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17/03/2007

Langues régionales : Sarkozy argumente...

Nicolas Sarkozy argumente son refus de promettre la ratification de la Charte européenne des langues régionales dans une réponse faite au député du Finistère Christian Ménard, UMP également, qui avait tenté de faire passer, en janvier dernier, une modification de la Constitution française afin d'y faire une place officielle aux langues régionales, en vain. la lettre de N. Sarkozy est sur le site : 

http://www.agencebretagnepresse.com/

France 3 : les programmes régionaux menacés ?

"Communiqué du collectif de salariés de France 3 (http://blablasurla3.free.fr) :

"A vous, qui avez signé la pétition pour la défense d’un audiovisuel public régional, encore une fois : merci ! Votre soutien n'a pas été vain. Il a permis, enfin, de mettre sur la table la question de la nécessité d'une télévision publique en région.Nous revenons aujourd’hui vers vous, car à France 3 les attaques contre la présence régionale sont de plus en plus inquiétantes.
Un an après la suppression hebdomadaire de 2 h 30 de programmes régionaux, France Télévisions s’attaque à présent, et de manière radicale, aux moyens de production régionaux. Autrement dit, Paris envisage pour les régions la réduction de leurs activités aux journaux d’information : les régions devront donc faire une croix sur presque tout le reste.

Avec une telle politique, c’est inéluctable, la production documentaire va se réduire comme peau de chagrin, les émissions tournées en région également. C’est donc tout un tissu culturel régional qui est aujourd’hui menacé ! Toute une vision de la démocratie locale qui est remise en cause, avec un citoyen mis de plus en plus à distance de ses représentants culturels, politiques ou économiques. A juste titre, les producteurs et réalisateurs en région s’inquiètent, tout comme les acteurs politiques, culturels et associatifs qui perdent autant de créneaux de libre expression.

A l’heure où la décentralisation est présentée comme une valeur moderne, la direction de France Télévisions a donc décider de tout re-centraliser vers Paris, laissant ainsi le champ libre aux investisseurs privés, qui eux ne souhaitent qu'une chose : reprendre à leur compte ce secteur de médias régionaux qui est économiquement prometteur.Car le problème n'est évidemment pas un problème économique. Il apparaît aujourd'hui clairement comme un réel problème de volonté politique. Aujourd’hui, tout le monde a bien compris que le débat était beaucoup plus large que celui de la télévision régionale… Tout le monde sauf… Patrick de Carolis, Président de France Télévisions, qui maintient contre vents et marées, sa politique jacobine de désertification régionale.Nous sommes aujourd’hui en pleine campagne présidentielle. C’est le moment où jamais de redire à nos élus et à nos candidats à quel point la télévision régionale est un élément essentiel à la décentralisation et à la démocratie locale.

Nous n'espérons évidemment rien de France Télévisions quant à la médiatisation des problèmes que connaissent aujourd'hui les régions de France 3. Les syndicats de France 3, de leur côté, envisagent des actions dans les jours à venir.Nous, par notre site et notre web-radio (liens ci-dessous), nous tenterons de vous informer au mieux sur les événements à venir.

Site de blablasurla3 : http://blablasurla3.free.fr

Webradio "laradiodeblabla"

Forum de discussion : http://blablasurla3.free.fr/forum

Collectif de salariés de France 3, association "l'Antenne est à vous"

16/03/2007

Ur sapre bern teil !

Evel ma ouit-c’hwi dija, sot on get abadennoù Frans 3 e breton. Met sot penn da benn. N’hellehen beviñ hep an abadennoù tele-se a vez skignet bep sizhun get ar chadenn bublik. Nag ur spont. Evel un drogaj eo. Setu me edan gwask, edan gallout an abadennoù skinvell e brezhoneg. Gwelloc’h vehe genin mont da welet ur psikologour, d’ho sonj ?

