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16/01/2008

Evel da gustum, diwezatoc'h/Comme d'habitude, plus tard...

Ar gannaded o deus komzet ag an "amendements" kinniget get Marc Le Fur, evit an tu dehoù d'un tu, ha Marylise Lebranchu evit an tu kleiz, d'an tu all, evit ma vo anavet d'un doare ofisiel ar yezhoù rannvroel e Bro-Chall... Met n'int ket bet asantet. Komzet 'vo ag an dra-se goude ar votadegoù, eme Radicha Dati... Met, ma n'eo ket chanchet bonreizh bro-Frañs (ur yezh ofisiel hepken a zo anavezet e-barzh), peseurt lezenn a vo moian d'ober evit ar yezhoù rannvroel ?

Les députés ont débattu hier soir des amendements proposés par Marc Le Fur (pour la droite), et Marlyse Lebranchu (pour la gauche), pour que les langues régionales soient reconnues officiellement en France... Mais ils n'ont pas été adoptés. Il y aura un débat parlementaire après les élections, affirme Rachida Dati... Mais si la Constitution n'est pas modifiée, qui ne reconnaît qu'une seule langue officielle en France, quelle sorte de loi sera-t-il possible de faire pour les langues régionales ?

Voici la déclaration de Rachida Dati : "Le Gouvernement exprime un avis défavorable sur les amendements, qui n’entrent pas dans le champ de la modification du titre XV de la Constitution qui vous est soumise, mais il s’engage à ce qu’un débat parlementaire ait lieu sur la délicate question des langues régionales". Une "délicate question" ?

An divizoù war/les débats sur : 

http://ouiaubreton.com/spip.php?article3429 

 

Bonreizh/Constitution : ar PS ivez/le PS aussi

Hervez lec'hienn internet "Oui au breton", ar sosialisted ivez o deus lakaet un "amendement" evit ma vo chanchet bonreizh Bro Frans, hep gober re a drouz memestra hag hep en em glevout get kannaded an UMP araok... Le site "Oui au breton" signale que les socialistes aussi ont déposé un amendement pour changer la Constitution, discrêtement cependant, et sans s'entendre avec les élus UMP au préalable...

http://ouiaubreton.com/spip.php?article3421 

12/01/2008

Constitution/Bonreizh : skrivit d'ar gannaded/écrivez aux députés

Ma faota deoc'h poueziñ war ar gannaded evit ma vo votet gete an "amendement" kinniget get Marc Le Fur (lennit notenn da heul) c'hwi c'hell skrivañ dezhe ur mail evel ar pezh m'eus kaset da ma c'hannad. Ar chomlec'hioù a c'hell bout kavet dre lec'hienn an Assemblée nationale.

Si vous souhaitez écrire aux députés afin que l'amendement de Marc Le Fur soit voté (lire note suivante), vous pouvez leur écrire un mail; les adresses peuvent être trouvées sur le site internet de l'Assemblée nationale (liste par ordre alphabétique et sur la fiche du député cliquer sur "mél").

http://www.assemblee-nationale.fr/13/tribun/comm3.asp

Setu un destenn kinniget genin/voici une proposition de texte :

M. (Mme) le député
Je viens d'apprendre que le député Marc Le Fur va proposer un amendement pour modifier la Constitution afin que la France puisse ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, le 14 janvier 2008, à l'occasion du vote sur le traité constitutionnel.

Je vous demande, M. le député, de bien vouloir soutenir cet amendement par votre présence et votre vote lors du débat. Il est urgent que la République française fasse une place officielle aux langues régionales, notamment à la langue bretonne.

Dans l'espoir que cet amendement passe, veuillez agréer, M. le député, l'expression de mes salutations distinguées;

kenavo deoc'h
"

Ma peus c'hoant skrivañ d'an aotrou Le Fur, setu e chomlec'h mail/Si vous voulez écrire à Marc le Fur, voici son adresse courriel à l'Assemblée :

 mlefur@assemblee-nationale.fr

 

03/12/2007

Absence de politique linguistique : avant le Pays d'Auray, il y avait eu celui de Lorient !

En décembre 2006, l'Union démocratique bretonne diffusait ce communiqué sur le contrat de pays signé entre le pays de Lorient et la communauté de communes de Lorient; surprenant, comme à Auray, la priorité "langue bretonne" établie par le conseil régional, a été oubliée...

