17/01/2009
Obama : troet e brezhoneg/traduit en breton !
Ur brezegenn diwar-benn ar gouennoù bet lâret get Barack Obama d'an triwec'h a viz Meurz 2008 e Philadelphie a zo bet troet e brezhoneg hag embannet get skipailh kelaouenn Brud Nevez. Un destenn interesus eo, a ziskouezh taol spered prezidant nevez ar Stadoù Unanet, hag ul lodenn ag e istor dezhan. "Ya, bez' e hellom" a zo titl ar pennad-se. Barzh ar gelaouenn-se, n°272 nevez embannet, e kaver un rummad danevelloù (ha tresadennoù) tolpet edan an tem : "Eun devez kaoh-ki"; pennadoù skrid istorel ("Brezel daou veleg brankardier e 14-18"); pe war an natur ("Ar golvan"), pe c'hoazh war levrioù, pladennoù nevez embannet.
Un discours sur les races, prononcé par Barack Obama le 18 mars 2008 à Philadelphie, a été traduit en breton et édité par l'équipe du magazine Brud Nevez. Un texte intéressant qui montre l'état d'esprit du nouveau président des Etats-Unis, ainsi qu'une partie de son histoire personnelle. "Ya, bez' e hellom" ("Oui, nous le pouvons", "Yes, we can"), est le titre de cet article. Dans Brud Nevez n° 272, qui vient de paraître, on trouve une série de nouvelles, et de dessins, regroupés sous le thème "Un devez kaoh-ki" ("Une journée de merde"); des articles historiques ("La guerre de deux curés brancardiers en 14-18"); ou sur la nature ("Le moineau"), ou encore sur des livres ou albums de musique nouveaux.
Brud nevez, 10 ru Kemper, 29000 Brest - tél : 02.98.02.68.17.
00:05 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Etrebroadel/International, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama
23/12/2008
Afrique du Sud : les langues africaines doivent se faire une place dans l'éducation
Un nebeut saozneg war Rezore ! Evit displegiñ penaos e chom diaesamentoù e Afrika kreisteiz evit ar yezhoù komzet get ar re zu, daoust da nav anezhe bout anavezet barzh bonreizh ar vro abaoe 1994. Un peu d'anglais sur Rezore, pour présenter les difficultés des langues africaines en Afrique du sud malgré le fait que 9 d'entre elles soient reconnues officiellement dans la constitution du pays depuis 1994.
"Local languages of South Africa struggle to cut a path in educational system"
Fourteen years after the strict segregation regimen ended in South Africa, the autochthonous peoples of this country continue to fight for their cultural and linguistic rights. The speakers of Bantu languages (who sum up all together more than three fourths of the total South African population) witness how their own languages have still not obtained the long deserved equality with the two European origin languages spoken in South Africa (English and Afrikaans, a language which branches from Dutch). The educational system is essential and things are changing little by little. Just recently, the Zulu community obtained an important victory when a judge sentenced a century old secondary school in Durban (e Thekwini in Zulu) for discriminating against its students for using their mother language in the school.
Since 1994, following the end of the apartheid era, South Africa has had 11 official languages, two of them with European origins (Afrikaans and English) and 9 local languages (Zulu, Xhosa, Northern Sotho, Tswana, Sotho, Tsonga, Swazi, Venda and Ndebele). Theoretically, the constitution obliges the government to "heighten the status and increase the usage" of these African languages and also it forces that both the central government and the provincial governments use on a regular basis at least two languages. English maintains its status to a greater advantage above all other languages. Afrikaans, on the other hand, continues to be significant among the white community and is spoken by 13% of the country's total population, while among the local languages, Zulu is the most predominant (24% of the population's mother tongue or 10 million people, according to the 2001 census ).
Source: réseau Mercator
09:54 Publié dans Etrebroadel/International, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique du sud, langues
12/12/2008
BD : Pyonyang et Shenzen
Je conseille chaudement la lecture de deux livres BD de Guy Delisle, dont j'ai déjà présenté ici Chroniques Birmanes. Il s'agit de Shenzen (édité en 2005 chez L'Association), et Pyonyang (2003, même éditeur). L'auteur y raconte ses séjours dans ces deux pays (la Chine et la Corée du Nord), pour y encadrer des dessinateurs de BD travaillant à la chaîne pour de grandes sociétés de production françaises (Canal Plus, TF1, Dupuis...). Les dessins animés que nos enfants regardent à la télévision sont, en grande partie, réalisés dans ces pays d'Asie, une face peu connue de la mondialisation !