Disul paseet, justawalc’h, e oan e c’hortoz an overenn e breton, nann digarezit, an abadenn e breton met ar post tele oa tapet, okupet dija ! Bizkoazh kement all. Lulu, pemzek vloaz, ma nizez, oa e sellet doc’h klipoù rap barzh M c’hwec’h pe ur chadenn all ag an TNT (chadennoù an TNT, nag ur blijadur !)... Aaaarghhh : diouer a dele e breton am boa; mallus oa din selet doc’h Red an Amzer. Hag an amzer a rede justawalc’h !  C’hwi ouia mat : an tele a zo evel ar WC,  n’heller ket partajiñ... Bon, se zo hervez, a wezhoù, ar WC a c’hell bout partajet memestra... Tost daou vloaz zo, en TGV, em boa gwellet pevar den yaouank, daou baotr ha div verc’h, mont asambles barzh ur WC hepken ! Ha bihan eo, ar WC, en TGV... D’ober petra ?... Da vutuniñ, dija, rak difennet grons e vez butuniñ barzh an TGV abaoe daou vloaz dija... Hag evit ar peurrest, n’ouion ket...

Sikourit genin ! 
Bon, ar WC a c’hell bout partajet, a wezhoù, marteze, met pas an tele. Goulvena, Fanch, sikourit ganin mar plij !!! Chomet oan sioul memestra ha goulennet m’boa get Lulu ma vehe bet posupl dezhi zapiñ un herradig amzer da welet an abadenn e breton. Lulu, neuze, oa e sellet doc’h klipoù get rapourion dentoù aouret gete, a gane e saozneg e fringal, e vourjal, get otoioù brav ha merc’hed koant e tansal, bizeier ur bochad ha gouloù a bep sort.

Pa oan krouadur e lennen istorioù ar vreudeur Rapetou, barzh ar Journal de Mickey. Ar Rapetou a oa tud fall a faote dezhe laeriñ, tapout, lakaat o c'hrabanoù war argant tonton Picsou. N’ouion ket ma z’eus c’hoazh istorioù gete barzh kazetenn Mickey, met raperion ‘zo a denn d’ar vreudeur Rapetou a wezhoù. Lulu, neuze, oa erru skuizh marteze get ar rapourion hag he doa asantet zapiñ war F3. Nag ur plac’h jentil !

Kouezhet war ur... 
Ha setu ni erru barzh ur bed all : war lerc’h ar rapourion dentoù aouret ha bizeier partout, ni zo kouezhet war... ur bern teil ! Hag ur pezh a unan !  Ya, unan brav, me lâr deoc’h ! Un nebeut moged, a save ha dour a zevere war al leur. Nag ur skeudenn vrav ! Eurusamant, m’eus sonjet, n’eo ket bet savet, ijinet c’hoazh ar skinwell get an odorama... Hag ur vouezh “off”a gomze breton. Ul labourer douar a zisplege traoù interesus, marteze, met m’eus er gwelet kalz rak Lulu n’eus zapet doc’htu e lâret, “beuh c’est nul”...

Gwir eo lâret, n’int ket “fun” bras bemdez an abadennoù e brezhoneg war Frans 3. Na fun, na farsus.  Mouchig Dal a zo farsus evit ar vugale, moarvat... Met get div euriad a abadennoù e brezhoneg bep sizhun, dre vras, n’eus ket kalz a choaz evit ar grennarded hag an oadourion. Benn ar fin, n’eo ket ken aes c’hoarzhiñ e brezhoneg get ar pezh a vez kinniget deomp. C’hoarzhiñ etre mignonned, ya; e lenn levrioù farsus pe pennadoù skrid fentus barzh ar c’hazetennoù, evel ma z’eus a wezhoù, ya. Met bon, arvestoù farsus, n’eus ket kalz anezhe...

Barzh sinema, netra, film ebet, na fentus, na spontus, na trist, na netra...Ha get an c’hoariva ? Daou pe tri bloaz zo m’boa gwelet ur pezh c’hoari fentus bras anvet “Le breton se marre” savet get ar strollad Pik achu e galleg hag e brezhoneg. Sketchoù oa kentoc’h met get un doare fentus bras da ziskouezh bed ar vrezhonegerion a-vremañ... War lerc’h m’eus c’hoariet barzh ar pezh c’hoari Malachap Story, ur western e brezhoneg hag a oa, d’am sonj, fentus awalc’h ivez (hag e oan ar sherif, diwallit !). Met bon, n’eus ket pezhioù c’hoari bemdez ha razh n’int ket farsus, anat eo.