"Le Conseil de Cap L’Orient vient de voter l’approbation de son contrat de pays le liant avec la Région. Cette procédure résulte de la nouvelle manière de penser la politique territoriale proposée par Jean-Yves Le Drian.
        En effet, et c’est heureux, il est convenu désormais que la Région soutienne les territoires d’après une stratégie commune de la Bretagne administrative. Cette stratégie est déclinée en dix axes thématiques.
     La Communauté d’Agglomération s’est portée candidate sur 7 d’entre eux, avec des projets porteurs de sens en termes d’emplois, de développement économique ou de projets culturels.
 C’est pourquoi Yann SYZ, conseiller communautaire membre de l’U.D.B., l’a voté.
     Toutefois, à l'instar de la section UDB du Pays de Lorient Quimperlé, monsieur Syz a néanmoins regretté l’absence de proposition de Cap L’Orient sur deux des axes privilégiés par la Région.
 La Politique agricole :
 L’absence de projet en matière agricole est regrettable car la gestion du lien entre les activités rurales et urbaines (entre les champs et les Villes) est une question cruciale pour l’équilibre de notre territoire.. Il en va de la préservation des emplois agricoles et de la protection des cours d’eau.
 La politique linguistique :
    Aussi surprenante est l’absence de projet en matière de politique linguistique. L’intérêt de la population pour la langue bretonne est aujourd’hui une évidence. La création de classes bilingues à LORIENT ou QUEVEN, cette année, en témoigne, comme la signature de la charte Ya d’ar Brezhoneg par les communes de LORIENT, LANESTER, PLOEMEUR et PLOUAY. Il est donc regrettable que le Pays de Lorient ne se saisisse pas de la proposition d’aide financière du président du conseil régional en la matière.
     Il reste un espoir puisqu’une partie de l’enveloppe régionale est destinée à financer des projets supplémentaires jusqu’en 2009 : la création d’un véritable centre de ressources en matière linguistique et musicologique bretonne et celtique est une proposition qui existe à Lorient depuis plusieurs années. L’U.D.B. fera tout pour que ce projet aboutisse, en la défendant au sein des instances où elle est représentée, notamment au Bureau Municipal de LORIENT.
     Monsieur Lisardo Lombardia, nouveau directeur du Festival Interceltique, a d’ailleurs, ce week-end, évoqué un projet reprenant en partie cette idée.
     Le centre de ressource breton et celtique doit s’intégrer au sein du projet culturel sur la zone Gabriel-Pérystile . Appuyé sur le pôle image et la présence de films en Bretagne, ce dispositif permettrait de renforcer la dynamique portée depuis de nombreuses années par les acteurs associatifs (FIL, Emglev Bro an Oriant).
 Ainsi Lorient capitaliserait tout au long de l’année ce qui fait son rayonnement international du mois d’août."

UDB
 


09/07/2007

Deskiñ okitaneg ? Pas e Paris/Apprendre l'occitan ? Pas à Paris

Kentelioù okitaneg a veze kinniget barzh ul lise e Noisy-Le-Grand, koste Paris, abaoe pell, hag heuliet get 36 krennard : ne vo ket mui adalek an distro skol 2007. N'eus ket afer (ezhomm) a gelenn ar yezhoù rannvroel er maez ag ar rannvroioù e lec'h ma vezont komzet... Evel ma vehe kelennet galleg nemet e Frans ! Displeget eo war al lec'hienn-se : 

Des cours d'occitan étaient dispensés dans un lycée de Noisy-Le-Grand, suivis par 36 élèves : ce sera fini à la rentrée prochaine.  Pourquoi ? L'enseignement des langues régionales n'aurait sa place que dans les régions où elles sont parlées. Comme si on n'enseignait pas le français hors de France... Les explications ici :

http://taban.canalblog.com/archives/2007/07/07/5547951.html

15/06/2007

Langue bretonne : apprenons plutôt l'anglais ?

Lu dans Le Télégramme, édition de Lorient de jeudi 14 juin cette réponse de la candidate UMP, Maria Colas, à la question des journalistes :

"Que pensez-vous de l'enseignement bilingue ?

- Français-anglais ?

-Non, français-breton. 

- Ce n'est peut-être pas une priorité lorsque les parents et les grands-parents ne parlent plus la langue. Mais il faut pouvoir maîtriser l'anglais et une deuxième langue étrangère au bac, pour envisager un avenir professionnel".