A travers ses quelques mois passés, l'auteur nous montre ses relations avec les habitants, la pauvreté, la dictature, les mentalités, la peur de parler, la culture, les conditionnements, la nourriture... Son regard est à la fois chaleureux pour les gens, mais sans concessions pour les puissants. L'album "Pyonyang" est particulièrement édifiant et le portrait de la dictature nord-coréenne est à la fois terrible et drôle. Voici le lien avec la note en français de Chroniques birmanes :
http://rezore.blogspirit.com/archive/2008/05/04/bd-chroni...
00:10 Publié dans Etrebroadel/International, Gwirioù mab den/droits de l'être humain, Levrioù/Livres/BT/BD | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd
10/12/2008
France Culture : la chroniqueuse Catherine Clément défend la langue bretonne
Brezhoneg. N'eo ket bemdez e vez klevet traoù interesus war France culture a zivout ar "yezhoù rannvroel" ha, justawalc'h, ar mintin mañ, on bet dihunet da 7e30 get kronikenn Catherine Clément, skrivagnourez ha prederourez, deuet da lâr he sonj evel bep merc'her, met war tem ar brezhoneg ar wezh-mañ ! Mignonez Mikael Treguer eo, un den a Vreizh (savour filmoù, skrivagner...), a zo e just e embann e levr nevez anvet "Gwir". Catherine Clément a sonj dezhi n'hell ket bout Bro Frans, Bro "gwirioù mab den", e klask gwaskiñ, lazhiñ, ar yezhoù rannvroel a zo diabarzh Bro C'hall. Vat a ra, bout dihunet ur wezh get pozioù evel-se, hag an 10 a viz Kerzu, miz An Azvent, tri ugentved deizh ha bloaz diskleriadur gwirioù hollvedel mab den. Kronikenn Catherine Clément a c'hell (pe a c'hello) bout selaouet pe pellkarget war lec'hienn France culture :
Français. Ce n'est pas tous les jours que l'on entend des choses intéressantes concernant les langues "régionales" sur les ondes de France Culture. Et, ce matin, justement, j'ai été réveillé par la chronique de Catherine Clément, philosophe, écrivaine, qui s'exprime chaque mercredi à 7h25. Et cette fois, elle avait choisi pour thème la langue bretonne ! Elle vient de lire le livre de son ami l'écrivain-réalisateur Michel Tréguer, intitulé "Gwir". En ce 10 décembre, 60e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme ("Gwirioù hollvedel mab den" en breton), Catherine Clément nous dit que la France est "injuste" par rapport à ses langues régionales. A écouter ou télécharger :
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissio...
10:31 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Etrebroadel/International, Gwirioù mab den/droits de l'être humain | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : breton, langue bretonne
05/12/2008
Degemer mat barzh bed burzhudus Disney !
Paseet eo an Hollsent ha setu deuet bremañ an amzer da sonjal pelloc'h : Nedeleg, hag ar profoù d'ober d'ar vugale ha d'ar re vras ! Barzh ar stalioù konverzh emañ kroget an traoù. Kaset eo bet d'an Europa c'hoarioù savet e Bro Sina da vout prenet geneomp ! Nag a blijadur... Met evit piv ? Evit hor vugale hag o deus re dija ? Pe evit an dud o deus savet ar c'hoarioù-se e Bro Sina ?
Ar gevredigezh "Peuples solidaires"a c'houlenn geneomp da gas ul lizher d'an aotroù Robert Iger, penn bras Disney evit ar bed a-bezh, evit ma vehe paeet gwelloc'h an dud a labour evitan e Bro Sina (dre embreregezhioù a labour get Disney). Hag evit lâr dezhan ivez pegen nec'het omp get buhez ha surentez ar vicherourion du-hont : betek pemzek euriad labour bemdez ha devezh ebet da sizkuizhañ e-pad ur sizhuniad ! Prodioù danjerus analet gete; droad ebet da sevel sindikadoù frank; droad ebet da glemm daoust d'al labourerion bout paeet fall bras. Barzh stall Tianyu Toys ur vicherourez a labour evit gwriat an nounourz "Winnie an harzig" a vez paeet ur santim euro evit pep nounourz, hervez Peuples Solidaires... Mod-se emañ ret d'ar vicherourion labourat kalz evit tapout argant awalc'h d'en em vagiñ ha d'en em lojiñ...