Brezhonegerion : c'hoarzhit ! 
Ar sonjoù se zo deuet din goude bout paseet ur noziad farsus ha bourrapl bras barzh Brec’h, d’an nav a viz Meurzh paseet. Ur filaj anvet Starak oa bet savet get tud Kerlenn Sten Kidna an Alre. Pewar ugent den, da nebeutan, oa tolpet barzh ar Bar Breton ha setu ul lodenn anezhe e c’hoari sketchoù fentus, e soniñ sonennoù a bep sort, skrivet gete a wezhoù, e lâr konerioù, ha c’hoazh... Ha n’em boa ket c’hoarzhet kement-se abaoe pell.

Ma faota d’ar re a gomz brezhoneg c’hoarzhiñ, dezhe d’en em zibrouilh, a-benn ar fin. Dezhe da sevel o fezhioù c’hoari, o sketchoù, o sonnenoù, o filajoù, o istorioù hag... o mousfent : den ebet, media ebet, a ray al labour se en o lec’h. Ha gwell a-se ! Mod-se, ar gwener 9 a viz Meurzh da nozh, pewar ugent den o deus paseet un noziad asambles e lec’h chom er ger dirak o fostoù tele, e c’hoarzhiñ, e lak ar re all da c’hoarzhiñ, e kanal, soniñ, ha dekonin : e teskiñ ha komz breton oc’hpenn mar plij ganeoc’h. 

N’eo ket brav ar vuhez ?  

Christian Le Meut

15/03/2007

Pétition pour les langues régionales

Une pétition a été lancée sur le net pour demander aux candidats à la présidence et à la députation la reconnaissance officielle des langues régionales. Il s'agit d'une initiative d'Eblul-France, le Bureau européen des langues les moins répandues. Il regroupe des membres des régions concernées de l'Hexagone et des Dom-Tom :

http://www.desdroitspournoslangues.org/

O le beau tas de fumier !

Comme vous le savez, je suis accroc aux émissions en langue bretonne sur France 3. Complètement accroc, dépendant et tout et tout, c’est presque pire que ma dépendance au chocolat, c’est vous dire. Pourrais-je vivre sans ma dose chichement dispensée par la chaîne publique chaque jour et chaque semaine ? Je ne sais. Faudrait-il que je consulte ?...

Dimanche matin j’étais en famille, vers onze heure et demie, l’heure donc de la messe en breton... Euh, pardon, l’heure de la messe en français sur France 2, et de l’émission en breton sur France 3. Mais voilà, la télé était occupée... Et la télé, c’est comme les WC, ça ne se partage pas ! Euhhh... Sauf circonstances particulières : il y a  deux ou trois ans j’avais pris le TGV pour aller à Paris et je vis une jeune personne entrer dans les WC, minuscules, du TGV. Puis une deuxième, puis une troisième et une quatrième : deux garçons et deux filles, ensemble ! Que pouvaient-ils bien faire à quatre dans les toilettes ? Fumer, bien sûr, puisque c’était au début de l’interdiction de fumer dans les TGV...

Bon, si les WC peuvent se partager exceptionnellement, pas la télé.

Lulu, ma nièce, donc, 15 ans, regardait des clips sur M6 ou sur une chaîne de la TNT... Tout une poème, les chaînes de la TNT. Se succédaient donc des groupes de rap, dents en or, lumières éclatantes, grosses voitures, gros bijoux, filles superbes, et tout ce beau monde chantant en anglais... Le pied, quoi.Moi, je bouillais, au bord de la crise de nerf : un obstacle s’opposait à ma dose hebdomadaire de Red an amzer. A moi Goulvena, au secours, Fanch, on m’assassine ! Bon, je dramatise juste un peu...

Beuh...
Je demandais donc à Lulu de zapper quelques secondes pour voir l’émission en breton du dimanche. Elle y consentit : quelle gentille fille ! Et là, adieux bijoux éclatants, grosses voitures et rappeurs chantant et bonjour... le tas de fumier. Oui, nous sommes tombés sur un gros tas de fumier. Un bon gros tas de fumier bien suintant, dégoulinant et tout, et une voix off parlait en breton... La, je me suis dit : heureusement, la télévision en odorama n’a pas encore été inventée. Lulu a fait “beuh c’est nul”. J’ai fait “beuh” aussi. On a juste eu le temps d‘apercevoir l’agriculteur qui expliquait certainement des choses très intéressantes en breton. Et puis on est revenu aux clips et aux rappeurs aux dents en or...