On l'interroge sur le breton, elle répond sur l'anglais... Pourtant ça commençait bien, la dame se prononçant pour le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, mais l'enseignement de la langue bretonne (parlée en Loire-Atlantique dans la région de Guérande, jusqu'au début du XXe siècle), ne semble pas la préocuper. Pourtant, il y a des écoles bilingues dans sa future circonscription, si elle est élue, et des associations travaillant pour la langue et la culture bretonne... C'est quand même étonnant de ne voir envisager l'apprentissage d'une langue qu'à travers un "avenir professionnel". Et l'enrichissement culturel personnel dans une région où la langue bretonne est la langue d'origine d'une grande partie de la population, la langue qui a donné les noms de lieux, ça ne compterait pas ? Et, si on creuse un peu, il y a encore beaucoup de parents et grands-parents qui parlent le breton, ou en ont des notions...

En terme d'emplois, il y en aurait actuellement un millier d'emplois, en Bretagne, dans le secteur de la langue bretonne. Principalement dans le domaine de l'enseignement. Connaître le breton est donc de plus en plus un atout professionnel pour qui veut vivre en Bretagne. Mme Colas le sait-elle ?

Dans sa réponse la candidate socialiste, Françoise Olivier-Coupeau, rappelle que la région Bretagne a établi, dans son contrat de plan, un "volet additionnel pour l'enseignement du breton", qui n'a pas été signé par l'Etat. Cette candidate tente de succéder au président de la région, Jean-Yves Le Drian, PS lui aussi. Elle est en ballotage favorable pour le second tour.

Rennes : la Caf refuse une subvention aux enfants bilingues
Plus loin dans la page en langue bretonne (p. 49, toutes éditions), le lecteur apprend que la Caisse d'allocations familiales d'Ille-et-Vilaine vient d'annoncer la suspension des subventions au centre de loisir des écoles bilingues de Rennes, pour la raison que les relations y sont en langue bretonne. Ce ne serait pas "universel". La responsable, Véronique Aulnette, explique : "La Caf estime qu'un centre de loisirs doit répondre à la demande de n'importe quelle famille. Nous répondons que ce centre est ouvert à tous, y compris les non-bretonnants. Pour les petits, de 3 à 6 ans, la langue n'est pas une barrière. Ils se font au breton de manière naturelle. Il n'y a que les adultes pour penser que c'est un obstacle !".

La Caf ne semble pas avoir compris que la méthode d'apprentissage par immersion est très efficace pour l'apprentissage d'une langue... Mais, en France, on confond encore "universalité" et langue française. Pourtant il y a eu (notamment en Bretagne), et il y a encore (notamment dans les Dom Tom) des millions de citoyens français qui n'ont jamais parlé la langue française, et probablement encore quelques centaines de milliers qui ne la parlent toujours pas actuellement... La citoyenneté est compatible avec le multilinguisme (voir la Suisse) et le contrat qui fonde une nation également. Mais ce contrat se discute, évolue au cours du temps et c'est bien là le problème. En France, il n'évolue pas vite, notamment dans le domaine des langues dites "régionales"; ou alors pas dans le bon sens.

Christian Le Meut  

16/05/2007

Chirac : au revoir, au revoir, Président

Ca y est, il s'en va, le grand Jacques : le regretterons-nous un jour ? En attendant je réédite cette note parue en avril.

“Je vous aime” : c’est la déclaration que nous a faite le président Jacques Chirac le 11 mars dernier. Quelle émotion, le grand Jacques nous aime et il attend la fin de son second mandat pour nous le dire. Que ne l’a-t-il dit plus tôt ? Nous nous en serions portés mieux, non ? Mais qui aime-t-il, en fait ? Tous les Français ou seulement certains. Parfois ceux de droite ? Parfois ceux de gauche ? Parfois ceux du centre ? Les trois peut-être, mais par intermittence et en fonction du vent et du moment.

Aime-t-il également les travailleurs étrangers et leurs familles sur lesquels il fit des déclarations proches de la xénophobie; on se souvient du “bruit” et de “l’odeur” ? Aime-t-il nos compatriotes Kanak ? Lorsqu’il était premier ministre entre 1986 et 88 sa politique en Nouvelle-calédonie conduisit à une quasi guerre civile. La vingtaine de kanak et les six militaires, tous citoyens français, décédés sur l’île d’Ouvéa en avril 1988 sont-ils le résultat de l’amour profond que Jacques Chirac porte aux Français ? Ce glorieux résultat fut sanctionné lors des élections présidentielles de mai 1988. Mitterrand l’emporta sur Chirac et Michel Rocard, nouveau premier ministre, établit une paix durable en Nouvelle-Calédonie.