Hervez ur pennad m'eus lennet barzh ar gelaouenn "ça m'intéresse", a viz Kalan-Gouiañv (Miz Du), pajenn 71 : koust un c'hoari savet e Bro Sina a dalv 3% ag ar priz gwerzhet er broioù pinvidik (en Oksident). Ur "Winnie l'ourson" gwerzhet 50 euro amañ, neuze, n'eus koustet 1,5 euro da vout savet e Bro Sina...
Ma faota deoc'h-c'hwi skrivañ da Zisney, kit e darempred get Peuples solidaires, 10 quai Richemont, 35000 Rennes. Tél. 02.99.30.60.53.
09:35 Publié dans Buhez sokial/Vie sociale, Etrebroadel/International, Gwirioù mab den/droits de l'être humain | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : disney, travail, chine
Disney : Winnie l'ourson, mauvais patron ?
La Toussaint finie, voici venu le temps de penser plus loin : Noël, et les cadeaux à faire aux enfants comme aux adultes ! Dans les magasins, les grandes manoeuvres ont commencé. On a fait venir de Chine des tonnes de jouets, pour le plus grand plaisir... mais de qui, au fait ? Des enfants qui, ici, en ont souvent déjà beaucoup trop ? Pour le plaisir de ceux qui les fabriquent, en Chine par exemple ?
L'association Peuples solidaires organise une campagne de lettres en direction du P-dg de Disney international, Robert Iger, pour lui demander que les personnes qui travaillent pour Disney en Chine, par l'intermédiaire de sous-traitants, soient mieux rémunérées, et que leurs conditions de travail soient améliorées : journées qui peuvent faire 15 h, sans un jour de congé pendant la semaine; utilisation de produits dangereux que les salariés inhalent; absence de syndicats libres; impossibilité de se plaindre malgré la faiblesse des salaires. Ainsi, selon Peuples solidaires, dans la société Tianyu toys, "une ouvrière chargée de la couture finale des peluches "Winnie l'Ourson" gagne à peine un centime d'euro par pièce facturée", ce qui est insuffisant pour survivre en Chine. Du coup, les ouvriers sont contraints de travailler plus.
Le magazine "ça m'intéresse" de ce mois de novembre (page 71), précise, quant à lui, que "le prix de revient d'un jouet fabriqué en Chine" est estimé "à 3 % de son prix de vente en Occident" ! Ainsi, un Winnie l'Ourson vendu 50 euros, coûterait 1,5 euro à la fabrication.
Si vous voulez participer à cette campagne :
Peuples solidaires, 10 quai Richemont, 35000 Rennes, tél. 02.99.30.60.53.
09:33 Publié dans Buhez sokial/Vie sociale, Etrebroadel/International, Gwirioù mab den/droits de l'être humain | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : disney, chine, jouets
13/11/2008
Obama : labour en do !
Laouen on bet e welet Barack Obama dilennet get pobl ar Stadoù Unanet, evel ur bochad tud, met labour en do, sur awalc'h, er maez hag e barzh; setu ar pezh a lenner barzh Courrier international (7 a viz Du-kalan-gouianv) , troet ag ar gazetenn "In these time", a Chicago :
J'ai été content de voir Barack Obama élu par les Etasuniens, comme beaucoup de monde, mais il va avoir du boulot, à l'extérieur comme à l'intérieur; voici ce qu'on lit dans Courrier Internation (7/11), traduit du journal "In these time", de Chicago :
"Selon le ministère de l'Agriculture américain, aux Etats-Unis, près de 40 millions de personnes se trouvent en situation de précarité alimentaire. C'est-à-dire que, même si elles ne souffrent pas réellement de la faim, elles se demandent en permanence comment elles vont parvenir à se mettre quelque chose sous la dent". (...) "En l'an 2000, les banques alimentaires de l'ensemble du pays ont reçu 250 millions de dollars de l'Etat : aujourd'hui, ce chiffre est tombé à 140 millions". (...) "Etre pauvre en Amérique n'a jamais été facile. Mais être pauvre dans l'Amérique de Bush est devenu un véritable calvaire. Le gouvernement fédéral a tourné le dos à ceux qui n'arrivent pas à s'en sortir tout seul. Et il leur a bien fait comprendre que ce n'était pas son problème".
09:42 Publié dans Etrebroadel/International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama
16/10/2008
Nations Unies : vers une déclaration des droits linguistiques ?
