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24/02/2009

Unesco : le breton "sérieusement en danger"

Je remets cette note en tête car un internaute, Alween, a ajouté des liens intéressants dans les commentaires, matière à lire !

L'Unesco vient de réactualiser son atlas des langues en danger, signale le site internet du Télégramme ce matin. La langue bretonne y est classée comme "sérieusement en danger". 2.500 des 6.000 langues parlées dans le monde seraient menacées de disparition selon les linguistes qui ont travaillé sur cet atlas qui est en ligne :

http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?pg=home

Lire également l'article paru dans Le Monde :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/02/18/l-unesco...

01/02/2009

Depardon : un film sur les langues menacées dans le monde... et en France

Ur pennad talvoudus a zo da lenn war al lec'hienn "Mescladis e cops de gula" a zivout ur film nevez savet get Raymond Depardon : "qui va nommer les choses ?". Hennezh en deus aterset tud a gomz yezhoù en arvar er bed a-bezh, en Amerika kreisteiz hag ivez en Okitania ha Breizh. Met ar film-se a vez skignet e Pariz hepken, er "Fondation Cartier"... Ar re aterset a gomz o yezhoù a-vihan hag a zo istitlet e galleg.

Un article intéressant à lire vient de paraître sur le site "Mescladis e cops de gula", à propos d'un nouveau film de Raymond Depadon, "Qui va nommer les choses ?" Il a interviewé des personnes qui parlent des langues en danger, dans le monde entier, en Amérique du sud notamment, et aussi en Occitanie et en Bretagne. Mais ce film n'est diffusé qu'à Paris, à la "Fondation Cartier"... Les personnes interrogées parlent dans leurs langues maternelles, sous-titrées en français.

http://taban.canalblog.com/archives/2009/01/23/12197800.h...

26/12/2008

Penaos lâr "bloavezh mat" e.../Comment dire "meilleurs voeux" en...

Penaos e vez lâret "bloavezh mat" ha "Nedeleg laouen" e yezhoù all er bed ? Setu un nebeut liammoù interesus war internet :

Comment dire 'Bonne année" et "Joyeux Noël" dans les autres langues du monde ? Voici quelques liens intéressants sur internet :

http://projetbabel.org/forum/viewtopic.php?t=2792

http://www.lexilogos.com/etymologie_noel.htm

http://www.planetpals.com/merrychristmas.html

09:22 Publié dans Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : langues, voeux

23/12/2008

Afrique du Sud : les langues africaines doivent se faire une place dans l'éducation

Un nebeut saozneg war Rezore ! Evit displegiñ penaos e chom diaesamentoù e Afrika kreisteiz evit ar yezhoù komzet get ar re zu, daoust da nav anezhe bout anavezet barzh bonreizh ar vro abaoe 1994. Un peu d'anglais sur Rezore, pour présenter les difficultés des langues africaines en Afrique du sud malgré le fait que 9 d'entre elles soient reconnues officiellement dans la constitution du pays depuis 1994.

"Local languages of South Africa struggle to cut a path in educational system"

Fourteen years after the strict segregation regimen ended in South Africa, the autochthonous peoples of this country continue to fight for their cultural and linguistic rights. The speakers of Bantu languages (who sum up all together more than three fourths of the total South African population) witness how their own languages have still not obtained the long deserved equality with the two European origin languages spoken in South Africa (English and Afrikaans, a language which branches from Dutch). The educational system is essential and things are changing little by little. Just recently, the Zulu community obtained an important victory when a judge sentenced a century old secondary school in Durban (e Thekwini in Zulu) for discriminating against its students for using their mother language in the school.

Since 1994, following the end of the apartheid era, South Africa has had 11 official languages, two of them with European origins (Afrikaans and English) and 9 local languages (Zulu, Xhosa, Northern Sotho, Tswana, Sotho, Tsonga, Swazi, Venda and Ndebele). Theoretically, the constitution obliges the government to "heighten the status and increase the usage" of these African languages and also it forces that both the central government and the provincial governments use on a regular basis at least two languages. English maintains its status to a greater advantage above all other languages. Afrikaans, on the other hand, continues to be significant among the white community and is spoken by 13% of the country's total population, while among the local languages, Zulu is the most predominant (24% of the population's mother tongue or 10 million people, according to the 2001 census ).