Jacques nous aime tellement qu’à peine élu président, en 1995, année du cinquantenaire d’Hiroshima, il relança les essais nucléaires dans le Pacifique. C’était pour notre défense, n’est-ce pas, pas pour celle des peuples du Pacifique qui n’apprécièrent guère la plaisanterie. Jacques a eu, cependant, quelques éclairs de lucidité durant ses deux mandats, comme celui de refuser de suivre Georges Bush en Irak.

De grandes idées à l’étranger... Mais peu d'application à l'intérieur
Notre président a été, pendant douze  ans, un fervent partisan de l’écologie et de la diversité culturelle. Mais pour ses discours à l’étranger surtout. A l’intérieur, il nous aime tellement que les langues régionales n’ont toujours pas de statut officiel en France. Lionel Jospin signa en 1998 la Charte européenne des langues minoritaires, mais elle fut repoussée par le Conseil constitutionnel consulté à la demande du président... Depuis ? Rien. Cette charte est appliquée dans 25 des 27 Etats de l’Union européenne, pas en France (ni en Grèce, semble-t-il). En cela, la France est une exception politique totalement ringarde en Europe aujourd’hui. Jakez, ar vrezhonegerion ne lâront ket trugarez deoc’h. Jacques, les bretonnants ne vous disent pas merci.

Quant à l’écologie et à la protection de l’environnement, elles sont à la traîne dans en France. Ah si, on peut mettre au crédit de Jacques la création en 1975 du Conservatoire du littoral qui contribue efficacement à sauvegarder nos côtes (notamment les côtes bretonnes), de la pression immobilière. Jacques était alors premier ministre de Giscard. Merci donc à Jacques et Valéry. Et bonnes retraites à tous les deux.

Bonne retraite et bon boulot aux juges !
La retraite de Jacques et de son épouse Bernadette risque cependant d’être un peu perturbée par les convocations des juges. Ils sont teigneux, ces juges. Et même que, théoriquement, ils sont indépendants du pouvoir politique. Quelle drôle d’idée quand même, surtout pour les responsables politiques qui ne bénéficient plus de l’immunité présidentielle... D’après les journaux, un premier rendez-vous pourrait avoir lieu à la mi-juin. J’espère qu’il y en aura d’autres après, comme ça, ça occupera sa retraite, à Jacques, ça lui mettra un peu de piment dans l’existence, sinon il risquerait de s’ennuyer. Et nous avons bien besoin, en France, de voir des juges faire leur travail jusqu’au bout. Cela pourrait réhabiliter l’institution judiciaire, qui en a bien besoin.

Je ne demande pas que l'on vous mette en prison, Jacques. Non. Mais un ou deux petits procès histoire d'établir les faits, et quelques peines d'intérêt général à la clé, là encore, pourrait vous occuper la retraite. Bénévole dans une association, ça pourrait vous ouvrir des perspectives : travailler pour rien, juste pour le plaisir et le service rendu à autrui, sans aucun retour. Aux Restaurants du coeur, à la Croix Rouge, ou ailleurs, histoire de côtoyer un peu la misère sociale de notre pays. Et puis, pourquoi pas, peut-être pourriez-vous rembourser un peu ?

Celà dit, Jacques a eu ou soutenu plein de bonnes idées pendant ses deux mandats présidentiels, comme la dissolution de l’assemblée nationale en 1997 ou le contrat première embauche en 2005-2006 qui a jeté dans la rue une grande partie de la jeunesse que la précarité économique et sociale attire peu. Je peux convenir qu’il nous aura fait rire, parfois. Mais c’était souvent involontaire de sa part.