"Linguistic rights closer to being recognized by UN"/Les droits linguistiques pourraient être reconnus par les Nations Unis, c'est le sens de cet article édité par les centres Mercator-Ciemen qui poussent dans cette voie. Ces trois centres sont spécialisés dans le multilinguisme et basés au Pays de Galles, en Catalogne et au Pays-Bas :
"On Friday 26 th of September, coinciding with the European Day of Languages, the President of CIEMEN, Aureli Argemí, outlined the course of action his organization has taken so far towards the adoption of a Universal Declaration of Linguistic Rights by the UN. According to Argemí, two major milestones have now been achieved: an official document has been registered with the UN and a statement has been read before the General Assembly. Both successes have put the right of every individual to speak his or her own language firmly on the international agenda.
Throughout 2008, declared the International Year of Languages by the UN, CIEMEN has been lobbying the UN Human Rights Council (HRC) in an effort to place linguistic rights on the agenda of the states that are currently members of the Council. Argemí said that, although there was "little resistance" during the initial phase of contacting HRC delegates, "few states consider the matter of linguistic rights to be a priority". Asked if some states had been reluctant to support the initiative, Argemí said that "there is generally a positive reaction to the proposal", but few states "dare to take the lead, because there is a perceived lack of consensus" on the issue.
Argemí also wanted to make it clear that the lobbying process "is not about linguistic policies", but about getting linguistic rights recognized as human rights, which he considers to be "the first step towards ensuring respect for linguistic diversity". A series of interviews with ambassadors has been running in parallel to the lobbying process, and the support of a wide range of states including Mexico, Bolivia, Chile, Armenia and Nigeria has been secured."
For more information:
17:19 Publié dans Etrebroadel/International, Gwirioù mab den/droits de l'être humain, Politikerezh/Politique, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : onu, langues, droits
09/10/2008
Loin de l'Afghanistan
Un matin de ce mois de septembre je courais le long du Blavet, sur le chemin de halage, vers 11h. D’habitude, je croise des gens qui se promènent, qui courent à pied, qui font du vélo, du cheval (les haras nationaux sont sur les bords du Blavet également)...
Mais ce jour-là c’est d’autres gens que je rencontrai, courant dans l’autre sens. De jeunes soldats à la tête peinte en vert et brun, comme s’ils étaient à la guerre. Un sac lourd sur le dos, ils couraient depuis longtemps. Suant et exténués. La plupart était épuisée. Certains marchaient. L’un d’entre eux me demanda si Hennebont était encore loin... Ils étaient surveillés par des officiers assis dans leurs véhicules. Je ne sais pas d’où ils venaient ainsi. Combien de kilomètres avaient-il couru. Dix, vingt ? Un camion les attendait à Hennebont, au lieu-dit La Poterie. Une voiture balais terminait la course. Un soldat était allongé dedans. Finie, la course, pour lui.
Courez de tout votre soûl
Ce n’était pas la première fois que je voyais des soldats courir ainsi le long du Blavet. Ce sont des engagés, payés. Ils n’ont pas été obligés de s’engager comme c’était encore le cas il y a une dizaine d’années, du temps du service militaire. Je le sais bien. Pourtant, j’ai pitié d’eux à chaque fois. Moi, qui suit en train de courir pour mon plaisir, regardant le Blavet, la nature, le ciel, les bois si beaux en automne. Mais, ce jour-là, j’eus encore plus pitié. “Courez garçons” me suis-je dit, “courez de tout vôtre soûl, autant que vous pouvez car peut-être, un jour, aurez-vous des talibans à vos trousses”. Le mois précédent dix soldats français avaient été tués là-bas (l’on ne sait toujours pas combien de Talibans furent tués dans cette bataille).
Pour dire la vérité, je suis un peu dubitatif en ce qui concerne la guerre en Afghanistan et ce qu’y font les armées française, étasunienne, britannique, etc. Elles ne pourront y rester définitivement, c’est évident. Mais elles ont été envoyées là-bas pour soutenir un gouvernement élu démocratiquement en 2003. Le gouvernement du président Karzaï tient Kaboul, et encore. Depuis 2001, quand les États-Unis chassèrent les Talibans, ce gouvernement n’a pas réellement construit, ou reconstruit, un Etat. Certaines régions sont indépendantes et tenues par les Talibans ou leurs amis.
Comment, pourquoi ?
Comment construire un avenir pacifique et démocratique en Afghanistan ? Ce ne sont pas les Talibans qui le feront. Que signifient les droits de l’Homme pour eux ? Les droits des femmes ? La liberté de penser, de parler, d’éditer. La “Shariah” est leur loi. Pas les droits de l’être humain.