Elles ne sont pas toujours très fun les émissions en breton sur France 3. Ni très drôles sauf, parfois, involontairement, comme les fameux Prizioù dont j’ai parlé le mois dernier. Les Bretonnants ont peu l’occasion de rigoler en breton à la télévision. A la radio ?

Cinéma : netra !
Les films de cinéma ? Ecran vide, il n’y en a pas en breton. Les occasions de rigoler en breton manquent, sauf bien sûr dans nos conversations privées ou nos lectures, mais c’est autre chose. Reste le théâtre : je me souviens avoir beaucoup ri en voyant une pièce bilingue intitulée “Le breton se marre” et présentée par la troupe “Pik achu”, il y a trois ans, au moins, à Lorient. Le monde des Bretonnants y était caricaturé de manière très drôle. Depuis il y a bien eu le western Malachap story, dans lequel je jouais et qui avait l’air de bien faire rire les gens. Mais bon, les pièces de théâtre en breton ne sont pas si fréquentes et toutes ne sont pas drôles. Internet viendra-t-il à notre secours ?*

Je me faisais ces réflexions vendredi dernier lors du filaj Starak organisé par l’association Sten Kidna komzomp asampl d’Auray, à Brec’h, au bar breton. 80 à 90 personnes étaient réunies pour chanter, présenter des sketchs, raconter des histoires en breton. Pendant toute une soirée. Et on s’est tapé une franche partie de rigolade, ponctuées d’étonnements aussi, car des talents cachés se révèlent dans ce genre de soirée conviviale. Il y avait des enfants, des adolescents, beaucoup d’adultes de 20, 30, 40, 50 ans, quelques plus anciens.

N'eo ket brav ar vuhez ?
S’ils veulent rire ensemble, les bretonnants doivent donc se retrouver dans des filajoù, des soirées conviviales comme il s’en passe un peu partout en Basse-Bretagne. Ils doivent aussi monter leurs propres  spectacles, créer leurs chansons, leurs sketchs, inventer leur humour. Aucun média ne s’en charge à leur place et finalement, c’est peut-être mieux ainsi. Car au lieu de passer leur soirée devant leur poste de télé, vendredi soir, 80 à 90 personnes qui ne se connaissaient pas forcément ont passé une soirée ensemble à rire, à se faire rire, à écouter des chansons et en à chanter, tout en apprenant et pratiquant la langue bretonne. Elle est pas belle la vie ? N’eo ket brav ar vuhez ?
Christian Le Meut

* Le Télégramme d'aujourd'hui, jeudi 15/03 (p. 48, rubrique Spered ar vro), présente gwagenn.tv, télé sur le net proposée par des jeunes bretonnants de Rennes et Nantes.

http://blog.gwagenn.tv/ 

13/03/2007

Ar galleg en arvar ? Le français en danger ?

Tud a lâr e vehe ar galleg en arvar a gaos d'ar saozneg ! N'eo ket ar pezh a sonjan-me, nag ar pezh a zo skrivet barzh Libération hiriv, kit da welet/Certains affirment que le français serait menacé par la domination linguistique anglaise; je ne le crois pas, ni l'auteur de l'article en lien  :  

http://www.liberation.fr/vous/240455.FR.php

12/03/2007

L'UMP et la charte des langues minoritaires : la bonne blague de l'été dernier

Un militant fédéraliste breton a interrogé, l'été dernier,  l'UMP sur la ratification de la Charte européenne des langues minoritaires, charte signée par Jospin en 1998 mais refusée par le Conseil constitutionnel ensuite. Voici la réponse de l'UMP, telle qu'elle figure sur le site du Conseil culturel de Bretagne : 

"Nous sommes alors d’accord sur les positions à adopter en faveur de l’ensemble des langues régionales et sur la nécessité de faire ratifier la Charte des Langues Minoritaires qui est une nécessité pour la préservation de nos traditions et de notre patrimoine culturel. C’est d’ailleurs tout à fait la position de l’UMP qui y travaille et je ferai donc en sorte que votre message soit transmis à Nicolas Sarkozy afin qu’il réalise que ses déclarations d’hier ont sucité une attente de l’ensemble de nos compatriotes tant domiens que bretons ou basques.
Merci encore de nous avoir écrit. Très cordialement,Yann Martin-Chauffier, relations publiques UMP, Siège national."