Source: réseau Mercator

05/11/2008

Internet : Mescladis e cops de gula

Ar film Gomorra n'eus graet berzh e Frans hag en Italie : komzet vez italianeg e-barzh, met ivez rannyezhoù komzet en Italia, ha get ur bochad tud. Penaos e vez gwellet ar rannyezhoù-se hiriv an deiz en Italia ? Setu tem ur pennad a c'heller lenn war blog "Mescladis e cops du gula", skrivet, e galleg, get Jean-Pierre Cavaillé. El lec'hienn-se e kaver pennadoù interesus, war ar yezhoù, o statudoù, hag an tabutoù a zo tro dro ar yezhoù e Frans, Italia, Bro Spagn... Ur pennad all skrivet a-nevez a zo, da skouer, war ar "patois limousin", hag unan all war ar yezhoù rannvroel e Bro Frans. Al liamm :

Le film Gomorra a obtenu un certain succès en France et en Italie : on y parle italien mais aussi un certains nombres de dialectes parlés en Italie, et par beaucoup de gens. Comment ces dialectes sont-ils vus aujourd'hui en Italie ? C'est le thème d'un article que l'on peut lire sur le blog "Mescladis e cops de gula" (titre en occitan, ne me demandez pas de traduire), écrit, en français, par Jean-Pierre Cavaillé. On trouve également sur ce site des articles, toujours intéressants, sur les langues, leurs statuts, et les débats autour des langues en France, Italie, Espagne... Parmi les articles récents, un sur le statut des langues régionales en France et un autre sur le "patois limousin". Le Lien :

http://taban.canalblog.com/

22/10/2008

Déclaration des droits de l'enfant : rappel

"Article 30 de la déclaration des Nations Unies sur les droits de l'enfant (1989)"

"Dans les Etats où il existe des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques ou des personnes d'origine autochtone, un enfant autochtone ou appartenant à une de ces minorités ne peut être privé du droit d'avoir sa propre vie culturelle, de professer et de pratiquer sa propre religion ou d'employer sa propre langue en commun avec les autres membres de son groupe."

16/10/2008

Nations Unies : vers une déclaration des droits linguistiques ?

"Linguistic rights closer to being recognized by UN"/Les droits linguistiques pourraient être reconnus par les Nations Unis, c'est le sens de cet article édité par les centres Mercator-Ciemen qui poussent dans cette voie. Ces trois centres sont spécialisés dans le multilinguisme et basés au Pays de Galles, en Catalogne et au Pays-Bas :

"On Friday 26 th of September, coinciding with the European Day of Languages, the President of CIEMEN, Aureli Argemí, outlined the course of action his organization has taken so far towards the adoption of a Universal Declaration of Linguistic Rights by the UN. According to Argemí, two major milestones have now been achieved: an official document has been registered with the UN and a statement has been read before the General Assembly. Both successes have put the right of every individual to speak his or her own language firmly on the international agenda.

Throughout 2008, declared the International Year of Languages by the UN, CIEMEN has been lobbying the UN Human Rights Council (HRC) in an effort to place linguistic rights on the agenda of the states that are currently members of the Council. Argemí said that, although there was "little resistance" during the initial phase of contacting HRC delegates, "few states consider the matter of linguistic rights to be a priority". Asked if some states had been reluctant to support the initiative, Argemí said that "there is generally a positive reaction to the proposal", but few states "dare to take the lead, because there is a perceived lack of consensus" on the issue.

Argemí also wanted to make it clear that the lobbying process "is not about linguistic policies", but about getting linguistic rights recognized as human rights, which he considers to be "the first step towards ensuring respect for linguistic diversity". A series of interviews with ambassadors has been running in parallel to the lobbying process, and the support of a wide range of states including Mexico, Bolivia, Chile, Armenia and Nigeria has been secured."

For more information:

http://www.nationalia.info/en/news/271

23/08/2008

Mescladis e cops de gula

Pennadoù interesus bras a zo da lenn war al lec'hienn "Mescladis e cops de gula" (galleg-okitaneg), hiriv an deiz : a zivout an okitaneg, lezenn stur Bro c'hall hag ar yezhoù rannvroel, istor ar galleg hag ar mojennoù savet tro dro an istor Se (Villers Cotterêt). Hir int, ar pennadoù skrid, a wezhoù, met talvout a ra ar poan d'o lenn.