Pourquoi envoyer des soldats là-bas ? Quelle est la volonté des Afghans ? Que veulent-ils pour l’avenir de leur pays ? Comment épauler ceux qui veulent construire un Etat démocratique ?
Ces questions trottaient dans ma tête tandis que je courais le long du Blavet ce jour-là. Dans un pays en paix. Mais la guerre en Afghanistan, finalement, n’est pas si loin.
Christian Le Meut
23:03 Publié dans Etrebroadel/International, Gwirioù mab den/droits de l'être humain, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afghanistan
Pell ag an Afghanistan
Un deiz, da vintin, e miz Gwengolo, e oan e redek a-hed ar Blavezh, war an halaj. 11eur a oa. Da gustum, un nebeut tud a vez e bourmen, e redek war droad, e vonet war o marc’houarn, pe war gein o jao (greoù broadel an Hen Bont a zo war vord ar Blavezh ivez...).
Met, an deiz-se, en em gavet m’boa get tud all a oa e redek d’an tu kontrel : soudarded. Paotred yaouank o fennoù livet e gwerzh hag e kistin evel ma vehent e vrezellat. Ur sac’h pounner bras war o c’heiñ, e oant e redek abaoe pell. E c’hwezhiñ, bec’h arnezhe. Skuizh marv a oa al lodenn vrasañ. Lod anezhe a oa e kerzhit. Unan anezhe en doa goulennet genin mard e oa pell an Hen Bont... Mesaet e oant get ofisourion azezeet barzh o otoioù. N’ouzon ket a venn e teuent mod-se. Ped kilometr o doa redet dija. 10, 20... ? Ur c’harr samm a oa e c’hortoz anezhe en Hen Bont en ul lec’h anvet La Poterie. Hag ur “c’harr skubellen” a oa e fin ar redadeg : un ambulans ! Ur soudard a oa e-barzh, astennet. Echu ar redadeg evitan.
Redit par ma c'hellit
Ne oa ket ar wezh kentañ e welen soudarded e redek mod-se a-hed ar Blavezh. Ar soudarded-se a zo tud gobret ha paeet. N’int ket bet lakaet en arme dre ret evel ma veze graet c’hoazh dek vloaz zo, e koulz ar servij-soudard, er gouzout a ran. Truez m’bez doc’hte bep gwezh memestra. Me, hag a zo e redek evit ma flijadur, e sellet doc’h ar Blavezh, an natur, an oabl, ar c’hoedoùier ken brav e-pad ab dilost-hañv. Met, an deiz-se em boa bet muioc’h a druez c’hoazh. “Redit tudoù”, e sonjis, “redit buan, par ma c’hellit, rak un deiz bennak, marteze, e vo talibaned war o lerc’h”... Dek soudard a Vor Frañs a oa bet lazhet du-hont ar miz araok (n’ouiomp ket c'hoazh ped a dalibaned a oa bet lazhet barzh an emgann-se).
Evit lâr ar wirionez, etre daou sonj on e keñver brezel en Afghanistan, hag ar pezh a vez graet du-hont get armeoù Bro C’hall, Stadoù Unanet, Bro Saoz hag all. N'hellint ket chom a vizkoazh, anat eo. Kaset int bet du-hont evit skoazellañ ur gouarnamant a zo bet dilennet get ar bobl, neoazh. Met gouarnamant ar prezidant Karzaï a zalc’h Kaboul, ha c’hoazh. Abaoe fin 2001, pand a oa bet lakaet er maez an dalibaned get ar Stadoù Unanet, n’eo ket bet savet, pe adsavet, ur stad get ar gouarnamant-se. Meur a rannvroioù a zo distaget ha dalc’het get an dalibaned, pe mignoned dezhe.
Penaos, perak, petra ?...
Penaos sevel un dazont peoc’hus ha demokratel en Afghanistan ? Ne vo ket graet get an Talibaned. Petra a dalv gwirioù mab den evite ? Gwirioù ar merc’hed ? Frankiz da sonjal, da gomz, da embann ? Ar “sharia” eo o lezenn dezhe, pas gwirioù mab den.
Perak kas soudarded du-hont ? Ha petra eo youl an Afghanistaned ? Petra a faota dezhe evit dazont o bro ? Penaos skoazellañ ar re o deus c’hoant da sevel ur vro demokratel ? Setu goulennoù a rede barzh ma fenn pa oan e redek a-hed ar Blavezh an deiz-se. Barzh ur vro e peoc’h. Met n'eo ket ken pell brezel an Afghanistan, a-benn ar fin.