A l'époque, je commentais ainsi la déclaration de l'UMP : "Rappelez-vous, l'UMP : c'est ce parti ultra majoritaire à l'Assemblée nationale, et au Sénat depuis 2002. Pour ratifier la Charte des langues minoritaires, il faut réunir les deux assemblées en congrès, ce qui a été fait plusieurs fois depuis 2002 mais pas pour modifier l'article instaurant le français comme langue officielle unique de la République, sans aucune mention des langues régionales. L'UMP avait probablement mieux à faire.

Pour modifier la Constitution, il faut une majorité supérieure à la majorité simple mais l'on peut supposer qu'une partie importante de la gauche, et l'UDF, voterait avec l'UMP sur un tel sujet. Alors pourquoi l'avoir laissé de côté ? La France a été épinglée par l'Union européenne pour cette non ratification. L'application de cette charte est obligatoire pour les nouveaux pays adhérents mais la France, pays fondateur, rechigne toujours. L'UMP peut, dès maintenant, obtenir cette ratification, à l'initiative du gouvernement Villepin qui affirme vouloir travailler jusqu'aux prochaines échéances. Il n'est donc pas besoin d'attendre les futures élections.

Alors chiche ?" 

Christian Le Meut  (archives)

11/03/2007

Charte des langues minoritaires : pour Sarkozy, c'est non

"Dans son discours à Caen sur la France éternelle Nicolas Sarkozy a précisé qu'il s'opposerait à la charte européenne des langues régionales. Je ne veux pas que demain un juge européen puisse décider qu'une langue régionale doit être considérée comme langue de la République, a-t-il dit" : source : Agence Bretagne Presse, 11/03/2007.

http://www.agencebretagnepresse.com/ 

10/03/2007

Semaine de la francophonie : 10-17 mars...

La "Semaine de la langue française" commence demain d'après ce texte produit par le Ministère français des affaires étrangères. La langue bretonne y aura sa place, cherchez bien... Et répondez par un commentaire si vous pensez avoir trouvé. Sinon, la réponse bientôt sur votre écran. Betek ar c'hentañ !
 
"La langue française et la Francophonie seront à l'honneur dans les jours qui viennent, en France et à l'étranger, avec le lancement de la Semaine de la langue française, le 10 mars, et la Journée internationale de la francophonie, le 20 mars.Le thème de la 12e Semaine de la langue française est celui des Mots migrateurs".
 
Ce thème témoigne de l'importance que nous accordons aux diversités culturelles et linguistiques. Les dix mots de notre langue qui ont été choisis pour 2007 (abricot, amour, bachi-bouzouk, bijou, bizarre, chic, clown, mètre, passe-partout, valser) illustrent, chacun, les voyages des mots d'une langue à l'autre, d'une civilisation à une autre, qu'ils'agisse d'emprunts du français aux autres langues ou d'allers-retours de mots qui changent de sens en cours de route et, ainsi, enrichissent le français.

Le ministère des Affaires étrangères apporte un soutien actif à la Semaine de la langue française, ainsi qu'à la Journée internationale de la Francophonie. Le réseau diplomatique et consulaire, les centres culturels, les entreprises et les associations de Français à l'étranger organisent, en partenariat avec les pays de la Francophonie, de nombreuses manifestations à
cette occasion."

 
 
 
Et la réponse est "bijou" qui descend du mot breton "biz" (doigt) ! Mais bon, un "doigt" de breton, un nuage d'occitan ("amour"vient de l'occitan-provençal) ne font pas le printemps des langues dites régionales en France qui restent largement méconnues, voire mal-aimées par les autorités de ce pays...