Nico, le successeur
Jacques nous aime tant qu’il nous a trouvé un successeur qu’il a l’air d’apprécier beaucoup. Nico. Le petit Nico fait face à la grande Ségo, à Fañch et aux autres, dimanche prochain, pour le premier tour des élections présidentielles. Merci Jacques, pour le cadeau, car Nico en est un. Il nous dit que “tout est possible” avec lui. Avec vous déjà, Jacques, c’était le cas. Tout était possible, même le pire. Nico est donc un peu votre fils en politique. Il nous promet qu'ensemble, “Tout est possible”... Mais avec quelques restrictions cependant, comme celle de ratifier la charte européenne des langues minoritaires qui donnerait un statut officiel à la langue bretonne et aux langues régionales en France. Ah ben non, ça, il ne pourra pas le faire, il l'a déjà dit, ce ne sera pas possible; ça commence bien...

En attendant, Jacques, un peu moins d’amour, un peu plus de constance, de probité, de cohérence entre les discours et les actes, n’auraient pas nui. Après douze ans de votre présidence, la chose politique est largement déconsidérée en France et vous y êtes pour beaucoup (mais votre prédécesseur aussi). Je ne suis même pas certains de la sincérité de vôtre "amour" envers nous : ne confondez-vous pas plutôt avec un amour du pouvoir, de la reconnaissance officielle, de l'hôtel de ville de Paris, de Matignon, de l'Elysée... Mais nous ? Que savez-vous de nous ?

Maintenant vous allez partir. Nous allons devoir nous en sortir sans vous. Sera-ce pire, sera-ce mieux ? Je n’en sais rien mais en tout cas, moi, en tant que citoyen de la République française,  je n’ai pas aimé votre façon d’exercer votre fonction.

C’est ça, Jacques, le problème avec l’amour : il n’est pas toujours réciproque.

Christian Le Meut (avril 2007)

08/05/2007

Sarkozy : la croisière n'amuse pas

Il commence bien, notre nouveau futur président mais encore citoyen lambda : soirée au Fouquets, croisière sur un yacht : tout ça, c'est désormais possible, mais rien que pour lui. Et la belle vie, il a l'air d'apprécier !

Le Canard Enchaîné du 2 mai signalait qu'entre les deux tours (29-30 avril), le candidat des Français qui se lèvent tôt était déjà allé se reposer dans un modeste palace quatre étoiles en Corse, le Cala Rossa. Prix des chambres : entre 568 et 848 euros ! Et il en a fallu plusieurs pour le monsieur et sa sécurité.

Des goûts modestes, comme on voit, et des premiers signes inquiétants pour la suite quant à la proximité du futur président avec les plus riches capitalistes français.

 

04/05/2007

Degemer mat e 2008

Blead mat d’an holl, ni zo ar gwener daouzek a viz Genver 2008, setu an doéreieù war Radio Bro Gwened* :  

"Ar prezidant Nikolas Sarkozy zo daet hiriv da Bloermael er Morbihan da igoriñ e zelwenn lakaet e paraviz da hani Yann Baol II bet savet e fin 2006. Prezidant ar Republik zo bet degemeret get ministr ar “videosurveillance”, an aotroù Anselin, maer ar gumun e lec’h m’en deus lakaet abaoe pell dija kameraioù e pep lec’h barzh ar straedoù da sellet doc’h an dorfetourion.  

Delwenn ar prezidant Sarkozy a zo naw metrad a uhelder evel kani Yann-Baol II. Ur bochad tud zo daet da welet ar prezidant met ur vanifestadeg vihan, ha ne oa ket bet aotret anezhi, a zo bet savet get tud a gleiz pellan, gochisted ha c’hoazh. Ar re-se ne oa ket a-du get delwennoù Yann-Baol II ha Nikolas Sarkozy. An dud a oa e penn ar vanifestadeg a zo bet degemeret get ar polis; kaset e vint e pad c’hwec’h miz d’ober ur staj e Gantanamo, e Kuba, hervez an emglev sinet n’eus ket pell zo etre ar brezidanted Bush ha Sarkozy. E Gantanamo kelennerion ag ar Marines a ray kentelioù gimnastik ha politik d’ar pennoù kalet a Frans. Ret vo d’ar stajidi deskiñ dre envor skridoù ar brezidanted Sarkozy ha Bush.

