar, koste Gwened : "Ar tavarn" a vez graet anezhi !? Ur fari eo, e brezhoneg e vez lâret "An davarn". Razh an dud a c'hell gober farioù (ha me ivez) met, a-wezhoù e weler anvioù kevredigezhioù, stalioù, bet kavet get tud ne anavezont ket brezhoneg. N'eo ket trawalc'h lakaat daou pe tri c'her unan war lerc'h egile evit sevel un anv e brezhoneg. Evel ma vehe lakaet e galleg un anv evel : "L'auberge des trois chevals". Gerioù galleg eo, met get ur fari spontus.

Gerioù brezhoneg n'eus ket kalz barzh kelaouenn Emvod ar Gelted en Oriant, "Interceltiques" a vez graet anezhi, hag a vez embannet ur wezh pe div bep bloaz. Estroc'h evit "fest-noz" ha "bagad", n'eus kazimant netra e brezhoneg, pe tost. Pennad skrid ebet e brezhoneg, pe divyezhek. Ha geo, an hetoù a zo e galleg hag  e brezhoneg barzh an niverenn diwezhañ : "Ar prezidant Noël Couëdel hag izili ar c'huzul-merañ; ar pennrener Lisardo Lombardia; ar c'hopridi hag an holl tu a-youl-vat Emvod ar gelted an Oriant a ginnig a gwellañ deoc'h evit 2008". Me, ne gomprenan ket petra a dalv-se an dra-se. Mechal ma n'o deus ket ankouiet ar ger "hetoù" ("o gwellan hetoù deoc'h" a vehe un doare dereat da skriv d'am sonj; petra a sonjit-chwi ag an dra-se, brezhonegerion ampart ?). Ankouiet an "hetoù" barzh an "hetoù" a zo domaj, memestra... Hag ez eus ur brezhoneger e-mesk pennoù bras Emvod ar Gelted ?

d9fe5fb8d8e891f9a4601b5dec02194e.jpgLâret eo bet ar bloaz paseet penaos e vehe lakaet muioc'h a vrezhoneg e-mesk ar gouelioù-se get ar rener nevez, Lisardo Lombardia (a Vro-Asturia). Ne vo ket diaes gober gwelloc'h evit ar pezh a veze graet da vare ar rener kozh, an aotrou Pichard. Met bon, betek bremañ ar chanchamentoù a chom dister...

Paour kaezh Yann brezhoneger !

E galleg/en français

Yann le bretonnant n'a pas toujours une vie facile quand il voit l'utilisation qui est parfois faite de la langue bretonne. Ainsi, l'autre jour, j'ai lu le nom d'un bar du côté de Vannes : "Ar tavarn". Tavarn, c'est "café", "taverne", mais en breton ça s'écrirait plutôt : "An davarn", à cause du système de mutations internes que je ne vais pas expliquer ici. Il ne suffit pas de mettre quelques mots les uns après les autres pour créer un nom breton. Comme si, en français, un café s'appelait : "La taverne des trois chevals". Les mots sont français mais ça n'empêche pas qu'il y a une grosse faute.

Du breton, il n'y en a pas beaucoup dans le magazine du Festival interceltique de Lorient (Fil) intitulé "Interceltiques", publié une ou deux fois l'an. A part "fest-noz" et "bagad", rien. Aucun article en breton, ou bilingue. Ah si, les voeux sont en français et en breton dans le dernier numéro. Sauf qu'ils ne veulent rien dire : le mot "hetoù" a manifestement sauté et la phrase publiée n'a, à ma connaissance, aucun sens. Si des bretonnants peuvent me donner leur avis, ça m'intéresse. C'est dommage, quand même, dans une formule de voeux, d'oublier... les voeux ! Y-a-t-il un bretonnant parmi les dirigeants du Fil ?

Ce festival a annoncé, l'année dernière, qu'il ferait désormais une place plus grande à la langue bretonne, notamment avec l'arrivée à sa tête de l'Asturien Lisardo Lombardia. Ce ne sera pas difficile de faire plus qu'à l'époque de l'ancien directeur, M. Pichard. Pour l'instant, les changements restent limités. 

Pauvre Yann le bretonnant ! 

Christian Le Meut 

Une précédente note sur le festival interceltique :

http://rezore.blogspirit.com/archive/2005/10/07/intercelt...