08/03/2007

Courrier international : "Difficile de sauver la langue bretonne"

Barzh Courrier International ar sizhun-mañ un teuliad a fed kêr Brest, get ur bajenn war ar brezhoneg, skrivet get Marcus Tanner (The independent) ha titlet : "Difficile de sauver la langue bretonne". Dans Courrier international de cette semaine (n°853), un dossier sur Brest avec une page sur la langue bretonne écrite par Marcus tanner, du journal londonien The Independent et titré : "Difficile de sauver la langue bretonne". Extrait :

"Le déclin réel et brutal de la culture d’origine est donc tout simplement nié. Il est également camouflé par l’emploi à toutes les sauces ou presque, parfois ridicule, des mots “celte” et “celtique”. Beaucoup de visiteurs des pays celtes en viennent ainsi à penser qu’il y a vraiment un renouveau. On trouve en Bretagne des bars affublés de noms mutilés, comme O’Keltia, des compétitions sportives baptisées “Celti-Ping” (oui, c’est bien un tournoi de tennis de table), des étagères entières de livres sur les saints celtes et leurs “pouvoirs de guérison”, ou de recettes “celtiques” de préparations à base de plantes et autres, à côté de bacs remplis de CD de musique “celtique”, dont la plupart viennent d’Irlande et contiennent généralement une sorte de “muzak” celtique composée d’un tiers de violon et deux tiers de ballades mélancoliques chantées en anglais d’une voix plaintive et haut perché.
Peut-on empêcher la mort des langues celtiques ? Je ne le pense pas, hormis peut-être dans certains endroits du pays de Galles, où il reste encore un nombre important de gallophones, bien que l’invasion des Anglais propriétaires de résidences secondaires ait poussé jusque-là son œuvre mortelle. Pour ce qui est des autres, je ne vois pas de solution. Ceux qui habitent vraiment ces langues sont pour la plupart des gens âgés. Beaucoup sont heureux de voir leur langue “rejoindre les morts sous terre”, comme le dit John MacDonald, de Nouvelle-Ecosse. Dans un bar de Bretagne, je suis tombé sur trois vieux paysans qui discutaient en breton. Lorsqu’ils se sont rendu compte que moi, l’étranger, je les écoutais, ils sont immédiatement passés au français. “Nous aimons aussi la langue française”, m’a assuré l’un d’eux. Ils n’ont pas perçu la tristesse que j’ai alors ressentie". Marcus Tanner

L'article intégral est dans Courrier International.

A méditer... 

07/03/2007

Republique tchèque : oui aux langues minoritaires !

La charte européenne des langues minoritaires est désormais appliquée en République tchèque, signale le site "Oui au breton" qui indique un lien avec un article en français sur Radio Prague :

http://www.radio.cz/fr/edition/89034

http://ouiaubreton.com/ 

Kazetenn : ya da Ya !

medium_Ya_173.3.jpgSetu : erruet eo ar Ya! nevez, get ur vaketenn bravoc'h, muioc'h a skeudennoù (ha brasoc'h ivez), peder c'holonnenn e lec'h pemp, pennadoù berroc'h met ur bajenn muioc'h evit an doareieù... Ar rubrikenn "levr" a zo re verr memestra. Ur stagadenn nevez zo : An dudi, get c'hoarioù (ne glaskan ket d'o c'hompren, re ziaes, met henvel eo genin e galleg), bandennoù treset (a grog mat get Darius hag Irial), ha danevelloù (istorioù bank skrivet get Hervé Lossec, fentus hag interesus). Un dra drist memestra : echu eo get Meuriad, ar gazetenn miziek savet get Keit vimp bev evit ar grennarded, siwazh ne oa ket koumananterion awalc'h. Bandennoù treset Meuriad a vo kavet en dro barzh Ya!, ha gwell a-se !

 
Des nouvelles de l'hebdomadaire en langue bretonne Ya! ("Oui !") qui vient de changer, et d'améliorer sa maquette.  Il intègre un supplément loisirs (jeux, BD, nouvelles...) qui vient remplacer le magazine pour adolescents Meuriad. Celui-ci, mensuel, en couleurs, disparaît par manque d'abonnés.
Ya, keit vimp bev, 29520 Laz. Tél. 02 98 26 87 12.