Il y a actuellement plusieurs articles très intéressants à lire sur le site "Mescladis e cops de gula" (occitan-français) : sur l'occitan, la Constitution française et les langues régionales, l'histoire du français et les mythes construit autour (Villrrs-Cotterêt). Des articles parfois loin mais qui valent le coup d'être lus :

http://taban.canalblog.com/ 

31/07/2008

Union Européenne : "reconnaissance officielle" pour la langue galloise

Ar brezhoneg hag ar c'hembraeg a zo yezhoù kar, c'hoarezed : unan a zo bet anavet evel "patrimoine" get Bro C'hall une nebeut dezhioù 'zo; egile a zo yezh ofisiel un rannvro emrenn, Bro Gembre. Ha bremañ komz kembraeg a vo asantet get an Europa unanvet...

Setu ar pezh a lenner barzh Ouest-France (30/07), barzh beg ministr kentañ Bro Gembre, Rhodri Morgan ("travailliste") :

Le breton et le gallois sont langues soeurs : l'une vient d'être reconnue comme "patrimoine" par la France il y a quelques jours; l'autre est la langue officielle d'une région autonome, le pays de Galles... Et désormais, il sera possible de parler gallois devant les instances européennes ! 

Voici ce que l'on peut lire dans Ouest-France d'hier (30/07), dans la bouche du premier ministre gallois, Rhodri Morgan (travailliste) :

"Le nombre de locuteurs gallois s'est stabilisé après un siècle de déclin. Mais inévitablement la pression sur le gallois en tant que langue minoritaire reste très puissante. La semaine dernière, le conseil des ministres européen a décidé qu'à l'avenir, les ministres seront en mesure de parler en gallois et leurs propos seront traduits simultanément lorsqu'ils représentent le Royaume-Uni au conseil des ministres. Avec la reconnaissance européenne, nous avons fait un pas de géant. Les citoyens auront la possibilité d'écrire en gallois aux représentants du Conseil. C'est un événement historique pour la langue galloise" (propos recueillis par Christian Gouérou).

29/07/2008

Constitution : la fin du mépris ?

Kemenadenn a-berzh Kerlenn Sten Kidna An Alré/Communiqué du Cercle Sten Kidna d'Auray (Morbihan) :

"L'association Kerlenn Sten Kidna d'Auray approuve l'adoption par le Parlement réuni à Versaille le 21 juillet dernier, de  l'article 75-1 reconnaissant que "les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France". Trop longtemps nos langues régionales n'ont été, en effet, considérées que comme des "patois" inutiles et arriérés que le "progrès" lui-même condamnait à disparaître. Le débat qui a eu lieu à cette occasion a permis de rompre avec ce mépris et de rétablir quelques vérités, notamment qu'il s'agit de langues vivantes faisant partie du patrimoine de l'humanité. Il a également permis de remontrer, à travers différents sondages, l'attachement de l'opinion publique aux langues régionales, notamment à la langue bretonne en Bretagne.

Cependant, le fait que l'article 75-1 figure dans la partie "collectivités territoriales" de la Constitution ne va-t-il pas conduire l'Etat à rester dans l'inaction ? Il faut que la loi sur les langues régionales, promise en 2009 par le gouvernement, apporte de nouveaux moyens (notamment pour l'ouverture de classes bilingues, pour le développement des médias en breton). La ratification de la Charte européenne des langues minoritaires doit aussi rester un objectif. Elle est appliquée dans une grande partie des Etats européens sans que cela ne semble poser de problèmes insurmontables.

Nous entendons également le mot "patrimoine" comme "patrimoine vivant". La  langue bretonne est une langue vivante, parlée par des milliers de personnes en pays d'Auray et c'est, pour les plus âgés d'entre eux, leur langue maternelle. Elle est apprise par des adultes (150 environ ont suivi des cours du soir dans le pays d'Auray en 2007-2008); par des enfants et adolescents (environ 600 enfants et adolescents de la maternelle au lycée en 2007-2008). Il ne s'agit pas de la mettre au musée des antiquités, mais de la faire vivre ici, maintenant et demain. C'est ce à quoi s'emploie, notamment, notre association par les cours et les animations en breton qu'elle propose.