Sportoù
E Frans minist ar sportoù, an aotroù Georges Frêche, a zo e kempenn ar skipailhoù broadel. Re a bennoù du zo barzh ar skipailh fobal, d’e sonj. Ar ministr n’eus goulennet get c’hoarierion mell-droad gwenn da zonet en dro barzh ar skipailh : Jean-Pierre Papin, Eric Cantona, Alain Giresse, Michel Platini, Just Fontaine ha Raymond Kopa zo bet galvet en dro. Met, evit lesket plasoù dezhe e vo ret da c’hoarierion du o c’hroc’henn mont kuit da vout lakaet barzh skipailhoù all : Thierry Henry ha Lilian Thuram a zo bet lakaet barzh skipailh Frans marc’h houarn e lec’h ma oa sportourion gwenn hepken; ha Didier Trézéguet a yay barzh skipailh neuñvial. Mod-se a vo kalz gwelloc’h an traoù, hervez an aotrou ministr Georges Freche. Hennezh en deus rebechet grons da Yannick Noah bout klasket repu er Venezuela.

People
Ma z’eus tud brudet a ya kuit ag ar vro, tud all a za en dro evel Johnny Halliday. Hennezh oa aet da vout e chom e Bro Suis e fin ar bloaz 2006 tra ma ma veze paeet re a dailhoù getan e Frans. Met Johnny zo daet eo en dro goude bout dilezet an tailh war ar re bitaod (ISF) get ar presidant Sarkozy. Laouen bras, Johnny n’eus lâret e sonj d’ar mikro : “Ha ya euh... euh... D’am sonj euh... Euh... Mod-se... Muioc’h a bezhioù monneiz m’bo, euh... mod-se, da reiñ da Vernadette C (bip)”...

Hum... Mersi bras da Johnny met emañ ret din lâr en dro an dra se memestra : difennet grons a vez bremañ lâr pe skriv anvioù tud zo, barzh razh mediaioù e Frans. Anvioù tud o deus klasket paraat doc’h Nicolas Sarkozy a vout prezidant ar Republik. Jacques C, Bernadette C, Segolene S, François H, Bertrand de V... ha c’hoazh. An anvioù-se n’hellont ket mui bout lâret; hag ar re-se zo bet kaset d’ul lec’h pell met bourrapl : Mururoa. Dezhe bremañ da netaat an enezenn-se, ul labour yalc’hus ha talvoudus memestra, e teskiñ dre envor levrioù ar prezidant Nicolas Sarkozy.

Deskadurezh ha sevenadur...
Deskadurezh bremañ : razh ar skolioù anvet skol “Paul Eluard”, pe “Louis Aragon”, pe “Pierre Perret” a vo chanchet o anvioù evit dont da vout “skol Johnny Hallyday”, pe "Enrico Macias" pe "Jacques Séguéla", hervez ar pezh a zo bet bannet hiriv get ministr an deskadurezh vroadel, an aotroù Paskal Sevran.

Evit ar pezh a sell doc’h ar sevenadur, selaouomp doc’h an aotroù ministr ar Sevenadur vroadel, an aotroù Doc Gyneco e tisplegiñ e brogram : “Ben euh... euh... ben... euh”.... Ha, d’am sonj diaesamentoù teknikel a zo get ar pezh bet laret get an aotroù Dok Gineco, n’eo ket al lusk mad d’am sonj... Geo, lakaet eo bet al lusk mad, hervez tud an deknik... Bon, ben, pasomp, ni selaouo Dok Gyneco ur wezh all...

Ha bremañ ur gemenadenn a berzh Minister an diabarzh ha yec’hed speredel ar Fransizion (Ministère de l'Intérieur et de la salubrité morale des Français) : “Abaoe ar pevarzek a viz Gouere 2007 ar Fransizion a zle kanal bemdez ar Varseillaise, dre ret, en o sav. Ar re vouzard a zle ivez kemer pezh get yezh ar sinoù; n’eus nemet ar merc’hed e toug a c’hell chom astennet, evit nompass lakat ar babigoù en arvar. Get ar c’hamerioù bet lakaet e bep ti e Bro C’hall a bezh, ar polis a c’hell gwelout ar sitoianed fall".

Flash diwezhan
Lavarout a ran kenavo deoc’h. Ar flash-se oa an hini diwezhañ e brezhoneg : adalek benn arc’hoazh e vo difennet ar yezhoù rannvroel barzh ar radioioù ha teleioù e Frans a bezh. Komz galleg dre ret barzh skolioù, mediaioù, familhoù, straedoù ha c’hoaz’h, setu ar pezh a zo bet divizet get ar gouarnamant hag ar prezidant Sarkozy. Adalek benn arc’hoazh e vo chanchet, neuze, anv Radio Bro Gwened evit “Radio Pays Vannetais” ha dilezet vo ar brezhoneg evit komz saozneg : “Deskomp saozneg da vout tostoc’h d'ar Stadoù Unanet”, setu galv ar prezidant Sarkozy.