Christian Le Meut
23:01 Publié dans Etrebroadel/International, Politikerezh/Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afghanistan
Rwanda : ur skouer ? Un exemple ?
Hag e vehe Bro Rwanda ur skouer e keñver gwirioù ar merc'hed ? Du-hont, abaoe an dilennadegoù diwezhan, e miz Gwengolo, 56 % ag ar gannadoù a zo maouezed. Hag e Bro C'Hall ?... 18,5 % (22 % er senad). Aet eo ar maout etrebrodael get ar Rwanda ! Ar pezh ne dalv ket e vehe ar vro-se ur skouer e keñver gwirioù mab den memestra. Met Bro Frañs deus strivoù d'ober c'hoazh war an dachenn-se.
Est-ce que le Rwanda est un exemple en matière de droits des femmes ? La-bas, depuis les dernières élections, au mois de septembre, 56 % des députés sont des femmes ! Et en France : 18,5 % (22 % au Sénat) ! Le Rwanda obtient ainsi le record international. Ce qui ne signifie pas que ce pays soit un exemple en matière de droits de l'Homme pour autant. Mais la France a encore des efforts à faire dans ce domaine.
Source/Mamenn : Courrier international 02/10/2008.
09:34 Publié dans Etrebroadel/International, Gwirioù mab den/droits de l'être humain | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : droits de l'homme, femmes, députés
05/08/2008
BT : Chroniques birmanes
Goude ar gorventenn 'deus lazhet ur bern tud du-hont, ar bed a-bezh a c'hell kompreñ bremañ krizder an dud a zo e-penn Bro Birmanie... An albom-se, embannet e fin 2007, a ziskoue ar c'hrizder-se ivez...
Guy Delisle, tresour a vicher a-vro Gebek a orin, a zo dimezeet get ur vaouez a labour evit Médecins sans Frontières. Hag e vaouez a oa bet kaset d'ar Myanmar, war dro tri bloaz zo... Ar Myanmar, n'anavezit ket ? Anv kozh ar Birmanie, met ar jeneraled a zo e-penn an diktatur-se o doa chanchet anv ar vro e 1989. Ha setu ar familh, ar vamm, an tad hag o poupon Louis, da vont di. Da labourat, da glask un ti, da bourmen e kêr, da foetañ bro...
Frankiz ebet
Ar familh a zo e chom tost da di Aung San Suu Kyi, ur vaouez bet roet dezhi priz Nobel ar peoc'h e 1992, met toull bac'het abaoe 1991 goude bet gouniet ar votadegoù get he strollad politikel... Droad ebet da tostaad, zoken evit un tad a zo e bourmen get e vab... Soudarded a zo e pep lec'h. Spiet e vez an dud get an diktatur, betek mailoù Médecins sans Frontières a vez lennet gete ! Sonjet m'eus er film "Brazil" e lennet ar pajennoù-se...
Frankiz ebet da gomz, da lâr ho sonj, da sevel strolladoù politikel, da vanifestiñ pe da embann kazetennoù. Ar pennadoù skrid a lâr "traoù faos" a ziar benn Birmanie barzh kazetennoù kaset a estrenvro a vez troc'het, sizailhet, araok bout lakaet war ar marc'had ! Médecins sans frontières en em c'houlenn ma dalv ar poan chom er vro-se peogwir n'hellont mui tostaad d'an dud o deus dober a vout sikouret... Interesus eo an albom e keñver an dra-se ivez : penaos a gerzh an traoù get ur "mission humanitaire". Diaes bras eo labourat e broioù evel ar Myanmar...
Krizder an diktatur
Guy Delisle, eñv, a ra ar dro e vab, a dres, a sav tamm ha tamm darempredoù get tud ar vro. Gwellout a ra ivez gizioù hag emzalc'h an dud, souezhus-bras evit an estranjour. Diskouezh a ra ivez glac'har ar bobl, d'ar peurliesan, hag e levenez a wezhoù. Dedennet eo ar paotr get an dud. Dont a ra betek heuliañ ur sort staj barzh ur manati evit deskiñ penaos prederiañ, get boudisted.
Al levr-se a ziskouezh buhez ur bobl lakaet edan gwask ha krizder un diktatur taer ha sot penn da benn. Get un taol lagad fentus memestra. Ul levr kentelius ha talvoudus-tre.
Guy Delisle, Chroniques birmanes, Ed. Shampooing, 16,5 €
Christian Le Meut
13:05 Publié dans Etrebroadel/International, Levrioù/Livres/BT/BD | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Myanmar, Birmanie