Mais, pour impulser une vraie politique linguistique en pays d'Auray, comme partout en Bretagne, les collectivités locales (communes, communautés de communes, pays), départements et région doivent se mobiliser et soutenir activement les associations présentes sur le terrain. Les élus locaux doivent avoir conscience que l'avenir de la langue bretonne dépend aussi d'eux. C'est le sens de notre participation au projet en cours d'élaboration d'une maison de pays (Ti Bro An Alré), confédération de soutien à la langue et à la culture bretonnes, dans le cadre de Douar Alré.

Nous tenons également à rappeler que l'avenir de la langue bretonne est entre les mains de chacun d'entre nous. C'est d'abord aux Bretons (qu'ils soient originaires de la région ou nouveaux venus), de la faire vivre.

Le conseil d'administration du Cercle Sten Kidna/Auray
Kuzul merañ Kerlenn Sten Kidna/An Alré"

STENKIDNA2@wanadoo.fr
  

24/07/2008

Langues régionales : un point de vue européen

"Le Bureau européen des langues moins répandues se félicite de la reconnaissance des langues régionales dans la Constitution et attend des mesures concrètes.

 

EBLUL, Bureau européen des langues moins répandues, se félicite de l'adoption par la France le 21 juillet d'une modification constitutionnelle qui prend enfin en compte les langues régionales dans la Constitution française en affirmant que "les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France" dans le titre 12 relatif aux collectivités territoriales. Mais EBLUL ne peut que souligner que les langues régionales de la France appartiennent aussi au patrimoine européen et au patrimoine de l'Humanité. Il espère que cette reconnaissance va conforter la politique européenne en faveur de la diversité linguistique du Continent. En ce sens, EBLUL attend également  que la France, qui assure actuellement la présidence de l'Union européenne, ratifie la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires qui donnerait à ses langues un cadre européen, concret et pragmatique pour leur développement.EBLUL considère qu'il est grand temps que la France mette fin à une politique archaïque de destruction linguistique qui a entraîné une perte de crédibilité sur la scène européenne et internationale, et que des mesures concrètes soient rapidement prises pour traduire cette reconnaissance dans les réalités.

 La présidente d'EBLUL
Neasa Ni Chinnéide

An Biúró Eorpach do Theangacha Neamhforleathana
Bureau Européen pour les langues moins répandues

European Bureau for Lesser Used Languages

46 Kildare St /46 Sráid Chill Dara, Baile Atha Cliath 2 /Dublin 2, Éire/Ireland

www.eblul.org

www.eurolang.net

eblul-fr@orange.fr

11/07/2008

Bro Spagn : ar yezh boutiñ en arvar/Espagne : la langue commune en danger ?

Ba' Courrier International ag ar sizhun mañ (10-16 a viz Gouere), eh eus ur pennad skrid a-fed ar c'hastillaneg hag a vehe en arvar evel yezh boutiñ, yezh razh an dud, e Bro Spagn. Ne vehe ket mui moian hiriv an deiz studiañ e kastillaneg hepken e Bro gKatalonia... Ur prederour, Fernando Savater, n'eus skrivet, get tud all, ur "Galv evit ar yezh boutiñ" : "Il est faux de croire que plus il y a de langues, plus il y a de richesses. Du  point de vue politique, la vraie richesse, c'est d'avoir une langue commune" eme F. Savater. Ar galv a oa bet sinet get 113.000 dimeurzh paseet (8 a viz Gouere).

Courrier Intenational de cette semaine (10 juillet), publie l'interview d'un philosophe, Fernando Savater, rédacteur du "Manifeste pour la langue commune", le castillan, qui, selon lui, est en danger en Espagne. Ainsi, en Catalogne, les élèves ne pourraient plus suivre une scolarité en castillan seulement..."Il est faux de croire que plus il y a de langues, plus il y a de richesses. Du  point de vue politique, la vraie richesse, c'est d'avoir une langue commune" dit-il. 113.000 personnes avait signé cet appel au 8 juillet dernier.