Kenavo neuze, adieu et bonne chance, good luck and good bye.

* Ar gronikenn-se bet skignet war Radio Bro Gwened a zo faos... “Politik fiktion” eo. Get ma chomo faos.

Da lenn dre ret araok disul !!! medium_Sarko134.2.jpg

Bienvenue en 2008 !

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, bonjour nous sommes le vendredi 12 janvier 2008. Voici votre journal d’information sur Radio Pays Vannetais*.

"Commençons tout d’abord par un petit rappel : depuis le 1er janvier 2008 Radio Bro Gwened a été rebaptisée Radio pays vannetais à la demande de la Préfecture et en application de la loi du 14 juillet 2007 sur la cohésion sociale et culturelle de la Nation qui interdit l’usage des langues régionales sur les ondes. Votre radio a donc changé de nom. Elle demeure bilingue mais français-anglais, afin de favoriser les contacts avec nos alliés, les Etats-Unis.

A ce sujet, une mini-manifestation a eu lieu ce matin dans les rues de Pontivy pour protester contre cette décision. La meneuse, l’ancienne directrice Cécile Goualle, a été prise en charge par les forces de police et, conformément à la loi du 6 septembre 2007 sur l’ordre public, elle a été envoyée pour six mois dans un centre de formation, à Cayenne. Encadrée par des animateurs issus de la Légion Étrangère, dans un cadre naturel et revigorant, elle y suivra une session de remise en forme dans la jungle et recevra des cours de formation politique en apprenant par coeur, avec la méthode syllabique, l’oeuvre complète de son excellence Nicolas Sarkozy.

Nicolas Sarkozy à Ploermel
Mais passons à l’information principale de ce jour : l’inauguration de la statue du Président Sarkozy en face de celle de Jean-Paul II, à Ploermel (Morbihan). Le Président Sarkozy est venu lui-même inaugurée sa statue de neuf mètres qui fait désormais face à celle de Jean-Paul II. Il était accompagné du ministre de la vidéo surveillance généralisée, M. Paul Anselin, maire de la ville qu’il a dotée depuis longtemps de caméras afin de surveiller les délinquants qui sévissent dans les rues de nos villes et nos campagnes.

Une foule nombreuse et spontanée assistait à ce grand moment d’émotion qui n’a été perturbé que par un rassemblement non autorisé de quelques gauchistes pris en charge par la police. En application d’un accord récent avec les Etats-Unis, ces quelques dizaines de manifestants seront envoyés pour six mois dans le centre de formation de Guantanamo où ils seront invités à suivre un renforcement physique et intellectuel en plein air, encadrés par de animateurs issus des Marines. Au programme : remise en forme, apprentissage de l’anglais et mémorisation des oeuvres complètes de leurs Excellences Nicolas Sarkozy et  Georges Bush junior... A Guantanamo ces militants d’extrême-gauche admirateur du régime castriste pourront découvrir Cuba !

Refonte des équipes nationales de sport 
A Montpellier le ministre des sports nationaux, son Excellence Georges Frêche, travaille actuellement à la refondation du sport français. Ayant constaté une présence trop faible de Français blancs dans l’équipe nationale de football, il a demandé à plusieurs joueurs blancs  de rechausser leurs crampons : Jean-Pierre Papin, Michel Platini, Raymond Kopa et Just Fontaine ont repris le chemin des buts; dans le même temps le ministre a demandé à des joueurs de couleur de quitter leurs crampons pour passer à un autre sport. Deux fortes têtes, Lilian Thuram et Nicolas Anelka passeront ainsi dans l’équipe nationale de cyclisme qui ne comptait jusque là aucun noir... Quant à Thierry Henry il devra se mettre à la natation.

M. Georges Frêche a fustigé l’attitude du Camerounais Yannick Noah qui a demandé l’asile politique au Venezuela : “Cela lui, il nous les casse; s’il revient, c’est pas au karcher qu’on le passera, mais au “casse Noah”, ouaf ouaf ouaf...” a déclaré le sinistre, pardon le ministre... Si certains renégats quittent le pays, des stars internationales y reviennent comme Johnny Halliday. Après l’abolition de l’impôt sur les grands fortunes Johnny a décidé de revenir vivre en France et a affirmé son soutien à la politique fiscale du Président Sarkozy, nous l’écoutons... “Ah ben que... Ah que ouiais.... Je crois... Euh... que je vais avoir plus de sous maintenant et que je... ouiais... pourrai donner plus de pièces jaunes pour euh... mettre dans les boîtes à Bernadette Chi...bip”...

Hum...
Merci donc à Johnny pour cette déclaration mais je rappelle que les noms de certaines personnes ayant tenté d’entraver l’accession à la Présidence de son Excellence Nicolas Sarkozy, sont désormais interdits dans les médias de France et de Navarre. M. Jacques C, Mme Bernadette C, M. Bertrand de V., Mme Ségolène R et M. François H : ces noms et quelques dizaines d’autres sont bannis des ondes et télés, tout comme les personnes qui les portent. Elles participent actuellement et pour plusieurs années à un chantier écologique de nettoyage de l’île de Mururoa dans le Pacifique...

Education maintenant : le processus de rebaptisation des écoles continue. Ainsi les écoles baptisées “écoles Pierre-Perret” s’appeleront désormais “écoles Johnny Halliday”; les écoles Paul Langevin et Louis-Aragon changent également de nom et deviendront “écoles des Bleuets”, afin de renforcer la conscience écologique des enfants, a indiqué son Excellence le Ministre de l’Education française, M. Pascal Sevran.

Une page culturelle 
Terminons nos informations par la page culture avec cette déclaration importante du ministre de la culture nationale, son Excellence Doc Gynéco, nous l’écoutons :“Ben euh.... Euh ben... Euhhhh...” Ah, je crois que nous avons un problème technique, la bande son ne passe pas à la bonne vitesse... Ah si, à ce qu’on me dit dans l’oreillette ce serait la bonne vitesse mais nous allons vérifier cela et nous retrouverons le ministre de la culture nationale dans une prochaine édition.

Je vous rappelle qu’après ce journal La Marseillaise sera diffusée et que, selon la loi sur la cohésion nationale du 14 juillet 2007 chacun doit chanter au moins une fois l’hymne nationale dans la journée et au garde à vous. Ne sont exemptées que les femmes enceintes en train d’accoucher pour ne pas mettre en danger la vie du bébé... Les sourds sont invités à signer l’hymne national. Les caméras de  vidéo surveillance installées dans chaque foyer français permettent désormais au Ministère de l’Intérieur et de la salubrité morale de la Nation de repérer les mauvais citoyens.Je vous redis tous mes meilleurs voeux pour 2008,  et écoutons maintenant la Marseillaise !"

* Cette chronique de politique fiction a été diffusée sur Radio Bro Gwened, bienvenue en 2007 !

A lire avant dimanche !!!

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23/04/2007

An Drinded : Le Pen pevarved/Le Pen quatrième à La Trinité-sur-Mer

Get 9,94 % ag ar mouezhioù, Le Pen a zo ar pevarved en Drinded, e lec'h ma oa eñ ganet e 1928. 9,02 % er Morbihan a bezh; 7,01 e Breizh a bezh (pemp departamant). Tost eo d'e retred bremañ, ar Jean-Marie met, ar pezh a zo, e sonjoù hag e mouezhioù zo bet tapet ha kempennet en dro get un den all, Sarko...

Avec 9,94 % à La Trinité-sur-Mer,  où il est né en 1928, Le Pen arrive quatrième là aussi, et sous la barre des 10 % (9,02 % pour l'ensemble du Morbihan, 7,01 % pour les cinq départements bretons). La retraite approche pour Jean-Marie. Ses voix et ses idées ne se sont pas envolées pour autant, elles ont été récupérées et recyclées par Sarko...

10/04/2007

Le Pen : un "terroir" récalcitrant

Jean-Marie Le Pen s'annonce comme candidat du "terroir" face à Sarkozy qui serait celui de "l'immigration" (une immigration dorée, quand même). Rappelons à M. Le Pen que son "terroir" d'origine, la Bretagne, lui a accordé 11,81%  au premier tour des élections présidentielles de 2002 (troisième position) pour les quatre départements de la Bretagne administrative, et moins encore en Loire-Atlantique : 11,55%... Moyenne française : 16,95%.
Terroir, mon beau terroir,
qui est donc le plus beau ?
Le terroir a choisi,
et ce n'est pas Jean-Marie...